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Top départ pour les monocoques

Transat Jacques Vabre 2005-D�part
DR

Trois à cinq jours de mauvais temps et de mer forte pointent devant leurs étraves. Ce qui a conduit le comité de course à donner un départ en ligne directe vers le large, sans petit parcours en baie. Bernard Stamm et Yann Eliès (Cheminées Poujoulat) ont pris le meilleur départ sur la ligne chez les 60 pieds, Jean-François Durand et Karen Leibovici (Défi Vendéen) ont fait de même chez les 50 pieds. Mais très vite, un groupe de six bateaux incluant tous les favoris a pris les devants, le duo Roland Jourdain-Ellen MacArthur (Sill et Veolia) et Mike Golding-Dominique Wavre (Ecover) se disputaient l’honneur de mener la danse.
Les grains pluvieux de la matinée se sont peu à peu déchirés sur la cité havraise et c’est sous une lumière automnale d’entrée des artistes, dans des conditions pour l’instant maniables (20 nœuds de sud-ouest et mer agitée) que les 19 monocoques engagés dans la Transat Jacques Vabre ont commencé à remonter la Manche, bâbord amures, au près océanique. La grande majorité de la flotte avait opté pour un ris dans la grand voile et trinquette.
Objectif commun : laisser au plus vite les falaises havraises de Sainte Adresse pour pouvoir rêver à une arrivée en Baie de tous les Saints sans avoir à les évoquer tous (les Saints) pour trouver les bonnes trajectoires, tirer les bons bords et optimiser le fonctionnement de la machine. Quadrature du cercle : avec une météo qui annonce deux fronts successifs d’ici mardi, beaucoup de vent et de la mer forte, il leur faudra rester dans le groupe de tête sans trop tirer sur la machine et prendre le risque d’un incident mécanique.
Au top départ – directement vers le large, sans bouée de dégagement donc, à hauteur de la bouée de chenal LH12 – c’est le Cheminées Poujoulat de Bernard Stamm et Yann Eliès qui se montrait le plus malin et surtout le plus rapide sur la ligne. Même chose chez les 50 pieds pour le Défi Vendéen de Jean-François Durand et Karen Leibovici.

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Les dériveurs fêtent l’Armistice

Dériveur-505-GP Armistice 2005
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A Bordeaux en Optimist minime, la Société des Régates Rochelaises monopolise le podium des garçons après le manque de réussite de Kevin Peponnet sur les dernières courses. Ainsi, au final, c’est Clément Ikhlef qui l’emporte sur une flotte de 118 Optimist, et la première fille à la 22ème place. En benjamin, c’est Romain Auger de Clouay qui l’emporte alors que la première fille est une Belge : Laura Van de Look à la cinquième place et Camille Marteau du Cercle de Voile de Bordeaux, l’une des plus jeune termine cinquième féminine. Une fois encore la colonie belge était très conséquente avec dix-neuf concurrents en minime et sept en benjamin.En 470, très forte participation depuis cinq ans avec quarante bateaux réunissant les meilleurs Français, deux Espagnols et trois Belges : néanmoins les trois premiers sont Français et s’est finalement l’équipage Nicolas Charbonnier & Olivier Bauqset d’Antibes qui l’emporte grâce à une fin de parcours de qualité. A noter la très belle quatrième place d’Ingrid Back & Nadège Douroux de Marseille, les ex-représentantes de l’Equipe de France aux JO d’Athènes où elles avaient terminé cinquièmes.En 505, l’hégémonie de Philippe Boite & Fabrice Toupet se poursuit avec six places de premiers en dix courses, écrasant la concurrence malgré la présence d’un plateau très relevé et nombreux puisque trente-six bateaux ont concouru dans cette série. Mentionnons la septième place des frères Boyer du Cercle de Voile de Bordeaux. Enfin en Fireball, c’est l’équipage Ludovic Alleaume & Etienne Perdon qui l’emporte nettement malgré la forte présence des anglais Tim Rush & Ronan Laigle, tandis que les Bordelais du CVB, Frank Juin & Pierre Perdon montent sur la troisième marche du podium.

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Des novices en progression

United Internet Team Germany
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« Nous avions si peu de temps que c´était quand même assez risqué, un peu fou, et ça aurait pu être une dépense d´argent inutile que d´arriver sur la ligne de départ parce que nous pensions que nous n´avions alors aucune chance » commentait le skipper danois Jesper Bank en repensant à sa première compétition à Valencia. « Nous pensions que nous allions nous couvrir de ridicule et que nous risquions de compromettre notre image auprès du public. Mais je suis content que nous ayons saisi notre chance en étant présent parce que c´est la seule manière d´apprendre, être là et naviguer contre les meilleurs. »
En fait, les Allemands furent loin d´être ridicules. En remportant trois matchs et en terminant à la dixième place, ils furent même une des révélations des Valencia Louis Vuitton Acts.
La présence du skipper Jesper Bank est une des raisons principales de ce succès. Avec l´expérience de la précédente Coupe acquise au sein de Victory Challenge, le Danois est capable de faire prendre à son équipe quelques raccourcis et de déjouer les pièges qui attendent généralement les syndicats débutants. Auparavant, les premières confrontations sur l´eau n´avaient lieu qu´à l´occasion de la Louis Vuitton Cup. Là, les six Louis Vuitton Acts de la saison ont permis aux Allemands de progresser à tous les niveaux.

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A la dernière minute

D�part TJV 2003 - Monocoques
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Samedi à 15h00, les monocoques 50 et 60 pieds vont s’élancer pour 4 340 milles en direction de Salvador de Bahia. Dès la baie de Seine, les dix-neuf monocoques en lice connaîtront des conditions ventées avec un flux de Sud-Ouest de 15-20 nœuds se renforçant. Un début de Transat plutôt corsé ! Bien sûr, entamer une Transat avec un léger vent portant ravirait tout le monde, coureurs, spectateurs comme organisateurs… Mais personne ne se plaint des prévisions musclées. En monocoque, affronter de telles conditions n’a rien de redoutable. Aucun risque de se retrouver sur le toit. En dehors de l’inconfort immédiat, les marins devront s’amariner rapidement et éviter de casser du matériel prématurément. Certains même, comme Mike Golding et Dominique Wavre (Ecover), se réjouissent des conditions annoncées. Ils disposent d’un bateau puissant et fiable, très performant dans ce type de vent. Les premiers jours de course n’auront néanmoins rien d’une thalassothérapie. Taper dans la vague toutes les 10 secondes, « planter des pieux » comme disent les marins, n’est pas foncièrement amusant. A cela s’ajoute une vigilance importante pour éviter cargos, pêcheurs et tout ce qui traîne entre deux eaux. La descente de la Manche, longue de 200 milles entre Le Havre et Ouessant, est semée d’embûches. On se souvient que c’est en Manche, lors de l’édition 2003, que le monocoque canadien Ciment St-Laurent Océan avait perdu sa quille en heurtant un container. En Manche toujours que le trimaran Sodebo avait hypothéqué ses chances de victoires en tapant un OFNI qui a cassé un de ses foils. Une grosse vigilance et une pincée de chance seront donc nécessaires pour ressortir indemne de cette première partie de course avant d’entamer la traversée du golfe de Gascogne.

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QUE L’AVENTURE COMMENCE

Acanthe Ing�nierie - Anne Caseneuve et Christophe Houdet
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Anxiété :
Anne : « Je suis vraiment zen par rapport à ce départ. Je ne ressens aucune pression au regard de la concurrence. Le bateau est prêt et je sens monter doucement l’impatience du départ. »
Christophe : « Contrairement à Anne qui est rentrée à la maison, je suis resté ici au Havre et cela fait donc une semaine que je fignole les derniers détails. Je pense beaucoup à la phase de départ et ma seule attente est de bien réussir ce début de course. »

Parcours :
Anne : « Je connais bien le parcours et si je n’ai pas bricolé cette semaine sur le bateau, j’ai cependant bien bossé ma météo car c’est un domaine que j’affectionne. Je crois être bien familiarisée avec les spécificités météos de chaque phase du parcours et cette étude rend la course encore plus passionnante. »
Christophe : « J’ai une image mentale bien précise des différents cycles du parcours. Différents choix de routes s’offrent à nous dès le départ et il y aura des options très marquées dès les premiers jours. »

Le trimaran Acanthe ingénierie :
Anne : « Déjà 14 Transats à mon actif sur ce trimaran construit par Christophe et Mitchell. Christophe en a aussi effectué « un paquet ». On connaît ce bateau par cœur, ses atouts et ses faiblesses. On sait exactement où nous serons avantagés et donc où nous pourrons attaquer. »
Christophe : « J’ai confiance en ce bateau. On n’est jamais à l’abri d’un accident mais nos choix ont été validés par des milliers de milles. Ceci dit, la mer reste un endroit imprévisible… »

Fiabilité :
Anne : « La Transat Jacques Vabre est une course de longue haleine. Il faut savoir préserver le bateau. Nous solliciterons le bateau sur les bords de grand largue, sous gennaker. Il faut trouver les bons compromis, cap-vitesse et sollicitation-préservation. »
Christophe :
« Pour faire un résultat, il faut arriver de l’autre côté, et le parcours exige beaucoup des hommes et des machines. Nous avons fait le maximum pour diminuer les zones d’incertitude mécanique sur Acanthe Ingénierie. »

Aspirations :
Anne : « J’attends avec impatience des alizés soutenus, 20 à 25 nœuds de vent, sous gennaker, à fond ! C’est pour cela que j’aime tellement les multicoques, pour cette ivresse de la vitesse. Acanthe Ingénierie dépasse alors les 20 nœuds et c’est un vrai bonheur de naviguer ainsi. »
Christophe : « Les quatre premières journées de course vont déterminer l’issue de la régate car elles seront très dures. Ce n’est qu’après que l’on retrouvera des conditions moins extrêmes où les bateaux ne souffrent plus et où on peut se concentrer sur la vitesse pure. »

Pression :
Anne : « Le nouveau Crêpes Whaou est magnifique. C’est le dernier bateau construit dans cette classe et c’est lui qui doit avoir la pression. Il va très vite. Mais nous ferons le maximum pour lui donner du fil à retordre. Nous jouons aussi la première place. Les autres bateaux ne sont pas ridicules non plus et tout peut arriver. »
Christophe : « Avec l’expérience, je sais qu’il ne sert à rien de se mettre la pression. En revanche, je me fixe un objectif sportif personnel. J’ai très envie de faire un résultat. Au delà de ce classement, je ne veux pas avoir à déplorer la moindre erreur. Je sais pourquoi je pars et seul un gros impondérable pourra me détourner de cet objectif. »

Le Havre, ville départ :
Anne : « Je ne connais le Havre qu’à travers la Jacques Vabre et la mobilisation autour de cette course est étonnante. On croirait la Route du Rhum. Les départs de samedi et dimanche seront très sympas. »
Christophe : « J’ai vu évoluer cette course depuis sa création et l’engouement que j’ai constaté tout au long de la semaine est impressionnant, avec énormément de passages quelle que soit la météo. C’est devenu une grande classique. »

Temps de course :
Anne : « Officiellement, nous parlerons de 23 jours, et officieusement… Rendez-vous à Bahia ! »
Christophe : « Entre 17 et 27 jours ! Ca laisse de la marge (Rires) »

Equateur :
Anne : « C’est un moment particulier. Le pot au noir peut être très délicat. Une nouvelle course peut démarrer à l’équateur. »
Christophe : « Le pot au noir est une barrière de vent et tout peut être à refaire à ce niveau. Mais j’ai déjà connu avec Francis Joyon un pot au noir inexistant. »

Routage :
Anne : « Antoine Houdet, avec qui on a déjà travaillé et qui connaît bien le bateau pour avoir couru dessus va nous assister depuis la terre. Il est parfait pour renforcer et enrichir nos réflexions à bord. Il aura simplement de meilleures informations météos à sa disposition pour nous aider à définir notre route. »
Christophe : « Antoine est mon frère. Il connaît parfaitement le bateau. Il a aussi couru deux fois la Mini Transat. C’est un passionné qui va s’investir à fond dans sa tâche. Il sait exactement comment cela se passe à bord… »

Les plus et les moins :
«Anne : « J’aime la puissance d’Acanthe Ingénierie, particulièrement aux allures de reaching. On a déjà « tapé » les 30 nœuds et c’est une ivresse incomparable. Je suis un peu folle de vitesse. En revanche, au près par gros temps, c’est vraiment l’enfer, très dur et très humide. Le bateau mouille beaucoup car bas sur l’eau, et l’espace de vie est petit et assez inconfortable… »
Christophe : « Le bateau est toujours dans sa phase d’évolution. Il a encore une grande marge de progression et cela m’intéresse. Le bateau est performant, il va vite et peut encore aller plus vite… »

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2win et le Twincat

2win
2win

Les 1ers bateaux de loisirs en Twintex® * sont nés : Le Twincat à l’abordage du marché du nautisme.

TWINTEX® est une gamme de renforts thermoplastiques uniques. Ces renforts sont basés sur le co-mêlage de fibres thermoplastiques et de fibres de verre à l’intérieur du renfort. TWINTEX® a trouvé une solution économique d’imprégnation des résines thermoplastiques en mélangeant intimement les filaments de verre et les filaments de ces résines.
Le Twincat, 4,60 m, est le 1er catamaran de sport en Twintex® destiné aux particuliers, clubs de voile et hôtels clubs de vacances. La commercialisation des premiers Twincat et d’Optimist est prévue au premier trimestre 2006.
En effet, les derniers essais, réalisés au printemps – été 2005 avec les 2 prototypes, donnent entière satisfaction aux partenaires et utilisateurs. Tant sur le plan de l’allégement que de la résistance, des performances, de la conception et de l’esthétique.
Il faut souligner que la naissance de ces nouveaux bateaux est le fruit d’un partenariat technique de plusieurs années entre 4 sociétés françaises :
L’agence de design Fritsch & Associés (Yvelines, Fr.), le constructeur de bateaux 2win (Charente Maritime, Fr.), le bureau d’études Plastic Processing Alternatives –PPA– (Galway, Irl.) et le producteur de renfort pour matériaux composites Saint-Gobain Vetrotex –SGV– (Savoie, Fr.).

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Rolex Middle Sea Race, le bilan

Middle Sea Race 2005-Nabatea
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Dernier à avoir franchi la ligne d’arrivée à La Valette, Strait Dealer de David Franck est le premier et le dernier des voiliers maltais engagés à venir à bout des 607 milles du parcours.
« Je pense que l’ensemble des marins et spectateurs présents sont heureux qu’un bateau maltais ait terminé cette course », se réjouissait Franck à son arrivée. Equipiers à bord de Strait Dealer, Graham Sunderland et Chris Dougall analysent leur course : « Nous avons eu du vent mais jamais régulier et soutenu. Cette course a été extraordinaire. En général, je déteste ces conditions, mais l’aspect psychologique l’a emporté sur le caractère physique de la course. Quoiqu’il arrive, nous avions préparé le bateau pour toutes les conditions envisageables et les membres de l’équipage étaient prêt à affronter cela ».

Lors de la cérémonie de remise des prix, Carlo Puri Negri – propriétaire d’Atalanta II et grand vainqueur de la Rolex Middle Sea Race – a reçu 7 récompenses de la part des autorités maltaises : le RLR pour sa victoire en temps réel, le Malta Tourism Authority Trophy pour avoir été le premier voilier étranger à couper la ligne d’arrivée, le FIV Trophy pour être le premier bateau italien en temps corrigé, une Rolex Submariner en acier pour sa première place en IRC 1A, le premier prix en IMS/ORC Classe A, le Boccale Del Mediterraneo Trophy pour sa victoire en IMS toutes classes confondues et enfin le Rolex Middle Sea Race Trophy pour sa victoire au classement général.
« Je n’ai jamais eu autant de récompenses en si peu de temps », se félicitait Puri Negri. « Nous sommes vraiment heureux car la Rolex Middle Sea Race est une course prestigieuse et importante dans la carrière d’un marin ».
Avec cette victoire, Carlo Puri Negri remporte du même coup le Championnat Méditerranéen de Course au Large, un nouveau trophée qui porte sur quatre événements majeurs dont la Rolex Middle Sea Race et la Giraglia Rolex Cup.

Premier voilier maltais à avoir regagné le port de La Valette, Strait Dealer et son propriétaire David Franck s’adjugent le Malta Maritime Trophy. A son palmarès, Franck peut également ajouter le Starboard Trophy qui récompense le premier maltais au classement IRC.
La dernière décoration en jeu et très certainement la plus touchante, la Youth Cup qui récompense le plus jeune équipier a été attribuée à Luisa Manduca, âgée de 13 ans, et qui naviguait sur le voilier de son père, Allegra.

La remise des prix a eu lieu en présence du Docteur Louis Galea, Ministre de l’Education, de la Jeunesse et de l’Emploi, de Censu Galea, Ministre de la Communication et de la Compétitivité et du Docteur Francis Zammit Dimech, Ministre du Tourisme et de la Culture. Le Président du Comité de Course, Godwin Zammit, était également présent ainsi que le Président du Royal Malta Yacht Club, Georges Bonello DuPuis, Yann du Pasquier de Rolex, Malcolm Lowell of Edwards, Lowell Ltd, Teddy Borg et Paul Ripard.

Le départ de la 27e édition de la Rolex Middle Sea Race sera donné le 21 octobre 2006.

Le record de la course est toujours la propriété de l´Américain Robert McNeil sur Zephyrus IV qui, en 2000, avait parcouru les 607 milles en 64 heures 49 minutes et 57 secondes.

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Les Melges à Hyères

Melges 24-Championnat France 2005
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Dans un vent timide et sous un soleil resplendissant, la flotte de 51 Melges-24 s’est élancée sur l’eau en ce mardi 1er Novembre. Joli spectacle de spis déployés sous le soleil hyérois pour les promeneurs arpentant le port. Grâce au savoir-faire du comité de course de Michel Vialet (qui sera d’ailleurs l’un des deux comités retenus pour le Mondial Melges 2006 à Hyères), la manche a pu être lancée au plus tôt et dans de bonnes conditions de vent, avec cependant un changement de parcours pour la seconde banane.Curieusement, les leaders au général, très dominants aux points après trois journées de course, se sont comme effacés pour laisser la place aux autres concurrents. Le Suisse Blu Moon rate ainsi sa manche et finit 17ème. Il remporte néanmoins l’épreuve, confirmant sa place – depuis plusieurs années – dans le top 5 européen. Sogeti termine 6ème et devient ainsi Champion de France, un titre bien mérité pour cet équipage jeune, déterminé, qui progresse d’année en année, avec constance. C’est l’équipe italienne Cippa Lippa (Sandro Montefousco), alors 19ème au général qui emporte la manche, devant le Hyérois Eurovoiles (Denis Infante), barré par Christophe Barrué, devançant le Breton de Carantec Bruno Jourdren et son équipage D’aucy. L’Italien Nautica, troisième au général, termine seulement 14ème. Partner&Partners (Philippe Ligot), avec à la barre François Brénac et à la tactique Sébastien Col, finit 10ème, et passe ainsi de la 4ème à la 7ème place au général. Le Britannique Team Barbarians (Stuart Simpson), barré par Jamie Lea, et grâce à une quatrième place, remonte également à la quatrième place du général. D’aucy (Bruno Jourdren) occupe la cinquième place, le Rochelais Maxime Paul et son équipage Big Ship terminent sixièmes.

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Pas de pression pour les Defenders

Cammas & Proffit - TJV 2005
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« De toute façon, explique Proffit, tout cela ne signifie pas grand-chose, car sur une course comme celle-ci, tous les bateaux vont à un moment ou à un autre rencontrer les conditions qui leur sont favorables… Nous, on connaît très bien le bateau, qui objectivement depuis son lancement cumule les succès. Voilà ce qu’on peut dire. » Certes, on peut le dire ! On peut également rappeler que les deux Franck comptent chacun deux victoires dans cette même Transat Jacques Vabre, et que le duo qu’ils forment est très rodé. Leur machine, très véloce, avait subi une avarie structurelle l’an dernier lors de l’IB Group Challenge, seule ombre au tableau d’une saison parfaite. Franck Cammas : « Il s’agissait d’un de ces petits incidents qui font partie de la vie normale d’un bateau dans sa phase de développement. Tout a été fait pour résorber le problème, et depuis nous avons couru certains GP musclés, avons fait des entraînements dans des conditions sérieuses et tout a parfaitement fonctionné… Reste que naturellement, une transat est un très bon test de fiabilité ! Mais je ne suis pas inquiet du tout. » A bord, tout est prêt – « à part l’avitaillement », tempère Proffit, « mais on pourrait partir tranquilles disons… demain. On commence à gentiment regarder la météo, il n’y a plus rien à faire sur le bateau, c’est un peu l’attente. » A trois jours du départ, les navigateurs entrent en effet dans cette phase de transition où ils sont « encore un peu avec vous, mais déjà pas mal absents », selon l’expression de Roland Jourdain. Il s’agira lors de profiter des derniers jours de confort, à terre, ce qui s’avère d’autant plus important que les premières 48 heures de course promettent d’être brutales. « Ce que l’on sait aujourd’hui, précise Cammas, c’est qu’un premier passage de front va balayer la flotte au large de Cherbourg, on devrait prendre environ 40 nœuds de vent… Ensuite, un second front va nous tomber dessus, aux environs de l’île d’Ouessant – mais on sera peut-être déjà passés, cela reste à voir. On se prépare en tous cas deux jours copieux comme entrée en matière. » Une fois de plus, la première portion du parcours risque d’être une des principales difficultés de cette Transat Jacques Vabre.JB au Havre

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