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Route du Rhum. Les arrivées s’enchainent en Imoca, le premier Class40 attendu aujourd’hui

De Benjamin Dutreux à Arnaud Boissières les arrivées en Imoca se sont enchaînées à Pointe-à-Pitre. Yoann Richomme, premier en Class40 est attendue en fin de journée ce mercredi.

Benjamin Dutreux sur son Imoca GUYOT environnement – Water Family a franchi la ligne d’arrivée ce mardi à 14h heure de Paris), 1j 6h 14mn après le vainqueur de la Classe IMOCA, Thomas Ruyant (LinkedOut). Détaché du groupe de tête, il a conservé son avance sur le reste du peloton d’Imoca qui est arrivé groupé quelques heures plus tard.

” La course a été incroyable, j’ai eu une super belle phase où j’ai réussi à aller au contact des premiers. En descendant vers le Sud, la porte s’est fermée pour moi au niveau de la dorsale anticyclonique. Justine (Mettraux) a pu s’en sortir et je suis resté bloqué. Ça m’a foutu un coup au moral mais derrière je n’ai rien lâché, j’ai cravaché, je voulais saisir la moindre opportunité. J’allais vite vers le Sud avec mon décalage dans l’Ouest. Je suis content car j’ai pu distancer le groupe qui était avec moi.La Route du Rhum – Destination Guadeloupe n’a rien avoir avec le Vendée Globe et les précédentes Route du Rhum. On a eu beaucoup de près, un rythme très intense. Je n’ai pas beaucoup dormi et poussé à fond le bateau. Je me demandais comment tenir le rythme plus de 10 jours. C’était une Route du Rhum assez dure. Il faut mettre des gaz tout le temps. C’est ma première transat à bord de ce bateau, on se cherche toujours, mais je suis content de la deuxième partie de course. Ça glissait tout seul, j’arrivais à tenir des moyennes proches des premiers. Pour un bateau qui a quasiment 8 ans, c’est pas mal. Dès qu’il y a de la brise, j’ai confiance en lui. De pouvoir enchaîner sur The Ocean Race, c’est un peu le rush, car le bateau reste ici trois jours et ensuite il part à Barcelone. Ça va être un gros morceau, cela permet de continuer à naviguer. Le plateau va être chouette aussi ; j’espère après cette course connaître mon bateau sur le bout des doigts. Quand je vois Charlie (Dalin) et Thomas (Ruyant) qui connaissent par cœur leur Apivia et LinkedOut, cela fait envie ! ».

Derrière Isabelle Joschke sur MACSF réalise une belle 9e place alors que Romain Attanasio décroche le top 10. Le premier Imoca à dérive est Sébastien Marsset qui signe également une très belle performance avec un budget dérisoire. Il devance Pip Hare et Tanguy Le Turquais qui a rencontré des problèmes de ballast juste avant l’arrivée.

Yoann Richomme sur son Class40 Arkéa Paprec en approche de la Guadeloupe devrait signer un doublé historique en Class40. Il devance Corentin Douguet mais aussi une dizaine d’IMOCA.

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Le boot de Düsseldorf du 21 au 29 janvier 2023

Véritable vitrine des tendances, boot Düsseldorf présente, chaque année, une vision à 360° unique au monde du marché international de la plaisance et des sports nautiques : Bateaux à moteur, voiliers, yachts, superyachts, plongée, surf et autres sports tendances, canoë-kayak, pêche et tourisme.
Premier rendez-vous de l’année pour les décideurs du marché de l’industrie mondiale des sports nautiques, boot Düsseldorf est devenu, en 50 ans d’histoire, la première plateforme de réseautage pour l’industrie des sports nautiques.
Dans ce cadre dynamique où la passion est reine, les exposants viennent présenter en Première Mondiale leurs nouveaux bateaux et yachts, ainsi qu’accastillage et produits divers.
La prochaine édition de boot se tiendra du samedi 21 au dimanche 29 janvier 2023 sur le parc des expositions de Düsseldorf en Allemagne.
Plus d’informations sont disponibles sur www.boot.com/Tradevisitors

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Route du Rhum. Sébastien Marsset : ” Une course intense depuis le début !”

Sébastien Marsset - Mon Courtier Energie - Cap Agir

Le skipper Sébastien Marsset à bord de son Imoca Mon courtier énergie – Cap agir ensemble réalise une très belle couse et approche de l’arrivée après avoir été longtemps dans le top 10. Avec son expérience, il faudra clairement compter sur lui sur le circuit Imoca. Nous l’avons joint avant son arrivée.

Sébastien Marset à bord : « On se rapproche de la fin. Je suis hyper content de ma course, du niveau que j’ai mis sur le bateau, de ma trajectoire et de mes choix stratégiques. La météo a été dure. A chaque fois, il a fallu aller prendre le front et on en a eu trois. Le deuxième était moins fort mais beaucoup plus long avec une mer très formée. Le troisième, je n’ai pas eu le choix d’y aller. Cela a tapé vraiment fort. J’étais fatigué. A bord, tout va bien à part des micros détails, rien d’important à déclarer. C’est aussi un gros motif de satisfaction pour l’équipe technique. Je ne suis pas loin de Romain Attanasio. D’habitude on s’envoie des petits messages marrants, mais là c’est le silence absolu. C’est marrant de se retrouver bord à bord. J’ai assez peu regardé ce qui se passait devant dans le groupe de tête étant concentré sur ma course qui est intense depuis le début. On ne s’ennuie pas. Comme je suis compétiteur, le classement compte mais il est à mettre en perspective avec l’objectif de se qualifier et des améliorations que je pourrai apporter au bateau. La semaine à Saint-Malo a été d’une richesse inouïe en rencontre avec le public mais aussi avec des partenaires potentiels pour enrichir le groupe que nous avons créé pour assumer ce projet de Vendée Globe et le faire monter en gamme en 2023 et 2024.

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Route du Rhum. Arrivées en nombre d’Imoca

Maxime Sorel (V and B - Monbana - Mayenne), cinquième IMOCA de La Route du Rhum-Destination Guadeloupe 2022 Arnaud Pilpré / #RDR2022

Maxime Sorel, Paul Meilhat, Justine Mettraux sont arrivés dans la nuit de lundi à Pointe-à-Pitre. Tous ont soulignés la dureté de la course jouée aux avant-postes mais heureux d’avoir atteint leur objectif d’arriver et de se qualifier pour le Vendée Globe.

Maxime Sorel sur V and B-Monbana-Mayenne termine 5e.Il est arrivé à Pointe-à-Pitre 15 heures 23 minutes et 17 secondes après le vainqueur Thomas Ruyant (LinkedOut).
« Je venais avant tout pour me faire une première expérience à bord de ce magnifique bateau. Je voulais finir, me qualifier pour le Vendée Globe. Je savais que cet IMOCA avait des capacités. Je me demandais si j’allais arriver à placer le curseur au bon endroit avec tous les fronts qu’on a passé. J’avais plein de questions. C’est juste incroyable, dès la première journée, autour de la Bretagne je me suis battu avec le paquet de devant, jusqu’à aujourd’hui, ça ne s’est jamais arrêté ! Même dans les alizés j’ai tiré très fort sur la machine, il a fallu faire gaffe. Quatre jours avant l’arrivée, j’ai pris la 5e place puis j’ai eu des problèmes de pilote, j’ai dû m’arrêter. Paul Meilhat m’a dépassé. J’ai remis du charbon dans la machine et ça l’a fait, je suis repassé devant ! J’étais tellement fatigué que je n’arrivais plus à dormir, j’étais dans un état second. Le seul moment où j’arrivais à m’endormir c’est quand je faisais de la météo, c’est un peu dommage (rires). Dès que je prenais la souris, je tombais. Je n’ai jamais été aussi loin dans l’effort, je n’ai jamais mis autant d’intensité sur une course en solitaire. La Route du Rhum est un sprint incroyable. Je suis content d’avoir pu tenir les cadors de devant. Thomas Ruyant a été hors-pair, je suis content de ne pas être très loin. Au portant j’ai fait plein d’essais sur le bateau, j’ai travaillé énormément. J’ai beaucoup appris. Maintenant il faut encore bosser, bien tout analyser. Clairement on a un fait un bond en avant. Ces bateaux sont vraiment difficiles, stressants. Je n’ai pas mangé 50 % de la nourriture embarquée, je me suis très peu changé. Tout est difficile à faire à bord. C’est une vie étonnante à bord, je n’arrive pas encore à vraiment me projeter sur un tour du monde. »

Paul Meilhat sur Biotherm 6e est arrivé à Pointe-à-Pitre 16 heures 42 minutes et 8 secondes après le vainqueur Thomas Ruyant (LinkedOut).
« Je suis très content, tous mes objectifs sont atteints. Je ne pensais pas faire aussi bien, c’est génial. J’ai eu beaucoup de galères sur le bateau pendant toute la course mais j’ai toujours réussi à trouver des solutions. Les deux derniers jours je n’étais plus en mode course. J’allais en moyenne 5 nœuds moins vite qu’avant. J’ai eu un problème de soute à voile, le bateau s’est rempli d’eau une dizaine de fois. C’était très galère à vider. Après j’ai eu un problème de safran tribord, j’ai cassé une pièce, il se relevait tout le temps. J’ai dû faire une vingtaine de vracs, même autour de l’île. Mon niveau de préparation était faible, j’avais seulement navigué 15 jours sur le bateau avant de prendre le départ de cette Route du Rhum. Biotherm a un potentiel énorme, il va super vite. L’équipe a fait un boulot incroyable. Ce résultat est au-delà de mes espérances. Dans un coin de ma tête, j’espérais ça. Comme je n’avais pas navigué en solitaire depuis quatre ans, je manquais clairement de préparation donc je n’ai pas pu me mettre dans des états de fatigue avancée, ce qui n’était pas plus mal. Ce n’était pas comme il y a quatre ans où je pouvais pousser à fond. Mais à la fin au niveau fatigue, le résultat est à peu près le même. Ces bateaux sont exigeants. Quand on fait du près on se dit que ce sera mieux au portant mais en fait c’est pire ! Il n’y a aucun moment où on peut dormir tranquille. Pour moi, les limites seront toujours matérielles, pas humaines. Nous, on peut aller au-delà de la fatigue, on va chercher des limites mentales. Cela demande un engagement énorme. »

Justine Mettraux sur Teamwork.net 7e est arrivée à Pointe-à-Pitre 19 heures 50 minutes et 10 secondes après le vainqueur Thomas Ruyant (LinkedOut).
« Cette transat a été à la hauteur de mes espérances, voire mieux ! Je suis vraiment contente, il y a eu du beau match avec les concurrents, une belle arrivée ici en Guadeloupe, ça fait chaud au cœur. Je suis fatiguée car on a eu beaucoup de grains ces derniers jours, des conditions vraiment instables, des changements de voiles à faire. Tout ça avec l’enchaînement du tour de la Guadeloupe, c’est bien usant. Les bateaux sont difficiles, ça peut vite paraître hors de contrôle. Je n’ai pas eu de gros soucis techniques à bord, juste des choses mineures ou sur lesquelles on avait du “spare” donc pas de souci. Ces derniers jours c’était un peu frustrant avec le temps à grains, j’avais du mal à prendre du plaisir car je commençais à être fatiguée. Mais bien sûr il y a eu des beaux moments de plaisir sur cette transat, quand les conditions devenaient un peu plus faciles. Je suis très satisfaite de mon résultat. Je n’ai pas beaucoup d’expérience seule en IMOCA. Je finis à une belle place. Je suis un peu frustrée de la fin de la course où j’ai eu l’impression de moins bien naviguer sur la partie de portant. Mais c’est cool d’avoir réussi à être dans le coup dès le début, d’avoir navigué comme je voulais, pris soin du bateau. Les quatre qui se sont tirés la bourre devant ont navigué à haute intensité, ils ont poussé les bateaux assez loin. Cette course est très intense, ce n’est pas vraiment des vacances ! C’était intéressant, il y avait des choses à jouer tout du long. Le bilan est très positif et je vois qu’il y a encore des choses à travailler pour progresser et jouer encore plus avec les gars qui sont devant, c’est hyper encourageant. »

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Route du Rhum. Philippe Poupon pense à sa banquière

Philippe Poupon poursuit sa route à bord de Flo, le trimaran de Florence Arthaud. Il nous livre ses états d’âmes. A 27 nœuds, il sert les fesses et pense aussi à l’arrivée à terre et à sa banquière.

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Route du Rhum. Kevin Escoffier 4e : ” De la confiance pour la suite !”

Kevin Escoffier (Holcim-PRB), quatrième IMOCA de La Route du Rhum - Destination Guadeloupe Alexis Courcoux / #RDR2022

Kevin Escoffier à bord d’Holcim-Prb a réalisé une très belle course en finissant au pied du podium et démontrant des belles performances sur son nouveau bateau. De quoi prendre confiance pour la suite.

Lundi 21 novembre à 08 heures 46 minutes locale (13 heures 46 minutes heure de Paris), Kevin Escoffier sur Holcim-PRB a franchi en quatrième position la ligne d’arrivée à Pointe-à-Pitre de la douzième édition de la Route du Rhum – Destination Guadeloupe. Son temps de course est de 11 jours, 23 heures, 31 minutes et 14 secondes. Il a effectué les 3 542 milles du parcours entre Saint-Malo et Pointe-à-Pitre à la vitesse de 12,32 nœuds sur l’orthodromie (route directe). Il a en réalité parcouru 4290 milles à la vitesse moyenne de 14,92 nœuds (sur l’eau). Il est arrivé à Pointe-à-Pitre 05 heures 54 minutes et 49 secondes après le vainqueur Thomas Ruyant (LinkedOut).
Réaction de Kevin Escoffier

« Quel rythme ! Je suis très content de ma course. Je suis un compétiteur donc forcément, dans l’action, j’étais un peu déçu de ne pas finir sur le podium. Mais en prenant un peu de recul, je me dis que le bateau a été mis à l’eau en mai dernier et que l’objectif principal était d’accumuler des connaissances à bord. C’est compliqué de venir avec un IMOCA neuf en disant qu’on va directement gagner la Route du Rhum. En termes de performances, le bateau est bien né. Cela faisait deux ans que je n’avais pas navigué en solitaire. Cette Route du Rhum m’a permis de me remettre dans le bain, sportivement je ne suis pas à la rue ! Je ne retiens que des points positifs : j’ai été au contact des meilleurs, j’ai réussi à tenir le rythme dans la bataille d’empannages, dans 20 nœuds de vent. J’essaye peut-être de me dire tout ça pour me rassurer sur le fait de ne pas être sur le podium (rires). Le niveau est très relevé en IMOCA avec des beaux bateaux, de très bons skippers et un engagement énorme. J’arrive épuisé. C’est la première course sur laquelle j’ai des hallucinations récurrentes, cela s’est senti les deux derniers jours. J’avais vraiment à cœur de terminer cette Route du Rhum, je suis content d’arriver en ayant navigué de manière performante. Je reviens à la compétition en IMOCA de belle manière, cela donne confiance pour la suite. »

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Route du Rhum. Thomas Ruyant premier en Imoca: “C’est ma plus belle victoire ! “

Thomas Ruyant (LinkedOut), vainqueur de La Route du Rhum-Destination Guadeloupe 2022 en IMOCA Alexis Courcoux / #RDR2022

Thomas Ruyant sur LinkedOut signe une superbe victoire en Imoca devant Charlie Dalin que l’on croyait intouchable. Une victoire construite dans les derniers jours à la force des bras.

Thomas Ruyant a coupé la ligne ce lundi matin et remporte la Route du Rhum en Imoca. Favori avec Charlie Dalin, il participait avec son bateau qu’il avait sur le Vendée Globe et qu’il connait sur le bout des doigts. Il aura joué une parfaite partition attendant la première opportunité de passer Apivia avec ses foils plus puissants au portant.
Thomas Ruyant remporte sa deuxième Route du Rhum après sa victoire en Class40.

« Je crois que c’est la plus belle victoire ! Elle est particulière de par l’engagement que l’on a tous mis, moi le premier. J’ai du mal à trouver les mots parce que je suis bien bien cramé. Je n’ai pas beaucoup dormi ces dernières 36h, la météo a fait que pour arriver en tête, ce n’était vraiment pas évident. Je suis heureux d’arriver devant… Je suis ému parce que cette Route du Rhum, c’est un monument de la course au large et du sport en général. Il y avait 38 bateaux au départ avec de sacrés marins. Je suis un compétiteur, celle-là, je voulais vraiment la gagner. J’avais une grosse grosse envie. C’était aussi parce que c’était la dernière avec ce bateau-là, et pour remercier mon équipe fidèle. C’est un vrai sport collectif, je marque le but, mais il y a du monde derrière. Mes paroles sont confuses parce que j’ai beaucoup de fatigue. C’était intense, dense. J’ai beaucoup aimé la deuxième partie de la course, plus adaptée à ma façon de naviguer, plus adaptée à mon bateau aussi. »

Une deuxième partie de course magique

« J’ai croqué Charlie avec de l’envie et de l’engagement même si je sais que lui-aussi en met beaucoup. Je n’ai pas fait d’erreur sur mes trajectoires. Il y avait une stratégie globale, mais aussi beaucoup d’activité nuageuse dans ces alizés avec beaucoup de grains. Il fallait s’en servir, ce que j’ai bien réussi à faire. Il fallait de l’inspiration et de la chance. Il faut de la réussite aussi, mais il faut la provoquer. Cette deuxième partie de course était comme dans un rêve, c’était magique. Quand je passe devant Charlie, je sens qu’il remet une grosse couche et du coup, j’en ai remis une encore plus grosse. Franchement, je suis content d’arriver parce que ce n’est pas un rythme que l’on peut tenir sur un Vendée Globe, c’est un véritable sprint. »

Un sacré bateau

« Je crois que j’ai rarement été aussi fatigué à l’arrivée d’une course. Sur le tour de La Guadeloupe, je vacillais, je ne tenais plus sur mes jambes. Ce qui est beau dans ce sport, c’est que c’est un tout : un bateau bien prêt, de la stratégie, du physique, du mental… C’est ce qui m’anime dans ce sport, plus j’en fais, plus j’ai envie d’en faire, je n’ai pas envie de m’arrêter là. C’est un bateau avec lequel j’ai fait beaucoup de milles, un tour du monde, une victoire avec Morgan Lagravière sur la Transat Jacques Vabre, et là c’est la consécration. Je ne sais pas si j’ai envie de le refiler à quelqu’un d’autre. C’est un sacré bateau.»

Lundi 21 novembre à 02h51 25′ locale (07h51 25′ heure de Paris), Thomas Ruyant (LinkedOut) a franchi en première position la ligne d’arrivée à Pointe-à-Pitre de la douzième édition de la Route du Rhum – Destination Guadeloupe. Son temps de course est de 11 jours, 17 heures, 36 minutes et 25 secondes. Il a effectué les 3 542 milles du parcours entre Saint-Malo et Pointe-à-Pitre à la vitesse de 12.58 nœuds sur l’orthodromie (route directe). Il a en réalité parcouru 4 362.46 milles à la vitesse moyenne de 15.49 nœuds (sur l’eau).
« Je suis dessus, l’idée est d’aller vite. Je tire sur le bonhomme, mais peu importe je me reposerais en Guadeloupe. Nous le savions depuis le départ qu’avec 38 IMOCA ce serait forcément serré. C’est super, je suis ravi de participer à cette bataille ! Il me faut être à la colonne et faire tourner les manivelles pour que cela avance vite. » racontait Thomas Ruyant, le 18 novembre au matin au moment où il reprenait les commandes de la course à Charlie Dalin (Apivia). Le Dunkerquois aux trousses du Normand depuis l’entrée dans les alizés attendait son heure. Archi favori comme Charlie, Thomas affichait dès le départ de Saint-Malo son ambition : la victoire un point c’est tout ! Face à 7 bateaux neufs (Charal, Holcim-PRB, Initiatives-Cœur, Malizia-SeaExplorer, V and B – Monbana Mayenne, Maître CoQ V et Biotherm), LinkedOut et Apivia parfaitement au point et connus dans les moindres recoins par leurs skippers, semblaient les plus à même de remporter cette 12e édition de La Route du Rhum – Destination Guadeloupe.

Une histoire avec les transats

Thomas Ruyant a démontré les années passant son talent sur tous supports et affiche 4 victoires dans quatre classes différentes sur des transatlantiques : il remporte la Mini-Transat 2009, la Route du Rhum 2010 en Class40, la Transat AG2R en 2018 (avec Adrien Hardy) en Figaro Bénéteau et la Transat Jacques Vabre en 2021 (avec Morgan Lagravière) en IMOCA. Avec son foiler LinkedOut qu’il a mené 72% du temps dans le Top 3 sur le Vendée Globe et avec lequel il termine 6e aux Sables d’Olonne, Thomas arrivait à Saint-Malo avec un objectif clair de remporter la Route du Rhum – Destination Guadeloupe : « Je n’en fais pas mystère, seule la victoire m’intéresse. Mon bateau est indiscutablement l’un des meilleurs bateaux de la flotte. D’autres voiliers de génération plus récente seront sur la ligne de départ, mais notre plan Verdier de 2019 est désormais parfaitement abouti, au meilleur de ses configurations et de ses évolutions. » Le mors aux dents, puisant au fond de ses réserves, animé par une immense envie de victoire, Ruyant colle au train et se bagarre comme un chiffonnier avec Dalin, lui qui s’était montré impérial sur son Apivia larguant allègrement ses adversaires jusqu’à 90 milles dans son tableau arrière au passage de la dorsale de l’anticyclone des Açores.

Dans la nuit tropicale rythmée par les grains, légèrement ralenti sous le vent du volcan de La Soufrière, Thomas Ruyant est arrivé en pole position de la flotte des IMOCA. Une consécration pour le Dunkerquois qui rêvait d’une victoire sur la légendaire transat dans cette classe de monocoques de 18,28 m… Un bien joli clin d’œil à son bateau avec lequel il signe cette dernière course avant de prendre en main une toute nouvelle monture actuellement en construction à Lorient. Par la même, Thomas Ruyant établit un nouveau record en IMOCA, celui détenu jusqu’à présent par François Gabart en 2014 (12 jours 4h 38mn) : 11 jours 17h 36 mn, soit 11h 02mn 30’ de mieux !

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Route du Rhum. Charlie Dalin deuxième : “On était toujours surtoilé !”

Charlie Dalin sur Apivia termine deuxième en Imoca sur cette Route du Rhum 2 heures à peine après le vainqueur Thomas Ruyant. Il aura dominé largement la première partie de la course avant de voir revenir ses poursuivants ces derniers jours. Il aura mis 11 jour 19 heure 38mn et 11sec.

Lundi à 21 novembre à 04 heures 53 minutes 11 secondes, heure locale (09 heures 53 minutes 11 secondes, heure de Paris), Charlie Dalin a franchi en deuxième position la ligne d’arrivée à Pointe-à-Pitre de la douzième édition de la Route du Rhum – Destination Guadeloupe dans la catégorie IMOCA. Son temps de course est de 11 jours, 19 heures, 38 minutes et 11 secondes. Le skipper d’Apivia a effectué les 3 542 milles du parcours entre Saint-Malo et Pointe-à-Pitre à la vitesse de 12.49 nœuds sur l’orthodromie (route directe). Il a en réalité parcouru 4 353.88 milles à la vitesse moyenne de 15.35 nœuds (sur l’eau). Il est arrivé à Pointe-à-Pitre 2 heures 1 minute 46 secondes après le vainqueur Thomas Ruyant (LinkedOut).
C’était engagé. Il n’y a jamais eu de transitions où je pouvais faire le break. Le plus compliqué a été la sortie de la dorsale. J’ai eu une journée un peu compliquée sans quille pendulaire. J’ai fait la traversée avec 3 winchs. J’ai pu quand même tirer sur le bateau comme je voulais. Le portant était un peu compliqué. On s’est retrouvé plusieurs fois avec Thomas. J’espèrai encore que cela colle pour Thomas dans le tour de l’île mais il a assuré. C’est la dernière course sur ce bateau avec lequel j’ai toujours fini les courses. J’espérai faire mieux. J’ai l’impression d’avoir navigué sur un Figaro tellement je maîtrise bien le bateau.”

A 38 ans, Charlie Dalin était un bizuth de la Route du Rhum – Destination Guadeloupe. C’était aussi l’un des grands favoris pour la gagne dans cette 12e édition, pour ne pas dire le grand favori après ses victoires dans les trois premières épreuves de la saison : la Bermudes 1000 Race, la Vendée Arctique et le Défi Azimut. Son unique ambition était de remporter la Route du Rhum – Destination et ainsi de faire le « Grand Chelem » en 2022. « J’aimerais accrocher cette quatrième course, de loin la plus importante de la saison, disait-il à Saint-Malo. Il y a de la concurrence, je ne suis pas le seul à viser la première place. J’ai l’impression d’être dans de bonnes dispositions, j’ai un bateau performant, fiable, que je connais bien et avec lequel j’ai déjà gagné. C’est rare de se présenter au départ d’une Route du Rhum dans de telles dispositions. » Il voulait finir de la plus belle des manières son histoire avec son bateau, qui passera dans de nouvelles mains une fois arrivé en Guadeloupe.

Dès les premières heures de course, Charlie Dalin donne le ton. Le skipper d’Apivia franchit en tête la porte du cap Fréhel. En sortie de Manche, il emmène avec maîtrise le groupe du Sud. Conditions de mer dégradées, enchaînements météorologiques complexes et imprévisibles : rien ne semble pouvoir le contrarier. Aux allures proches du vent, Dalin semble intouchable. Il dégage une impression de fluidité, de maîtrise totale. Le 15 novembre, six jours après le départ, il navigue à moins de 2 000 milles de l’arrivée, avec 70 milles d’avance sur son premier poursuivant Jérémie Beyou (Charal), et déclare : « Depuis le début de saison, je vis une belle harmonie avec le bateau, et je suis heureux que ce soit encore le cas sur ce début de course. C’est rare d’arriver à ce niveau de plénitude. Je me pose des questions, évidemment, et je n’ai pas réponse à tout. Parfois cela ne marche pas, mais je suis dans un mode de navigation tellement éloigné de ce que je vivais la première année, où j’essayais de dompter le bateau… Je subissais alors qu’aujourd’hui, je le maîtrise ».

Dans les alizés, aux allures portantes, la domination de Charlie Dalin est contestée et Thomas Ruyant (LinkedOut) fait un retour impressionnant. Le 18 novembre, à un peu plus de 1000 de l’arrivée, Ruyant passe devant. Un magnifique duel s’engage alors entre les deux hommes de tête, qui tiennent des vitesses moyennes impressionnantes et naviguent à haute intensité, pour ne rien regretter. L’engagement est total et il est clair que ni Charlie ni Thomas ne lâchera le morceau.

Dalin passe à la Tête à l’Anglais, au nord-ouest de la Guadeloupe, avec une heure et 20 minutes de retard sur Ruyant. Il reste le tour de l’île pour se refaire. Malgré tous ses efforts pour revenir, le skipper d’Apivia doit se contenter de la 2e place, comme sur le Vendée Globe 2020-2021 et la Transat Jacques Vabre 2021.

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Route du Rhum. Jérémie Beyou complète le podium en Imoca

Jérémie Beyou (Charal), troisième IMOCA de La Route du Rhum-Destination Guadeloupe 2022 Alexis Courcoux / #RDR2022

Charal 2 a tenu toutes ses promesses. Jérémie Beyou bien que troisième en Imoca sur cette Route du Rhum a pu prendre la mesure de son nouvel bateau.

Lundi 21 novembre à 06h15 55′ locale (11h15 55′ heure de Paris), Jérémie Beyou a franchi en troisième position la ligne d’arrivée à Pointe-à-Pitre de la douzième édition de la Route du Rhum – Destination Guadeloupe. Son temps de course est de 11 jours, 21 heures et 55 secondes. Le skipper de Charal a effectué les 3 542 milles du parcours entre Saint-Malo et Pointe-à-Pitre à la vitesse de 12.43 nœuds sur l’orthodromie (route directe). Il a en réalité parcouru 4 330.57 milles à la vitesse moyenne de 15.19 nœuds (sur l’eau). Il est arrivé à Pointe-à-Pitre 3h 24mn et 30’ après le vainqueur Thomas Ruyant (LinkedOut).

Le skipper de Charal revient sur l’intensité incroyable de La Route du Rhum – Destination Guadeloupe. Une course qui a eu des airs de Solitaire du Figaro mais sur 11 jours ! Jérémie est plus que satisfait de cette 3e place et d’avoir amené son bateau neuf en Guadeloupe.

« C’était quelque chose cette Route du Rhum ! Je ne sais plus bien quand j’ai dormi la dernière fois. J’ai essayé de dormir hier après-midi mais je n’ai pas réussi. Quand tu es trop fatigué, tu n’y arrives plus, tu es sur les nerfs. Le bateau est tellement demandant, que tu ne pas dormir, ni manger, ni ranger le bateau. Thomas (Ruyant) était super énervé ! Je l’ai vu partir, il a fait un énorme push, c’est impressionnant à voir car j’étais quand même dessus. Il arrive à partir fort, il sort une copie monstrueuse. “

Intensité de tous les instants

” Je ne pas vraiment été surpris par l’intensité de la course. Avec Charlie (Dalin) et Thomas (Ruyant), cela fait pas mal de temps qu’on se met sur la tête, mais sur des petites distances. On savait que cela allait se finir comme ça sur la Route du Rhum. Le degré d’intensité est maximal, on ne pas faire pire. Ça ressemble vraiment à La Solitaire, mais ce sont des machines qui envoient du stress. C’est super beau, c’est de la compétition à l’état pur. “

Thomas, au-dessus du lot

” Je n’ai pas été bon pendant un jour ou deux, là où Thomas a mis les gaz. Il a trouvé le bon filet dans les grains, moi, j’avais la tête dans mon bateau à trouver la bonne carbu’. Maintenant, c’est l’effet de la course, j’ai un peu de remords, je suis compétiteur. Thomas a été carrément un cran au-dessus, il n’y a pas de débat. Mon objectif était de naviguer et de l’amener de l’autre côté, le résultat est delà de nos espérances. Tout est un peu dur, parce que le bateau est neuf. Charal 1, je le connaissais sur le bout des doigts, on voit ce que fais Justine rapidement sur ce bateau. La carène, les foils, on a cherché la puissance pour aller vite. Ça envoie des bateaux encore plus violents. La pratique rejoint la théorie, il n’y a pas de surprise.
Il y a quatre ans on n’a pas duré deux jours, donc c’est une grande satisfaction. Techniquement, c’est top d’avoir le bateau ici et d’avoir tiré dessus. On a eu des grains à 35 nœuds, c’était limite avec un bateau neuf. Mais une fois que tu l’as fait tu es rassuré pour la suite. Le bateau a de l’aisance au portant dans la brise, mais la monnaie de la pièce, c’est qu’il faut trouver les petits réglages dans toutes les transitions, notamment dans le medium. J’ai hâte d’aller faire un tour du monde avec dans des conditions de vent fort au portant.
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Mis à l’eau le 11 juillet 2022, la nouvelle machine de Jérémie Beyou signée de l’architecte Sam Manuard (étrave ronde, safrans en V inversés) a été rapidement prise en main par son skipper. En faisant appel à Franck Cammas, Jérémie Beyou et son team ont souhaité améliorer encore les performances, gagner de quoi grimper une à une les marches sur le podium. Résultat : Charal, dès le départ de Saint-Malo et tout au long de la course, n’a jamais quitté les avant-postes, à l’attaque de Charlie Dalin (Apivia) et de Thomas Ruyant (LinkedOut), prenant même à plusieurs reprises la deuxième position au pointage. Dans l’histoire de la classe IMOCA très peu de bateaux dessinés et construits après un Vendée Globe ont terminé la Route du Rhum. Jérémie Beyou défie les pronostics et s’octroie même cette 3e place sur cette 12e Route du Rhum – Destination Guadeloupe ! Le triple vainqueur de La Solitaire du Figaro, bosseur et déterminé, compétiteur acharné avouait ce matin pouvoir encore jouer quelque chose : « Je suis bien revenu sur Charlie Dalin. J’ai aussi pris mes distances avec Kevin Escoffier. J’espère que ça suffira pour rester devant lui sur la ligne d’arrivée. On verra sur le tour de la Guadeloupe s’il y a quelque chose à jouer. » Jetant toutes ses forces dans ces ultimes milles, Jérémie est parvenu à recoller au tableau arrière de Charlie Dalin sur le tour de La Guadeloupe. Charal termine 3e, 3h et 24 minutes derrière Apivia. Une superbe place sur le podium d’une Route du Rhum – Destination Guadeloupe des plus engagées par les conditions météorologiques difficiles et un plateau de coureurs de haute voltige.

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Route du Rhum. Sébastien Rogues, troisième en Ocean Fifty

Sébastien Rogues (Primonial), troisième en Ocean Fifty sur La Route du Rhum - Destination Guadeloupe 2022 Arnaud Pilpré / #RDR2022

Sébastien Rogues sur son Ocean Fifty Primonial a franchi en troisième position la ligne d’arrivée à Pointe-à-Pitre de la douzième édition de La Route du Rhum – Destination Guadeloupe. Son temps de course est de 11 jours, 3 heures, 37 minutes et 37 secondes. Il a effectué les 3 542 milles du parcours entre Saint-Malo et Pointe-à-Pitre à la vitesse de 13.23 nœuds sur l’orthodromie (route directe). Il a en réalité parcouru 4 220.75 milles à la vitesse moyenne de 15.77 nœuds (sur l’eau). Il est arrivé à Pointe-à-Pitre 06h 1mn et 45’ après le vainqueur Erwan Le Roux (Koesio).

20/11/22 – 19h03 : Vacation / Ocean 50 – Sébastien Rogues / Primonial – © 6ème Sens

« Je suis à -10 niveau forme comme quand tu n’as plus rien dans le réservoir de ta voiture. Je suis HS. Mais l’important c’est que je sois là ! Traverser l’Atlantique en solo sur un Ocean Fifty est probablement la chose la plus incroyable de ma vie. La fatigue est tellement présente. Je ne sais plus dans quel monde je suis. Avec les jours et le repos, je vais réaliser. J’ai tellement tout donné, c’est la première fois que je suis allé aussi loin de toute ma vie. Je n’ai pas plus d’énergie. Ces bateaux ne demandent qu’à galoper, ce sont les plus beaux bateaux du monde. Les deux gars de devant sont incroyables ! C’est fou ce qu’ils ont fait, j’ai décroché il y a deux jours et demi. Ma vieille louloute, mon vieux bateau, il a 13 ans d’écart avec les autres. C’est ma dernière course avec lui, je suis assez sentimental, c’était mon dernier bord avec lui. Je suis content d’avoir tenu la cadence du taulier, Erwan Le Roux. Il a plus d’expérience que Quentin (Vlamynck) et moi réunis. Quentin a fait du couse de fou mais sur la fin Erwan était fluide, plaçait parfaitement ses attaques, je sentais qu’il ne lâcherait jamais rien. Est-ce que je suis déçu de ne pas avoir jouer cette partie à trois jusqu’à la fin ? Je ne pense pas. Je n’ai pas de regret, j’ai tout donné. J’ai été heureux de les voir se bagarrer. Je suis très heureux de ma troisième place. Ce qui m’a surpris, c’est l’énergie que demande le bateau tout le temps, il n’y a jamais de pause, c’est épuisant moralement. On y laisse une énergie de fou d’être aussi proche des éléments. Les paquets de mer s’effondrent sur le pont. Mais tu fais de l’Ocean Fifty pour ça. »


Vainqueur de la Transat Jacques Vabre 2021 (avec Mathieu Souben), Sébastien Rogues faisait lui-aussi clairement partie des favoris à la victoire de cette 12e Route du Rhum – Destination Guadeloupe. Pour sa première participation à la célèbre transatlantique en solitaire, Sébastien a su rester parfaitement dans le tempo toujours dans le sillage des deux premiers se positionnant même deuxième dans l’Est des Açores pendant quelques heures. Sur son Primonial, âgé de 13 ans d’âge, Sébastien a su démontrer tout son talent de fin régatier face à des concurrents aux montures beaucoup plus récentes, à l’instar de Koesio et Arkema. Les conditions toniques et très irrégulières dans les alizés, marquées par des grains violents, ont distendu l’élastique entre Primonial et ses rivaux sur la dernière ligne droite vers la Guadeloupe. Le marin est arrivé extenué malgré l’adrénaline des dernières heures de course et avec un bateau dont aucune avarie n’est à signaler. Il complète un podium magnifique en Ocean Fifty, classe de trimarans de 50 pieds au niveau de jeu de plus en plus élevé, s’il fallait encore le démontrer…

« Je suis heureux sportivement d’être sur le podium de cette course avec un magnifique vainqueur et son dauphin qui l’est tout autant. Je suis déçu pour Quentin (Vlamynck) mais le patron est bel et bien Erwan (Le Roux) sur cette course mais c’est de bonne guerre car il a plus d’expérience que Quentin et moi réunis. Je sentais qu’Erwan était dans le coup et qu’il allait passer. Il faut désormais que je dorme pour que je puisse faire une analyse plus sereine de la course. J’ai tout donné et c’est la première fois de ma vie que je suis allé aussi loin dans un challenge sportif. Je n’en reviens pas moi meme !. Tu ne peux avoir de regrets que si tu n’as pas tout donné pour y arriver ».

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