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Angora 24 : du pur plaisir à découvrir au Grand Pavois.

Angora
Angora

Apparu au dernier salon du Grand Pavois en 2005 en tant que pré-série, le millésime 2007 de l’Angora 24 revient cette année « revu et corrigé ».
Situé au ponton 13 TR 19, il sera à la disposition de tous ceux et celles qui veulent découvrir ou redécouvrir ce quillard sportif.

Cette version optimisée et renommée « Angora 24.2 » sera présente lors du Salon Nautique de Paris (du 2 au 10 décembre 2006) sous ses deux formes : Pack Sport « Passion » et Pack « Régate ».

Une conception industrielle optimisée pour un prix attractif :
Une année de navigation avec des skippers sur différentes régates, de transformation, de perfectionnement, a permis au chantier bordelais Composites & Associés et au cabinet d’Architectes rochelais Mortain-Mavrikios d’optimiser l’Angora 24 et proposer aujourd’hui ce nouveau millésime performant.

Modifications apportées en 2007 :
– une carène peaufinée et élargie pour améliorer la raideur et les performances dans la brise,
– un design plus équilibré et toujours aussi racé,
– le mât est dorénavant posé sur le rouf pour la facilité le pontage et rendre la mise à l’eau plus rapide,
– le bout dehors toujours en carbone est désormais dans la coque avec un système d’étanchéité interne,
– la cabine de la version sport « Passion » est équipée de hublots et de zones de rangement situées à l’intérieur grâce à un contre-moulage de coque en RTM,
– des zones de moussage d’ « incoulabilité » rendent le bateau plus sécurisant pour les utilisateurs.

Le cahier des charges de ce nouveau millésime était double : commercialiser un sport boat, moins élitiste, très performant par petit temps, maniable, mais surtout plus économique à l’achat et à l’entretien puisque l’Angora 24.2 est toujours proposé à moins de 28 500 € avec un jeu de 3 voiles.

La coque est conçue dans un « moule fermé » : la meilleure technique qui permet de contrôler l’épaisseur et la quantité de résine utilisée offrant ainsi une régularité et un rendement maximum des fibres employées. Les moules réalisés par usinage numérique donnent à l’Angora 24.2 une symétrie et une carène parfaite. Les modifications apportées à ce nouveau millésime ont permis une optimisation du rating pour les jauges principales HN, ORC, IRC…

Le réseau de concessionnaires « Horizon » se charge de la commercialisation de
l’Angora 24.2.

Une entrée en course prometteuse :
La version Sport « Passion » (voilier équipé de voiles type Pentex et accastillage Harken) a été engagée lors de régates sur les plans d’eau rochelais et méditerranéens. Pour sa première sortie à l’occasion de la SNIM de Marseille en avril, l’équipage amateur a terminé 3ème de la 1ère manche en temps réel en ORC 6 et 9ème en temps compensé sur 150 aux 18h d’Arcachon dans les petits airs. Cette version Sport « Passion » de l’Angora 24 participera à la régate « Channel 8 » sur l’estuaire de la Gironde les 16 et 17 septembre prochain.

Caractéristiques techniques :
– 7.49 m de tonus
– 900 kg d’efficacité
– Quille rétractable avec potence
– 2.53 m de largeur, transportable avec un véhicule léger
– Bout dehors carbone
– Pied de mât articulé
– Gréement sécurisant Ag+Spars
– Accastillage Harken de série
– 40.5 m2 de voilure au près, + de 92 m2 au portant
– Voiles signées Starvoiles

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La tradition, ça a du bon

Dragon Gold Cup Douarnenez 2006
DR

Être joli sur l’eau et être joli à terre
En effet, Thomas Müller et Horst Wilhem Stroeh pour les allemands, Mishael Cotter, l’irlandais, Peter Colby et Christopher Dicker pour la Grande-Bretagne sont de nouveau là pour défendre leurs couleurs. Du côté français, Yves Thezé, Jean-Pol Kerbaul et Michel Trellu sont une nouvelle fois à la barre de leur Dragon. Plus de vingt années ont passé, pourtant, ces passionnés ont toujours la même envie de se frotter aux meilleurs. Bien sûr comme le souligne Jean-Pol Kerbaul, le contexte a changé : « En 1981, il y avait beaucoup plus d’amateurs. Le niveau &eacut  e;tait très relevé, mais il n’y avait pas toutes ces nations avec leurs médaillés, leurs coachs etc. » Cependant, selon Jean-Pol, malgré la professionnalisation intervenue dans la classe Dragon, l’esprit semble être resté identique : « le Dragon est un bateau tellement spécifique qu’il faut en tomber véritablement amoureux pour vouloir naviguer dessus. Et tous les régatiers présents ont forcément attrapé le virus. Cela permet de conserver l’âme d’une classe à part. Le plaisir de régater sur un beau bateau reste la motivation de la plupart d’entre nous. Cela implique une certaine éthique dans la façon d’appréhender ces manifestations. Pour résumer, on peut dire que le but est d’être joli sur l’eau et joli à terre ».
Une opinion que partage, à un petit bémol près, Michel Trellu, l’un des premiers à introduire le Dragon en baie de Douarnenez : « c’était peut-être un peu plus convivial avant. On faisait un peu plus la fête. » Cela n’empêche pas nos deux protagonistes de prendre toujours autant de plaisir à régater ayant toujours, malgré leur vécu, la même envie de contrarier les ténors de la série. « On ne lâchera rien, déclare en chœur, les deux dragonnistes. Le but est d’obliger les meilleurs à se dépasser. Une chose est sûre, s’ils commettent une erreur, on sera juste derrière… » L’avertissement est lancé !

La compétition est lancée
La première manche de cette Gold Cup 2006 s’est déroulée dans des conditions idéales. Le beau temps était au rendez-vous et malgré un vent faible, certains n’ont pu éviter les premières casses. C’est l’allemand Markus Wieser sur « BB QUEEN » qui l’a emporté soufflant de justesse la victoire au Dragon français « VOL DE NUIT » de Dominique Hebrard, Daniel Peponnet, et Jean-Gabriel Pasturaud. Ils terminent cependant à une très prometteuse troisième place juste derrière le déjà triple vainqueur de la Gold Cup Jorgen Schönherr.

Source Dragon Gold Cup

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Une rentrée sous les falaises

GP Fécamp - Géant
DR

La participation de Pascal Bidégorry était toujours en suspens ce lundi 28 août en raison du délai de livraison du nouveau mât aile construit chez Lorima à Lorient. Le tube avait en effet été brisé lors du chavirage fin mai de Banque Populaire IV devant Nice, ce qui n’a pas empêché le skipper basque de naviguer dès fin juillet après réparation, avec l’ancien mât pour effectuer sa qualification pour la Route du Rhum. Le temps était donc compté pour l’équipe technique afin d’installer et de valider le nouveau profil en moins de huit jours… La décision de Pascal Bidégorry devrait être prise le mardi 29 août au soir quant à sa venue au Grand Prix du port de Fécamp.
Du côté du Gitana Team, les deux trimarans ont profité de la pause estivale pour enchaîner les chantiers de révision après les qualifications pour la Route du Rhum de Thierry Duprey du Vorsent et de Lionel Lemonchois à l’issue du Grand Prix du Portugal à Portimao. Un check-up général avec vérification du mât et de la carène a été effectué puisque les trimarans alignaient tout de même près de 10 000 milles de navigation cette saison. Gitana 12 a déjà été remis à l’eau et effectue des essais à la journée pour affiner sa préparation au solitaire tandis que Gitana 11 doit sortir de sa base technique de Saint Philibert, mercredi 30 août. Les deux bateaux rejoindront Fécamp en fin de semaine.
 
Idem pour Franck Cammas qui, après sa qualification pour la course en solitaire de l’automne, a mis Groupama-2 en chantier : une révision complète de l’accastillage, du gréement, du mât et de la carène. Remis à l’eau la semaine dernière, le trimaran vert est déjà parti ce lundi 28 août pour le port normand. Ce même lundi à Port La Forêt, c’est Géant qui retrouvait l’élément liquide et était mâté dans la foulée. Michel Desjoyeaux a aussi profité de son convoyage retour du Grand Prix du Portugal à Portimao pour effectuer sa qualification pour la Route du Rhum. Puis le trimaran a été revu dans sa base technique. Les quatre trimarans seront donc présents à Fécamp dès le week-end prochain en vue des entraînements sur ce plan d’eau particulier qui sera, en sus, perturbé par les grandes marées de l’équinoxe d’automne : les coefficients sont supérieurs à 100 pendant les trois jours de course du 8 au 10 septembre avec même 115 dimanche matin ! Il va donc falloir être très vigilant sur les heures de marée pour tirer des bords devant le port normand…

Classement de la Multi Cup Café Ambassador
A l’issue de la course Londres-Alpes Maritimes (coefficient 2), du Trophée du Conseil Général des Alpes Maritimes (coefficient 0,5), du Trapani Grand Prix (coefficient 1), du Grand Prix de Marseille (coefficient 1) et du Grand Prix du Portugal-Portimao :

1-Groupama 2 (1er+1er+1er+1er+1er) 27,5 points
2-Géant (3ème+2ème+2ème+2ème+3ème) 19 points
3-Gitana 11 (4ème+3ème+3ème+3ème+2ème) 15,5 points
4-Banque Populaire IV (2ème+4ème+DNC+DNC+DNC) 12 points
5-Gitana 12 (5ème+5ème+DNC+4ème+4ème) 7,5 points

Source Multicup 60′

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10 fois la Solitaire tu feras…

Figaro Generali Solitaire 2006 Yann Eliès
DR

Yann Eliès aura sans doute manqué d’un peu de chance sur cette édition. Ses rêves de victoire n’ont pas été exaucés malgré une motivation à toute épreuve.
 
« Cela faisait très longtemps que la Solitaire ne s’était pas gagnée sur une étape. Cela a changé la physionomie de la course dès la mi-parcours car la victoire finale était quasiment attribuée. Seul un coureur ayant du retard sur la première étape pouvait se permettre de tenter une telle option. Je n’ai aucun regret car je ne pouvais pas prendre ce risque alors que j’étais dans les cinq premiers au classement général. Ma seule stratégie était de naviguer au mieux en contrôlant la flotte. Ce dont je suis fier, c’est de ne pas avoir baissé les bras et d’avoir réussi à rester dans la match au lieu de m’effondrer. La déception de ne pas avoir remporté l’épreuve est compensée par la satisfaction de m’être investi dans chaque étape et d’avoir joué les premiers rôles. Avec l’expérience on apprend à se contenter de ce que nous offre la Solitaire.» Souvenirs, émotions, apprentissage, découverte de soi, la Solitaire est, quel que soit le résultat sportif, d’une grande richesse.
 
Les éléments n’ont pas récompensé ses efforts en lui offrant ne serait-ce qu’une victoire d’étape. Le marin est certes déçu mais il peut se féliciter d’avoir donner le meilleur de lui-même et prouvé qu’il faisait bel et bien partie des leaders tandis que bon nombre de ténors étaient relégués plus loin au classement. Au cours de ces dernières années, il a fait preuve de son talent en remportant quatre étapes, et finit dans les cinq premiers des trois dernières éditions.
 
A l’assaut du Championnat de France
A l’issu des deux premières courses de la saison, Yann est second pour le Championnat de France de Course au Large en Solitaire. Même si ce sera sans doute difficile de revenir sur Gérald Véniard actuel leader avec 26 points d’avance, le skipper de Generali va participer à la course des Falaises fin septembre pour se battre pour le titre de Champion de France qu’il avait ravi en 2004.
 
Une tranche de vie
La Solitaire du Figaro a rythmé 10 ans de sa vie. Le jeune espoir est devenu marin confirmé, par deux fois cap-hornier ; l’adolescent fougueux est devenu père d’une famille qui lui apporte aujourd’hui équilibre et soutien. « En 10 ans, beaucoup de choses se sont passées dans ma vie. Je me suis marié, j’ai vu mes enfants naître, mon frère accidenté, mes parents devenir grands-parents, et tous les ans au mois d’août la Solitaire venait ponctuer ma vie. Cela restera une période inoubliable. » Son programme sportif en monocoque 60  pieds ne lui permettra pas de s’aligner au départ des deux prochaines éditions, mais une chose est sure, c’est une course sur laquelle il reviendra dès que possible !
 
De beaux projets en perspectives
Yann va retrouver son équipe technique qui travaille depuis plusieurs mois sur la construction de son monocoque 60  pieds. Les moules sont terminés et la construction de la coque, du pont et des aménagements intérieurs sont en cours. La mise à l’eau est prévue en mars 2007. Ce projet permet à Yann d’élargir ses compétences tant sur le plan technique que managérial. Un nouveau défi captivant pour le skipper de Generali.

Source Generali

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On refait le match

arrivée du leader Scutum à Santander
DR

Etape 1 : Cherbourg-Octeville/Santander, du 6 au 9 août
590 milles dont la moitié au portant
Au départ de Cherbourg-Octeville, la plus longue étape de cette 37e édition emmenait les 44 marins vers l’Espagne, par les chemins détournés de l’Angleterre avec deux marques à passer avant l’arrivée à Santander : Les Shambles puis Wolf Rock. Après un coup d’envoi dans les petits airs, c’est le bizuth Corentin Douguet (E.Leclerc-Bouygues Telecom) qui mène la danse dès la bouée Radio France et jusqu’aux Shambles à l’issue d’un long bord de bon plein pour traverser la Manche. La suite se joue au près pendant 135 milles le long des côtes anglaises et c’est Gildas Morvan (Cercle Vert), très décalé au nord de ses concurrents, qui passe en tête la marque de Wolf Rock devant Charles Caudrelier (Bostik) et Gérald Veniard (Scutum). Dans 25 nœuds de vent, les marins envoient le grand spi et déboulent à vive allure, cap au sud. La traversée du golfe de Gascogne s’effectuera au portant, d’abord dans le médium fort puis dans un vent instable en mer cantabrique. Le 9 août à 01h00 du matin, Scutum, particulièrement rapide au vent arrière, prend les commandes de la flotte pour ne plus jamais les quitter. A 18h31 le même jour, après 79 heures et 24 minutes de course, Gérald Veniard passe la ligne d’arrivée en tête devant Gildas Morvan (Cercle Vert) et Charles Caudrelier (Bostik).
Gérald sera déclassé suite à une pénalité de 24 minutes infligée pour cause poids excédentaire du matériel embarqué, pesé 3 heures avant le départ, et retiré par la suite.
 
Etape 2 : Santander / Saint-Gilles-Croix-de-Vie, du 13 au 16 août
314 milles pour des écarts historiques
Contre toute attente, c’est l’étape la plus courte qui a scellé le classement général de cette 37e Solitaire.   Au terme d’un superbe parcours côtier en baie de Santander surplombée par la magnifique pointe de la Magdalena, Eric Drouglazet (PIXmania.com) passe en tête la bouée de Radio France. Les 44 concurrents s’attendent ensuite à un long bord bâbord au bon-plein jusqu’aux phare des Birvideaux où la situation météorologique doit théoriquement se compliquer. Elle se compliquera bien plus tôt. Après 24 heures de course à tirer des bords, la flotte se retrouve à l’arrêt au milieu du golfe de Gascogne où le vent a déserté. Seul deux d’entre eux ont pensé différemment. Nicolas Troussel (Financo) et Thierry Chabagny (Littoral), partis dans l’ouest en travers de la route, sont les seuls à avancer… trois fois plus vite que les autres.
Leur option au large aura raison du reste de la flotte. Premier et deuxième à Saint-Gilles-Croix-de-Vie après 62 heures de course, ils infligent une punition de plus de 4 heures à Armel Le Cléac’h (Brit Air), troisième à aborder les côtes vendéennes. Mais les écarts creusés sur le reste du peloton sont énormes (entre 7 et 16 heures). Tous savent désormais qu’ils seront difficiles à combler et que la 37e Solitaire Afflelou Le Figaro s’est certainement jouée ici.
 
Etape 3 : Saint-Gilles-Croix-de-Vie / Dingle, du 18 au 22 août
30 heures de près dans la brise et grande loterie dans la baie Dingle
Les 44 skippers repartent de Vendée à peine reposés car le temps de récupération à Saint-Gilles-Croix-de-Vie n’a pas dépassé les 36 heures. Le menu de cette troisième étape à destination de la verte Irlande est corsé (du reaching puis du près dans la brise) et d’emblée, les organisateurs décident de rogner une portion de 70 milles du parcours (l’aller-retour vers l’île de Ré). Cap au nord-ouest, les Figaro Bénéteau mettent les voiles, vent de travers et dans une houle formée. Armel Le Cléac’h est aux commandes le premier soir avant d’être relayé à Ouessant par Jeanne Grégoire. Dès lors, c’est parti pour plus de 30 heures de louvoyage dans la brise avec 25 à 30 nœuds de nord-ouest. Dans ces conditions musclées, le bizuth Erwan Israël (Delta Dore) fait des miracles, succédant momentanément à la navigatrice de Banque Populaire. Au Fastnet, c’est le regroupement général de la flotte qui aborde la dernière portion du parcours sous les côtes sud de l’Irlande. Jeanne Grégoire, rejointe par Liz Wardley (Sojasun) revenue par l’ouest, contrôle toujours la course. Tout va se jouer le 21 août à la mi-journée, un peu plus de 5 heures avant le dénouement. La pétole s’installe pour les concurrents situés le plus près de terre et dont font partie Jeanne Grégoire et Nicolas Troussel (Financo), obligés de jeter l’ancre la mort dans l’âme.
Pendant ce temps, un groupe de bateaux parti au large – Samantha Davies (Roxy), Corentin Douguet (E.Leclerc-Bouygues Telecom), Gérald Veniard (Scutum), Nicolas Berenger (Koné ascenseurs), Marc Emig (A.ST Groupe) et Gildas Mahé (Le Comptoir Immobilier) – fait un retour fulgurant sous spi avec du vent frais. Nouvel arrêt buffet nocturne dans la baie de Dingle qui offre le spectacle étonnant d’une myriade de feux verts rouges et blancs. Nul ne sait qui va l’emporter. Et c’est encore Gérald Veniard qui s’impose sur la ligne. Si l’étape 2 a été exceptionnelle par l’ampleur des écarts, la troisième le sera pour les raisons opposées. Après 479 milles et 83 heures de course, 43 minutes seulement séparent les 39 premiers bateaux à Dingle…
 
 
Etape 4 : Dingle –Concarneau, du 25 au 28 août
A fond sous spi jusqu’au Scilly et finish dans les calmes…
Et de trois pour Gérald Veniard. Le skipper de Scutum remporte cette dernière étape entre l’Irlande et Concarneau, 458 milles exténuants où les marins ont tout donné, que ce soit dans les conditions viriles des premières 36 heures ou dans les calmes horripilants de l’avant dernière journée. Le leader du classement général provisoire Nicolas Troussel prend les devants dès la bouée Radio France, après un superbe départ donné à 15h00 en baie de Dingle. Sous grand spi dans des creux de 2 à 3 mètres et un vent de nord-ouest qui atteint plus de 30 nœuds dans les rafales, les solitaires, rivés à la barre, déboulent à grande vitesse. Les quelques empannages obligatoires se soldent parfois par des ‘départs au tas’ relatés par les skippers à la vacation, quand ce n’est pas des spis enroulés dans l’étai. Ces conditions pour gros bras font le bonheur du trio Le Cléac’h – Veniard – Berenger qui anime tout ce début de course. Aux Scilly, Scutum prend l’avantage. Mais les conditions de navigation vont changer du tout au tout à partir de Ouessant. Le vent s’écroule, la flotte se tasse, et prend un nouveau départ à 100 milles de l’arrivée. Une fois de plus, le salut viendra de l’ouest où Christophe Lebas (Armor Lux) fait une remontée remarquable dans le classement pendant que Le Cléac’h, Eliès et de nombreux autres seront obligés de mouiller. Sentant le coup venir, Veniard s’embarque aussi au large en compagnie d’Oliver Krauss (AXA Plaisance) et de Marc Emig… ce sera le tiercé gagnant de Concarneau. Nicolas Troussel et Thierry Chabagny ont réussi à conserver leur avance depuis leur exploit à Saint-Gilles-Croix-de-Vie. Ils prennent les deux premières places au classement général tandis que Gérald Veniard s’offre la troisième marche au détriment de Le Cléac’h qui voit le podium lui échapper dans cette ultime étape.
 

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20 tricolores qualifiés pour les medal races

Planche à voile-Neil Pride-RS:X-Faustine Merret
DR

e la même manière, Xavier Revil et Christophe Espagnon ont assuré le spectacle en remportant les deux courses du jour dans la série des Tornado. Ils ont ainsi devancé leurs camarades Olivier Backès et Paul Ambroise Sevestre qui les talonnent maintenant d’un petit point. Ainsi, Xavier et Christophe joueront le rôle de la souris devant les « matous » affamés que seront les tandems Backès / Sevestre et Hagara / Steinacher (AUT), eux aussi prétendants à la victoire.
Dans la catégorie des chassés figurent aussi Ingrid Petitjean et Nadège Douroux. Le duo marseillais bénéficie d’une courte avance qui peut toujours être comblée par les Allemandes Rothweiler / Kussatz. Dans cette même série, les jeunes Camille Lecointre et Gwendolyn Lemaître, quatrième aujourd’hui, peuvent atteindre le podium. Chez les hommes, Nicolas Charbonnier et Olivier Bausset sont troisièmes.
Manu Dyen et Yann Rocherieux n’auront pour leur part personne à surveiller puisque aucun concurrent n’est assez proche pour voler leur deuxième place. C’est plutôt le tandem britannique Draper / Hiscocks qui les aura à l’oeil. Les champions du monde ne doivent pas se faire distancer sous peine de perdre la tête du général.
Vous l’aurez compris, cette préolympique de Qingdao est loin d’être terminée. Une seule manche reste à courir, mais elle présente de sérieux enjeux. Seuls les équipages de Yngling et les laserites femmes, qui achèvent une saison chargée, ne se sont pas hissées jusqu’à ce top ten.

Interview de Claire Fountaine :
« Aujourd’hui, nous avons eu une grosse journée de brise avec des grosses vagues. Les conditions de mer étaient vraiment difficiles. En 49er, un départ a été lancé mais l’organisation a dû arrêter la manche. Aujourd’hui, à la veille des Medal Races, on peut dire que le bilan est globalement satisfaisant même si la journée de demain peut changer des choses. Surtout, on est content d’avoir fait le choix d’envoyer une grosse délégation avec deux voire trois coureurs ou équipages par série. Il était vraiment important et intéressant de permettre au maximum de coureurs de découvrir ce plan d’eau. Aujourd’hui, on a pu voir qu’il pouvait aussi y avoir du vent à Qingdao, cela fait partie des enseignements que l’on peut tirer de notre présence ici. »

Interview de Faustine Merret (RS :X) :
«Avec les résultats d’aujourd’hui, je fais deux au pire demain, et encore, il faudrait que la Chinoise réussisse à mettre six filles entre elle et moi. Je vais surveiller l’OCS et ne pas faire d’erreur, mais ça devrait aller. Aujourd’hui, je m’en sors bien parce que j’ai pris un départ en catastrophe et je suis tombée dans le bord de près. J’ai passé la bouée au vent dans les dernières et je suis remontée petit à petit. L’organisation qu’il y a ici ressemble à celle des JO. Tout le système de sécurité et d’accréditation est mis en place et la Marina est achevée. »

Interview de Yann Rocherieux (49er) :
« Nous sommes contents, ce n’est pas fini mais au pire, nous serons deuxièmes. Nous abordons donc la medal race dans de bonnes conditions. Si nous parvenons à placer un bateau entre l’Anglais et nous, ça nous permettra de prendre la tête du général. Nous ne le surveillerons pas particulièrement, au contraire, c’est lui qui va s’occuper de nous. Il va sans doute nous prendre en match race dès le départ. »

Interview de Guillaume Chiellino, entraineur des 49er :
« C’est une belle performance après la saison que l’on a connu. C’est un format proche des Jeux Olympiques puisqu’il y a peu de bateaux et tous les meilleurs. Manu et Yann allaient vite, ils ont réalisé de bons départs en étant toujours dans les bons endroits. Demain, il s’agira pour eux de faire la meilleure course possible et de sortir des griffes de l’Anglais. Il fera tout pour les tuer au départ. »

Interview de Christophe Espagnon (Tornado) :
« Nous avons eu deux manches ventées avec 25 nœuds et de grosses vagues. C’est toujours intéressant de gagner deux manches d’affilées, et puis ce n’est pas souvent. Il nous fallait ça pour revenir en tête du général. On n’a pas beaucoup d’écart avec Olivier et Paul Ambroise mais maintenant, nous sommes sûrs d’être sur le podium. Nous n’allons pas chercher à marquer puisque deux équipages peuvent revenir. Roman Hagara peut revenir lui aussi. Tout est jouable. »

Source FFVoile

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Qui voit Groix voit… sa joie ?

Gérald Véniard (Scotum) en tête de la Solitaire Afflelou Le Figaro
DR

Le dénouement est proche. Décidément ultra efficace, Gérald Véniard

(Scutum) est encore en tête au classement de ce matin, où il pointait à

47 milles de l’arrivée à Concarneau, en première position du même trio

de tête qu’hier soir. Le skipper de Scutum était suivi par Oliver

Krauss (AXA Plaisance) à 1,2 milles et Marc Emig (A.ST Groupe) à 2,1

milles. Ces trois bateaux ont fait le trou – probablement

définitivement – puisque le quatrième, l’Armor Lux de Christophe Lebas,

est déjà à plus de 11,5 milles.Dans un vent de sud-ouest

d’une dizaine de nœuds revenu cette nuit, ce trio glisse à environ 6

nœuds et se signalait à 6h ce matin à la vacation radio en approche de

la pointe des chats, à Groix. Après cette marque, il restera 29 milles

de route à faire au près puisque le vent est en train de revenir au

nord-ouest. Il vient d’ailleurs déjà de ce secteur sur la ligne

d’arrivée à Concarneau.Autrement dit, tout va se jouer

dans les quatre à six heures qui viennent. Il faudra d’abord négocier

au mieux le dévent de la pointe de Groix, puis remonter en tirant des

bords entre Groix et le continent, jusqu’à Concarneau. Même si le

nouveau vent de nord-ouest devrait dans un premier temps favoriser un

retour du peloton, le trio de tête a assez d’avance pour se partager le

podium d’étape… mais dans quel ordre ?Gérald Véniard n’a

pas encore gagné cette dernière étape. C’est très exactement ce que se

disent Marc Emig et Oliver Krauss. Vaut-il mieux passer à la côte, ou

au contraire au large ? Les deux théories se valent dans une réponse à

la normande des nombreux connaisseurs du secteur qu’on pourrait résumer

ainsi: « souvent ça passe mieux à la côte… mais pas toujours ! » Et

pour peu qu’Oliver Krauss et Marc Emig jouent chacun un des côtés du

plan d’eau, Gérald Véniard ne pourra pas les contrôler tous les deux à

la fois…Il reste du suspense pour l’étape, donc, entre

ces trois là. Au général, Gérald Véniard est fort bien parti aussi pour

accéder au podium, puisque le 3e Armel Le Cléac’h (Brit Air) – englué

hier en baie d’Audierne – est pointé ce matin en 19e position à plus de

17 milles. Ses 58 minutes d’avance au général ne devraient donc pas

suffire pour rester sur le podium. Thierry Chabagny (Littoral), qui

possède un capital de 4h50 d’avance sur Scutum, reste mieux accroché à

sa 2e place au général, même s’il est classé ce matin en 25e position à

20 milles du leader. Le grand leader Nicolas Troussel (Financo) est le

plus serein du podium provisoire. S’il est en retard de 16 milles ce

matin, ses 6 heures et 21 minutes d’avance sur Scutum devraient

largement suffire à préserver sa victoire dans cette 37e Solitaire

Afflelou Le Figaro, tout à l’heure à Concarneau, aux environs de 11h.Source Solitaire Afflelou Le Figaro

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Toujours N°1 !

Claire Leroy
DR

Rappelons que la Ranking List en Match Racing  est mise à jour plusieurs fois par an, après chacun des grands évènements de la saison. C’est pourquoi, la performance de Claire et de son équipage est particulièrement remarquable.

En effet  de mai 2005 à ce jour, elles auront participé en 16 mois à 18 compétitions internationales en Europe du Nord, aux USA, en Méditerranée ou sur le Pacifique, soit une moyenne d’un peu plus d’une compétition par mois. Et, fait remarquable, sur ces 18 régates Claire remporte 6 victoires, 3 secondes places et 8 places de 3ème. Au final, nos Costarmoricaines monteront 17 fois sur le podium pour 18 régates courues…Belle régularité et jolie performance !  

Malgré une légère déception aux Championnats du Monde, Claire et son équipage, plus que jamais ont montré sur ces 3 derniers mois  leur solidité et leur capacité  à relever des défis au plus haut niveau avec une  motivation sans faille. Sur les deux derniers mois elles ont d’une part enchaîné plusieurs victoires contre les meilleures mondiales et d’autre part ont qualifié la France pour la Nations Cup, en Septembre en Irlande.  Rappelons que seule la France avec la Nouvelle-Zélande est parvenue à qualifier 2 équipages pour la Nations Cup grâce à Mathieu Richard pour les garçons et à Claire Leroy pour les filles.

Depuis l’équipage des bretonnes a poursuivi ses exploits.
Les résultats parlent d’eux-mêmes : 1ères en Slovénie, 1ères à Long Beach à la Mayor’s Cup et 2ndes en Suède contre les meilleures mondiales à Lysekil. Tous ces bons résultats expliquent que nos bretonnes, avec Claire Leroy, Morgane Gautier, Elodie Bertrand, Ophélie Théron, Dorothée Martin d’Auray et Ingrid Cerrato continuent à creuser l’écart au classement mondial avec 700 points d’avance sur leurs suivantes.

Aujourd’hui, après trois semaines de repos tout l’équipage s’est préparé aux  prestigieuses régates qui clôtureront la saison. Dès lundi elles partent pour un Grade 1 à Trentino en Italie sur le Lac de Ledro, régate qu’elles ont remporté l’année dernière, pour y retrouver un plateau international avec les meilleures équipages du pacifique: Katie Spithill (AUS, n°8), Jessica Smith (NZ, n°16) et l’Américaine Sandy Hayes (USA, n° 19).

Elles partiront ensuite pour la grande finale de la Nations Cup, en Irlande à Cork du 5 au 9 Septembre. L’ensemble des continents sera représenté lors de ce tournoi :
– L’Océanie avec la Néozelandaise Jessica Smith
– et l’Australienne Nicky Souter.
– L’Europe avec la Costamoricaine Claire Leroy,
–  la Hollandaise Klarrtje Zuiderbann
– et la Danoise Lotte Melgaard Pedersen.
– L’Amérique du Nord avec la Bermudienne Paula Lewin
– L’Amérique du Sud avec la Brésilienne Rossana Ramos
– Les Emirats Arabes Unis avec la Bekky Britton

Les Championnats d’Europe en Italie  viendront clôturer la saison. Souhaitons bon vent à Claire et son équipage !

Source Ideactor

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Paolo Cian démarre fort !

Mondial Melges 24 Key Largo 2005
DR

Au classement général, Paolo Cian, fameux marin de la Coupe de l’America, et qui fait partie des meilleurs équipages de Match Racing italiens, mène la danse à bord de Sherekhan avec un petit point d’avance devant son compatriote Luca Valerio (Alina Helly Hansen), double champion du Monde de Mumm 30. Full Throttle de Brian Porter, avec à son bord Harry Melges, le fils du constructeur du bateau et champion du Monde 2002, est à égalité de points avec le bateau italien. Team Gill de Simon Strauss et Poizon Rouge, avec à son bord l’équipier suisse du COYCH Bertrand Favre, se classent respectivement 4ème et 5ème.

Les bateaux français n’ont pas démérité sur ce premier jour de course, puisque DRP Partners & Partners, champion du Monde 2004, se classe 7ème , et SOGETI – Ville de Hyères 10ème à quatre petits points du leader.

 Sur le cercle Bravo, les groupes jaune et rouge ont pu courir leurs deux manches assez rapidement, avec un vent établi entre 15 et 18 nœuds, et qui est monté assez vite aux alentours des 25 nœuds. Dans la première course du jour, Mark Mansfield a pris le meilleur départ et a mené une bonne partie de la course, avant de se faire dépasser par Poizon Rouge de Jean-Marc Monnard lors de la dernière manœuvre.

Dans la seconde course, le comité de course a décidé de mettre les Melges 24 à l’abri des vagues, derrière la presqu’île de Giens. Avec toujours 25 nœuds, la manche a été animée ; Luca Valerio a pris le dessus sur Blu Moon et DRP Partners & Partners.

 Sur le cercle Alpha, tout ne s’est pas aussi bien passé. Une pléthore de faux départs, 7 rappels généraux et une heure d’attente ont été nécessaires avant de voir la première course partir avec 5 nœuds ; course annulée peu après à cause d’une importante bascule du vent. Le comité de course a déplacé le cercle au sud de Porquerolles pour trouver un vent établi à 20 nœuds. Eurovoiles, bateau local de Denis Infante, avec à la barre Christophe Barrue, a mené toute la course avant de manquer sa dernière manœuvre et de se faire passer par Brian Porter. Bruno Jourdren complète le podium.
 
 Après une longue attente, le cercle alpha s’est repositionné devant le port de Hyères pour trouver de meilleurs vents.  Quatre bateaux se sont battus toute la course, pour finalement voir la victoire de Maurizio Cardascio devant Excellent de John Pollard. SOGETI – Ville de Hyères finit 4ème.

 Aujourd’hui, deux nouvelles manches seront courues à partir de 11 heures.

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Gérald Véniard s’impose à nouveau !

Scotum
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« C’est extraordinaire, je ne sais pas ce qui m’arrive…» Après Santander et Dingle, voici Concarneau. C’est la troisième fois en quatre étapes de cette 37e Solitaire Afflelou Le Figaro que le Rochelais Gérald Veniard lève les bras en vainqueur sur une ligne d’arrivée ! La troisième fois sur quatre possibles que, sur l’eau, le navigateur de Scutum est plus malin, plus rapide, plus inspiré que les 43 autres concurrents… On dirait du Jean Le Cam, ce qui n’est pas peu dire.
A 10h09’39, sous un crachin typiquement breton ressemblant fort à celui de Dingle qui l’avait vu déjà vainqueur la semaine dernière en Irlande, Gérald Veniard, 36 ans, a envoyé une dernière fois le spi après le passage de la bouée de Linuen avant de passer la ligne d’arrivée, sous un ciel plombé et un vent de l’ordre de 10 nœuds.
Ivre de bonheur, Gérald est monté debout sur la bôme de son fier navire, puis s’est appuyé bras en croix dans sa grand’voile bénie de Neptune, sautant et hurlant sa joie de vainqueur. Il entre aujourd’hui dans la légende de La Solitaire. Apprécié pour ses facéties et ses (fines) plaisanteries permanentes, ce fin régatier (Champion d’Europe de Melges 24 et cette année 3e de la Transat AG2R avec Jeanne Grégoire) fait une ascension fulgurante dans la série Figaro Bénéteau : il gagne alors que ce n’est que sa troisième participation à La Solitaire. « C’est un grand moment », a-t-il commenté sitôt passée la ligne, « j’ai tout donné et je ne réalise pas encore, je ne sais pas ce qui s’est passé… j’étais bien inspiré tout le temps, j’allais vite, je faisais les bons choix aux bons moments. Je n’avais jamais réussi à accumuler autant de bonnes choses à la suite comme cela… maintenant j’attends le chrono pour savoir si je peux chiper la 3e place du général à Armel Le Cléac’h car ça revient par derrière, donc je suis un peu dans l’expectative » Il faut attendre, oui, mais on sait déjà qu’Armel Le Cléac’h (Brit Air), 3e au classement général avec un capital de 58 minutes d’avance sur Scutum, accusait plus de 2h30 de retard au passage à l’île de Groix…
 
Oliver Krauss 2e, Marc Emig 3 e
 
Le podium de cette dernière étape est complété par les deux autres navigateurs qui s’étaient échappés hier en compagnie de Scutum, alors que les 41 autres bateaux de la flotte restaient englués pendant de longues heures dans la baie d’Audierne.
Oliver Krauss (AXA Plaisance), auteur lui aussi d’un magnifique parcours depuis l’Irlande, a ainsi pris la deuxième place de l’étape, coupant la ligne d’arrivée à 10h19’07, soit 9 minutes et 28 secondes après Gérald Véniard. Honneur à lui aussi, ainsi qu’au Marseillais Marc Emig d’A.ST Groupe, qui s’adjuge la 3e place à 10h23’40’’, soit 14 minutes et une seconde après Scutum. Ces trois hommes forment un podium magnifique aux remparts de la ville close… et vont jeter maintenant un œil sur le classement général où ils vont forcément faire une belle opération au classement général. En effet, après ce trio de tête (sur un pointage effectué à 9h30) le quatrième de l’étape Christophe Lebas (Armor Lux) était pointé à 11,3 milles de Scutum. Autant dire que les trois bateaux de tête ont bel et bien fait le trou. Pour Gérald Veniard, ce ne sera sans doute pas suffisant pour espérer d’avantage que la 3e place du classement général. Mais quelle course…
Le skipper vient d’arriver aux pontons de Concarneau, où il est chaleureusement accueilli par un public nombreux. Il le mérite. Seule sa pourtant très bonne 4e place lors de l’étape d’anthologie entre Santander et Saint-Gilles l’empêche de remporter cette Solitaire, la faute à des écarts inédits creusés par Nicolas Troussel et Thierry Chabagny. A 9h30, le 2e du général Thierry Chabagny (Littoral, 4h50 d’avance sur Scutum) n’était pas localisé mais on estimait qu’il avait environ 2 à 3 heures de retard. Le leader du général Nicolas Troussel (Financo), lui, était pointé à 16 milles et ses 6h21’ d’avance devaient logiquement lui permettre de conserver assez de capital-temps pour être sacré roi de cette Solitaire 2006, sans doute vers midi.
 
Source Solitaire Afflelou Le Figaro

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