vendredi 19 septembre 2025
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Premières joutes à Dinard!

Ecover Half Ton Classics Cup
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Les 30 halftonners s’élancent et déjà les ténors montrent le bout de leur étrave.
Les irlandais de Blue Berret ? semblent très déterminés et ils ne lâcheront rien. Sibelius, Half Red, Général Tapioca (vainqueur en 2003), Aubépine sont aussi aux avant-postes et à tous les niveaux de la flotte, l’engagement est total : chaque seconde compte pour le temps compensé. Le jeune équipage de Waverider (bateau 2 fois champion du monde en 1977 et 1978) termine superbement le parcours côtier (après 2 parcours « banane ») en talonnant les meilleurs et en battant sur le fil les irlandais de Blue Berret ?.
Hakuna Matata , un des plus petits ratings de la flotte fait un excellent 2ème au classement général provisoire.

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Alinghi impérial

K-Challenge contre Alinghi
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Victoire sans appel
Couru par 10-15 nœuds de vent de nord-ouest et un grand soleil, le onzième et dernier flight du Malmö-Skåne Louis Vuitton Act 6 a vu la consécration de l´équipe Alinghi, toujours invaincue cette année en match race. Avec un équipage entièrement remanié par rapport à Valencia, en juin dernier, le Defender suisse, mené cette fois-ci par Jochen Schuemann à la barre, a prouvé qu´il disposait de deux équipages du plus haut niveau. Contre Emirates Team New Zealand, Alinghi a rapidement pris les devants et a contourné toutes les bouées en tête pour terminer avec plus de deux minutes d´avance.

Les Américains, deuxième
Facile vainqueur de Luna Rossa Challenge mardi, BMW ORACLE Racing n´aura finalement concédé qu´une seule défaite dans cet Acte, face à Alinghi. L´équipe américaine, désormais menée par Chris Dickson à la barre et Bertrand Pacé à la tactique, suite à la démission lundi matin de Gavin Brady, termine à une solide deuxième place, avec deux points d´avance sur les deux autres gros syndicats, Emirates Team New Zealand et Luna Rossa. Ces deux équipes, ex-æquo en nombre de points, se départagent par la victoire des Néo-Zélandais sur les Italiens samedi dernier.

Deux sérieux candidats
Vainqueurs tous les deux de leur dernier match, le Desafío Español 2007 et +39 Challenge terminent eux aussi à égalité de points. Victorieux des Italiens lundi après-midi, les Espagnols s´emparent donc de la cinquième place au classement général. Mais l´équipe italienne est la véritable révélation de cet Acte. Iain Percy et ses hommes ont non seulement progressé de trois places par rapport à Valencia, mais ils sont en plus les premiers à avoir battu l´un des quatre gros syndicats, en l´occurrence Emirates Team New Zealand.

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Clap de fin sur La Solitaire, rendez vous en 2006

Jérémie Beyou
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Voilà, c’est fini. A Port-Bourgenay le rideau vient de tomber sur cette édition 2005 de la Solitaire Afflelou Le Figaro remportée par Jérémie Beyou. Dans l’après-midi, la traditionnelle Régate de Clôture Afflelou a été disputée dans un très léger de vent de ouest-sud-ouest de l’ordre de 5 noeuds, absolument pas représentatif de cette édition particulièrement musclée.Peu importe, le spectacle de cette régate de clôture sans valeur sportive était joli et dans le droit fil de la tradition de convivialité de la course. Partenaires, préparateurs, amis ou membres de l’organisation avaient ainsi pris place à bord des Figaro Bénéteau, à cinq ou six par voilier. Dès la première bouée au vent, l’équipage de Charles Caudrelier sur Bostik prenait la tête pour ne plus jamais la quitter et boucler le parcours en moins de deux heures. Le vainqueur 2004 se rappelait ainsi sympathiquement au bon souvenir de tous. Tout comme l’équipage de Sébastien Audigane (D’Aucy Cultive la vie, 2e) qui coupait lui-même la ligne devant les voiles rouges du bien nommé L’Esprit d’Equipe de Lionel Péan.

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De gros enjeux

Desafio Espanol 2007
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Seul en tête ce matin, Alinghi reste toujours invaincu cette année en match-racing. Le changement quasi-total de l’équipage entre Valencia et Malmö a montré que le Defender suisse possède bel et bien deux équipages de très haut niveau. Jochen Schuemann et ses équipiers pourraient même remporter l’Act 6 une journée avant la fin en cas de défaite d’Emirates Team New Zealand face à BMW ORACLE Racing, et évidemment d’une double victoire d’Alinghi face à ses deux adversaires du jour, Luna Rossa Challenge et Mascalzone Latino – Capitalia Team. La hiérarchie entre les quatre grosses équipes va une nouvelle fois s’éclaircir après cette journée de tous les dangers.

Le match entre +39 Challenge et le Desafío Español 2007 pourrait bien déterminer la 5e place au général, dans le sillage des quatre grosses équipes. Une cinquième place qui semble d’ores et déjà perdue pour Victory Challenge qui, bien qu’à égalité de points avec les deux autres équipes dimanche soir, rencontre successivement Emirates Team New Zealand et Luna Rossa aujourd’hui.

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Half Ton Classics Cup, ouverture des hostilités à Dinard

Britanny Drizzle & General Tapioca - Spi Ouest France 2005
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Après le succès en 2003 de la première édition à Nieuwpoort en Belgique, Didier Dardot, président de L’UNCL et fervent défenseur de la classe résumait la situation ainsi : « nous avons réussi, grâce aux organisateurs Bert Janssen et Philippe Pilate, à renouer des liens avec un type de bateaux qui visiblement n’a pas son égal. Tout le monde veut des régates de bon niveau pour des bateaux moins chers, et puisque maintenant ce sont les propriétaires eux-mêmes qui ont pris les commandes, nous allons éviter que cet événement ne succombe à l’inflation des coûts tout en conservant l’ambiance et l’attrait sportif. ” Pari tenu pour la renaissance de cette classe donc, puisque ce sont 32 équipages qui se sont décidés à venir en terre bretonne cette année.

Parmi eux, on retrouve Blues, un halftonner finlandais skippé par Toni Stoschek, qui régate habituellement en mer Baltique, et qui a pu faire le déplacement à Dinard grâce à un nouveau sponsor.
Dans la catégorie des bateaux qui viennent de loin, on retrouve aussi deux halftonners en provenance d’Irlande, Blue Berret Pi et Dick Dastardly, très habiles en 2003. Le vainqueur de l’édition 2003, le halftonner belge Général Tapioca essaiera de conserver son titre. Philippe Pilate, son skipper, pourra compter sur l’aide de Sébastien Godefroid, spécialiste en Finn, ainsi que sur un gros contingent de régatiers belges venus tous spécialement à Dinard.

Les bateaux français participeront bien évidemment aux hostilités avec des unités comme Sibelius de Didier Dardot, deuxième en 2003 mais aussi Half Red, Aubépine ou Free Lance, vainqueur de la Half Ton Cup en 1983, qui essaieront de conserver la coupe en France. Les régates se dérouleront toute cette semaine dans les baies de Dinard et St Malo. C’est samedi à midi que les prix seront remis aux vainqueurs au YCD en présence de M Bremans, directeur général d’Ecover, sponsor de l’événement.

Alexandre Picot”

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Alinghi domine

K-Challenge et Alinghi
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Alinghi : chronique d´une victoire annoncée
C´est fait. Jochen Schuemann et son équipe peuvent se permettre de perdre leur dernier match face à Emirates Team New Zealand. Avec un point d´avance sur leurs adversaires directs et 10 victoires consécutives, ils sont sûrs de remporter l´Acte 6. Restent les places de classement et surtout le podium qui se joueront demain mardi dans une ultime série de duels.

Quatre matchs d´anthologie
Tous les éléments étaient réunis ce lundi pour faire de cette avant-dernière confrontation de match racing une journée spectaculaire : du soleil, du vent (20 nœuds et plus), de la mer, des équipages surchauffés et bien décidés à terminer cet Acte en beauté, une volée de réclamations, quatre bateaux pénalisés, des duels de virements de bord, et au passage quelques bris de matériel.
Le combat des chefs a bien eu lieu entre les quatre grosses équipes, donnant à voir quelques matchs d´anthologie, les plus disputés depuis le début de la compétition.

Les grandes manœuvres de Spithill
Dans le flight 9, c´est d´abord le choc Alinghi-Luna Rossa Challenge.
Après un magnifique « slam dunk » où James Spihill vient gêner son adversaire en virant au vent de son étrave, Alinghi écope d´une pénalité pour avoir trop lofé. La partie semble gagnée pour les Italiens et le destin de Jochen Schuemann compromis. Mais lors de confrontations d´une telle intensité, la moindre erreur d´appréciation et la plus petite défaillance technique se payent très cher. Les Italiens en feront la douloureuse expérience. En ratant leur affalage de spi quelques minutes plus tard, ils perdent tout le bénéfice de leur offensive. Alinghi repasse en tête, creuse l´écart et effectue tranquillement sa pénalité à quelques mètres de la ligne d´arrivée.

Ce ne sera pas la seule estocade de l´Australien Spithill, très agressif aujourd´hui sur le plan d´eau. Dans le deuxième match du jour qui les oppose à Victory Challenge, les deux équipages enchaînent 31 virements de bords tandis que les pavillons de réclamation sont de sortie. Les Italiens n´ont que 8 secondes d´avance au moment d´enrouler la bouée au vent. Ils mettront définitivement fin à la menace suédoise à l´issue du bord de portant en lofant violemment le bateau noir qui casse son tangon et explose son spi. la partie est finie pour Victory.

Les espoirs déçus d´Emirates Team New Zealnd
Dans le flight 10, Emirates Team New Zealand risquait gros face à BMW ORACLE Racing – dont la tactique était assurée par Bertrand Pacé en remplacement de Gavin Brady qui quitte définitivement l´équipe. En cas de « happy end », Dean Barker et son équipe pouvaient encore lorgner sur la victoire finale. En cas de défaite, ils voyaient tous leurs espoirs s´envoler. Là encore, les virements de bords se succèdent (25) pendant le louvoyage. En tête, les kiwis voient revenir les Américains à une seconde de leur tableau arrière au passage de la bouée sous le vent, avant de casser leur écoute de génois.

Quand la Chine s´éveille
L´autre événement du jour est la toute première victoire de China Team après une lutte fratricide – une grande majorité de l´équipage chinois est française – face à K-Challenge. Avec une pénalité octroyée dès le pré-départ et des drosses de barre cassées peu après le passage de la marque au vent, Thierry Peponnet et son équipe ne pourront pas faire grand-chose. Cette défaite leur coûte cher au classement général : ils devront se contenter d´une neuvième place. Comble de malchance, un de leurs équipiers, Hervé Cunningham, se blessera dans le match suivant face à United Internet Team Germany. Leur régleur s´est pris l´annulaire droit dans l´écoute de génois et a dû être débarqué pendant la manche pour être soigné.

Résultats des matchs du 29 août

Flight 9
Desafío Español 2007 (ESP 67) bat +39 Challenge (ITA 59) : 3:22
China Team (CHN 69) bat K-Challenge (FRA 60) : 1:09
United Internet Team Germany (GER 72) bat Team Shosholoza (RSA 83) DNS
BMW ORACLE Racing (USA 76) bat Mascalzone Latino – Capitalia Team (ITA 77) : 1:39
Emirates Team New Zealand (NZL 82) bat Victory Challenge (SWE 73) DNF
Alinghi (SUI 75) bat Luna Rossa Challenge (ITA 74) : 0:25

Flight 10
+39 Challenge (ITA 59) bat China Team (CHN 69) : 2:05
Desafío Español 2007 (ESP 67) bat Team Shosholoza (RSA 83) : 1:43
K-Challenge (FRA 60) bat United Internet Team Germany (GER 72) : 0:47
BMW ORACLE Racing (USA 76) bat Emirates Team New Zealand (NZL 82) : 0:24
Alinghi (SUI 75) bat Mascalzone Latino – Capitalia Team (ITA 77) : 1:07
Luna Rossa Challenge (ITA 74) bat Victory Challenge (SWE 73) : 0:39

Classement provisoire après 10 matchs

Equipes Points (victoires/matchs courus)
1 Alinghi 10 (10/10)
2 BMW ORACLE Racing 9 (9/10)
3 Emirates Team New Zealand 8 (8/10)
3 Luna Rossa Challenge 8 (8/10)
5 Desafío Español 2007 5 (5/10)
5 +39 Challenge 5 (5/10)
7 Mascalzone Latino – Capitalia Team 4 (4/10)
7 Victory Challenge 4 (4/10)
9 K-Challenge 3 (3/10)
10 United Internet Team Germany 2 (2/10)
11 Team Shosholoza 1 (1/10)
11 China Team 1 (1/10)

Source ACM

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Les Siciliens créent la surprise …

Oracle BMW
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Parmi les challengers, seuls les richissimes américains de BMW Oracle pouvaient se targuer d’avoir devancé l’équipage Kiwi lors d’une régate de match race. C’était à Marseille, l’an dernier. Désormais, les italiens du +39 Challenge peuvent également s’en vanter. Forcé à effectuer un couteux demi-tour après avoir anticipé le départ, TNZ laisse filer le syndicat skippé par Ian Percy dans le premier bord de près. En haut du parcours, les italiens envoient leur spinnaker près d’une minute avant Team New Zealand.
Malgré de gros efforts et d’intelligents choix tactiques dans le deuxième bord de près, l’ex tenant du titre s’incline au final et permet à +39 Challenge de se hisser à la cinquième place au général, ex-aequo avec les « mauvais garçons latins » du Mascalozone Latino et les Suédois du Victory Challenge. En net regain de forme après un départ jugé décevant, ces derniers remportent leurs deux victoires du jour et se replacent dans la course aux accessits.

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Alinghi et les kiwis prennent les devants

America´s Cup - Acte 5
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Cette troisième journée de match racing disputée dans des conditions idéales – soleil, 14 à 18 nœuds de sud-ouest –était celle qui devait départager l’éternel carré d’as composé d’Alinghi, BMW Oracle Racing, Emirates Team New Zealand et Luna Rossa Challenge. Voilà qui est fait au terme de deux rencontres serrées mais qui ont vite tourné à l’avantage du Defender et de l’équipe kiwi, seuls en tête ce soir avec six points chacun.
La prestation sans bavure de ces deux syndicats, impeccables depuis le début de cet Acte 6 – Alinghi est même invaincu depuis les épreuves de match racing de Valencia – ne doit pas éclipser l’étonnante progression des petites équipes qui se sont illustrées aujourd’hui.
Elles n’hésitent plus à bousculer les leaders lors des phases de pré-départ et se permettent même de leur tenir tête au moins pendant le premier louvoyage. Cette montée en puissance des petits ne se concrétise pas encore par des victoires contre les poids lourds du circuit. Mais la faiblesse des écarts aux passages de marques en est le signe annonciateur.

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Christian Gout : « C’est plein de vie tout ça !»

Michel Desjoyeaux (2è)
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A l’issue de cette édition, quelle est votre première impression ?Christian Gout : « Je suis vraiment impressionné par leur capacité à tous à mener le bateau. Et par leur sens marin aussi. Globalement, compte tenu des conditions qui étaient très difficiles pour un mois d’août, on a vu des gens extrêmement bien préparés. Trois ont renoncé en chemin. Mais leur décision de se retirer parce qu’ils avaient des problèmes techniques et ne pouvaient pas poursuivre, c’est une décision de marin. Ce repli est tout à leur honneur. Les autres ont affronté des conditions de vent et de mer tout aussi éprouvantes que délicates, ils ont su – comme on a pu le dire aux briefings de sécurité et des bizuths – mettre par moments, la course entre parenthèses. Tous ont prouvé qu’ils étaient capables de se dire que l’important c’est d’arriver… Et cela s’est fait sans stress, sans heurts. Même pour les derniers – pour lesquels c’était peut-être encore plus tendu – on a senti qu’ils savaient prendre du recul et se dire que le seul échappatoire, c’est d’aller au bout. Et ils sont tous passés. Ils ont montré leur humilité face aux éléments. Et ça, chapeau. » Quels premiers enseignements en tirez-vous ?C.G. : « D’avoir vécu cette édition dans ces conditions musclées, difficiles, cela reste une expérience très riche. On voit d’abord qu’on a un bateau qui tient très bien la route. Il n’y a pas eu de casse matérielle essentielle. Il n’y a pas eu de démâtage, hormis pour Marc Lepesqueux (Maisons Pierre), après sa collision avec un cargo. Mais là, c’est une autre histoire…Au-delà, il faut qu’on prenne le temps et la peine, avec les gens de Météo France, de ré-analyser les décisions qu’on a prises, notamment celle de donner le départ de la 4e étape. C’était évidemment une décision très difficile à prendre. La fenêtre météo nous indiquait qu’il fallait partir tout de suite. Il y a eu un très net consensus là-dessus, et tous les coureurs ont bien compris que c’était la météo qui décidait et non pas d’autres critères d’ordre logistique ou médiatique. Mais on a pris conscience qu’il pouvait aussi y avoir des facteurs complémentaires qu’il ne fallait pas perdre de vue : la visibilité à Ouessant, les portes de passage, et les courants etc…Tous ces facteurs, il faudra les lister pour enrichir le processus de décision en situation de crise face à une météo complexe. Cette 4e étape est pleine d’enseignements pour la course. » Quel regard sportif portez-vous sur l’édition ?C.G. : « Sur la dernière étape, j’ai évidemment mis cet aspect là côté. Je me suis plus tourné sur le plan marin de l’histoire et focalisé sur la première de mes priorités, à savoir accompagner la flotte pour que tout le monde arrive. Mais bien sûr, je trouve que cette édition se termine sur un très joli podium, même si je suis un peu déçu pour Laurent Pellecuer (Cliptol sport). C’est quelqu’un qui gravit les marches doucement et très progressivement depuis qu’il dispute La Solitaire. Et sur cette édition, sa lucidité m’a surpris. » Parlez-nous de votre première expérience en tant que directeur de course ?C.G. : « D’abord, c’est vraiment très, très riche en émotion. La nouveauté pour moi c’était d’être en mer, à bord d’un bateau accompagnateur. Si j’avais quelques appréhensions quant à cette situation, j’ai rapidement vu que suivre une flotte au large c’est comme suivre des bateaux en régate côtière. D’un point de vue technique en tout cas : c’est une évaluation permanente des risques, avec du vent, la mer et des bonhommes. En revanche, décider et vivre la course sur l’eau, c’est aussi stressant qu’émouvant. C’est plein de vie tout ça ! »source: La solitaire

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Beyou, Desjoyeaux, de Pavant : podium de rêve sur La Solitaire

Michel Desjoyeaux - Géant
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Un spi de Figaro mesure quatre-vingt cinq mètres carrés. C’est grand pour un mouchoir. C’est pourtant dans ce satané tissu affalé, sitôt la ligne d’arrivée franchie à Port Bourgenay, que Jérémie Beyou, 29 ans, enfouit sa tête bien faite de navigateur breton pour un gros sanglot d’émotion. Il y a des jours comme ça où les larmes sont jolies. A 14 heures 45 minutes et 27 secondes ce jeudi 25 août, après 2 jours 3 heures et 45 minutes de course dans le gros temps entre Cork (Crosshaven) et le port vendéen, ce citoyen de Loctudy et Morlaisien de cœur entre dans la légende de la course au large. Lui qui n’avait jamais connu le bonheur d’une victoire d’étape sur La Solitaire Afflelou Le Figaro rafle tous les honneurs : l’étape et le classement général provisoire ! Sur la ligne il a déclenché son chrono : il rendait 10 minutes et 32 secondes à Laurent Pellecuer (Cliptol Sport), qui n’a pas démérité, loin s’en faut, mais était pointé à une quinzaine de milles… Voilà, c’est fait à sa neuvième participation, Jérémie Beyou a décroché le Graal des navigateurs solitaires, ce qui n’est finalement pas rien quand on se souvient que ce même compteur s’est arrêté à 10 pour Alain Gautier et à 11 pour Jean Le Cam.

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