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Pegasus survole le Grand Prix du Lac de Garde

18' Australiens lac de Garde 2006
DR

Au terme de 8 manches courues dans des conditions très variables, très instables lundi et mardi, un leader incontestable se dégage d’une flotte dense et très affûtée. Howie Hamelin, skipper de Pegasus Racing impose depuis le début son exceptionnelle maîtrise à tous ses concurrents. A l’aise dans tous les schémas de vent, ne commettant quasiment pas d’erreur, l’Américain cumule déjà 6 victoires, souvent remportées haut la main, une place de second et une troisième place qui vient de lui être retirée (le plus mauvais classement étant annulé après 7 manches disputées), portant le total de ses points à 8 seulement, devant le vétéran australien John Winning (29,4 pts), tout juste reclassé second du provisoire après avoir gagné sa réclamation. Le tangon de De Longhi, barré par son compatriote Grant Rollerson chatouille cependant son tableau arrière puisque que celui-ci totalise pour l’instant 30 pts.

Le premier européen échoue au pied de ce  podium virtuel malgré une belle régularité aux avant postes. Le Danois Flemming Clausen et ses solides coéquipiers résistent bien à la pression qu’exerce sur le reste de la flotte les meilleurs mondiaux. Ils commentent pourtant quelques erreurs comme dans la septième manche hier où, alors qu’ils étaient en première position, un dessalage les privait de la seconde place du classement provisoire.

Vient ensuite un trio d’équipages anglais, en tête desquels Rob Dulson (Base 1) et ses hommes oscillent entre la 5ème et la 8ème places (42 pts). Avec 47 pts, Ed Brown (Sels) est un peu moins régulier mais peu se targuer d’une très belle victoire dans la 7ème manche, qui lui permet de se positionner à quelques longueurs (2 pts seulement) de son compatriote Peter Barton (Barron & Smithers), visiblement plus à l’aise dès que le vent monte en puissance.

Jusqu’à la 15ème place, les concurrents suivants parviennent à se maintenir dans un total provisoire inférieur à 100 pts. En 8ème position, le Danois Jesper Broendum (Ler Ole), assez irrégulier, compte tout de même deux places de 3ème et une de 4ème, pendant que Fat Face, après un bon départ et une victoire dans la 4ème manche semble moins a l’aise dès que le vent forcit. Le premier équipage Suisse, emmené par Stephan Rueger, excellent barreur mais parfois un peu trop agressif sur l’eau, se classe 10ème malgré une disqualification. Autre premier représentant de sa nation, l’équipage italien d’Elcotec, skippé par Stefano Lagi, accroche la 11ème position avec 65 pts et un beau final dans la journée d’hier, avec des places de 2nd et de 3ème dans les dernières manches, malgré la fatigue.

A noter que les Anglais de Pica, nouveaux venus dans la classe des 18 pieds, se sont montrés très prometteurs une fois de plus. Leur barreur Jamie Mears, récent vice champion du monde de I 14 n’aura pourtant pas l’occasion de continuer à défendre ses chances dans ce Grand Prix du Lac de Garde puisqu’il a été victime hier d’un démâtage spectaculaire. Il repart cependant avec une belle 3ème place dans la troisième manche.

Côté français, il faut attendre la 18ème place pour retrouver l’équipage de Christophe Orion dont les têtes n’ont cessé de changer tout au long de la compétition puisque Philippe Vallée s’est fait une vilaine déchirure musculaire dès le premier jour en soulevant le bateau. Arrivés avec Jean-François Sire, nouvel équipier, venu remplacer Eric Caiveau, souffrant du dos, ils ont dû finalement refaire appel à ce dernier, arrivé hier matin pour reprendre sa place à la GV. Oscillant entre la 22ème et la 14ème places, les Français ont cependant montré une belle capacité à finir les manches quelques soient les conditions et réalisés de beaux débuts de manche plombés par quelques dessalages. Ils sont suivis de très près par le deuxième équipage suisse, emmené par le président de la Classe Européenne Patrick Chanez, en constante progression. Il est notamment auteur avec ses équipiers d’une belle 13ème place.

Malgré la fatigue qui commence à se faire sentir chez la majorité des concurrents, les organisateurs ont décidé de lancer aujourd’hui un parcours longue distance qui devrait emmener les concurrents pendant près de deux heures le long des magnifiques roches abruptes qui caractérisent le Lac de Garde et génèrent le vent si précieux que sont venus chercher les compétiteurs. Cette virée sportive sera suivie de deux courtes régates…Une belle mise en jambe pour l’équipage italien (Water Dingo) qui vient de rejoindre la régate et de porter à 29 le nombre d’équipages, tout en ajoutant une touche de féminité italienne bienvenue en la personne de la brune Georgia Tulli.

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Sept séries en vue à Deauville

Mondial Melges 24 Key Largo 2005
DR

Le Mumm 30 dessiné par l’architecte Bruce Farr est un pur voilier de compétition. Mât en carbone, coque effilée, le bateau officiel du Tour de France à la voile est aussi à l’aise au large qu’entre deux bouées, au contact contre plusieurs adversaires, bord à bord. 25 Mumm 30 débuteront dès demain leur Championnat d’Europe.
 
Le Melges 24 est plus petit : 24 pieds comme son nom l’indique. Imaginé par Harry « Buddy » Melges en 1992 suite à sa victoire dans la coupe de l’América en tant que barreur du fameux América3, le Melges 24 est très rapidement devenu le petit monotype de vitesse le plus usité dans le monde. Dérive, mât, safran et bout-dehors sont en fibre de carbone ; le spi est asymétrique et en tête de mât pour plus de vitesse et faciliter l’empannage ; le plan de pont est volontairement simplifié ; un coupe-algues a été ajouté ; le travail sur la structure et la carène apportent vitesse et stabilité ; enfin la dérive relevable permet un transport sur remorque et une mise à l’eau extrêmement simple. Malgré ces éléments technologiques, le Melges 24 est un bateau facile, simple et sûr. Ces 3 particularités font que seuls le niveau de l’équipage et sa cohésion contribuent à la performance globale.

Les voiliers du chantier Américain JBoats sont au nombre de 3 : les J80, J109 et J105. Tout comme le Melges 24, le J80 est un petit monocoque rapide et très marin. Sa longueur est de 8 mètres. Sa monotypie est très stricte et il connaît en France un engouement croissant. Les J109 courront leur première coupe Européenne à Deauville et font parler d’eux sur le marché des 35 pieds. Long de 10m85, large de 3m51 et bénéficiant d’une surface de voilure atteignant 61m2, le J109 est présent  dans le Monde entier notamment en Grande-Bretagne où plus de 50 unités se retrouvent sur les lignes de départ. Il navigue aussi aux Etats-Unis, pays d’origine du chantier J Boats dont la filiale en France se situe à Olonne sur Mer.   Apparu en 2001, on compte aujourd’hui 280 unités dans le Monde.  Le J109 est désormais une référence sur le marché. Les passionnés de croisière rapide en raffolent. 
 
Son petit frère, le 105 est très utilisé des Anglos-Saxons. Long de 10m50, large de 3m34, le J105 connaît un vif succès dans le monde (600 unités).
 
Les 747 OD sont plus proche de grand dériveur. Ils disputeront, sans aucun doute une belle régate sur un plan d’eau qu’ils connaissent parfaitement.
 
Enfin, les plus grands bateaux de la semaine International de la voile de Deauville sont des 40 pieds. Sun Fast 36, First 40.7, Bavaria 42 tenteront de se faire une place dans cette belle flotte de monotype.
 
Point météo : Un vent situé au Nord Est soufflera jeudi et vendredi sur le plan d’eau de la Baie de Seine. Il devrait être plus fort vendredi. 7 à 10 nœuds le matin et une brise thermique viendra certainement se mettre en place aux alentours de 15h00 ce qui permettra à la flotte d’évoluer dans de belles conditions (15 nœuds…). Les prévisions annoncent ensuite un passage d’Éole à l’Est, un vent chaud à Deauville et perturbé par les effets des côtes de Trouville et Honfleur.
 
Ils ont dit :
 
Louis Brown, skipper du Mumm 30 « Astérix » : « Le Mumm 30 est un bateau vif, rapide et à sensations fortes. On retrouve les sensations du dériveur mais aussi l’esprit d’équipe à bord des yachts. Ce qui est intéressant avec ce bateau, c’est aussi sa monotypie. Se sont vraiment les équipages qui font la différence sur l’eau. Le niveau du Championnat d’Europe à Deauville va être très élevé. Nous nous sommes pas beaucoup entraînés car il y a pas de nombreux Mumm 30 en Angleterre. On verra bien ».
 
Chris Richardson, régleur à bord du J105 « Slingshot » : « Le J105 est très polyvalent et costaud. C’est un voilier excellent dans le gros temps (plus de 20 nœuds).   Nous sommes venus ici car on a l’impression que c’est une régate Internationale dans l’esprit de Cowes ou Key West. De plus, nous aimons les parcours « banane » entre deux bouées.  L’intérêt principal de cette course est la monotypie, il y a pas beaucoup de régates de ce type en J105. »

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Mister Kito !

Figaro Bel Kito de Pavant
DR

Un rêve éveillé pour la jeune Australienne Liz Wardley (Sojasun), hilare et incrédule, auteur de la sensation de l’étape en venant accrocher la seconde place à 10 minutes du vainqueur. L’Italien Pietro D’Ali (Nanni Diesel) complète le podium d’une étape qui aura laissé nombre de favoris sur le carreau.

« Il ne me reste plus un ongle intact !» Liz Wardley se prend un moment la tête dans les mains histoire d’évacuer un peu de cette tension qui n’aura pas quitté les concurrents tout au long des 30 heures d’effort et de concentration. Déçue et bougonne à Cassis à l’examen de ses performances depuis le départ de Marseille, « Chook » (c’est son surnom ndlr.) s’était promise de réaliser quelque chose sur ce premier long parcours trans Méditerranéen. Dès le milieu du Golfe du Lion, elle pointait dans le groupe de tête et s’accrochait aux basques d’un De Pavant inspiré et bien en rythme. Le sprint de vitesse sous spi vers l’archipel espagnol des Mèdes ne couronnait encore aucun leader sérieux et c’est une flotte compacte qui entamait ce matin la remontée vers Gruissan. En tête aux Mèdes, Kito ne lâchait plus le commandement et conservait en permanence de la vitesse, enchaînant bords de spi et reaching sous solent. Derrière, les « cadors » battaient le rappel et couraient sus aux jeunes (ou moins jeunes) effrontés venus contester leur superbe. Tour à tour, Vincent Vachette (SCO), Guillaume Rottée ou Robert Nagy (Théolia), tous lâchaient prise devant les assauts de Pietro d’Ali, Marc Emig, Nicolas Troussel ou Yann Eliès. Tous sauf « Chook ». Concentrée sur ses réglages, arc boutée sur sa barre, la petite Australienne contenait jusqu’au bout et dans un vent de Sud Est de plus en plus asthmatique les assauts de ces Figaristes chevronnés.

L’étape Cassis-Gruissan nous offre ainsi un podium inédit et haut en couleurs internationales, Kito de Pavant, superbe vainqueur, devant l’Australienne Liz Wardley et l’Italien Pietro d’Ali. Marc Emig, Nicolas troussel et Yann Eliès réalisent quant à eux une très belle opération au classement général, dans l’ombre certes d’un Kito dominateur, mais loin devant les prétendants déclarés au podium d’une Solo Méditerranée relancée.

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Nouveaux horizons

Illustration Records Orange II horizon
DR

Sur le terre-plein situé devant le chantier Multiplast, une heure avant son lancement, Groupama 3 toise de son ber un autre maxi-multicoque : un catamaran dépourvu de décoration, mais que l’on identifie sans trop de peine comme étant l’ex-Innovation Explorer (devenu Orange puis Kingfisher 2), venu se refaire une beauté dans les installations du sieur Ollier, où il prit vie voici 6 ans. La machine, désormais propriété du Baron Benjamin de Rotschild, est appelée à prendre le patronyme de Gitana 13, et à être menée par son premier skipper, à savoir Loïck Peyron.

Entre ces deux machines, dire qu’il y a un monde serait exagéré – car après tout, ce cata et le tri flambant neuf de Cammas n’ont qu’un mètre de différence en termes de longueur – mais il est clair que de l’eau a coulé sous les étraves des chasseurs de records ! «Pour la génération des « Club Med » (ou Code 0, puis Code 1, comme on les a aussi dénommés, ndlr), nous manquions de temps, il s’agit de bateaux qui ont été livrés en 9 mois », nous rappelle Franck Proffit, qui aujourd’hui occupe le poste de second sur Groupama 3. « Il est clair que mon expérience sur Club Med a été déterminante pour mon intégration au sein du projet de maxi-trimaran, et j’ai participé aux phases de conception. Désormais, je vais m’occuper de l’aspect sportif, c’est-à-dire la constitution de l’équipage, puis de faire naviguer le bateau lorsque Franck (Cammas, ndlr) sera pris avec le 60 pieds… lors de la Route du Rhum, par exemple ! ».

Groupama 3 a très clairement bénéficié des études faites pour le 60 pieds, ce que l’on sur retrouve la forme caractéristique des étraves de flotteurs (légèrement incurvées) ainsi que les formes arrières très plates au niveau de la coque centrale. D’autre part, le géant a des foils, une première dans cette catégorie poids lourds ! La différence de philosophie est donc de taille par rapport à Innovation Explorer et consorts, qui étaient des catamarans certes puissants, mais avant tout typés « tout terrain »… Les études se sont naturellement affinées depuis 1999-2000, mais un autre facteur entre également en jeu pour expliquer la radicalité accrue du dernier rejeton des G.Class : la réduction singulière du temps de parcours autour du globe ! Sous les couleurs d’Orange, Innovation Explorer avait signé un Jules Verne à 64 jours en 2002, puis il fut battu par Cheyenne en 2004 avec 58 jours – temps de référence qui tenait encore lors des débuts de la conception de Groupama 3. Ce temps fut ramené à 50 jours par Orange II, et c’est désormais contre ce chrono époustouflant que le trimaran de Franck Cammas devra se battre… Un rapide calcul montre que 14 jours ont été gagnés en seulement 3 ans, ce qui donne une idée de la nécessité d’aller chercher la performance dans tous les compartiments du jeu lorsqu’il s’agit aujourd’hui de lancer un projet ambitieux. « Cette fois, poursuit Franck Proffit, nous avons eu le temps de réfléchir, de confronter les points de vue et les solutions. Au total, et même s’il est difficile de donner un chiffre précis, je pense que Groupama 3 représente 120 000 heures de travail, conception et construction comprises… »

JB

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Cammas, skipper comblé…

Cammas Groupama 3
DR

Quand avez-vous envisagé pour la première fois de fabriquer un multi géant ?
Ca fait longtemps… Ca date de 2002, de l’après The Race, on en parlait avec Stéphane Guilbaud,… il y avait des bateaux à vendre. Et puis il y a eu le projet Groupama 2, le 60 pieds ORMA qui a succédé au précédent, et puis après cela … on a enchaîné avec le grand bateau.

Vous voulez dire que le 3 a été construit dans la foulée du 2 ?
Oui. L’équipe de conception était en place pour le 2. Donc soit on se séparait de pas mal de collaborateurs, soit on restait dans la même dynamique. Le projet était lancé, donc on a continué avec la même équipe pour la réalisation du grand bateau.

Groupama 3, un bateau de record : l’appellation vous convient ?
Tout à fait… En espérant qu’il y ait aussi un jour des compétitions opposant ce type de multicoques océaniques.

Donc vous voilà avec deux bateaux et deux programmes à gérer… Jusqu’à quand ?
Le contrat impliquant l’emploi des deux bateaux dure jusqu’à 2011.

Vous alternez les régates de 60 pieds en printemps/été et le bateau de record en
automne/hiver ?

En gros, c’est cela. Et je ne vais pas être souvent à la maison (rires)…

Quel est le budget annuel d’une telle écurie ?
4 millions d’euros par an, soit environ 30% du budget communication de Groupama. L’équipe technique globale des deux bateaux compte 20 permanents à l’année, 8 sur le 60 pieds et 12 sur le 105 pieds. Ce qui n’est pas tant que ça comparé à d’autres écuries n’ayant qu’un 60 pieds.

Précisez nous le programme immédiat du Groupama 3
Ce soir (mercredi, ndlr) le bateau part au moteur à Lorient où nous avons notre base technique. Il y sera mâté et normalement nous faisons notre première navigation sous voile jeudi prochain le 15 juin. D’ici là on va procéder à des tests d’effort sur le bateau qui reste sous la responsabilité du chantier Multiplast encore un mois.

Et les premières tentatives de record ?
Notre première tentative de grand record (le tour du monde, ndlr) est programmée pour fin 2007. Avant cela on essaiera une traversée de l’Atlantique si la mise au point s’effectue normalement.

On est d’accord qu’il s’agit d’un bateau conçu pour être mené en équipage ?
Vous faites peut-être allusion à de nouveaux projets de bateaux ayant une taille proche du Groupama 3 conçus dans la perspective de records en solitaire… Il faut savoir que ce n’est pas uniquement la longueur qui fait la puissance d’un bateau mais plutôt la largeur par le poids. Pour fixer les choses, les multicoques «géants» type Orange, Geronimo, et auquel j’associe Groupama 3 malgré une longueur moindre, ont une puissance de 180 à 260 Tonnes/mètre. La puissance du prochain Sodeb’o de Thomas Coville, de longueur avoisinant le nôtre, est environ de la moitié (100/110 T/m) et celle d’un 60 pieds ORMA du tiers d’un « géant ».

Donc pas de solitaire sur Groupama 3 ?
Ce n’est pas prévu et je pense que désormais pour battre les grands records, on ne peut pas faire de compromis. Il faut de la puissance… et un équipage pour la maîtriser.

Vous avez déjà navigué sur un multicoque aussi grand que Groupama 3 ?
Non jamais… Ah si sur Orange II ça fait 15 jours (rires)

Et s’il fallait comparer en quelques mots le Groupama 3 à un 60 pieds, qu’est ce que vous
diriez ?

C’est 3 à 4 fois plus puissant… J’ai hâte de découvrir ça quand on va border les voiles… Non, ça ne va pas aller deux fois plus vite… Je pense qu’un 60 pieds va aussi vite sinon plus vite que les grands bateaux jusqu’à 20 nds de vent par mer plate. Le supplément de taille est là pour continuer à exploiter le bateau dans des conditions plus musclées, là où en 60 pieds on doit lever le pied. N’oublions pas que la référence de vitesse moyenne pour un record de l’Atlantique, c’est 26 nds, celle d’un tour du monde, 22,5 nds et sur 24 heures… quasi 30 nds.  

Propos recueillis par Patrice Carpentier

Groupama en chiffres
Groupama 3 est le bateau le plus large du monde doté d’un rapport poids/puissance supérieur à celui des maxis multicoques existants. Inspiré des multicoques ORMA actuels et particulièrement de son «petit frère» Groupama 2, Groupama 3 sera le premier multicoque équipé de foils à s’aventurer dans les mers du Sud.

Longueur : 31,50 m
Largeur : 22,5 m
Hauteur de mât : 38,4 m
Tirant d’air : 41 m
Tirant d’eau : 5,70 m
Poids : 18 tonnes

Surface des voiles (Voileries Incidences)
– Grand-Voile : 356 m2
– Solent : 201 m2
– Gennaker : 472 m2

Surface habitable (intérieur de la coque centrale) : 13 m2 au sol

Equipage : 10 personnes

Architectes : Cabinet Van Peteghem – Lauriot Prévost
Chantiers de construction : Multiplast (plate forme) et Lorima (mât)
Design : Jean-Baptiste Epron – Odouce

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Nouveau Géant en quête de grands records

Le nouveau Géant Groupama 3
DR

« Voir Groupama 3 toucher l’eau pour la première fois, c’est comme entendre les premiers cris d’un nouveau né. Tout ceux qui ont contribué, de près ou de loin, à sa construction savourent cet instant avec un infini plaisir. Comme vous pouvez le constater, Groupama 3 est un beau bateau. Merci donc aux architectes VPLP, au chantier Multiplast, au team Groupama mais aussi et surtout à Groupama avec qui nous tirons des bords depuis bientôt 10 ans. Nous appareillons maintenant au moteur pour Lorient, notre port d’attache, où nous attendent mât et voile. » a déclaré Franck Cammas, skipper des trimarans Groupama.

Les tentatives de records au programme

– Route de la Découverte (Cadix-San Salvador) : Détenu par Steve Fossett sur « PlayStation » en 9 jours 13 heures 30 minutes et 18 secondes à 16,92 noeuds de moyenne (Février 2003)
– Traversée Atlantique Nord
Détenu par Steve Fossett sur « PlayStation » en 4 jours 17 heures 28 minutes et 6 secondes à 25,78 nœuds de moyenne (Octobre 2001)
– Record des 24h
Détenu par Bruno Peyron sur « Orange II » – 706 milles à 29,42 nœuds de moyenne (Août 2004)
– Traversée Méditerranée (Marseille – Carthage (Tunisie)
Détenu par Bruno Peyron sur « Orange II » en 17heures 56 minutes et 33 secondes à 25,53 nœuds de moyenne (Septembre 2004)
– Trophée Jules Verne
Détenu par Bruno Peyron sur Orange II en 50 jours 16heures 20 minutes et 4 secondes &agr!  ave; 22,20 nœuds de moyenne (Mars 2005)

Groupama 3 dans les grandes lignes
Groupama 3 est le bateau le plus large du monde, doté d’un rapport poids/puissance supérieur à celui des maxis multicoques existants. Inspiré, des multicoques ORMA actuels et particulièrement de son « petit frère » Groupama 2, Groupama 3 sera le premier multicoque équipé de foils à s’aventurer dans les mers du Sud.

Longueur : 31,50 m
Largeur : 22,5 m
Hauteur de mât : 38,4 m
Tirant d’air : 41 m
Tirant d’eau : 5,70 m
Poids : 18 tonnes

Surface des voiles (Voileries Incidences)
– Grand Voile : 356 m2
– Solent : 201 m2
– Gennaker : 472 m2

Equipage : 10 personnes
Architectes  : Cabinet Van Peteghem – Lauriot Prévost
Chantiers de construction : Multiplast (plate forme) et Lorima (mât)

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Première grande étape …

Départ de Cassis
DR

Le parcours proposé aux protagonistes de la Solo Méditerranée est d’une grande simplicité théorique. Un grand bord direct vers l’Espagne, une bouée cardinale à laisser à tribord devant le petit port espagnol de L’Estatite, et une remontée vers Gruissan, terme des 206 milles de course. La route météorologique apparaît plus compliquée et les solitaires devront faire appel à tout leur sens tactique pour négocier les différentes bascules attendues dès le milieu de nuit. Bascules accompagnées d’un sérieux renforcement puisque 20 nœuds et plus pourraient toucher la flotte avec la rotation au Nord Ouest. En arrivant au centre du golfe du Lion, la bascule à droite devrait s’accentuer pour prendre de l’Est et favoriser l’atterrissage sous les côtes espagnoles. Proximité des côtes, effets de relief, flux descendus des Pyrénnées… la remontée vers Gruissan exigera des coureurs lucidité et discernement, à un moment où les heures blanches passées à la barre commenceront à prélever leur lot de fraîcheur sur les organismes. Un test grandeur nature pour ces solitaires venus en Méditerranée soumettre leur résistance à l’épreuve du large. La satisfaction d’oublier un moment les parcours « banane » est ainsi générale : « J’ai hâte de retrouver la haute mer » confiait avant le départ Corentin Douguet (E .Leclerc-Bouygues Télécom). Le support Figaro est nouveau pour moi mais j’ai connu en 6,50 ces longs moments de régate de nuit au contact. Ce sont des instants magiques que l’on aime retrouver. » Même son de cloche chez la jeune Australienne Liz Wardley (Sojasun) « Mon début de course ne me plait pas. J’attends avec impatience le large. Cette étape sera très tactique et je peux tirer mon épingle du jeu. »

Les ténors de l’épreuve n’ont guère barguigné au départ ; hormis peut-être Charles Caudrelier (Bostik), pris par la patrouille en avance au départ et contraint de repasser la ligne, Pietro d’Ali (Nanni Diesel), Laurent Pellecuer (Languedoc Mutualité), Fred Duthil (Brossard), Eric Drouglazet (Malongo), Nicolas Troussel (Financo), Gildas Morvan (Cercle Vert) ou Kito De Pavant (Groupe Bel) se bousculaient à la bouée de dégagement avant de mettre le cap, travers au vent, vers l’île Riou et le grand large. Estimation d’arrivée à Gruissan si le vent tient ; jeudi matin.

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Vite, un grand bol d’Eire !

Brossard 198 Mini Fastnet
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Après le nord-nord-est et le nord-nord-est, hier après-midi, la tête de la flotte naviguait dans un vent de sud-est compris entre 8 et 10 nœuds. Soit au portant et sous spi. Une aubaine après deux jours de près dans une Manche interminable. Mais, selon les bateaux-accompagnateurs, le vent restait très instable en force comme en direction. En effet, en milieu de flotte, la brise était beaucoup plus faible.
 
"Brossard" en tête
En tête de la course lundi, le Belge Laureyssens, associé à Eric Guégan, avait cédé les commandes Adrien Hardy et Frédéric Rive sur "Brossard" (ex "Karen Liquid", double vainqueur de la Mini-Transat). Mais "Ecover" et "PCO Technologies – Set Environnement" étaient en embuscade : sur "PCO Technologie", Ronan Deshayes est à bonne école : 3e de la dernière Transat 6.50 en Série, Deshayes a décidé de courir la prochaine édition en 2007 mais à la barre d’un proto cette fois : d’où sa présence sur le proto n° 424 de Tanguy De Lamotte dans cette 21e édition du Mini-Fastnet. Et, apparemment, le duo fonctionne à merveille.
 
Décalages
Si ces trois protos ont réussi à creuser un petit écart avec les poursuivants, ils ne vont, en revanche, pas pouvoir contrôler tout le monde. Et ce d’autant moins que certains ont choisi de s’écarter de la route avec un décalage de 15 milles pour "Adria Mobil Too" (Mihelin – Sharp), "Mini Minx" (Govoni – Thomson) et "Vecteur Plus" (Le Vourch’ – Claquin). Quant au duo David Sineau – Loic Le Bras ("Bretagne Lapins"), leur décalage atteignait hier les 25 milles.
 
Du près
encore du près !
 
Dans ce groupe de tête, ne figure pas le "Déphémérides" de Sébastien Stéphant et Thierry Dubois : 3e à 16 h lundi, 6e hier matin  8 h, le proto n° 291 n’a pas été repéré par la balise de positionnement, mais il est évident que Stéphant et Dubois sont aux avant-postes.
Après le passage du Fastnet, les premiers risquent de se retrouver encore au près. En effet, sur le chemin du retour, le vent devrait s’orienter au sud dès aujourd’hui.
Au moins, les Suisses Bertrand Imobersteg et Alexandre Greenwood ("Retrouvailles"), qui ont préféré renoncer hier suite à des petits problèmes de dos, ne seront pas les derniers à Douarnenez.
 
P.E
 
Pointage, mardi à 16 h 40
– Protos : 1. "Brossard" (Hardy – Rive) à 331,84 milles de l’arrivée; 2. "PCO Technologies Set Environnement" (De Lamotte – Deshayes) à 333,469 milles; 3. "Ecover" (Laureyssens – Guégan) à 334,66 m; 4. "Adria Mobil Too" (Mihelin – Sharp) à 336,98 m; 5. "Bretagne Lapins" (Sineau – Le Bras) à 337,02 m; 6. "Mini Minx" (Govoni – Thomson) à 338,70 m; 7. "Vecteur Plus" (Le Vourch’ – Claquin) à 339,53 m; 8. "Adrénaline" (Bourgues – Jéhanno) à 340,86 m; 9. "Skipper Challenge Crédit Agricole" (Duguet – Maslard) à 342,06 m; 10. "Micromegas" (Gédouin -Legal) à 342,90 m; 11. "Adria Mobil" (Hajnsek – Manuard) à 343,87 m; 12. "Adoc Solution" (Montagné – Seguin) à 344,19 m; 13. "Bahia Express" (Cospen – Riou) à 344,27 m; 14. "Soitec" (Despres – Bestaven) à 344,94 m; 15. "Areas Assurances" (Salabert – Perroz) à 346,09 m; 16. "Bessec V2M" (Lemarchand – Lemarchand) à 346,17 m; 17. "Caméléon" (Riou – Orlando) à 346,59 m; 18. "Navman" (Delbarre – Blaise) à 348,14 m; 19. "Merlin Soft" (Masekowitz – Sohnrey) à 349,51 m; 20. "Negawatt" (Cusin – Mérigeaux) à 350,46 m.
 
– Série : 1. "Dijs.net 1" (Abalain – Guillerm) à 343,25 milles de l’arrivée; 2. "Noix de Pogo" (Vautrin – Boujean) à 344,67 milles; 3. "Basecamp" (Bond – Dencher) à 344,86 m; 4. "Téo Taket" (Lautrou – Urien) à 346,92 m; 5. "French Kiss" (Querar – Arad) à 347,40 m; 6. "Blue Gin" (Baetz – Baetz) à 347,55 m; 7. "Cultisol" (Le Diraison – Mesure) à 347,61 m; 8. "Esprit-93" (Chombart de Lauwe – Chombart de Lawe) à 348,03 m; 9. "Jaja" (Mézière – Rousseau) à 349,39 m; 10. "Airlinair.com" (Dubucq – Euverte) à 350,05 m; 11. "Zerline" (Guillonneau – Guillonneau) à 350,73 m; 12. "Telekurs Twing" (Valente – Jaunin) à 351,31 m; 13. "Fr Environnement Nautique" (Jourdren – Jossier) à 351,50 m; 14. BPI (Lobato – Gonçalo) à 352,31 m; 15. "Voilerie Quantum" (Magois – Le Dore) à 353,06 m; 16. "Jules" (Piveteau – Gavériaux) à 353,14 m; 17. "Les Blouses Roses" (Reinhart – De Castro) à 353,31 m; 18. "Garcimore" (Bordiec – Bourrié) à 354,21 m; 19. "250 Kilos en plus" (Vignan – Castelnérac) à 354,45 m; 20. "Talentexpo.fr" (Morisseau – Le Doyen) à 354,99 m.
 

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Ecover donne le La

Ecover Mini Finot Peter Laureyssens Mini Fastnet
DR

Ouf ! La pétole n’a pas plombé cette première partie de course. En effet, après le départ, la flotte a réussi à s’extraire assez facilement de la baie de Douarnenez. Dimanche, en début de soirée, les minis étaient tous dans le Four, sous le soleil, à tirer des bords dans un vent faible.
 
Flotte groupée
A minuit, les premiers se trouvaient déjà dans le rail des cargos. Selon Philippe Coatmeur, directeur de course, "les concurrents ont presque toujours eu suffisament de vent pour avancer à 3-4 nœuds".
A l’entrée de la Manche, la flotte est restée groupée, même si certains ont préféré se décaler dans l’ouest. Ce fut le cas de Peter Laureyssens, dernier vainqueur de la Transat 6.50 en Série, qui s’est fait construire un joli plan Finot. Mis à l’eau le 16 mai dernier, son proto n’a donc que très peu navigué.
Et, visiblement, il va plutôt vite et bien puisque c’est le duo Laureyssens-Guégan sur "Ecover" qui a franchi en tête la marque de Wolf Rock, au large des côtes cornouaillaises, hier peu après 16 h.
 
Pas d’abandon
Les écarts étaient toujours très faibles entre les vingt premiers. Sur zone, le vent était de secteur nord-nord-est et soufflait entre 8 et 12 nœuds. D’après l’un des bateaux-accompagnateurs, qui se trouvait entre Wolf Rock et Seven Stone, prochaine marque de parcours, le vent était orienté au nord-ouest.
Quant au bateau chargé d’effectuer le pointage au Fastnet, il signalait, hier, un vent de 4 nœuds de nord-nord-ouest. Bien entendu, les conditions météo peuvent vite changer dans ces parages-là (ndlr : on évoque du sud-est !), mais les premiers n’étaient pas attendus avant la nuit prochaine, voire demain matin au Fastnet.
L’avantage de naviguer dans ces conditions un peu molles, c’est que le matériel ne souffre pas. Depuis le départ, pas un seul mini n’a abandonné.
 
Pointage, lundi à 16 h 22′
 
– Protos : 1. "Ecover" (Laureyssens – Guégan) à 465,6 milles de l’arrivée; 2. "Pco Technologies Set Environnement (De Lamotte – Deshayes) à 466,3 milles; 3. "Déphémérides" (Stéphant – Dubois) à 466,9 m; 4. "Brossard" (Hardy – Rive) à 467 m; 5. "Bretagne Lapins" (Sineau – Le Bras) à 467 m; 6. "Vecteur Plus" (Le Vourch’ – Claquin) à 467,3 m; 7. "Mini minx" (Govoni – Thomson) à 467,4 m; 8. "Adria Mobil Too"(Mihelin – Sharp) à 467,4 m; 9. "Adoc Solution" (Montagne – Seguin) à 469 m; 10. "Bahia Express" (Cospen – Riou) à 469,6 m; 11. "Skipper Challenge Crédit Agricole" (Duguet – Maslard) à 470,2 m; 12. "Adrénaline" (Bourgues – Jéhanno) à 470,4 m; 13. "Adria Mobil" (Hajnsek – Manuard) à 470,5 m; 14. "Degrémont" (Burkhalter – Joschke) à 470,7 m; 15. "Merlin Soft" (Masekowitz – Sohnarey) à 470,7 m; 16. "Groupe Royer" (Picault – Garrant) à 470,9 m; 17. "Oai Star Fmo" (De Almeida – Sudrie) à 471 m; 18. "Soitec" (Desprès – Bestaven) à 471,18 m.
 
– Série : 1. "Blue Gin" (Baetz) à 467,9 m; 2. "Dijs.net 1" (Abalain – Guillerm) à 468,5 m; 3. "Téo Taket (Lautrou – Urien) à 469,6 m; 4. "Noix de Pogo" (Vautrin – Boujean) à 470,4 m; 5. "Basecamp" (Bond – Dencher) à 470,5 m; 6. "Telekurs Twing" (Valente – Jaunin) à 470,6 m; 7. "Bpi" (Lobato – Gonçalo) à 470,8 m; 8. "French Kiss" (Quérar – Arad) à 471,1 m; 9. "Esprit-93" (Chombart de Lauwe) à 471,1 m; 10. "Cultisol" (Le Diraison –  Mesure) à 471,13 m; 11. "Jaja" (Mézière – Du Rrousseau) à 471,2 m; 12. "Airlinair.com" (Dubocq – Euverte) à 471,4 m.

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En direct du mondial…

49er Peron Motteau Mondial 2006 lac du bourget
DR

Après un début de saison assez chargé en régates et entraînement, nous voici plongés dans les grands évènements ! En effet c’est maintenant le tour des Championnats, le mondial d’abord,  et le championnat d’Europe à Weymouth en Angleterre fin Juillet.
 
Aix les bains, sur les rives du fameux Lac du Bourget en Savoie, accueille le mondial 49er du 4 au 9 Juin. Préparatifs à Quiberon : c’’est à l’école nationale de voile que nous nous sommes arrêtés pour préparer ce mondial. L’équipe de France Espoir est au rendez vous, encadrée par Jean Jacques Dubois et Olivier lerouge. Au programme, un petit bilan des régates passées et un point sur les manques  de chaque équipage. Un travail essentiellement tourné vers l’aspect humain…

Le printemps au rendez vous a permis de belles navigations sous un vent modéré avec en prime un peu de soleil. Retour sur les bancs et à nos cahiers, des briefings quotidiens nous ont fait creuser nos méninges.
 
Nous voilà désormais sur le site du championnat du monde, ou nous peaufinons nos préparatifs. Bise forte et Glaciale ! Depuis quelques jours le vent de nord souffle sur le plan d’eau. A notre grand étonnement celle-ci assure de belles navigations. Parfois trop forte, il devient alors judicieux de rester à terre. D’ailleurs nos camarades Figaristes à Marseille, ont également apprécié ce flux de nord ! Néanmoins cette bise va pouvoir peut être assurer le spectacle.
 
Des gradins au bord du lac montrent la volonté de l’organisation à faire de cet événement, une réelle animation. Tirer profit du spectacle qu’offrent nos bateaux est pour nous le meilleur moyen de faire découvrir notre discipline au grand public.

Avant-hier, un défilé des quelques 200 régatiers dans les rue d’Aix les Bains a quelque peu réveillé la calme ville. Troupe de musiciens et autres artistes ont fait du bruit !  Rassemblement du public coureurs et officiels dans un théâtre de plein air a permis de valoriser cette organisation pour le moment très bien menée.
 
Un léger flux de nord à permis ce matin de faire partir 5 manches, mais malheureusement le vent capricieux s’en est allé ! 4 groupes séparent la centaine de coureurs venus de 25 nations. A l’heure où j’écris ces lignes nous attendons que le vent revienne nous rendre visite pour permettre de faire les 8 manches par jours ( 2 par groupe).
 
Nous faisions parti du premier groupe hier et avons effectué 2 manches. Résultats mitigé, mais rien n’est encore joué ! Le championnat vient de commencer, c’est encore long !

Eric Peron
 

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