mercredi 17 septembre 2025
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Beyou de bout en bout

Jeremy Beyou à bord de Delta Dore
DR

Le vent d’ouest soufflait à 10 nœuds lorsque le comité de course a donné le signal de départ du parcours côtier à 15h30. Après quelques heures de patience – cette huitième course devait en effet initialement débuter à 12h00, mais le vent en avait décidé autrement – les 22 solitaires ont finalement pu s’élancer pour une épreuve de 15 milles en rade de Hyères, les menant de l’île du Grand Ribaud à la pointe des Mèdes (nord de Porquerolles), et enfin sur la ligne d’arrivée située devant le port. Gildas Morvan (Cercle Vert) prenait un excellent départ lancé, tandis qu’au premier pointage, Jérémie Beyou (Delta Dore) s’était emparé des commandes de la flotte, suivi de près par Laurent Pellecuer (Cliptol Sport) et Gérald Véniard (Scutum). On déplorait deux talonnages sans gravité dans la seconde portion du parcours : celui d’Oliver Krauss (Espoir Crédit Agricole), puis celui de Fred Duthil (Brossard), contraint de mettre son moteur en route pour parvenir à se dégager… ce qui signifiait naturellement l’abandon pour Fred. Au second pointage, le duo de tête restait inchangé tandis que Sam Davies (Skandia) avait repris deux places grâce à son excellente vitesse, et pointait son étrave dans le tableau arrière de Laurent Pellecuer. Cette hiérarchie ne devait pas être modifiée jusqu’à la ligne d’arrivée, Jérémie se montrant fluide dans ses manœuvres et parfaitement maître du plan d’eau tactiquement parlant. « Ce n’est pas une démonstration », se défendait-il avec modestie à son retour à quai, « mais il est vrai que tout s’est bien passé, et la rade d’Hyères est un coin où je suis à l’aise. J’ai d’ailleurs vraiment hâte d’être à Porquerolles, car c’est là que tout se jouera, comme d’habitude sur la Generali Solo. La lutte est serrée, et il faudra attendre les dernières courses pour savoir qui va s’imposer. » Radieux, Laurent Pellecuer savourait pour sa part une belle seconde place : « Je navigue ici l’hiver, je connais très bien le plan d’eau et je savais exactement où me placer aujourd’hui… C’est le genre de résultat que j’attendais avec impatience ! » Même son de cloche du côté de Samantha Davies, heureuse de monter sur le podium ce soir à Hyères, au terme d’une course où la jeune navigatrice aura réussi à se hisser dans le trio de tête et à y rester solidement accrochée. Et comme le soulignait le grand vainqueur du jour, la bagarre fait rage alors que l’on vient de boucler la huitième course de l’épreuve : les trois hommes forts du général se tiennent en 3 petits points ce soir ! Gildas Morvan devance Erwan Tabarly (Thales), lui-même ne comptant qu’un point d’avance sur Jérémie Beyou – cela nous promet une fin de Generali Solo sous haute tension.

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Une Première victorieuse pour Groupama 2

Groupama 2
DR

Auteur hier du meilleur départ, Groupama 2 est le premier bateau à virer l’îlot situé à la pointe du Cap Corse et auquel la course doit son nom – la Giraglia – ce matin à 5h50. Puis après une matinée et un après-midi, dans les petits airs, Franck Cammas et son équipage coupent, à 18h18, la ligne d’arrivée de la 53ème Giraglia Rolex Cup. Une édition qui se sera principalement disputée dans le petit temps, comme l’expliquait Franck Cammas : « A part sur le départ, où nous avons eu entre 15 et 17 nœuds de vent au près puis au portant, les conditions météorologiques ont été plutôt molles. Rapidement, en début de soirée, le vent est tombé jusqu’à moins de 5 nœuds. Nous avons atteint la Giraglia dans ces conditions mais sur un seul bord au portant. Au petit matin, juste avant le passage du rocher, le vent est un peu revenu, 8 nœuds de Sud-Ouest. Mais ce petit regain sera de courte durée puisqu’une heure après il tombe à nouveau. Cela a fait accordéon toute la journée et nous nous sommes retrouvés plusieurs fois arrêtés sans vent ! »

A l’arrivée à Gênes, les trois premiers bateaux se tiennent en un mouchoir de poche puisque Groupama 2 possède au final tout juste plus de 10 minutes d’avance sur son poursuivant direct. Une victoire sur le fil et un match serré qui n’a pas été pour déplaire au régatier Cammas : « La course a été intense jusqu’au bout avec Foncia notamment qui dans les derniers milles croise pas très loin derrière nous. Armel profite de faire une route plus directe que Géant et nous pour bien recoller sur la fin et même subtiliser la deuxième place. Géant va vite dans le petit temps sous gennaker et Foncia se défend aussi très bien. »

Outre la régate au contact avec ses homologues de la classe ORMA, le skipper de Groupama 2 retiendra de sa première participation à cette classique, le mélange des genres et la « confrontation » avec les maxi-monocoques : « Comme attendu, nous avons rapidement rattrapé les monocoques partis 4 heures avant nous. En à peine 6 heures de course, nous étions déjà devant le premier mono! Ce passage en revue était assez impressionnant. Je retiendrais  le slalom au milieu de centaines de bateaux dans la passe du Levant. Je pense que pour eux le spectacle a été sympa même si, seul regret, nous avons remonté la flotte à la nuit tombée. »

Groupama 2 quittera Gênes dans la matinée de dimanche en direction de Marseille, où l’équipage est attendu pour les premiers entraînements du Grand Prix Phocéen, programmés mardi 21 juin prochain.

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Foncia, 2ème de la Giraglia Rolex Cup

Foncia
DR

“Je suis très heureux. C´est mon premier bon résultat en multi et ça fait du bien après les déboires du début de saison (casse de la dérive, du foil et du pied de mât) qui ont bridé l´équipe. C´était très frustrant notamment au Grand Prix de Corse. Là, on vient de réaliser une très belle course à plusieurs niveaux. En vitesse, le trimaran va bien à toutes les allures et dans toutes les conditions de vent et de mer. En stratégie, on a bien navigué. On était bien placé par rapport aux phénomènes météo. On n´est d´ailleurs pas passé loin de la gagner ! A quelques milles de l´arrivée, on naviguait au contact de Groupama et de Géant avec un avantage pour nous. Nous étions du bon côté du plan d´eau. Quand Groupama a viré, on se voyait bien devant mais malheureusement, on est tombé dans une bulle d´air. Franck Cammas a croisé juste devant nous et nous a contrôlés jusqu´à l´arrivée. Enfin, l´équipage a été ´top´. On est resté à fond pendant 24 heures et ça a payé. C´est du bonheur !”” explique le skipper de FONCIA.

Equipage : Armel Le Cléac’h, Nicolas Troussel, Thierry Chabagny, Ronan Le Goff, Thierry Briend et Damian Foxall.

Source : Foncia”

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Cotonella remporte l´OSTAR !

Franco Manzoli
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"Je suis ravi. Ces deux derniers jours, je ne savais absolument pas que j´étais en tête. Je suis resté fidèle à ma route, et les vents ont été avec moi… Durant les dernières 24 heures, j´ai couru 200 milles au portant, ce qui contrastait beaucoup avec ce que j´avais vécu jusqu´ici. Dès le départ, les conditions ont été difficiles, avec beaucoup de près et une mer très forte : c´était un peu comme s´il avait fallu travailler, prendre ses repas et dormir sur une moto de cross !"

Là où ses rivaux Branec IV (longtemps leader de l´épreuve) et Spirit ont choisi de piquer au sud dans les dernières 48 heures, Cotonella a plutôt choisi de conserver sa route directe plus au nord, et s´est de la sorte offert une belle victoire.

JB

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Kersauson au départ Sydney

Geronimo Cap Gemini Schneider Electric - Olivier De Kersauson
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– Sans vouloir remuer le couteau dans la plaie, pouvez-vous nous dire comment vous avez vécu cet abandon alors que vous étiez en tête de l´Oryx Quest ?

Olivier de Kersauson : "Pas bien car cela représente beaucoup de travail pour nous et nos partenaires. Pour notre équipe, c´est un an et demi de travail qui s’écroule. Cela fait partie des violences de ce métier, mais c’est une violence supplémentaire dont je me serais bien passé".

– Etes-vous pleinement satisfait des réparations effectuées sur "Geronimo" ?

O.D.K. : "A priori oui. Le pilotage du travail a été d’une grande cohérence avec Hervé Devaux (ndlr : cabinet d´études brestois) et le chantier australien. Maintenant, seule la mer nous apportera des certitudes".

– Sur ce Tour de l´Australie, vous allez défricher le terrain pour les maxi-multicoques. Pouvez-vous nous décrire le parcours : endroits délicats, zones ventées, courants, pièges, etc.

O.D.K. : "Sur ce parcours, il y a presque de façon caricaturale tous les pièges concentrés d’un tour du monde : météorologiquement, c´est tout-à-fait remarquable avec un long trajet en zone équatoriale et un autre relativement court dans les 40èmes mais en plein en hiver. Météorologiquement parlant, ce parcours est excessif avec des courants forts, des alizés faiblissants et des renverses de marée toujours difficiles à négocier dans le détroit de Torres. D’un autre côté, c’est amusant de défricher, d’être les premiers à faire ce parcours avec ce type de bateau".

– Les marins australiens ont très bonne réputation, mais sauront-ils s´adapter à Geronimo, bateau qui, pour reprendre vos propos, "demande de l´expérience et de la cohésion entre les équipiers" ?

O.D.K. : "Sur les parcours que l’on fait habituellement, on a une bonne connaissance météo : on gère surtout le rythme. Là, c’est important de s’adjoindre des locaux qui ont une vraie connaissance du parcours et qui ont des "pratiques de la zone". Ce qu’ils ne savent pas en connaissance du bateau, ils le compensent en savoir de la zone des sites et des lieux qui, par endroit, n’ont rien à envier à la côte bretonne".

– L´Australie, pays maritime s´il en est, se passionne-t-il pour les records, notamment à bord des maxi-multicoques ?

O.D.K. : "Visiblement oui. Notre accueil est exceptionnel : l’intérêt est très fort et le public connaisseur. Ils naviguent tous ici. C’est un parcours de record (1) passionnant à faire et complexe : nous, comme les Australiens, l’avons compris. Personnellement, ça me fait plaisir de retourner dans ce pays où j’ai gagné la "Sydney – Hobart" avec Eric Tabarly il y a 38 ans (ndlr : en 1967 avec "Pen Duick III")".

Philippe Eliès / Le Télégramme

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Vecteur Plus demain au départ du Mini Fastnet

Mini pavois 2005 : vecteur plus
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Vecteur Plus – Aloys Claquin & Jean Christophe Mourniac : progresser
A bord du mini 6.50 Vecteur Plus, progresser est le but de ces 5 jours de course, et ce en vue de la Mini Transat.
« Jean Christophe, c’est un calme, il est posé et réfléchi, c’est le genre de mec avec qui j’aime naviguer. Je pense que j’ai beaucoup à apprendre à ses côtés, tant sur les réglages, la tactique que sur la méthodologie et la rigueur. Je vais en tirer le maximum pour progresser. Nous ne nous sommes pas fixés d’objectif mais si nous terminons dans les 5, je serai ravi » précise Aloys Claquin.
Jean Christophe Mourniac est un touche à tout (Tornado, F18, Figaro Bénéteau, Multi 60…) mais a très peu navigué en Mini. « Je viens sur la Mini Fastnet pour me faire plaisir mais aussi pour partager mon expérience avec Aloys et répondre à ses nombreuses questions. A terre, nous nous entendons très bien, je pense que nous allons rapidement prendre nos marques en mer pour naviguer le mieux possible. »
Perfectionnement dans les réglages, gestion des quarts… Aloys et Jean Christophe prennent le départ de La Mini Fastnet pour travailler.

Servomap – Didier Le Vourch & Yves Le Blevec : le régatier et le tourdumondiste
Didier et Yves ont très peu navigué ensemble mais à terre, ces deux là s’entendent très bien. C’est un duo explosif qui prend le départ à bord de Servomap.
« Avec Yves, je pense que nous allons former une bonne équipe. Il connaît bien le bateau pour avoir navigué avec sur la Mini Transat 2001. Je pense qu’il va m’apporter beaucoup de solutions mais aussi me faire découvrir de nouvelles sensations. Le parcours de la Mini Fastnet, je l’aime bien car il passe devant chez moi, le Chenal du Four où j’ai fais mes premiers bords » commente le navigateur de Lampaul Plouarzel, Didier Le Vourch.
Pour Yves Le Blevec, qui rentre d’un Tour du Monde à bord du Maxi Cata Orange, « c’est un retour dans le monde des petits bateaux. Je suis confiant, Didier est une personne zen, calme mais aussi un très bon régatier. Mon objectif est de reprendre contact avec le bateau et terminer cette course qui sera qualificative pour la Mini Transat 2005. »
Pour ce tandem, l’objectif est clair, naviguer bien, propre comme ils le font toujours, le tout détendu et dans la bonne ambiance.

@doc Solutions – Lucas Montagne & Pierrick Lainé : une première
Depuis le début de la saison 2005, Lucas mène le mini 6.50 @doc Solutions dont le propriétaire est Pierrick Lainé.
« Avec Pierrick, nous nous sommes entraînés dans la baie de Quiberon et nous avons fait le convoyage ensemble de La Trinité sur Mer à Douarnenez. Les manœuvres fonctionnent bien. Le parcours : je le trouve très intéressant, pour moi ce sera un mélange de terrain connu, car j’ai beaucoup navigué en Manche et en Mer d’Iroise, et de découverte. La course en double va nous permettre de pousser le bateau de façon plus importante qu’en solo et de se faire plaisir » analyse Lucas Montagne.
Quant à Pierrick, « c’est ma première vraie course avec mon bateau et participer à la Mini Fastnet est la concrétisation du travail réalisé dessus. Je suis heureux de prendre le départ de cette course mythique. Le plateau étant large, je pense que ça va se bagarrer à tous les niveaux et avec Lucas, nous allons nous battre. Notre objectif : franchir la ligne d’arrivée en étant contents de nous ! »
Plaisir, c’est le mot d’ordre à bord d’@doc Solutions, sans oublier que c’est une course et que s’il y a des coups à jouer, ils seront bien là.

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Implacable Tabarly

Generali Solo - Jour 6
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Après un départ musclé de Gruissan hier – 30 nœuds de vent et des pointes à près de 20 nœuds sous grand spi – les solitaires ont rencontré, comme prévu, des conditions très légères à partir des abords du delta du Rhône. Progressivement, les options se sont dessinées à mesure que le vent mollissait. Le groupe resté fidèle à la route médiane pointait vers 4h30 ce matin aux avant-postes, mené par un Kito de Pavant (Groupe Bel) visiblement bien inspiré, tandis que l’on commençait à s’inquiéter pour les nordistes, Yann Eliès (Groupe Generali Assurances), en tête : au petit matin, il apparaissait assez clairement que ce décalage allait coûter fort cher ! Au pointage de 9h30, effectué devant le port de Hyères à l’entrée de la boucle prévue dans la rade, Kito menait toujours, talonné par Fred Duthil (Brossard), Erwan Tabarly (Thales) et Jeanne Grégoire (Banque Populaire). En embuscade, Jean-Paul Mouren (Marseille Entreprises) se montrait particulièrement en forme et en phase avec les variations de conditions très piégeuses… Une option malheureuse n’allait pas tarder à coûter cher à Kito, vite relégué à la 6ème place suite à un virement prématuré.

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84 Minis sur la ligne de départ, Dimanche à Douarnenez : Le Mini-Fastnet fait le plein

Vecteur Plus N°265
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Slovénie, Australie, Italie, Finlande, Grand-Bretagne, Espagne, Belgique, Irlande, Pays-Bas, Suisse, Singapour, etc. La Classe Mini peut se targuer d´être vraiment internationale. En effet, rares sont les épreuves de voile à proposer un plateau de qualité où plus de douze nationalités sont représentées.

La “population mini”” change

Et encore, le nombre d´engagé est limité : hier, 16 minïstes figuraient en liste d´attente. “”Pour des raisons de capacité d´accueil et d´organisation, on ne peut pas aller, pour l´instant, au-delà de 84 bateaux. L´an passé, nous étions déjà complet. C´est aussi le cas sur les autres épreuves du circuit, signe de la bonne santé de la Classe””, analyse le Rochelais Antoine Grau, jeune président de la Classe Mini.
Effectivement, le circuit Mini se porte bien. Très bien même quand on sait que les qualifications pour la prochaine Transat 6.50 sont déjà terminées : “”Ce qui ne nous empêche pas de faire le plein sur les autres courses. Depuis 2 ou 3 ans, on observe une évolution de la population mini : en effet, les coureurs ne viennent plus uniquement sur le circuit en pensant à la Transat 6.50, mais pour disputer des épreuves plus courtes comme le Mini-Fastnet ou la Transgascogne. A mon avis, c´est une très bonne chose””, poursuit le président.
L´autre point positif concerne, bien entendu, la forte participation étrangère sur les épreuves : “”Financièrement, le Mini reste accessible. De plus, en Espagne et en Italie, les associations locales sont très dynamiques, ce qui popularise le Mini dans ces pays. Enfin, de nombreux skippers étrangers ont brillé sur le circuit au cours des dernières années””.”

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189 voiliers au départ de Saint-Tropez

Départ de la Giraglia Rolex Cup
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Pour la première fois, Saint-Tropez accueillait en son sein, les multicoques de 60 pieds du Championnat ORMA. Au mouillage, à quelques encablures du port, Groupama et TIM Progetto attendaient patiemment leurs camarades de jeu, répartis dans les différents port du golfe.
Du côté des 189 monocoques engagés dans la grande course de la Giraglia Rolex Cup l’excitation était palpable le long des quais. De concert, l’ensemble de la flotte a quitté le port pour prendre part au départ donné à 12h30. Premiers à partir, les voiliers des classes 2-3-4 et 5 faisaient lentement route vers la sortie de la baie de Saint-Tropez, suivis dix minutes après par les monocoques des classes 0 et 1.

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Nuit calme en vue

Generali Solo - Jour 5
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Ce matin, et après une étonnante journée de pétole mercredi ayant réduit à néant tout espoir de parcours banane, Gruissan avait renoué avec sa réputation de ville ventée. Les Figaro Bénéteau, dont les arbres d’hélice avaient été dûment plombés, sont sortis du bassin un à un en remorque dans un flux soutenu rendant les manœuvres délicates. Sur zone, le départ initialement prévu à 11 heures a finalement été donné une demi-heure plus tard, le temps de récolter les dernières données météo et de verrouiller tous les détails de la procédure dans ces conditions musclées. « C’est un temps parfait pour moi », souriait Gildas Morvan (Cercle Vert) en consultant la prévision avant de grimper à bord… Et de fait, on imaginait bien que les gros bras allaient sortir du lot dans ce régime soutenu ! Ce qui bien sûr s’est immédiatement produit, le géant vert pointant en tête à la marque au vent, avec dans son sillage Eric Drouglazet (Malongo), Laurent Pellecuer (Cliptol Sport), Benoît Petit (Défi Santé Voile) et Jérémie Beyou (Delta Dore). Sous spi, le paquet de tête ne tardait pas à s’envoler vers l’est, abordant leur traversée du golfe du Lion à vive allure – il s’agissait d’engranger de l’avance avant les calmes attendus en fin de journée, et vers 14h30 le bateau accompagnateur Parsifal, parti en avance, faisait état d’une brise aux abonnés absents au large de Cassis. En fin d’après-midi, la direction de course notait pour sa part un souffle de 10 à 12 nœuds de secteur nord au large du delta du Rhône, permettant aux skippers de continuer à progresser sous spi. A 17 heures, le relevé Argos montrait une flotte étalée sur un axe nord – sud, positionnée dans le sud ouest de Beauduc. Un tiers du parcours (soit 50 milles) avait été déjà été avalé par un groupe de tête très serré, et composé de Yann Eliès (Groupe Generali Assurances), Benoît Petit (Défi Santé Voile), Gildas Morvan (Cercle Vert) et Eric Drouglazet (Malongo). Dans le courant de la soirée, les 22 solitaires vont être ralentis davantage par des vents restant au nord mais diminuant en termes de force… Patience et langueur de vent, on s’achemine vers une nuit indolente lors de laquelle il ne faudra surtout rien lâcher !Source : Generali Solo

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