mercredi 17 septembre 2025
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Le jour des grandes premières

Oracle BMW Racing
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Ce jeudi 16 juin était à marquer d´une pierre blanche. Pour la première fois en effet, les 12 protagonistes de la 32e Ameria´s Cup étaient réunis au grand complet pour en découdre sur le plan d´eau de Valencia. Cinq d´entre eux effectuaient leurs premiers bords en compétition tandis que China Team et United Internet Team Germany entraient tout bonnement dans l´univers de la Coupe. Enfin, cette journée marquait l´avènement de la nouvelle jauge des Class America (la fameuse Version 5), et l´arrivée d´un bateau flambant neuf, celui de Team Shosholoza.

Divisés en deux zones de course (un rond situé au Nord de la baie de Valencia et un deuxième au Sud), les concurrents ont eu droit à deux matchs chacun, soit cinq heures de régates disputées dans un vent mollissant (de 10 à 6 nouds) et capricieux en direction.

Quatre syndicats invaincus, premières victoires pour les bizuths
Côté compétition, les matchs du jour étaient plutôt déséquilibrés avec une série de duels où les syndicats les plus puissants affrontaient des équipes plus modestes, récentes et peu entraînées. Sportivement, il n´y eut donc pas de grande révolution sur le plan d´eau et les gros poissons n´ont fait qu´une bouchée des petits. Le Defender Alinghi, BMW ORACLE Racing, Emirates Team New Zealand et Luna Rossa Challenge sont donc ce soir invaincus.
Mais il faut reconnaître que certains syndicats ne se sont pas laissés manger aussi facilement.
Le Desafío Español 2007, les Suédois de Victory Challenge et dans une moindre mesure les Italiens de Mascalzone Latino – Capitalia Team, trois équipes qui faisaient leur entrée en compétition dans la 32e America´s Cup, se sont montrés très combatifs, même si tous n´ont pas gagné de match. Et que dire des Allemands d´United Internet Team Germany qui remportent aujourd´hui une première victoire intelligente à l´issue d´un match très serré dominé au départ par K-Challenge ?

K-Challenge perd un point précieux
Thierry Peponnet et son équipe avaient pourtant fait bonne impression dès le premier flight en menant la vie dure à Team New Zealand. Ils maîtrisaient ensuite parfaitement leur premier louvoyage devant l´équipe allemande skippée par Jesper Bank, avant de se faire doubler à la première marque au vent. Dommage pour l´équipe française qui a savamment modifié FRA 60 pour optimiser le passage à la Version 5 de la jauge et qui s´est beaucoup entraîné dans les eaux espagnoles. Ce match à leur portée aurait pu leur apporter un premier point bien précieux.

Première journée difficile pour China Team
CHN 69 a été baptisé ce jeudi 16 juin au matin et l´équipe annonçait un nouveau partenaire, Lladró, fabricant de porcelaine espagnole et première société valencienne à sponsoriser une équipe de la 32e America´s Cup. Sur l´eau, Pierre Mas (désormais à la barre de l´ancien FRA 69) s´attendait à des heures difficiles. Confronté successivement à Alinghi et BMW ORACLE Racing, China Team perd ses deux régates mais s´est révélé plus offensif face aux américains.

Enfin, Team Shosholoza qui souffre d´un manque d´entraînement sur son bateau neuf est un des syndicats qui a semblé aujourd´hui le plus en difficulté.

Vendredi, le même programme attend les douze équipages de la 32e America´s Cup : deux séries de matchs et toujours la fameuse brise thermique valencienne.

Résultats du jeudi 16 juin :

Flight 1
Emirates Team New Zealand (NZL 82) bat K-Challenge (FRA 60) – delta 0:50
Luna Rossa Challenge (ITA 74) bat Mascalzone Latino – Capitalia Team – delta 3:24
Desafío Español 2007 (ESP 67) bat United Internet Team Germany – delta 1:59
BMW ORACLE Racing (USA 76) bat Victory Challenge (SWE 63) – delta 0:51
+39 Challenge (ITA 59) bat Team Shosholoza (RSA 83) – delta 5:24
Alinghi (SUI 75) bat China Team (CHN 69) – delta 6:48

Flight 2
Emirates Team New Zealand (NZL 82) bat Mascalzone Latino-Capitalia Team delta 2:27
United Internet Team Germany (GER 72) bat K-Challenge (FRA 60) – delta 01:02
Luna Rossa Challenge (ITA 74) bat le Desafío Español 2007 (ESP 67) – delta 01:12
Victory Challenge (SWE 63) bat +39 Challenge (ITA 59) – delta 01:51
Alinghi (SUI 75) bat Team Shosholoza (RSA 83) – delta 03:34
BMW ORACLE Racing (USA 76) bat China Team (FRA 69) – delta 01:39

Tableau de points

Alinghi 2
BMW ORACLE Racing 2
Emirates Team New Zealand 2
Luna Rossa Challenge 2
Victory Challenge 1
+39 Challenge 1
Desafío Español 2007 1
United Internet Team Germany 1
Team Shosholoza 0
Mascalzone Latino-Capitalia Team 0
China Team 0
K-Challenge 0

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32e America´s Cup : les choses sérieuses commencent jeudi

Les 12 skippers engagés pour l´Acte 4
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Les choses sérieuses commencent donc pour les challengers. Depuis début juin, les onze équipes en lice savent comment les dix Louis Vuitton Acts prévus en 2005, 2006 et 2007 vont compter pour la Louis Vuitton Cup, la série éliminatoire des challengers entre avril et juin 2007. Du coup, chaque régate s´avère désormais importante à gagner car tout point bonus sera bon à prendre avant d´entamer la Louis Vuitton Cup.
 
A la veille de la première régate, la désormais traditionnelle conférence de presse des skippers a réuni les douze équipes au sein de l´America´s Cup Media Centre. Avec les inscriptions de cinq nouveaux challengers depuis le Louis Vuitton Act 3 en octobre dernier, la flotte de Class America s´est fortement étoffée. Les arrivées de China Team et de United Internet Team Germany marquent les premières participations de l´Allemagne et de la Chine dans l´histoire de la Coupe. Finalement, avec douze équipes représentant dix pays, la 32e America´s Cup est de loin la plus internationale et la plus variée en plus de 150 ans d´histoire.

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Les multis à la Giraglia

Gitana X et Gitana 11
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Cinquante-troisième édition : la Giraglia Rolex Cup est une grande classique de la Méditerranée qui rassemble parmi les plus beaux et les plus rapides yachts de la Grande Bleue sur un parcours de 243 milles entre Saint-Tropez et Gênes en allant virer les îles du Levant puis le rocher de la Giraglia, près du cap Corse. Imaginé par René Levainville, Franco Gavagnin et Beppe Croce, cette épreuve a connu différents parcours au fil des éditions (au départ de Cannes, puis de Toulon ou du Lavandou, et à l’arrivée à San Remo puis Gênes) mais depuis son cinquantième anniversaire, elle conserve le même parcours. Le record est détenu par le monocoque Alfa Romeo en 2003 en 22h 13’ 48’’. Depuis Gitana IV, la famille du Baron de Rothschild a souvent participé à cette épreuve et est plusieurs fois montée sur le podium. C’est donc avec plaisir que le Baron Benjamin de Rothschild prendra le départ sur Gitana 11 de cette course devenue mythique en Méditerranée.

Cette fois, sept multicoques s’élanceront quatre heures après la flotte des 180 monocoques inscrits, soit à 17h00 devant Saint-Tropez : les mêmes trimarans que lors du Grand Prix de Corse car la Giraglia a été intégrée au Championnat des Multicoques Orma avec un coefficient de 0,5.

Les prévisions météorologiques annoncent un léger flux de secteur Nord Ouest pour la fin de journée et une faible brise jeudi dans le golfe de Gênes : les trimarans devraient donc avancer rapidement vers les îles du Levant au vent de travers puis vers la Corse sous gennaker. Mais il est difficile de prévoir s’ils pourront améliorer le temps de référence car tout se jouera lors des derniers milles avant Gênes.

A noter que le champion de planche à voile, Jochen Krauth vient épauler Thierry Duprey du Vorsent sur Gitana X, en remplacement de Mayeul Riffet légèrement blessé au dos lors de la dernière manche du Grand Prix de Corse.

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Geronimo paré à quitter Sydney

Geronimo à Sydney
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Armé de bras « tout neufs » après l’avarie subie lors de l’Oryx Quest, Geronimo repart en campagne. L’événement, baptisé « The Challenge », devrait devenir un nouveau parcours pour les chasseurs de records. Au programme : 6500 milles en doublant Sydney Heads, Great Barrier Reef, Cape York et les Thursday Islands group, Cobourg Peninsula, Melville and Bathurst Islands, North West Cape, Cape Leeuwin et South East Cape (Tasmanie).

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North Sails Sportswear reprend les rênes

Giraglia Rolex Cup
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Le plan d’eau de la baie de Saint Tropez était très calme ce matin pour la seconde journée des régates côtières de la Giraglia Rolex Cup.
Avec quelques dizaines de minutes de retard sur l’horaire officiel, le comité de course a lancé la première série des monocoques, la classe 0 et 1.
Dès les premiers milles de course, la compétition s’annonçait rude entre les deux leaders du classement général, Near Miss et North Sails Sportswear, respectivement premier et second. Malgré tout les efforts de Near Miss pour revenir dans le match, la régularité du Grand Soleil 42Ro, North Sails Sportswear a payé, 58 secondes séparant les deux monocoques sur la ligne d’arrivée.
La grande surprise du jour est à mettre sur le compte de Black Dragon qui semble avoir pris la mesure du plan d’eau et de ses adversaires. Une très belle deuxième place dans cette deuxième manche lui permet de remonter à la 10ème place du classement général provisoire.
Atalanta II, le Farr 70 de Carlo Purri Negri, cinquième aujourd’hui, revient à 3 longueurs de Mad IV, troisième avec 11 points.

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Duel sur la ligne

Generali Solo - Jour 5
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Le vent souffle comme prévu à 20 nœuds lorsque la flotte s’élance à 11 heures pour le premier bord de près, en direction d’une marque mouillée au pied du cap Leucate. Un paquet de cinq Figaro Bénéteau menés par Pietro d’Ali (Nanni Diesel) prend visiblement le meilleur départ, tandis qu’en second rideau les choses paraissent légèrement hésitantes. D’Ali, Kito de Pavant (Groupe Bel), Gildas Morvan (Cercle Vert) et Jean-Paul Mouren (Marseille Entreprises) s’élancent au vent de la flotte, mais le quatuor ne tarde pas à se muer en trio, Jean-Paul virant pour se détacher du groupe. Au près, les Figaro progressent vite dans le flux de nord ouest soutenu, flux qui se renforce à mesure que la flotte s’approche du cap Leucate… Le clapot en profite naturellement pour hausser le ton également, on s’achemine vers un passage de bouée au vent plutôt musclé ! Premier à la marque, Pietro d’Ali touche la bouée et répare immédiatement par un 360°, laissant le champ libre au géant vert. Fred Duthil (Brossard), Erwan Tabarly (Thalès) et Kito de Pavant (Groupe Bel) suivent de près, tandis qu’Oliver Krauss (Espoir Crédit Agricole) se lance à leur poursuite. Derrière, les passages de marque sont plus ou moins heureux, les premiers bords sous spi également. La flotte descend vite vers la seconde bouée, face au Canet en Roussillon… où une absence de vent agrémentée d’une pluie fine contraste radicalement avec les conditions du haut du parcours !

Haute tension
Résultat, l’effet tampon joue à plein et l’étau se resserre sur les leaders. Mais les écarts de vitesse assez importants entre les concurrents ne tardent pas à étaler de nouveau les 22 Figaro : à quelques milles de l’arrivée, au terme de la remontée le long des côtes du Languedoc-Roussillon en Septimanie, les premiers distancent sensiblement une flotte maintenant très étirée. Aux commandes, Pietro d’Ali devance un Gildas Morvan qui peu à peu gagne du terrain! Le final promet d’être tendu, car le géant vert n’est qu’à environ 4 longueurs du tableau arrière de son adversaire. La ligne est en vue, mais il reste une cardinale à laisser à bâbord, avant de se mettre au près serré. Un contre-bord sera nécessaire, reste à savoir quand déclencher le virement. Gildas, en embuscade, est le premier à envoyer tribord amures (« Attaquer, c’était la seule chose que je pouvais faire », expliquera-t-il) – la réaction du leader est immédiate, la guerre des virements peut commencer. Graduellement, le skipper de Cercle Vert reprend du terrain en raison d’une fluidité de manœuvres supérieure. Les duettistes sont au corps à corps, la température grimpe en flèche à l’approche de la ligne et les organismes doivent avoir largement dépassé les 37,2° réglementaires ! Malgré les efforts de Gildas Morvan, Pietro d’Ali conserve une avance suffisante pour signer sa première victoire sur l’épreuve, pour une poignée de secondes ! Notons que Pietro est le premier skipper étranger à remporter une victoire sur le circuit Figaro Méditerranéen, et ceci en 16 ans d’existence. Du grand spectacle, et un final qui décidément confirme le niveau relevé de cette Generali Solo 2005 – c’est en effet la seconde arrivée d’étape où tout se joue dans les ultimes longueurs… En troisième position, Erwan Tabarly pointe à plus d’une minute des leaders. Ce soir, Cercle Vert s’offre la première place au classement général, devant Jérémie Beyou (Delta Dore) et Erwan Tabarly.

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Les Ténors jouent les premiers rôles

Generali Solo - Jour 4
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Deux manches joliment ventées ont donc pu être lancées aujourd’hui à Port Leucate, à la grande satisfaction de nombreux régatiers pressés d’en découdre sur des parcours « athlétiques ». A ce petit jeu, nul ne s’étonnera de voir briller les ténors de la série, parmi lesquels on aura néanmoins vu s’immiscer deux jeunes recrues – car si les deux victoires du jour sont incontestablement signées par des gros bras du circuit, Christopher Pratt (Passeport FFV) et Fred Duthil (Brossard) s’offrent chacun une troisième place ! Belle performance dans un contexte de compétition acharnée, car il fallait batailler ferme pour tenir son rang… et ne souffrir d’aucun déficit de vitesse. Et puisqu’il est question de tenir son rang, le skipper de Delta Dore pourrait bien ce soir donner quelques leçons de régularité : accroché à sa seconde place dans les deux manches, Jérémie Beyou a mis en pratique le modèle théorique si souvent énoncé lorsqu’il s’agit de savoir quelle recette appliquer pour briller sur la Generali Solo ! La constance étant donc la vertu la mieux récompensée, Jérémie se hisse à l’issue des 5 manches courues à la première place du classement général… « Il faut croire que ça marche », nous disait-il avec modestie dès son retour au port, conscient d’être désormais dans la position instable du leader au provisoire. « L’ennui de cette place, a facétieusement ajouté le navigateur, c’est qu’on ne peut qu’en descendre ! ».

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Du grand Yann Eliès

Generali Solo - Jour 3
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10 heures, au large de Port Barcarès. Un paquet de cinq Figaro progresse au près, à environ 5 nœuds, et se rapproche progressivement de la côte. Erwan Tabarly (Thalès) mène le groupe, talonné à deux longueurs par Jeanne Grégoire (Banque Populaire). Deux cents mètres plus loin, Samantha Davies (Skandia) joue une troisième place tandis que Yann Eliès (Groupe Generali Assurances) semble radicaliser son option à terre. Armel Tripon (Gedimat) ferme ce peloton de leaders, qui s’achemine vers un final des plus serrés… La flottille louvoie le long de la plage, lorsque les deux meneurs, bâbords amures, tardent à renvoyer et prolongent leur bord au large : « A ce moment, expliquera Yann Eliès à son retour à terre, j’ai su qu’il y avait un vrai coup à jouer, et j’ai décidé de raser la digue de Port Barcarès, en m’abritant du courant. » Virant alors que son étrave s’apprête à saluer les cailloux, Yann repart bâbord… et croise quelques longueurs plus tard devant les duettistes Tabarly et Grégoire ! Un coup magistral pour le tenant du titre, qui s’applique alors à verrouiller le jeu car il reste quatre bons milles à courir avant de couper la ligne d’arrivée.

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Cammas impérial !

Groupama 2 - Franck Cammas
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Rien n’aura pu arrêter la domination sans partage de Franck Cammas et de son équipage : sept manches, sept victoires ! Mais si le trimaran vert a confirmé qu’il avait le petit « plus » qui permet de se sortir des situations difficiles, il a toutefois été mis sous pression avec Gitana 11, mais aussi face à Banque Populaire et Foncia. Ce dernier, qui avait dû abandonner lors du tour de Corse pour cause d’écrasement du pied de mât (réparé vendredi et samedi à Ajaccio), démontre qu’il a du potentiel dans les petits airs. Quant à Géant, après un samedi noir, il indique ce dimanche qu’il n’a pas de problèmes de vitesse puisqu’il revient par deux fois sur le podium. Pour Gitana 11, la journée de clôture est moins positive dans le petit temps, non pas pour des soucis de vélocité mais en raison de choix tactiques qui n’ont pas porté leurs fruits. Il fallait en effet être particulièrement vigilant ce dimanche pour observer un plan d’eau complexe qui alternait les zones de calmes et les risées, en général venant de terre. Mais au ras de l’eau, anticiper sur le vent situé à plus de cinq cent mètres de distance n’est pas évident. Et comme il faut limiter au maximum les manoeuvres très pénalisantes par moins de cinq nœuds de vent, tous les équipages cherchaient à cumuler au maximum deux virements de bords au près et un seul empannage au portant.

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Nuit blanche en vue

Generali Solo - Jour 2
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Le thermique, gêné par une brume confortablement installée sur la baie d’Aigues Mortes ce matin, a tant et si bien tardé à s’établir qu’il a fallu reporter le départ initialement prévu à 11 heures, et prendre son mal en patience. Les premiers Figaro ont commencé à quitter le port peu après midi, et le comité de course a pu lancer un premier départ à 13 heures 15… La tension était-elle au rendez-vous dans les rangs des skippers ? Toujours est-il que cette procédure initiale donna lieu à un rappel général, et trois concurrents (Kito de Pavant / Groupe Bel, Christopher Pratt / Passeport FFV et Benoît Petit / Défi Santé Voile), se rendaient à nouveau coupables d’un départ prématuré lors du second coup de canon ! A la bouée de dégagement, le duo méditerranéen composé de Laurent Pellecuer (Cliptol Sport) et de Jean-Paul Mouren (Marseille Entreprises) menait les débats devant Erwan Tabarly (Thalès), ce dernier reprenant les commandes lors du second passage à la « bouée spectacle » mouillée devant le port de La Grande Motte – notons que les deux sudistes restaient solidement accrochés à son tableau arrière. Il s’agissait alors d’entamer un très long bord vers le cap de l’Abeille, et comme nous l’expliquait Gilles Chiorri à 17 heures : « Des choix vont commencer à s’opérer à partir de maintenant. Certains vont favoriser la route directe, tandis que d’autres tireront sur la barre pour aller jouer avec les effets locaux à la côte en privilégiant la vitesse dans un premier temps. C’est manifestement l’option que Kito de Pavant a déjà choisie… On imagine également qu’un groupe ira chercher un peu plus de pression à gauche de la route – et quoi qu’il en soit, tactiquement, cette étape sera très intéressante. » Sur zone, les concurrents avaient en fin de journée un vent de secteur sud est de 10 à 12 nœuds, tandis que la situation devenait assez nettement orageuse du côté de Port Leucate, où le PC Course est désormais installé. « Il se peut que la flotte ait à gérer un clapot de fond de rade assez gênant cette nuit, nous expliquait Jacques Guillaume, ce qui risque de leur compliquer la vie… en tous cas de rendre leur navigation très inconfortable ! » Les premiers pourraient arriver à Port Leucate dimanche en début d’après-midi, au terme de cette première étape dotée d’un coefficient 2 (réservé aux parcours de plus de 75 milles).

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