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Première navigation pour CHN95

Première navigation CHN95 fev 2007
DR

C’était le grand moment, celui que tout le monde attendait depuis des mois … la première navigation de CHN 95. Après une mise à l’eau positive vendredi, confirmant le fait que le bateau se comportait bien, tous n’avaient qu’une hâte : quitter le quai et naviguer enfin après des semaines éprouvantes de préparation à terre. Efforts récompensés !

Il faisait un temps magnifique à Valencia, 20°C au thermomètre, une petite brise entre 5 et 8 nœuds au moment du départ, un vent qui est monté progressivement en fin de journée jusqu’à 20-23 nœuds et une belle mer, un peu formée.

"Nous avons navigué environ deux heures, d’abord sous génois seul, puis sous grand voile seule et ensuite sous génois et grand voile. Tout s’est bien passé. Le bateau ne semble pas avoir de problèmes. Nous allons maintenant pouvoir passer à autre chose, faire quelques finitions et développer CHN 95 … cela fait vraiment du bien !" expliquait Pierre Massé à la fin de la journée.

Source China Team

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Lefrais et Le Foll entrent en piste

preparation port la foret
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"Au cours de la semaine, deux skippers ont annoncé leur désistement : il s’agit de Thomas Rouxel et de Frédéric Duthil. Le premier a la possibilité de poursuivre l’aventure commencée l’an passé avec son partenaire et le second a un projet plus ambitieux". Du coup, Laurent Brégeon, directeur du centre d’entraînement, a retenu deux autres jeunes skippers, à savoir Emmanuel Lefrais et Oswenn Le Foll, deux tous lienciés au SN Saint-Quay-Portrieux.
 
Bateaux tirés au sort
Aujourd’hui, Lefrais et Le Foll rejoindront donc les quatre autres candidats déjà retenus sur dossier : Vincent Biarnès, Yannick Le Clech, Sébastien Renault et Etienne Svilarich. Après tirage au sort des First Class 8, les six skippers se retrouveront sur l’eau cet après-midi pour une régate d’entraînement en baie de Saint-Brieuc, mais c’est demain que les choses sérieuses commenceront.
 
"Banane" au menu
"J’ai regardé les fichiers météo et on annonce du beau temps avec un anticyclone qui remonte sur la Bretagne, expliquait hier l’un des candidats, Vincent Biarnès. C’est plutôt une bonne nouvelle car pour naviguer sur un First Class 8 en solitaire équipé de pilote automatique, il est préférable de ne pas avoir de gros temps". Mardi, mercredi et jeudi, les six skippers en découdront sur des parcours "banane", voire des côtiers. Le nom du vainqueur ne sera pas connu à l’issue de ces trois jours de régates, mais après un dernier entretien vendredi où chaque skipper passera devant un jury composé du directeur du centre d’entrapinement et d’élus du conseil général.
 
P.E

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JJ Giltinan Trophy 2007 : Les Australiens chez eux

18 pieds Australien à Sydney
DR

Le mois de février est une période très riche de régates en tout genre dans la baie de Sydney. La deuxième quinzaine offre cependant un attrait particulier pour les passionnés de folles descentes au portant. Depuis 65 ans, les meilleurs équipages de skiffs, le spectaculaire 18 pieds Australien, s’y retrouvent pour se confronter pendant une dizaine de jours sur les parcours éprouvants du championnat du monde officieux de la discipline, le mythique JJ Giltinan International Trophy. Même s’il ne représente qu’une étape du circuit mondial (qui compte deux autres épreuves, l’une au Lac de Garde – Italie – et l’autre à San Francisco –USA), il est le seul qui réunisse sur un même plan d’eau autant de pointures.

Il faut dire que l’excellence est principalement australienne, même si la suprématie des Aussies s’est vue dans les premières décennies du championnat contestée par leurs voisins Néo-zélandais et beaucoup plus récemment par quelques Anglais inspirés (Tim Robinson en 1999, Rob Greenhalgh en 2004) et le redoutable Américain Howie Hamelin (vainqueur consécutif en 2002 et 2003), aidé en cela de deux équipiers…australiens !

Revenu pour récupérer le titre, cette figure de Team Pegasus est concurrencée dans sa tentative de faire échapper le trophée à une simple dimension nationale par 4 équipages néo-zélandais, 3 anglais et un skipper suédois. 9 « étrangers » seulement pour défier la culture australienne du skiff…La tâche s’annonce comme très ardue s’il l’on admet qu’a la difficile maîtrise qu’exige ces fabuleux engins doit s’ajouter la connaissance fine des nombreux pièges que recèlent la magnifique baie de Sydney.

Et force est de constater que les résultats vont en faveur des locaux puisque lors de l’Invitation Race, courue ce vendredi dans un classique nord/est oscillant entre 10 et 15 nœuds, ce sont trois Australiens qui se sont livrés bataille pour le podium. Au terme d’un parcours de plus d’une heure (remontée au vent jusqu’à la bouée de Beashel puis descente au portant en laissant Shark Island à droite pour finir au niveau de Clarke Island), le champion en titre Michael Coxon (Casio Seapathfinder), aujourd’hui skipper de Fiat franchissait la ligne 19 secondes avant les tous nouveaux champions nationaux Micah Lane, Jack Mac Cartney et Drew Waller (Macquarie Real Estate), serrés de près par le vétéran de la flotte John Winning, 54 ans (Yandoo), à une seconde seulement…quatre secondes encore et c’est Pegasus Racing qui franchissait la marque finale.

De très faibles écarts qui allaient se reproduire lors de la première manche du JJ Giltinan Trophy, disputée hier dans des conditions idéales de nord/est renforcées par la brise thermique. Décalé pour cause de trafic extrême dans la baie, le départ était donné à 16 h, dans un vent oscillant entre 14 et 16 nœuds. Les concurrents eurent tout de même à faire face à un très important encombrement du plan d’eau, « digne de la semaine de Cowes » selon Mason Woodworth, skipper anglais malheureux qui cassait sa bôme après avoir franchit la première marque en 10ème position.

Le passage d’un énorme paquebot obligeait la flotte à se scinder en deux, profitant aux concurrents un peu en retrait qui avaient choisi la gauche. Active Air-2UE (John Swenny) en sera le plus grand bénéficiaire et franchira finalement la marque finale en 2ème position, 8 secondes derrière le jeune et très talentueux équipage champion d’Australie Macquarie Real Estate, visiblement très motivé. L’équipage de Club Marine, vainqueur en 2005 prenait la troisième place devant cinq autre compatriotes (respectivement Asko Appliances, Gotta Love it 7, Fiat, Fischer and Paykel et Rag and Famish). Les Néo-zélandais de CT Sail Battens, 5ème la veille, accrochaient une neuvième place à un peu moins de 4 minutes du premier. Howie Hamelin, auteur d’un très bon départ et premier à passer la bouée au vent cassait son harnais peu après et terminait à une décevante 13ème place. Le premier équipage anglais (TMF Group) se plaçait en 19ème position…

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Ed Baird prend l’avantage sur Peter Holmberg…

Day trial Alinghi
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Le départ a été donné samedi dans une brise établie de 10-11 nœuds, avec Ed Baird à la barre de SUI91 et Peter Holmberg sur SUI64. Les bateaux sont partis sur des bords opposés, puis Baird a viré pour suivre Holmberg sur la droite. Quand Holmberg est revenu, Baird et SUI91 avaient déjà trouvé plus de pression et ont passé devant. SUI91 était en tête à la marque au vent et même si les bateaux ont effectué un bord au portant plus ou moins similaire, le passage à la marque au vent suivant, Baird avait presque doublé son avance et a continué pour l’emporter avec 49 secondes.
Le match 4 s’est couru sur un tour seulement. Holmberg a pris un départ sur la gauche de Baird et quand les bateaux se sont rejoints quelques minutes après le départ, Holmberg avait un léger avantage, mais insuffisant pour croiser donc a viré. SUI91 a viré à son tour. SUI64 a ensuite enroulé la marque au vent avec une longueur d’avance et sur le bord au portant les deux bateaux se tenaient, mais SUI64 a trouvé un peu plus de pression sur la gauche du parcours et termine avec 41 secondes d’avance.

Ils ont dit…

Peter Holmberg, barreur (SUI64): Notre entente à bord a été très bonne, la cellule arrière prend beaucoup de bonnes décision, le milieu du bateau fait chauffer les winches et l’avant travaille très bien, c’est pourquoi quand nous gagnons, je pense qu’il est important de donner de valoriser tout l’équipage. »
 
Ed Baird, barreur (SUI91), à ce stade du premier Round en était à 1 victoire contre 3 pour Holmberg. Pour ce deuxième Round, il en est à 3 victoires contre 1 pour Holmberg : « C’est bien de voir que nous pouvons marquer trois points de suite nous aussi. Les bateaux sont terriblement proches, et les deux équipes sont remarquables. Nous savons qu’aucune des équipes n’arrivera à gagner facilement, nous devons donc faire de notre mieux dans chaque course et je pense que c’est ce que les gars ont fait. Ils ont vraiment bien navigué dans le dernier match que nous avons perdu aujourd’hui. Nous avons sans arrêt mis la pression à l’autre équipe, nous sommes restés près, nous les avons poussés, nous étions là à chaque opportunité mais ça n’a pas marché, mais c’est ça le match race. »

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Le premier portable durable !

Twinhead
Twinhead

Basé sur la constatation que les ordinateurs portables standard sont trop fragiles pour permettre une réelle utilisation en mer et que les ordinateurs portables durcis, dédiés à des applications réellement durcies sont trop chers pour la majorité des budgets, Twinhead propose un produit intermédiaire marinisé dit semi durci.

Twinhead vient de doter sa gamme de PC portables semi durcis Durabook S13Y et S14Y des toutes dernières technologies, avec des processeurs Core 2 Duo et Windows Vista Business.

Twinhead positionne aussi son offre de prix largement en dessous de la concurrence avec des tarifs à partir de 1 220 euros HT en offre promotionnelle de lancement au 1er semestre 2007 (dans la limite des stocks disponibles), la qualité et la solidité ne se paye donc pas plus cher qu’un produit standard sachant de plus que la durée de vie du produit est accrue et votre utilisation en mer sécurisée.

Résistant aux chutes, résistant aux chocs et résistant à l’eau.

Pourvu d’une coque magnésium, 20 fois plus solide que les coques habituelles, d’un disque dur protégé, d’un lecteur-graveur DVD verrouillable, d’un écran et clavier étanche à l’eau… les DURABOOK S13Y et S14Y bénéficient aussi des dernières technologies tout en conservant une connexion importante pour de nombreuses applications à bord dont 1 port série en sus de 3 USB.

Cerise sur le gâteau, une webcam intégrée vous permettra de garder un contact visuel où que vous soyez sur la version S13Y.

Il prendra la configuration de vos souhaits :

DURABOOK S13Y

Taille 13 pouces
Ecran XGA 16/9
Processeur Intel Centrino Core 2 Duo 1.6 à 2.6Go
ou Pentium M 1.6 à 2.13 Go ou Celeron
Mémoire 512Mo à 2Go
Disque dur 40Go à 120Go
Connectique complète dont 1 port série et 3 USB
Wifi et Bluetooth
Webcam intégrée
Poids 2.6 kg
Windows XPpro ou Vista Business
Tarifs de 1 745 à 2 095 euros ht

DURABOOK S14Y
Taille 14 pouces
Idem sauf écran XGA 1024×768, 1 USB en sus et pas de Webcam

Twinhead France assure une garantie de 2 ans prolongeable à 3 ans, un service après-vente et une hotline basée en France…

Ces ordinateurs portables marinisés (semi durcis) sont disponibles chez Twinhead France et auprès de leurs distributeurs nautiques : MarineSat, Pochon, Rom Arrangé, Nauticom, Icom, A3EI Globe Electronics et PC à Bord.

MaxSea est partenaire Twinhead et utilise des Durabook pour la présentation de ses logiciels.

Le skipper Arnaud Boissières embarquera pour les 3 saisons à venir des Durabook à bord de son 60 pieds pour la Transat Jacques Vabre, la Transat Anglaise et le Vendée Globe 2008.

Pour prendre contact : claudine@twinhead-fr.com

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Première navigation pour Paprec-Virbac !

Jean-Pierre Dick sur Paprec-Virbac
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Depuis son arrivée du Vendée Globe en 2005, JP a beaucoup travaillé sur ce nouveau projet. Avec cette première navigation, Paprec-Virbac prend vie. Jean-Pierre apprécie la puissance de sa machine et il est satisfait de ces premiers milles. La première page de ce nouveau chapitre s’écrit !

Qu’as-tu ressenti lors de cette première navigation ?
Jean-Pierre Dick : "Cela fait 2 ans que je travaille sur ce projet et c’est un rêve qui se réalise. Hisser les voiles, barrer pour la première fois Paprec-Virbac et le sentir avancer, c’était fantastique et très émouvant. Je me sens si bien à bord que le soir, j’ai du mal à quitter le port. C’est le résultat d’un formidable travail en commun avec mon équipe, le design team et le cabinet Farr car nous avons beaucoup réfléchi et discuté pour mettre au point ce bateau. J’ai été aussi très ému de voir tous les boatbuilders sur le quai qui voulaient se prendre en photo à bord du bateau. Le Team Paprec-Virbac a partagé un grand moment de joie et nous avons fêté cela hier soir !"


Quelles sont tes premières impressions ?
JP Dick : "On le découvre tout juste, c’est très intéressant ! L’esprit marin du bateau a été bien respecté. Il répond à nos attentes. Pour cette première sortie en mer dans un vent très léger, Paprec-Virbac nous a montré qu’il était puissant. Il décolle rapidement et il a un fort potentiel. Il est aussi très sécurisant et la décoration est magnifique. Je sens que le bateau a été bien construit. Les finitions sont parfaites. Le mât a un beau profil et montre une bonne rigidité. Nous sommes très fiers d’avoir réalisé ce bel ouvrage et aussi d’avoir mis au point ces innovations : les trim tabs et le rouf coulissant. C’est une nouvelle histoire qui commence et nous attendons avec impatience les premières courses !"

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Le ticket pour Recife

Bernard Stamm Velux 5 Oceans etape 1 2006
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« La remontée de l’Atlantique porte bien son nom. On sent bien qu’on ne descend pas, ça c’est clair. J’ai passé la journée au près serré dans une mer formée et du vent assez fort, à tirer des bords contre un vent venant exactement d’où je voulais aller. De plus, à cet endroit, la courbure de l’anticyclone et la présence du front sur bâbord fait que les deux bords étaient refusants, qu’il fallait insister vers l’est pour trouver un bord tribord à peu près convenable. Le tout sous un ciel digne des plus sombres passages de pot au noir, grains compris. La différence est que le synoptique donne du vent de 25 à 35 noeuds et qu’il n’y a pas d’orage dans les grains. Tout ça fait que pour mettre des miles en direction du but, il faut pousser sur la machine. Elle ne les fait pas naturellement d’elle-même, comme certaines fois dans le sud où mon travail consistait à aller plus vite que ce que le bateau faisait de lui-même. Non, là il faut régler, trouver le bon c! ompromis entre le cap et la vitesse, le réactualiser à chaque changement de force et de direction de vent, mettre le matériel au vent à chaque virement de bord, essayer de trouver les petites bascules de vent pour pouvoir virer et se rapprocher du but, tout ça avec le bateau qui tape à chaque vague avec force et qui a l’air de se trouver bien avec 30 degrés de gîte. Le moindre déplacement à bord se fait en se tenant des deux mains et ressemble à ce qu’on ressent sur ces engins de fête foraine dont l’unique but est de vous faire perdre l’équilibre et accessoirement vous faire vomir votre quatre heures. Inutile de penser ` aller dormir dans ces conditions surtout que pour vraiment rester près du vent, je barre quand même bien mieux que le pilote. Depuis quatre ou cinq heures et après le dernier virement de bord, j’ai enfin trouver un angle convenable, qui fait que, bien qu’auprès serré je fais la route direct. Mon ticket pour Recife, en quelque sorte. Le vent à l’air de s’être stabilisé et il est beaucoup moins nerveux sous les grains! Donc je vais pouvoir, enfin, aller me reposer un peu et reconfier le cap à suivre au pilote. »

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Gildas Morvan repart en Figaro

Gildas Morvan - Cercle Vert
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En quinze années de présence sur le circuit Figaro Bénéteau, dont dix sous les couleurs de Cercle Vert, Gildas Morvan a souvent trusté les places d’honneur et a inscrit son nom au palmarès de nombreuses grandes épreuves et notamment des courses transatlantiques. Il a ainsi terminé deuxième du Trophée BPE alors disputé en double entre Saint-Nazaire et Dakar en 2003 avec Bertrand Pacé, ou encore troisième de la dernière édition de l’épreuve, la première en solitaire, courue en 2005 entre le port ligérien et Cuba. Interrogé sur ses objectifs pour cette nouvelle transat en solitaire, la troisième de sa carrière, Gildas répond non sans une certaine malice : « J’ai terminé sur la troisième marche du dernier Trophée BPE, sur la deuxième de la dernière Route du Rhum – La Banque Postale… Logiquement je devrai me trouver sur la première  entre Belle Ile en Mer et Marie Galante !

Des envies de victoire…
Une victoire attendue sur l’air du poète Voulzy, mais Gildas Morvan sera-t-il cette année enfin à la noce sur le « Figaro » ? Cette épreuve considérée comme le rendez-vous phare de la série se comporte comme une maîtresse capricieuse pour le skipper de Cercle Vert depuis quelques années. En effet, s’il est l’un des plus titré de la flotte, il n’a encore jamais été sacré vainqueur de la Solitaire Afflelou Le Figaro. Elle lui a souvent tendu les bras, laissé entrevoir la consécration en lui offrant trois étapes, des podiums et des moments inoubliables mais lui a fermé la porte quand sonnait la consécration finale. En 2007, le breton aimerait que cette vieille amoureuse cède enfin à ses avances : « Cette année encore, je vise cette victoire dans la Solitaire Afflelou Le Figaro. Accrocher une étape et le classement général… Je vais me battre pour ça et il n’y a pas de raison que je ne la gagne pas !

Le 25 mars prochain, le départ du Trophée BPE, au large de Belle Ile en Mer, donnera le coup d’envoi de cette dixième saison entre Gildas Morvan et Cercle Vert.  A Marie Galante, comme aux Sables d’Olonne quelques mois plus tard à l’occasion de la Solitaire Afflelou Le Figaro, le skipper sait déjà ce qu’il veut offrir à son partenaire… la victoire !

La saison 2007 de Gildas Morvan et Cercle Vert
Trophée BPE (solitaire) – Belle Ile en Mer – Marie Galante : Départ le 25 mars 2007
La Solitaire Afflelou Le Figaro (solitaire) – Caen – Crosshaven – Brest – La Corogne – Les Sables d’Olonne : du 24 juillet au 24 août 2007
Le Tour de Bretagne (double) : du 8 au 15 septembre 2007

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Les grandes ambitions de Damien Guillou

Damien Guillou (équipier) 49er
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Le voilier familial dès son plus jeune âge, puis de l’Optimist et du Laser. Damien Guillou a suivi une filière classique. Tout juste trouve-t-on dans son parcours nautique des navigations sur Quarter puis sur Half Tonner. "Le Half, on l’a acheté en Angleterre en 2004", se souvient-il. Le bateau idéal pour s’éclater entre copains sur des épreuves conviviales comme la Transmanche en double et le Tour du Finistère (1er en 2003).
 
"La priorité ce sont les JO"
"Le 49er, je l’ai découvert par hasard en tant qu’équipier à l’ENV Quiberon : il recrutait de jeunes équipages. On y est allé avec Alexandre Monteau juste pour essayer le bateau. A l’arrivée, ça nous a bien plu". La suite, on la connaît. Des débuts en compétitions avec, à la clé, quelques résultats prometteurs : 7e à Medemblick en 2005; 2e à Barcelone et 3e à Cadix l’an passé. Suffisant pour décrocher des aides et un statut d’invité permanent en équipe de France.
Sur le circuit mondial (semaines olympiques, Mondiaux et championnats d’Europe), les deux licenciés du CN Lorient, également membres du Team Brossard, sont régulièrement au coude-à-coude avec les autres duos tricolores : "Notre objectif est de remporter les sélections pour les JO de Pékin. Ça, c’est la priorité".
 
Un penchant pour le large
 L’autre projet est tout aussi séduisant puisque le jeune régatier rêve de la Transat 6.50 en 2009. "J’aime l’olympisme mais j’ai gardé un petit penchant pour la course au large et l’habitable. J’ai envie et besoin de naviguer ailleurs qu’entre trois bouées". Là encore, Damien Guillou devra subir un véritable parcours du combattant pour se qualifier : "Cela devient de plus en plus difficile car il y a beaucoup de postulants et peu de places disponibles. Je vais devoir avaler au moins 3.000 milles en solo pour avoir une chance de me qualifier". La principale difficulté sera de mener bord à bord ces deux projets aussi exigeants l’un et l’autre : "Je sais que cela va être difficile et c’est la raison pour laquelle j’ai choisi de ne pas tout faire seul".
 
Un Tip-Top à deux
 Pour la Transat 6.50, il a acheté un mini de série, le Tip Top, en co-propriété avec Sylvain Pontu, 5e en Pogo de la dernière Transat 6.50 : "Sylvain a déjà l’expérience d’une Mini et il est très au point dans la préparation du bateau. Grâce à lui et à Benoît Barré, je vais gagner du temps. Je compte participer à certaines courses en fonction de mon planning olympique et Sylvain disputera les autres". Le pari est audacieux. A vouloir courir deux lièvres à la fois, on s’expose à un double échec : "J’en suis conscient mais je me dis aussi que je suis jeune. Que la voile olympisme est un sport d’expérience où il faut travailler pendant de longues années pour être au meilleur niveau".
S’ils échouent pour Pékin 2008, Guillou et Monteau n’excluent pas de retenter le coup en 2012 à Londres.
 
Philippe Eliès

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Pendant la course, les travaux continuent

Bernard Stamm sur Poujoulat
DR

Stamm est au large des côtes brésiliennes, à moins de 5000 milles de Norfolk, Alors que le skipper accomplit son tour du monde avec maestria, son équipe travaille d’arrache pied à Caen, au chantier V1D2, afin que l’ancien Virbac Paprec soit fin prêt pour la suite de son programme. Le premier acte sera la Calais Round Britain dont le départ sera donné à Calais le 3 juin prochain. Depuis le 15 janvier, Cheminées Poujoulat 2 est entre les mains de l’équipe de Bernard Stamm. C’est Xavier Briault qui est en charge du chantier.

« Nous avons totalement désaccastillé le bateau, poncé la coque et le pont. Il est ‘à poil’, il n’y a plus aucun marquage. L’accastillage est vérifié, il reste encore pas mal de boulot, avec notamment la réalisation du marquage aux couleurs des partenaires de Bernard » explique Xavier. «De toute façon, sur un chantier de ce type, on est toujours un peu à la bourre, même si l’équipe de Jean Pierre !  Dick avait déjà bien préparé le bateau en septembre dernier en vue de la Route du Rhum. Bernard n’a jamais navigué sur ce bateau, il est très différent de celui qu’il a actuellement. Je l’ai ramené des Antilles après le Rhum et j’ai pu m’en rendre compte. Il est plus puissant et moins physique en même temps, puisque toutes les commandes reviennent dans le cockpit. Il aura moins à cavaler. Il n’empêche qu’il faut que tout soit prêt quand Bernard rentre pour qu’il puisse s’engager sur le tour des îles britanniques sans surprise. Même s’il s’agit avant tout d’une prise en main. » Cheminées Poujoulat devrait être remis à l’eau dans moins d’un mois.

Source Cheminées Poujoulat
 

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