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Un armateur fidèle au Rhum

trimaran Banque Populaire IV Bidégorry
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Depuis 1989, le Groupe Banque Popualire arme un trimaran de la catégorie Orma 60 pied open. Aucours de sa longue histoire dans la voile il a participé à 4 éditions de la Route du Rhum et sera au départ de la prochaine avec Pascal Bidégorry sur Banque Populaire IV.
 
5 participations au compteur :
 
1990
La Route du Rhum 1990 restera dans les mémoires comme la première course remportée par une femme avec la victoire historique de Florence Arthaud. Dans le cœurs des collaborateurs du Groupe Banque Populaire, elle est surtout la première course en solitaire du Trimaran BPO (Banque Populaire de l’Ouest) skippé par Francis Joyon. Classer 10ème, il rallie Pointe à Pitre en 17 jours, 13 heures et 14 secondes.
 
1994
La Route du Rhum 1994 est la première course du tout nouveau Banque Populaire I, un trimaran construit dans les moules de Fujicolor. Le premier trimaran Orma entièrement construit par le Groupe Banque Populaire, skippé par Francis Joyon abandonnera après quelques jours de course, mais il confirmera cependant son excellent potentiel en configuration océanique.
 
1998
Le même bateau, le même homme, mais une course bien différente. Francis Joyon à la surprise générale tente une option plein sud l’amenant à virer à la hauteur du Sud du Sahara pour toucher les alizés et galoper vers la Guadeloupe. Désormais appelé « Le Mauritanien », il entame une course poursuite contre les autres concurrents qui ont choisi une route plus courte. Il termine 6ème de la course, en 13 jours, 13 heures et 41 secondes, seulement 24 heures après le vainqueur, Laurent Bougnon, en ayant parcouru près du double de distance !
 
2002
Banque Populaire III, skippé par Lalou Roucayrol prend le départ de l’édition 2002. La course est dans l’esprit de tous comme la plus cruelle de l’histoire … 18 multicoques Orma au départ, 3 à l’arrivée. Dans des conditions météorologiques dantesques, des vents frôlant les 100 km/heure, 15 multis sont contraints à l’abandon. Lalou et son routeur ont décidé dès le départ de contourner la zone de tempête considérée comme trop dangereuse. Ils touchent les fruits de cette stratégie à l’arrivée en Guadeloupe. Banque Populaire termine 3ème en 14 jours, 7 heures et 1 minute. Lalou Roucayrol est le seul à ne pas s’être arrêté en route.
 
2006
Pour cette 8ème édition de la Route du Rhum, c’est Pascal Bidégorry qui portera haut les couleurs de la Banque de la Voile à bord du Trimaran Banque Populaire IV. Pascal franchira la ligne avec en poche le titre de dernier vainqueur de la Transat Jacques Vabre et celui de Champion Orma 2005.

Source Banque Populaire
 

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Franck Pong rejoint China Team

Act 10 à Valence : China Team et BMW Oracle Racing
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Vous vous êtes impliqué de plus en plus cette année au sein de China Team, jusqu’à en devenir aujourd’hui Président honoraire. Comment s’est passée votre rencontre avec l’équipe ?
Je connais Luc Gellusseau depuis de nombreuses années, depuis l’époque où l’équipe du Corum Sailing Team est venue naviguer à Hong-Kong. Alors, quand le China Team m’a demandé de participer à un week-end de match racing format Coupe de l’America à Hong-Kong, j’ai sauté sur l’occasion car je n’avais encore jamais fait de match racing. J’ai été heureux d’utiliser mes deux Maxis, l’un pour moi et mon équipage, l’autre pour le China Team. L’équipe avait alors sélectionné des marins chinois pour les entraîner à naviguer et à courir sur des Class America. J’ai été heureux de les aider de cette manière. Je me suis impliqué de plus en plus dans le China Team. Avec une part d’hésitation, non pas parce le China Team est dernier au classement, ce qui n’est pas une mauvaise place pour commencer car on ne peut que progresser, mais parce que je suis moi-même déjà très pris sur le plan nautique. En septembre dernier, Wang Chaoyung m’a demandé à Qingdao d’accepter de devenir « Honorary Chairman » afin que je sois un soutien pour lui et pour l’équipe.

Vous êtes aujourd’hui l’une des grandes figures de la voile mondiale, comment est née votre passion ?
En fait, je suis surtout connu en Chine. La voile et la compétition sont un sport captivant. C’est un sport que l’on peut commencer très jeune et développer ensuite autant que l’on souhaite, à différents niveaux d’implication, bien sûr. C’est aussi bien un sport qu’un passe-temps. La première fois que j’ai navigué, c’était en 1975, sur un dériveur, sur une plage de Malaisie. J’ai senti à ce moment là que c’était le sport que je voulais pratiquer aussi longtemps que je le pourrai. Ensuite, je suis rentré à Hong-Kong et j’ai acheté un dériveur d’occasion. J‘ai pris des leçons de voile et c’était parti !

Vous voulez développer la voile en Chine. De quelle manière ? Quels sont vos objectifs ?
La voile sur petits bateaux et le windsurf se sont bien développés ces dernières années, grâce à l’impulsion de la Chinese Yachting Association. Pour les gros bateaux, cela ne fait par contre que commencer. Ce n’est pas quelque chose que j’initie moi-même, c’est la volonté de mes amis chinois et je ne fais que répondre à leur désir de développer ce sport. Il y a désormais en Chine des possibilités financières et comme le pays se développe, les activités de loisirs deviennent plus importantes dans la vie des gens. Maintenant, chez les Chinois, comme dans la plupart des autres pays, la voile est considérée comme un sport de riches. C’est comme tout, en partie vrai, en partie faux. Vous pouvez avoir une limousine chère et belle, vous pouvez aussi très bien conduire avec une petite voiture ou vous pouvez en louer une. Par contre, ce qui ne fait aucun doute, c’est que sur le plan de la voile pure, ce qui manque à la Chine, c’est la connaissance ainsi qu’une équipe de marins capable de naviguer de manière professionnelle sur des bateaux supérieurs à 35 pieds. Il y a donc un besoin important d’entraînement sur gros bateaux. J’ai beaucoup d’amis dans le monde qui m’ont gentiment proposé d’aider à monter des académies de voile et c’est une très bonne idée. Mais il y a un problème de taille, c’est la barrière linguistique. Il y a peu de Chinois désirant apprendre à naviguer qui parlent la langue des personnes susceptibles de pouvoir leur apprendre à naviguer. C’est la raison pour laquelle, je me suis retrouvé avec mon équipe dans la position d’aider.

 Sinon, je n’ai pas d’objectifs précis, j’ai juste envie d’aider à réaliser tout ce que nous avons envie de faire. Je n’ai pas le désir de gagner la Coupe de l’America, mais maintenant que je suis impliqué, je vais aider le China Team avec les moyens que j’ai. Par ailleurs, représenter l’équipe et la Chine, dans ce monde de la Coupe de l’America est pour moi un grand honneur. Cela serait irrationnel de penser que notre équipe puisse gagner l’année prochaine à Valencia. Mais cette initiative courageuse en a développé d’autres en Chine qui n’auraient pas vu le jour sinon. Et je pense que si le China Team permet de redonner à notre peuple l’esprit d’aventure, il aura fait plus qu’il n’aurait pu en rêver !

Source China Team

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Mathieu Richard second à la King Edward VII Gold Cup

Mathieu Richard second à la King Edward VII Gold Cup Bermudes 2006
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Dès les premiers matches, ils donnent le ton ! Entre Round Robin (phase de sélection), quart de finale et demi-finale, ils remportent 12 matches sur 13. Ils enchaînent les bons départs, les bons coups tactiques et leur bateau a une très bonne vitesse. Leur lancée va malheureusement s’arrêter en finale où ils s’inclinent 3-1 face à Ian Williams et terminent donc sur la deuxième marche du podium. Dimanche n’était pas leur journée mais Mathieu reste néanmoins satisfait de sa régate car cette performance lui permet de prendre, provisoirement, la deuxième place du World Match Racing Tour (Championnat du Monde de match racing).
 
Interview de Mathieu Richard
"Dans le Round Robin, nous avons gagné 6 matchs sur 7. Samedi a été pour nous extraordinaire, la journée parfaite car nous avons enchaîné les coups gagnants en inscrivant un sans faute en quart et en demi-finale. Nous allions vite et le fait de revenir pour la 3ème fois sur ce plan d’eau nous a permis d’assurer en tactique. Dimanche, jour de finale, nous avons moins bien navigué en perdant tous les départs face à Ian Williams. Nous étions moins inspirés que la veille ! Ce résultat est un peu frustrant car nous étions là pour gagner. Mais c’est une très belle performance et nous rentrons satisfaits de notre prestation. Avec l’équipe, nous avons passé une très bonne semaine aux Bermudes. Comme nous avions une demi-journée de libre, nous en avons profité pour enfiler masque et tuba… c’était royal ! D’ailleurs, Greg Evrard a pêché son premier poisson en mer ! La semaine prochaine, nous partons à San Francisco pour une nouvelle épreuve du World Match Racing Tour."
 
 
Résultats (podium)
1.       Ian Willians (GB)
2.       Mathieu Richard (FR)
3.       Blythe Walker (BER)
 
Equipage : Mathieu Richard (skipper), Greg Evrard (régleur de grand-voile et tactique), Olivier Herlédant (régleur voiles d’avant) et Yannick Simon (n°1).

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National Figaro : Victoire de Gildas Mahé

National Figaro
DR

Lors du premier parcours banane, Charles Caudrelier (Bostik) a pris les choses en main et n’a rien lâché de toute la manche, s’octroyant une belle victoire. Gildas Mahé (Comptoir Immobilier) en terminant 2ème a assuré sa position de leader devant Fred Duthill (Brossard) et Corentin Chenais (Scutum).

Très rapidement une 2ème manche a été lancée dans un vent faiblissant. Certaines options furent fatales pour quelques-uns, notamment pour Gildas Mahé (Comptoir Immobilier) et bénéfiques pour d’autres comme Nicolas Troussel (Financo), vainqueur de la solitaire 2006. Corentin Chenais (Scutum) faisant quant à lui un départ catastrophique … entraînant une « Protest » du comité de course.

Le vainqueur de ce jeux de chaises musicales est finalement Gildas Mahé (comptoir Immobilier) a un point devant  Fred Duthill sur (Brossard) suite à une pénalité de Corentin Chenais (Scutum). Déclassé pour ne pas avoir pris la ligne de départ. Charles Caudrelier prend donc la troisième place

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Top départ pour Maud Fontenoy

Maud Fontenoy
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 A 14h15 locale, l’émotion était au rendez-vous sur les quais du Port au moment de larguer les amarres. Secondée par Roch, son frère et préparateur, Marc, son père et Aude-Justine, sa meilleure amie, Maud Fontenoy a quitté le quai. Les conditions étaient idéales : grand soleil, mer plate et 5-6 nœuds de vent de sud-ouest. Déjà concentrée sur ce qui l’attend, Maud a tenu à hisser elle-même sa grand-voile de 170 m2. 45 minutes d’effort avant de dire au revoir à ses proches et de se retrouver enfin seule à bord de ce monocoque en aluminium de 26 mètres.

L’Oréal Paris a franchi la ligne de départ au nord-ouest de La Réunion, entre le cap de la Houssaye et La Boudeuse, le patrouilleur de la Marine qui s’est illustré le mois dernier en sauvant 46 personnes d’un naufrage au large de Mayotte. Devant l’étrave de L’Oréal Paris s’étendent les Océans du Sud. A commencer par l’Océan Indien jusqu’au Cap de Bonne Espérance, puis l’Océan Atlantique jusqu’au Cap Horn, l’Océan Pacifique jusqu’à la Nouvelle-Zélande avant de retrouver le plus redouté de tous, l’Océan Indien, et de boucler son tour après environ 15 000 milles contre vents et courants. Pas le temps de s’amariner. Dès la première nuit, un premier coup de vent de force 7 attend Maud au large de l’île de la Réunion.

Déclarations de Maud Fontenoy avant son départ :  « Ce qui m’attend va être difficile et douloureux. C’est un peu stressant. Je sais que les premiers jours vont être durs. La première semaine est une grosse étape dans ce genre de navigation. Ça l’a été lors de mes deux traversées à la rame. Ce sont des moments où on est un peu malade, fatigué, déshydraté, très stressé. Il faut gérer en plus une baisse de moral complète car on vient de quitter son entourage et ses habitudes. Je vais devoir m’adapter à un rythme de sommeil assez difficile, par tranches d’une demi-heure. Je vais devoir me ménager, être la plus prudente possible et anticiper les manœuvres. »  

Source L’Oreal Paris

(1) une dénomination contestée par le WSSRC, voir notre rubrique "Dépêches"

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Les Allemands s’imposent à Saint-Tropez

Dragon Saint-Tropez
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Le départ de la dernière manche a été donné comme prévu en fin de matinée avec 10-12 nœuds de vent   de nord-est, mais après un rappel général, une nouvelle procédure a été mise en place sous "pavillon noir", ce qui correspond à une élimination immédiate en cas de départ prématuré. Ce départ a été validé sans disqualification. L’unique manche du jour a été courue sur un parcours n°2, c’est-à-dire deux tours complets plus un bord de près, l’arrivée étant jugée à la bouée au vent.
 
En rassemblant un plateau aussi international, la première édition de Dragon Saint-Tropez a confirmé qu’elle répondait parfaitement aux attentes des Dragonistes. Le Dragon est un voilier facile à déplacer par voie terrestre, ce qui permet aux concurrents de la série d’être extrêmement mobiles leur donnant ainsi le plaisir de se retrouver à Saint-Tropez à la mi-octobre. Par ailleurs beaucoup de bateaux, appartenant à des équipages nordistes, hivernent en Méditerranée.
 
Les Allemands confirment
Malgré un abandon dans la toute dernière manche, et comme on pouvait s’y attendre déjà hier soir, c’est l’équipage allemand de Georg Haindl, Vincent Hoesch et Max Scheibmair sur Lola qui emporte la première édition de Dragon Saint-Tropez avec une belle régularité. En revanche, la situation s’est renversée aujourd’hui pour les places suivantes, et c’est finalement l’équipe britannique d’El Gringo conduite par Martin Payne qui réussit à monter sur la deuxième marche du podium. A noter que cette brillante équipe, qui aura terminé 4 fois à la seconde place durant les différentes manches, comptait dans ses rangs – outre Pedro André – la présence du régatier français Jean-Sébastien Ponce. Devancé sur le fil du rasoir, l’équipage russe conduit par Maxim Semerkhanov à bord de Diamond perd donc l’argent pour un petit point et termine troisième. Côté français et suite à une disqualification de l’équipage conduit par Louis Urvois hier en fin de journée, la meilleure équipe française est finalement celle de Tsuica 2au Cannois Gérard Blanc, équipé par Jean-Gabriel Charton et Frédéric Fulconis qui termine en 7ème position, deux points devant les Douarnenistes de Ar Youleg, Louis Urvois, Gwen Chapelain et Sébastien Audigane.
A noter que le prix BMW – un pendentif en or en forme de poulie réalisé par le joaillier tropézien Steve Schaming – a été remis à l’équipière la mieux classée à l’issue de l’ensemble des régates : l’Allemande Martina Loos, sur Happy Island, quatrième au général.
 
Classement général à l’issue de 7 manches (final)
1 GER 956LOLA HAINDL Georg 20 pts
2 GBR 648EL GRINGO PAYNE Martin 24 pts
3 RUS 77DIAMOND SEMERKHANOV Maxim 25 pts
4 GER 980HAPPY ISLAND LOOS Carlo 32 pts
5 GBR 716JERBOA WILKINSON-COX Gavia 45 pts

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Le pari d´United Team Germany

America's Cup 2007 Valencia Louis Vuitton Act 12 United Internet Team Germany
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L’équipe n’a remporté que cinq matchs dans la saison, dont quatre face à China Team. La victoire contre Shosholoza fait exception. La régate en flotte du Louis Vuitton Act 11 n’a été d’aucune consolation… UITG termine à la 11e place devant le syndicat chinois et loin derrière les autres.  Pour les Allemands, la gageure, en 2006, était d’arriver à trouver le rythme à bord de GER 72. Mais avec un bateau lent, difficile d’être compétitif. La bonne nouvelle est que GER 89 est désormais arrivé et que les premières impressions à bord sont positives.

"C’est tellement différent que vous pouvez le voir tout de suite. Si je me souviens la dernière fois que je suis passé d’un bateau ancien à un bateau de nouvelle génération, l’écart n’était pas aussi grand. C’est une chance pour nous, parce que nous avons vraiment besoin de faire un grand bond en avant ” a déclaré le skipper Jesper Bank. “Mais nous n’avons pas eu l’occasion de vraiment nous mesurer aux autres équipes, donc nous ne savons pas encore où nous situer. Nous savons que c’est différent, que nous marchons bien. Dès le premier jour, lorsque nous avons mis les bateaux côte à côte, nous savions qu’il était plus rapide. Et ce n’est pas habituel de faire ce genre de constat dès la sortie du hangar. Mais nous n’avons pas encore passé beaucoup de temps à bord, donc…"

Après ses premières navigations, le bateau est retourné dans son hangar pour améliorer quelques réglages, chose courante quand il s’agit de mettre au point un nouveau Class America. Le problème est que le temps est compté… et l’équipe en est bien consciente. “Nous retenons notre souffle parce que nous étions frustrés, et nous le sommes encore, d’avoir eu à naviguer sur un vieux bateaux pendant autant de temps. Nous avons commencé la campagne avec la volonté d’avoir un bateau neuf à l’eau le plus tôt possible. Et là, nous ne sommes toujours pas su l’eau.” admet Bank. “Donc, nous avons le sentiment de courir après le temps et une grande part de nos résultats va dépendre des performances de notre nouveau bateau. Nous faisons tout ce que nous pouvons pour être aussi préparés que possible, sachant que c’est le bateau qui fera le reste.”

Des résultats dans la continuité
Si les résultats obtenus en 2006 sont frustrants pour l’équipe, il faut rappeler à quel point il est difficile de lancer un challenge en partant de zéro. Certes, Bank amène son expérience acquise dans une précédente America’s Cup et dans ses multiples campagnes olympiques. Il n’empêche qu’un syndicat naissant doit de toute façon gravir les échelons. Dans l’univers de la Coupe, c’est souvent dans la continuité – après de multiples tentatives- d’une équipe finit par connaître le succès. Bank y croit et voudrait que ce soit le cas pour UITG.

“Si vous regardez les investissements réalisés autour d’une équipe, ça ne ressemble pas à quelque chose de ponctuel. Cela va plus loin que 2007. Tel est notre planning et la manière dont nous gérons nos investissements. Donc, nous voulons continuer et nous espérons continuer.” Mais pour convaincre un partenaire qu’une équipe vaut la peine, encore faut-il obtenir quelques résultats sur l’eau. Pour cela, les Allemands ont programmé des entraînements intensifs à Valencia, dès maintenant et jusqu’au début du Louis Vuitton Act 13. “Nous prévoyons de rester ici tout le long” confirme Bank. “Nous avons quelques déplacements et quelques épreuves de match racing, mais à part cela, nous restons ici à Valencia.”

“Nous devons nous concentrer sur GER 89 et sur ce que nous allons faire avec ce bateau. Nous sommes limités en ressources humaines et surtout en temps, donc, le défi pour nous est de prendre les bons raccourcis et les bonnes décisions. Nous allons naviguer avec d’autres équipes. Nous avons un programme d’entraînement ce mois-ci avec Areva, Shosholoza et Mascalzone Latino-Capitalia.” L’équipe n’a pas froid aux yeux quand il s’agit d’abattre du travail. Souvenez-vous, UITG était le premier à emprunter le nouveau canal du Port America’s Cup, le 11 janvier dernier. C’était lors de leur première session d’entraînement, dans des conditions hivernales. Avec Bank comme chef d’orchestre, un nouvel hiver de navigation attend les Allemands. Le fruit de ce travail sera connu dès le mois d’avril avec l’Acte 13 qui précèdera la Louis Vuitton Cup. Mais jusqu’où UITG peut-il progresser d’ici là ? “Nous devons vraiment voir ce que vaut GER 89 avant de commencer à nous fixer des objectifs. Nous voulions que le bateau soit à l’eau au début du printemps, mais cela n’a pas été le cas. Nous sommes où nous sommes et nous devons avancer. J’aurai certainement une meilleure idée de ce que peuvent être nos objectifs en mars l’année prochaine.”

Source ACM

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Une première en mono pour Guillemot

Safran ex-Kingfisher Marc Guillemot
DR

Le retour en monocoque
« Ma dernière vraie expérience au large en monocoque remonte à 1994, lorsque Eric Tabarly m’avait embarqué avec lui sur le maxi La Poste pour la course autour du monde en équipage. Grâce au Vendée Globe, une nouvelle génération de monocoques est en train de naître. Comme on dit familièrement, en ce moment, c’est là que ça se passe dans le monde de la course au large », confie Marc Guillemot. Le dimanche 29 octobre, à 13h02, c’est à bord de SAFRAN (ex-Kingfisher) que Marc Guillemot coupera la ligne de départ de la Route du Rhum.
 
Dernière ligne droite pour le SAFRAN Sailing Team
Toute l’équipe du SAFRAN Sailing Team règle les derniers détails à bord du monocoque. « Nous avons un peu de bricolage pour améliorer et faciliter les manœuvres en solitaire. Les 3 jours d’entraînement à Bénodet, la semaine dernière, m’ont permis de faire une petite liste des derniers points à vérifier » explique Marc Guillemot. Encore quelques sorties au large de La Trinité-sur-Mer, afin de valider les ultimes réglages et tout le team rejoindra Saint-Malo.
 
Marc Guillemot quittera son port d’attache le mardi 17 ou le mercredi 18 octobre, en fonction des conditions météo, pour rejoindre la cité corsaire où il est attendu le vendredi 20 octobre avant 12h, selon l’avis de course.

Source Safran

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Ultimes préparatifs pour le tenant du titre

Desjoyeaux Géant portrait à bord 2006
DR

Depuis le Grand Prix de Fécamp, Géant est passé en configuration solitaire et l’emploi du temps de Michel Desjoyeaux est lui aussi tourné de plus en plus vers la transatlantique. Dès le début du mois, il a participé au stage d’entrainement de trois jours organisé par le pôle Finistère Course au large avec Sopra, Groupama et Gitana XI. Depuis, le vainqueur de la précédente édition effectue les dernières mises au point de son trimaran et attend avec impatience de rejoindre le bassin Vauban pour que toutes ses pensées se tournent vers ce qu’il appelle avec humour : « la petite régate de quartier ».

Interview de Michel Desjoyeaux :
Comment s’est déroulé le stage de 3 jours organisé par le pôle Finistère Course au large ?
« Nous avons eu du petit temps ainsi que du medium pendant les trois jours de stage. Je n’avais pas navigué en solitaire depuis ma qualification cet été. Ça permet de voir que je sais toujours où se trouvent les ficelles car je suis plus souvent à la barre pendant les navigations en équipage. Ce genre de stage est toujours instructif, on a toujours des choses à apprendre. Cela permet de se remettre en route. Par rapport aux autres bateaux, j’étais serré avec Groupama et dans les manœuvres, je me situe plutôt dans le haut du tableau. »

Quel est ton quotidien en ce moment ?
« En ce moment, l’équipe travaille sur le bateau, nous allons recevoir les voiles neuves et les regarder rapidement. »

Tu commences la préparation physique pour la Route du Rhum La Banque Postale ?
« Je ne suis pas un accro de la préparation physique, mais je commence à faire attention à mon sommeil et à avoir une hygiène de vie qui tienne la route. Mais je n’ai pas de grosses lacunes de ce côté-là, même pendant le reste de l’année. »

Source Géant

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2win pour l’Etoile du Design.

Twincat 15
Twincat 15

L’entreprise rochelaise 2win, basée à Périgny, nous apprend que l’A.P.C.I. (Agence pour la Promotion de la Création Industrielle) a sélectionné le Twincat 15, catamaran crée par la société 2win -fabricant français de dériveurs et catamarans de loisirs sportifs- pour le prestigieux concours de "l’Observeur du Design" .

Le Twincat 15, nom du bateau nominé pour l’Etoile du Design, sera exposé jusqu’au 14 janvier à la  Cité des sciences et de l’industrie à Paris.

L’inauguration de l’exposition a eu lieu le mardi 10 octobre 2006 à la Cité des sciences et de l’industrie en présence de M. François Loos, ministre délégué à l’industrie.

Ce bateau est l’aboutissement 3 années de recherche et développement avec une filiale du groupe Saint-Gobain spécialisé dans les plastiques renforcés.
En plus d’être très innovant sur le plan design, la grande nouveauté réside sur le matériau utilisé pour la fabrication : Le Twintex®.

Les matériaux utilisés et le process de fabrication sont très respectueux des normes d’hygiènes pour la mise en œuvre et de recyclabilité pour l’avenir.

L’utilisation de ce matériau pour la fabrication d’un bateau en série est une première mondiale.
Ce catamaran présente des propriétés uniques sur le marché actuel.

En plus d´une qualité de navigation impressionnante il assure rigidité, résistance très importante aux chocs, légèreté et recyclage .

Le plaisir de grande sensation d’une glisse fun en toute sécurité sans entretien et sans se soucier des petits chocs occasionnels.

Le deuxième rendez-vous de cette fin d’année sera le salon nautique de Paris du 1er au 11 décembre 2006.

Plus d´infos sur www.2-win.fr

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