dimanche 7 septembre 2025
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Nouvelle station La Crosse Technology.

La Crosse Technology
La Crosse Technology

Heure :
– Heure radio–pilotée automatiquement par l’émetteur de Francfort (DCF-77)
– Possibilité de désactiver la fonction DCF-77
– Possibilité de réglage manuel
– Affichage 12 ou 24 H
– Réglage du fuseau horaire : +/- 12 Heures
– Calendrier avec affichage date / jour ou date / mois

Prévisions météo par "Monsieur Météo" :
– Evolution de « Monsieur Météo» : sa tenue vestimentaire (écharpe, parapluie, lunettes de soleil) et son attitude varient en fonction des facteurs météorologiques enregistrés par la station (15 symboles différents)

Température Intérieure :
– Unités de mesure : °C ou °F
– Plage de relevé : de – 9.9 °C à + 59.9 °C
– Résolution : 0.1 °C
– Enregistrement des Mini / Maxi avec heure et date des relevés
– Relevé toutes les 15 secondes

Hygrométrie Intérieure :
– Unité de mesure : % RH
– Capteur Suisse haute définition
– Plage de relevé : de 1 % à 99 %
– Résolution : 1 %
– Précision : +/- 3 %
– Enregistrement des Mini / Maxi
– Relevé toutes les minutes 1/4

Température Extérieure :
– Unités de mesure : °C ou °F
– Plage de relevé : de – 39.9 °C à + 69.9 °C
– Résolution : 0.1 °C
– Enregistrement des Mini / Maxi avec heure et date des relevés
– Transmission des données en temps réel

Hygrométrie Extérieure :
– Unité de mesure : % RH
– Capteur Suisse haute définition
– Plage de relevé : de 1 % à 99 %
– Résolution : 1 %
– Précision : +/- 3 %
– Enregistrement des Mini / Maxi
– Transmission des données en temps réel

Transmission :
– Données transmises par 868 MHz
– Distance de transmission : 100 mètres (en champ libre)

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Monocoques classes 1, 2 & 3 : rêve de gosses et futurs “Pros”

Pierre-Yves Guennec / CJD
DR

l y a ceux pour lesquels la Route du Rhum était un rêve de gosse, un aboutissement. Pour d’autres, elle constitue un tremplin vers la course au large version pro. Dans tous les cas, ils seront sur la même ligne de départ que les champions, même s’ils arriveront de l’autre côté de l’Atlantique un peu plus tard. Le règlement précisant que la ligne sera fermée 10 jours après l’arrivée du premier monocoque, il leur faudra ‘mettre du charbon’, certains bateaux n’étant pas vraiment taillés pour la course. “ Le directeur de course peut décider de repousser cette limite, précise Sylvie Viant, présidente du comité de course. « Pour ces marins qui ont aussi traversé l’océan, c’est formidable de couper la ligne d’arrivée.”

Les bateaux de Classe 1 (de 50 à 58 pieds) et de Classe 2 (de 45 à 50 pieds) ont des vitesses relativement comparables. Les seconds, certes plus petits, sont en effet souvent de construction plus récente, ou ont été remis au goût du jour et équipés de matériaux plus modernes.
En Classe 1, parmi les coureurs, Pierre-Yves Guennec (Jeunes Dirigeants) et Bruno Reibel (Ville de Dinard), vainqueur en 2002, n’en sont pas à leur première Route du Rhum. Et si le patron de la marina de Pointe-à-Pitre, Philippe Chevalier (Antilles-Sail.com) affirme tranquillement n’être qu’un ‘skipper de série sur un bateau de série’, la majorité des skippers de cette classe rêve du podium. Cette année, le skipper de Jeunes Dirigeants, qui n’en n’est pas à son coup d’essai – il sillonne les océans depuis plus de 20 ans entre convoyages et courses au large – compte bien inscrire une victoire à son palmarès, tout comme Arnaud Dhallenne (TAT Express), qui affiche lui aussi de nombreuses transats à son actif ainsi que plusieurs expéditions (Groenland, Antarctique…)

« C’est mon Everest »
En Classe 2, même si l’expérimenté américain Kip Stone (Artforms) semble favori, il devra composer notamment avec la jeune Servane Escoffier (Vedettes de Bréhat Cap Marine) pour laquelle l’enjeu prend une ampleur supplémentaire. En effet, après deux Transat Jacques Vabre, la Malouine participe pour la première fois à la Route du Rhum – La Banque Postale et espère faire de la course au large son métier. Luc Coquelin, pour sa part, en sera à sa troisième participation sur la Route du Rhum. Si son ketch n’est plus tout jeune (1995), le Guadeloupéen d’adoption entend bien « finir à la meilleure place possible ». Enfin, le chirurgien-dentiste Denis Douillez, sur AOI-Solidarité Dentaire Internationale (l’ancien Branec III, de Roger Langevin) vient pour participer une unique fois à la Route du Rhum – La Banque Postale. « C’est mon Everest, mais je n’y monterai qu’une seule fois, si j’y arrive, parce que la passion peut être nuisible à la famille.»
 
Ils sont six inscrits en Classe 3 (bateaux de 40 à 45 pieds). Régis Guillemot (Régis Guillemot Charter Martinique), le cousin de Marc, vient défendre son titre de champion de la dernière édition sur le même bateau. Il sera confronté au ‘postier’, Alain Grinda sur Fantasy Forest et au Belge Michel Kleinjans (Roaring Forty), ancien concurrent de la Whitbread, qui connaît parfaitement son bateau. Le Néerlandais Jankees Lampe, lui, n’a jamais traversé l’Atlantique. En revanche, à la barre de son 45 pieds au nom plein d’espérance (La Promesse), il a accumulé un nombre de milles impressionnant. Didier Levillain (A fond contre la Spondylarthrite) prendra son troisième départ de la Route du Rhum. En 1998, il avait franchi une ligne d’arrivée fermée à la barre du plus petit bateau de la flotte. Pour la Route du Rhum – La Banque Postale, le skipper costarmoricain n’a pas le meilleur bateau. Il est ancien et peu puissant, mais la cause qu’il défend porte les espérances de 200000 malades atteints de Spondylarthrite. Le même projet de professionnalisation que celui de Servane Escoffier habite la jeune Anglaise, Aurelia Ditton, inscrite de dernière minute en classe 3, à ceci près qu’elle est également artiste et q’elle a prévu, à l’issue de la course, d’exposer une moitié (dans le sens de la longueur) de son Dangerous When Wet à Sao Paulo et l’autre à New York. Un projet à faire frémir bien des concurrents…

Source La Route du Rhum – La Banque Postale

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Golding devrait repartir demain

Golding Ecover Velux 5 Oceans 2006
DR

Ils prévoient de faire quitter le ponton à Mike et ECOVER aux alentours de 11h00 du matin jeudi afin de faire une révision complète de l’inventaire des voiles avant que Mike ne rejoigne la Velux 5 Oceans. Les préparateurs ont réussi à dormir deux heures la nuit dernière et récoltent les fruits de leur travail en étant à jour dans leur liste, cochant les cases une à une.
 
« Ca va plutôt bien. La liste diminue de minute en minute. Nous attendons le retour de Vigo de la grand-voile qui devrait arriver entre 22h00 et minuit ici, et ensuite nous passerons la nuit à l’installer. » A expliqué le chef de projet Graham Tourell. Ils ont regardé de près les raisons possibles pour le problème de lashing de la grand-voile. « Nous sommes en pleine fiction. Il n’y a aucun signe de frottement ou de marque nulle part et il n’y a nulle part où ça a pû raguer. C’est un lashing en vectran très au-dessus des spécifications habituelles et le même que nous utilisons pour le gréement dormant. C’est impossible que le problème soit technique. » Explique Graham.
 
Le vérin du pilote automatique a été remplacé et des pièces de rechange ont été ajoutées à l’inventaire. Il y avait un léger dégât esthétique sur le roof qui a été réparé. Tout le matériel a été re-stocké en utilisant les boîtes en plastique qui servaient de boîtes à outils et de pièces de rechange dans le camion d’assistance.
 
Pendant ce temps-là, le skipper solitaire Mike Golding a récupéré sur son sommeil et a passé la matinée à étudier la météo pour prévoir sa stratégie afin de rattraper Bernard et Kojiro. Alex Thomson décidera ce soir de son départ quand il aura vu sa voile de remplacement. Sir Robin Knox-Johnston est à environ 9 milles de La Corogne et devrait y arriver en fin de journée. Enfin, l’organisation attend des nouvelles du skipper espagnol Unaï Basurko pour savoir ce qu’il prévoit de faire.

Source Ecover
 

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Thibault Derville, le sponsor devenu skipper

Cap Vad Class 40 Derville Portrait
DR

Si Thibaut Derville (« Cap VAD ») fait corps avec son sponsor, ce n’est pas un hasard. Cadre dirigeant dans une entreprise de vente à distance dans le Nord, mordu de voile, ancien sponsor de Marc Thiercelin, il vit sa Route du Rhum à cent à l’heure. Une façon de vivre, mais aussi une obligation, vu son agenda surchargé. « Je suis plus décontracté que quand j’étais sponsor, déclare-t-il à six jours du grand départ, parce que je maîtrise plus d’éléments, le bateau, le bonhomme. Mais le secret de la réussite tient dans le travail d’équipe, pas dans le solitaire. »

Fédérer les concurrents
A 48 ans, avec 25 ans d’expérience professionnelle, Thibaut Derville sait précisément comment mener sa barque. S’il est seul à la barre de son Jumbo40, construit à Trébeurden, son projet a fédéré une trentaine de sociétés nordistes de vente à distance (VAD, la nouvelle appellation de la vente par correspondance). « C’est fantastique ! s’exclame-t-il. Toutes les entreprises m’aident alors que, d’habitude, elles sont concurrentes. C’est aussi un défi professionnel. »

Le grand bain avec Thiercelin
Car, quand il aura raccroché le ciré et profité de la douceur des alizés, à la fin du mois de novembre, Thibaut Derville renouera avec sa garde-robe costume-cravate, toujours « Cap VAD » : « J’y retournerai avec plaisir car mon métier est ma deuxième passion.» C’est en rencontrant Marc Thiercelin que Thibaut Derville découvre la course au large en solitaire. « Je suis tombé involontairement dans le sponsoring, se rappelle-t-il. Marc a réussi à me convaincre de l’aider, mon entreprise s’est prise au jeu et m’a nommé responsable du projet. Mais je n’étais pas un sponsor normal car je faisais aussi la préparation du bateau et je naviguais sur le bateau lors des convoyages. » A tel point qu’on lui refuse, un jour, l’entrée à une soirée réservée aux sponsors, les organisateurs croyant avoir affaire au préparateur du bateau. L’aventure du sponsor dure cinq ans, jusqu’en 2000. Cette année-là, au départ de l’Ostar, alors que Marc Thiercelin met le cap sur Newport, Thibaut Derville se fait une promesse : « La prochaine fois, c’est moi ! » Un défi pour ce cadre dirigeant, père de quatre garçons, qui mettra six ans pour concilier travail, bateau et famille. « Les grands dirigeants ont leurs violons d’Ingres, conclue-t-il. Au niveau des cadres, c’est important de garder des soupapes de sécurité dans leurs vies personnelles. Le business peut être tellement violent qu’il faut des passions. »

Stéphanie Stoll

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Le routage, une prestation à la carte

trimaran Banque Populaire IV Bidégorry
DR

Il y a des courses avec et des courses sans routage. Cela dépend des règlements. Sur le Vendée Globe, tour du monde en solitaire, les marins doivent se débrouiller seuls. Ce qui implique de passer au moins deux-trois heures par jour à surfer sur internet pour récupérer des fichiers météo et les analyser.

24 heures sur 24
Sur la reine des transats, les engagés n’ont pas ce souci puisque l’aide extérieure à la navigation est autorisée. Et fortement conseillée. « Nous collectons et envoyons des informations météos et des recommandations au skipper : il les applique ou pas », explique Jean-Yves Bernot, métérologue-navigateur très courtisé. Sur le Rhum, ce Rochelais travaille pour huit skippers (1) mais sa prestation diffère selon ses clients : « Tous ne veulent pas la même chose ». Tous n’ont pas non plus les mêmes moyens financiers : « Certes, mais je considère que je suis un ingénieur de haut niveau, donc je facture ma prestation en conséquence ». Soit 10.000 euros hors taxes pour un monocoque de 60 pieds. « Nous serons trois à travailler sans relâche car un Rhum, c’est court et intense », ajoute Bernot. A la fin des années 1990, l’inflation était telle que certains sponsors acceptaient de payer 61 000 euros à l’année pour router leur skipper !

L’un propose l’autre dispose
Les bons routeurs ne se trouvant pas à tous les coins de rue, plusieurs marins choisissent maintenant de se faire router par d’autres skippers, parfois aussi très calés en météo. Pour cette raison, Roland Jourdain a choisi son copain Jean-Luc Nélias. Pascal Bidégorry mise sur le duo Charles Caudrelier-Sébastien Josse : « Lors de la dernière Transat Jacques Vabre, nous avions Vincent Riou et Jérémie Beyou et ça avait très bien marché (ndlr : victoire à Bahia). Hélas, ils sont au départ de la Route du Rhum donc on a cherché une autre équipe », explique le skipper du trimaran « Banque Populaire ». Le tarif tourne autour de 400-450 euros la journée « mais c’est du 24 h/24 : de plus, sur un multi en solitaire, on n’a vraiment pas le temps de potasser la météo : pour nous, le routage est in-dis-pen-sable ». A terre, le routeur propose et, en mer, le skipper dispose, voire compose avec dame nature.

Gildas et les femmes
Avec des budgets plus modestes, les 25 concurrents de la Classe 40 ont opté pour des aides peu onéreuses : ainsi, Gildas Morvan sera routé par… deux femmes, Jeanne Grégoire et Samantha Davies, elles-mêmes épaulées par un professionnel de l’isobare, Richard Silvani de Météo France. Guillaume Voizard parie sur les Brestois Gildas Mahé et Benoît Petit tandis que Philippe Legros joue la carte costarmoricaine avec Yann Eliès. Leur boulot à tous : trouver la meilleure trajectoire pour envoyer le plus rapidement possible leurs skippers de Saint-Malo à Pointe-à-Pitre. (1) : Riou, Le Cam et Dick (monos 60 pieds), Desjoyeaux, Gautier et Koch (multis 60 pieds) et les deux Escoffier, Franck-Yves et Loic.

Philippe Eliès

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Carnet de Bord

Carnet de Bord Brossard
DR

A quelques jours du départ, impatience et sérénité pour Yvan Bourgnon.

Après un été de records, le skipper de Brossard s’attaque désormais à la légendaire Route du Rhum. A St Malo depuis la semaine dernière, il nous donne ses impressions avant un départ imminent et plus que jamais attendu :

Comment te sens-tu moralement et physiquement à moins d’une semaine du départ ?
Moralement, je n’ai jamais été aussi serein et calme. Le bateau est prêt et performant, capable de rivaliser avec les meilleurs, c’est donc plutôt réjouissant. Je fais confiance à l’équipe, je suis déchargé de toute angoisse, et j’avoue que c’est la première fois que je me sens aussi bien avant un départ. Physiquement, avec les entraînements de Jean-Claude Perrin, je suis plus que jamais prêt. J’ai notamment amélioré mes capacités de réaction après efforts, je n’ai ni blessure, ni traumatisme, donc tout va bien.

Tu reviens de 3 jours « off », qu’as-tu fait exactement ?
J’ai passé 3 jours sur Bréhat avec mon amie, sans TV, sans téléphone, coupés du monde, c’était vraiment agréable…

A quoi ressemblent tes journées ?
Elles sont rythmées de discussions avec l’équipe technique, le routeur et de rendez-vous avec des journalistes. Je vous assure que je n’ai pas le temps de m’ennuyer !

Comment ta famille vit ce départ de course ?
J’essaye de ne pas trop assommer mes enfants, de faire comme si c’était une course comme une autre. Je n’ai pas envie qu’ils s’inquiètent.

Comment sens-tu le départ ? Appréhendes-tu ?
Disons que ça sera sportif, avec 80 bateaux c’est tendu ! Mais bon, je pense surtout que ce sera très sympa. Cela promet un magnifique spectacle sur l’eau. Je n’ai pas d’appréhension particulière.

Quelle sera ta dernière pensée avant le départ ?
Je penserai à mes enfants, mais aussi à toute l’équipe. Elle a été très présente, ils se sont donnés à fond et j’ai envie de bien faire pour eux.

Qui crains-tu le plus ?
Je ne crains pas quelqu’un en particulier, je les crains tous… les 14 autres concurrents sont susceptibles de gagner.

Quand tu es en mer, qu’est-ce qui te manque le plus ?
Mes enfants, l’affection de mes proches… Mais bon, la course est quand même courte, donc ça va, je sais que je vais les retrouver assez rapidement.

Penses-tu déjà à l’après Route du Rhum ?
On pense forcément à l’avenir, même s’il est vrai qu’on est surtout concentré sur la Route du Rhum pour le moment. Il est clair qu’on a envie de continuer sur les bateaux Brossard, on espère que le projet du Vendée Globe aboutira. Pour le moment il nous manque toujours un sponsor. Des personnes de l’équipe et moi-même bossons en permanence dessus, c’est un travail de longue haleine.

Retrouvez le Team Ocean sur www.team-ocean.com

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Class 40′, une success story

Pogo 40 Oyster Funds skipper Gildas Morvan
DR

Pour la première fois depuis sa création en 1978, la Route du Rhum – La Banque Postale s’ouvre aux Class 40 et signe ainsi le début d’une belle histoire entre ces bateaux et les grandes courses au large. La concurrence y sera nombreuse et combative, et la bagarre passionnante entre les partisans de l’un ou de l’autre des chantiers, entre les professionnels et les amateurs. S’ils partagent évidemment la même envie d’aller au bout, tous ont des projets sensiblement différents : concrétiser un rêve en participant à une course mythique, réaliser une transatlantique en solitaire… ou tout simplement gagner.
 
Un jeu très ouvert
" La série est nouvelle. Le cadre du jeu sur cette 8e édition de la Route du Rhum s’annonce très ouvert avec une variété très large de modèle de bateaux. Bien qu’ils répondent tous à une même jauge, des différences existent cependant dans la répartition du poids, du plan de voilure, de la largeur… Pogo, Jumbo, Akilaria, prototypes… : c’est toute une richesse qui s’étale et l’épreuve va servir en quelque sorte de banc d’essai à la série," annonce Dominic Vittet, skipper de Atao Audio System et prétendant à la victoire. " Le plus étonnant, c’est qu’il y a la même richesse du côté des bateaux que chez les marins. Il y a ceux qui vont effectuer leur première transatlantique, d’autres comme moi qui sont 100% pro en passant par les amateurs éclairés. Il risque d’y avoir de fortes disparités. "

Avis similaire du côté de Gildas Morvan. Le Finistérien, lui aussi ténor de la classe Figaro Bénéteau depuis de nombreuses années, sera à la barre du Pogo 40 Oyster Funds. " En terme de préparation, ce ne sera pas évident pour certains qui risquent d’être un peu juste. En ce qui me concerne, mon bateau a été mis à l’eau en début d’année. De plus, le Pogo 40 est assez validé par rapport aux autres classe 40. C’est un atout qui me permet de partir serein. Par ailleurs, je connais déjà le parcours et je sors de la Solitaire du Figaro. Je suis donc plutôt affûté physiquement mais aussi bien préparé au niveau du sommeil et de la navigation en solitaire. Je vise le podium et pour cela il faudra pousser le bateau à son maximum d’entrée de jeu. Ceux qui ne seront pas à fond dès le départ vont rapidement perdre du terrain. "
 
Du monde et du beau
Si Vittet et Morvan font incontestablement figures de favoris, d’autres navigateurs très expérimentés pourraient bien inscrire eux aussi leur nom au palmarès de la Route du Rhum – La Banque Postale : Joe Seeten, 3e de l’édition 2002 en monocoque 60 pieds, Philippe Legros (Côtes d’Armor – Pierre & Mer), champion de France de Class 8 et de Match Racing puis vainqueur cette années du national Open 7.50, Olivier Rabine (IXSEA), régatier en Melges 24 et Mumm 30, Damien Grimont (Chocolats Monbana), ex-Figariste ou encore Gery Trentesaux (Guyader l’Esprit de la Mer), grand champion des régates du RORC entres autres, pour ne citer qu’eux.  A ne pas oublier non plus, ceux dont les bateaux sont, a priori, parfaitement fiabilisés : Pierre-Yves Chatelin mais aussi Thibaut Derville. Les skippers de Destination Calais et Cap VAD sont les premiers Français a avoir commandé leur monocoques 40′, reçus respectivement en mars 2005 et août 2004. Ils comptent déjà chacun près de 15 000 milles à bord. Un chiffre éloquent, quand on sait par exemple que David Lefebvre dont le Knauf Industries n’a été mis à l’eau qu’en septembre dernier, n’ a parcouru que 1500 milles à bord de son 40 pieds. La bagarre promet d’être belle.

Source La Route du Rhum – La Banque Postale

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Rescapé… et large leader

Cheminées Poujoulat 3 ris 1ère étape Velux 5 Oceans Stamm
DR

Alex Thomson, Hugo Boss, c’est dérouté sur Gijon, avec de sérieux problèmes de mât et d’enrouleur à régler. Mike Golding a mis le cap sur La Corogne. Le skipper d’Ecover doit revoir la têtière de sa grand-voile et changer trois boîtiers de latte. Autre arrêt au stand, celui de l’Espagnol Unai Basuko, qui a fait demi-tour sur vers le port de Bilbao. Enfin, Sir Robin Knox-Johnston, Saga Insurance, c’est lui aussi dérouté sur la Corogne en milieu de matinée. Tous ces concurrents recevront une pénalité de 48 heures à leur retour dans la course.

« Cela a été un petit peu mouvementé…., confie Bernard Stamm, actuel leader. Nous avons démarré la Velux dans des conditions plutôt agréables, avant de nous faire piéger dans une zone sans vent, avec beaucoup de manœuvres. La suite a été beaucoup plus brutale. Le vent s’est levé au Cap Finisterre, associé à une mer démontée avec des creux de huit mètres. Mon anémomètre m’a indiqué des rafales à plus de 60 nœuds alors que le vent était établis à 55 nœuds. »

Bernard, contrairement aux autres concurrents, n’a subit que des avaries mineures. Son option à la côte s’est révélée largement payante, en terme de sécurité comme en terme de classement. Cheminée Poujoulat est actuellement largement en tête, avec 75 milles d’avance sur son poursuivant immédiat.
« Mon option le long des côtes espagnoles a pourtant été dure à tenir. Ma drisse de tourmentin m’a lâché. C’est seulement sous grand-voile arrisée que j’ai dû affronter le gros temps. Avec ce type de gréement, c’est très compliqué de remonter au vent. Au point que j’ai longtemps eu le sentiment de tirer des bords carrés. Pourtant je voulais à tout prix rester à proximité de la côte, là où il y avait le moins de mer. A 18 milles au large, la mer était blanche, les vagues déferlaient. C’était vraiment fort, des conditions idéales pour casser du bateau… »

La suite ne s’annonce pas non plus de tout repos. Bernard qui n’a dormi que trente minute en 48 heures va maintenant rencontrer une nouvelle dépression, mais moins violente que la première. « Il y aura « seulement » 35 nœuds. Pour le moment j’ai toujours une grosse houle résiduelle, mais les vagues ne sont plus agressives. » Après cette entrée en matière musclée, Bernard Stamm garde le moral au beau fixe et espère que les autres concurrents pourront reprendre la mer la plus vite possible.

Source Cheminées Poujoulat

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Alain Gautier : “je ne suis pas inquiet”

Gautier Foncia Route du Rhum 2006
DR

Faire mieux que deux
« Je m’apprête à prendre le départ de ma quatrième Route du Rhum. Apparemment, je suis celui qui en a disputé le plus… Ce qui ne me rajeunit pas ! J’ai commencé en 1994 en monocoque. En 1998, en multicoque, j’ai terminé deuxième derrière Laurent Bourgnon. En 2002, sur FONCIA, j’ai connu l’abandon. Aujourd’hui, je suis là pour disputer la plus belle course possible, à bord d’un trimaran au potentiel qui n’a rien à envier aux autres. J’ai envie, bien sûr, de faire mieux que mon meilleur résultat : 2ème en 1998… »
 
La concurrence en multicoque
« Le plateau est très homogène, il offre une belle bagarre en perspective ! Je respecte tous les concurrents, ils ont chacun leurs particularités. Je n’en crains pas un plus que les autres. Il y a des skippers moins expérimentés, c’est vrai. Certains ont, en revanche, un gros palmarès en transats en solitaire en trimaran. Tout le monde a des choses à dire, chacun a des arguments en sa faveur… Mais, je ne suis pas inquiet. Ce n’est pas de la prétention, loin s’en faut, mais je pense me situer parmi les prétendants possibles. FONCIA compte parmi les meilleurs bateaux. Pour ma part, je figure parmi les plus expérimentés. Cela devrait donc fonctionner… »
 
Les ingrédients du succès
« Pour gagner la Route du Rhum, il faut un bateau fiable, un mental d’acier et un peu de réussite comme dans tous les sports mécaniques. Il faut aussi du talent et un bon sens marin. On verra si j’ai tout rassemblé et s’il ne me manquera aucun des ingrédients de cette recette magique. J’ai le moral. Je n’ai pas de pression, parce que je n’ai pas grand-chose à perdre, mais beaucoup plus à gagner. Ma carrière ne va pas changer sur cette Route du Rhum. Et surtout, j’aime beaucoup naviguer en solitaire. Je me sens serein… »
 
La vie en solitaire sur un flotteur
« Tout est lié au mental. Il faut se sentir bien sur son bateau pour garder la latitude d’aller manger et dormir. On a, par ailleurs, le nouveau système anti-chavirage qui fonctionne bien : il choque l’écoute de grand-voile quand le bateau dépasse un certain seuil de gîte. Cela permet de gagner un peu en sérénité. Ensuite, il faut savoir aussi ouvrir un peu les écoutes quand on va à l’intérieur pour prendre un peu moins de risques. Manger, faire la "nav’", c’est une chose. Dormir, c’est une toute autre histoire : sur ces bateaux, il y a le plus souvent énormément de bruit et, là encore, il ne faut pas se laisser trop gagner par le stress pour pouvoir trouver un peu le sommeil. »
 
La peur
« La peur, on l’a un peu tous à un moment donné. Il y a la peur de casser qui est d’autant plus grande quand on dispute une course par an : on craint vraiment de devoir abandonner sur une avarie. Mais cela fait partie du jeu dans ce sport mécanique. L’essentiel est d’être bien dans sa tête pour avoir peur le moins souvent. La peur bride un peu la performance. »
 
La semaine avant le départ
« Dès mercredi matin, je serai ici, au cœur de la Cité Corsaire, à qui le départ de la Route du Rhum va si bien. Je serai alors rentré dans une sorte de bulle. La semaine avant le départ est en effet une semaine importante, parce qu’elle peut beaucoup te fatiguer : si tu réponds à toutes les sollicitations, si tu te focalises sur la météo. Il faut justement essayer de ne pas accumuler de stress, de ne pas te rajouter de la pression inutile, qui nuit forcément à la concentration. »
 
Superstitieux ?
« Comme beaucoup de marins, je suis un tantinet superstitieux. Je vais donc essayer de ne pas embarquer un petit truc de trop ! Je vais aussi ne pas partir un vendredi 13, même si je suis assez rassuré sur cette question-là ! Sinon, j’emporte évidemment quelques petits grigris, comme des cadeaux et des dessins des enfants… »
 
Source Foncia

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La moitié de la flotte en escale technique

Cheminées Poujoulat 3 ris 1ère étape Velux 5 Oceans Stamm
DR

eux des favoris comptent parmi ces trois skippers : Mike Golding (ECOVER) et Alex Thomson (HUGO BOSS) imités par le héro local basque Unai Basurko (PAKEA). A l’approche de la pointe nord de l’Espagne, le Suisse Bernard Stamm (CHEMINEES POUJOULAT) est en tête, suivi de près par le japonais Kojiro Shiraishi (SPIRIT OF YUKOH) et par la légende Sir Robin Knox Johnston (SAGA INSURANCE) qui luttent pour préserver leurs bateaux.
 
Le directeur de course, David Adams, de retour en Angleterre où se trouve le bureau de la course a commenté « La flotte se trouve face à une tempête délivrant des vents de 50 nœuds, avec des pointes à 60 et 70 nœuds que les marins se prennent dans le nez, le tout combiné a une mer énorme. Le problème étant que l’on ne peut pas vraiment ralentir ces formules 1 des mers et qu’au final les bateaux doivent accuser le choc de chaque vague, ce qui est loin d’être une partie de plaisir ».

Commentant la météo David Adams ajoute : « Nous savions que ce début de course serait crucial et que la météo n’était pas clémente. Nous attentions des vents pouvant monter jusqu’à 40 nœuds mais aucun des fichiers que nous avions n’étaient proche de la réalité et de ces 60 nœuds. Il semble maintenant que cette tempête va durer au moins 24 heures. Et avec de telles conditions les vagues peuvent atteindre 12 à 14 mètres. J’avais bien évidemment consulté toutes les équipes ainsi que leurs conseillers en météo avant le départ et avec les info dont nous disposions, aucun des skippers n’avait de problème à partir dimanche ».
 
Alex Thomson était le premier hier à annoncer qu’il faisait route vers Gijon à bord son HUGO BOSS blessé. Suite à un problème d’enrouleur ayant endommagé sa voile d’avant, Alex ne voyait pas d’autre solution pour pouvoir continuer à faire du près que de s’arrêter pour réparer.
Emboîtant le pas à son compatriote anglais, Mike Golding et son ECOVER a également choisi de s’arrêter en Corogne quand trois boîtes de lattes de grand-voile qui retiennent l’avant des lattes et les connectent au rail de grand-voile se sont cassées. Tôt ce matin, il progressait sous solent seul dans 17-18 nœuds de vent. Il est attendu au port dans l’après-midi. A cause des vents de 50 à 60 nœuds qu’ECOVER a subi, la grand-voile était presque complètement descendue quand l’incident est arrivé. Sans grand-voile pour faire un virement de bord, Mike a été obligé d’empanner pour virer. La force du vent était telle qu’elle a endommagé le haut de la grand-voile qui était exposé et l’a atteint avec une telle force qu’elle a brisé les trois axes de fixation qui attachent les boîtes de lattes au rail de grand-voile.
 
Simon Clay, membre de l’équipe à terre a expliqué ce matin : « La réparation elle-même ne devrait pas prendre longtemps. Nous avons les pièces de rechange et les mettront à bord. Il y a quelques réparations à faire à la grand-voile qu’on pense pouvoir faire sans la descendre du bateau. » Unai Basurko quant a lui fait route vers sont port d’attache, Bilbao, afin d’y effectuer les réparations nécessaires suite aux dommages causes sur la grand voile et les voiles d’avant. Le basque a également mentionné un problème avec son mât. Unai devrait être de retour à Gexto (Bilbao), ville de départ de la VELUX 5 OCEANS d’ici une dizaine d’heures. A 80 milles de Bilbao, il marche a une vitesse moyenne de 6 nœuds.
 
Malgré ces conditions torrides, Sir Robin Knox Johnston, doyen de plateau et légende vivante de la course en solitaire continue à se frayer un chemin. Hier soir, il envoyait au comité de course le message suivant : « Vent entre 48 et 54 nœuds. Je ne courre pas je survis. Merci de m’apporter un Irish coffee ». Bernard Stamm (CHEMINEES POUJOULAT) a réussi à s’échapper de la dépression et marche maintenant à 15 noeuds, dans une mer calme. Mis à part des dommages sur ses voiles, aucun problème majeur à signaler.
 
Ces conditions sont probablement dans les plus extrêmes qu’un marin peut affronter. Même sous une voilure des plus réduites, des vents de cette force associés à une mer déchaînée continue à faire avancer les bateaux qui n’ont alors pas d’autre option que d’encaisser les coups. Les trois bateaux qui ont pris la décision de faire une escale pour réparer subissent une pénalité de 48h, temps minimum pendant lequel ils peuvent recourir à l’assistance de leurs équipes.

Source Velux 5 Oceans

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