dimanche 16 novembre 2025
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1140 milles d’avance pour Stamm !

Poujoulat image embarquée Pacifique Etape 2 Velux 5 Oceans
DR

Dimanche, à l’aube, Stamm, rarement fanfaron, envoie un petit mail à son PC terre dans lequel il se réjouit de sa tactique météo. «Il va manger grave… ». Et il mange, son concurrent japonais, 10 milles de l’heure en moyenne… « Et ce n’est pas fini . A terre, on est tous copains, en course, c’est autre chose».

On craignait qu’en l’absence de Mike Golding et d’Alex Thomson, Bernard Stamm perde de sa « niaque», manifestement, il n’en est rien et le skipper suisse en fait la démonstration. Aujourd’hui, Bernard nous signale que si la mer est formée, avec des vagues plus puissantes, il bénéficie du même vent (20 nœuds), un peu plus portant. Ce qui permet à Cheminées Poujoulat d’allonger la foulée… Résultat, alors que le 60 pieds Open de Kojiro Shiraishi est flashé 7 nœuds de vitesse, celui de Bernard Stamm file à 15 nœuds de moyenne, sur la route directe. Cap sur le Horn!  , situé à 2000 milles. La route est encore longue et pavée de pièges, notamment à l’approche du cap mythique où sont signalés des icebergs, mais Bernard Stamm est gonflé à bloc. Il vient de réaliser un check up de Cheminées Poujoulat, « tout est ok », a enfin trouvé la panne de son pilote automatique, bref, c’est avec un bateau au top et un moral d’acier que le leader de la Velux 5 Oceans continue sa traversée du Pacifique sud vers le Horn. «Sur cette étape, il faut arriver au cap Horn avec un bateau au maximum de ses capacités, parce que c’est loin d’être fini, il reste autant de route à faire et c’est souvent sur la remontée de l’Atlantique que les faiblesses apparaissent » confiait Bernard avant le départ de Fremantle il y a 15 jours.

Sur la première étape, après 43 jours de mer, entre Bilbao et Fremantle, Bernard Stamm avait franchi la ligne d’arrivée en laissant Kojiro Shiraishi 900 !  milles derrière lui. Au 16ème jour de course sur cette seconde!  étape, à 12 h 30, ce sont 1140 milles qui séparent les deux adversaires…

Source Cheminées Poujoulat
 

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Multis 60 : la monotypie à l’étude

Grand Prix de Fécamp
DR

Depuis une superbe  Route du Rhum qui a mis en lumière leur extraordinaire potentiel , les rangs se sont malheureusement  éclaircis dans la classe des multis 60 pieds : l’ancien Géant est à vendre , Sodebo de Thomas Coville, Foncia d’Alain Gautier sont à louer. Mais faute d’un programme assez attractif , les coureurs candidats ( Fred Le Peutrec, Charles Caudrelier ) ont du mal à décider d’éventuel armateurs. Cette saison on devrait donc retrouver quatre mousquetaires sur les lignes de départ : " Groupama 2" de Franck Cammas , "Gitana 11" de Lionel Lemonchois . " Banque Populaire IV "de Pascal Bidegorry et " Sopra Group " d’Antoine Koch dont le projet de location de Foncia a buté sur des écueils d’assurance. Hormis le rendez -vous de la Jacques Vabre , Yvan Bourgnon ( Brossard ) naviguera en franc- tireur.
 
Lorient – Les Açores en Mai
La saison s’ouvrira avec une course en double Lorient – Les Açores Lorient en cours de finalisation par Pen Duick . Cette épreuve  qui remplace la transat Lorient – Les Bermudes et retour sera ouverte à d’autres classes et peut être même à des bateaux historiques.  Pour les multis ,la saison se poursuivra sur des épreuves existantes , le Trophée SNSM ( Saint Malo – Saint Nazaire ) ,  le Défi (exPetit Navire)  à Douarnenez  , la Rolex Fastnet Race en Aout. Un grand prix aura lieu en Septembre , sans doute pas à Fécamp qui voulait six bateaux mininimum. Lorient ou la Trinité sur Mer devrait accueillir ce Grand Prix dont le financement reste à ficeler. Pour la transat Jacques Vabre ( Le Havre – Salvador de Bahia ) garantie de retombées médiatiques, la flotte devrait s’étoffer.
 
Relancer la classe
Mais les multis sont au creux de la vague  et une réflexion est engagée au sein de l’ Orma pour les relancer. L’idée de la monotypie notamment défendue  par  Alain Gautier pour maitriser l’inflation des coûts revient d’actualité. " On y travaille sérieusement au sein de la classe. On est dans une phase de consultation des différents acteurs , coureurs ,architectes, armateurs. Le premier objectif est de boucler un dossier solide d’ici le printemps. L’idée serait d’arriver à la Jacques Vabre 2009 avec une flotte monotype " explique Vincent Borde qui travaille en binôme sur ce dossier avec Franck David qui va occuper un poste de directeur opérationnel au sein de l’ORMA.  " Contrairement à ce qu’on pourrait penser , certains coureurs qui dominent aujourd’hui le circuit des 60 pieds ne sont pas forcément  hostiles à ce principe de la monotypie pour l’avenir " précise Patrick Chapuis ancien journaliste de l’Equipe et président de la classe depuis Décembre. Une assemblée générale aura lieu le 8 Février.  Elle servira notamment à modifier les statuts , confirmer le poste de Franck David.  Elle sera surtout l’occasion d’un débat de fond afin que les multis , monotypes ou non, retrouvent un second souffle.
 
Gilbert Dréan

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La Solo Méditerranée n’aura pas lieu en 2007 !

Kito de Pavant  sur Groupe Bel
DR

Mesdames et Messieurs les coureurs,

Depuis 3 ans, l’agence Mer & Média, le Yacht-Club de Porquerolles et le Yacht-Club de la Grande Motte co-organisaient la Solo Méditerranée, première épreuve du Championnat de France de course au large en solitaire.
 Lors de ces derniers mois, trois événements majeurs sont intervenus :
– Le Yacht-Club de la Grande Motte, organisateur sportif de la Solo Méditerranée s’est désolidarisé, malgré son engagement, de notre organisation afin de se rapprocher de la course « Cap Istanbul »,
– La Classe Figaro-Bénéteau a pris le parti de soutenir et de promouvoir cette épreuve vers la Turquie et de ne pas inscrire la Solo Méditerranée à son calendrier 2007,
– Dans le même temps, la FFVoile a inscrit la Transat Belle-île en Mer – Marie Galante au calendrier du Championnat de France, excluant de ce fait la Solo Méditerranée du calendrier 2007.

La concomitance de ces trois éléments a donc porté un coup dur à l’organisation d’une édition 2007 de la Solo Méditerranée.
A ce jour, malgré notre volonté affirmée encore lors du dernier Salon Nautique de Paris, malgré le soutien de nos partenaires, des collectivités associées et le souhait que manifestait une partie d’entre vous de courir la Solo Méditerranée en 2007, nous considérons que les conditions de son organisation ne sont pas réunies et c’est la raison pour laquelle nous avons décidé d’y renoncer cette année.

Nous regrettons de devoir prendre cette décision qui n’est dictée que par le souhait responsable que nous avons de ne pas entraîner partenaires, collectivités, coureurs et sponsors dans un événement organisé à minima et dans le cadre d’un calendrier Figaro méditerranéen 2007 devenu inconséquent, découlant hélas des décisions évoquées précédemment et de leurs conséquences…

Nous étudierons dans les mois à venir le projet d’organiser une édition 2008 de la Solo Méditerranée, à la seule condition que celle-ci retrouve sa place au sein du Championnat de France solitaire et que la Classe Figaro l’inscrive de ce fait à son calendrier. Nous entreprendrons dans les mois qui viennent les démarches préalables auprès de ces deux institutions.

Espérant que vous comprendrez cette décision, nous vous prions de croire en l’expression de nos sincères salutations. Bien sportivement vôtre.
        
Pierre Giboire, Directeur, Mer & Média
Sébastien Le Berre, Président, YC de Porquerolles                        
Fabrice Thomazeau, Coordinateur général

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Kingcat / J Europe construit l’ExclusivE 76.

Exclusive
Exclusive

Georges Benarroch, Président d’ExclusivE Marine :  "…depuis de très nombreux mois, Kingcat / J Europe avait été identifiée comme une entreprise compétente pour construire nos bateaux. Ce qui a motivé notre décision finale, c’est la volonté de ses dirigeants à s’investir efficacement dans la réalisation des ExclusivE, leur réputation dans la technique de construction en infusion, et leur expérience dans le domaine des grands catamarans haut de gamme custom…".

Tout comme le Gilles Ollier Design Team pour ce qui est de la conception du bateau, Kingcat / J Europe devient un véritable ‘partenaire’ d’ExclusivE Marine pour ce qui concerne la construction.

Alors que Multiplast réalise les moules de l’ExclusivE 76, Kingcat / J Europe se prépare à entamer la construction proprement dite de la première unité. Max Raëz, Président de Kingcat / J Europe :
"… Nous sommes très heureux d’avoir été retenus pour construire l’ExclusivE 76. C’est un bateau extrêmement intéressant qui nous semble très abouti. Nous avons eu de très nombreux échanges avec ExclusivE Marine et le Gilles Ollier Design Team. Tout est réuni pour construire un très beau bateau qui s’inscrit parfaitement dans les compétences et le savoir faire de notre entreprise. Nous avons les hommes et les structures pour assurer cette production en petite série et en semi custom …".

Construction : 16 mois

La fabrication de l’ExclusivE 76 va être réalisée en plusieurs phases, ce au fur et à mesure de la livraison par Multiplast des quelques 20 moules structurels. Dans un premier temps, Kingcat / J Europe va réaliser la partie composite puis, en collaboration avec Patrick Sassier / Project manager d’ExclusivE Marine et Jean-Pierre Fantini / Architecte d’intérieur retenu pour la première unité, les aménagements intérieurs, la sélection et la mise en place des systèmes embarqués. Patrick Sassier : " …construire un premier bateau représente un énorme investissement temps, surtout lorsqu’on est en petite série. Nous essayons d’anticiper au maximum afin de nous laisser le plus d’opportunités possibles quant à la modularité des aménagements ; mais aussi de rationaliser la construction pour offrir une maintenance efficace…".

Architecte de l’ExclusivE 76, le Gilles Ollier Design Team assurera le suivi de la construction composite de l’ExclusivE 76 chez Kingcat / J Europ


Infusion sous vide

Technique de plus en plus employée à la réalisation de bateaux haut de gamme, elle permet d’obtenir un sandwich composite sous vide extrêmement performant, proche de la construction en pré imprégné sous vide en étuve. Le positionnement idéal des tissus prédécoupés et posés à sec, et leur recouvrement aux meilleurs angles – additionné à un dosage très précis de la résine – offrent d’excellentes qualités mécaniques aux coques. Elle permet aussi un excellent contrôle du poids. Enfin, elle garantit une qualité de fini exceptionnelle. 

Kingcat est le pionnier de la construction par infusion en Europe. Il utilise ce process depuis 1996 et a acquis une énorme expérience dans sa mise en œuvre, que ce soit pour des petites ou grosses unités. Rappelons que c’est ce chantier qui a construit le Kingcat M270, un power catamaran de 70 pieds (21.50 m) très innovant et très élaboré sur le plan technique.


Kingcat / J Europe

L’entreprise est installée à Olonne-sur-Mer / France, sur la façade Atlantique. Ses ateliers sont répartis sur 4500 m²  Plus de 90 personnes y travaillent à la réalisation de bateaux de plaisance dont les J Boat que Kingcat / J Europe fabrique sous licence pour l’Europe. Kingcat / J Europe construit également de nombreux outillages.

Plus d’informations : www.jeurope.eu.com

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Faber France a le vent en poupe !

FaberFrance Dir
FaberFrance Dir

L’histoire de Faber France
 
Créé en 1992 sur une idée de Patrice Verley, Faber France n’a pas cessé au fil des années de progresser et de se faire le spécialiste français des drapeaux, banderoles,… et compagnie comme le signifie son slogan. Longtemps dans l’électronique, Patrice a baigné dans le milieu du tissu à drapeaux dès son enfance car son père vendait du tissu. Au terme d’un rapprochement avec Faber (Pays-Bas), le numéro 1 mondial de ce segment, Patrice Verley fonde alors Faber France, les Néerlandais étant actionnaire de cette PME à hauteur de 33 %. La vie de Faber France commence par beaucoup de démarchage en France. Le côté entrepreneur et commercial de Patrice Verley plaît rapidement à une clientèle composée d’entreprises et de sociétés travaillant dans l’événementiel. Il faut dire que le secteur du drapeau n’est pas encore pris aux sérieux à la fin des années 80. Mais de nombreux chefs d’entreprise prennent conscience que la banderole ou tout type de tissus flottant est une bonne façon de communiquer et de représenter l’image de leurs entreprises. Faber connaît alors un grand boom en 1996 et emploie désormais plus de 20 salariés.

Le pavoisement
 
« Les drapeaux sont éclairés par le soleil et mûs par le vent » explique Patrice Verley. « De nombreux clients ou organisateurs d’événements ont vite compris que les banderoles ou les pavillons aux couleurs de leurs sociétés étaient un formidable moyen de publicité à des prix assez bas contrairement à une affiche 4 x 3 ». 
« Patrice a alors foncé dans ce secteur et force est de constater que ça marche » enchaîne Jean-Baptiste Le Bigot, récemment arrivé chez Faber France en tant que directeur associé. « Contrairement à notre concurrence, nous sommes de vrais spécialistes des drapeaux, pavillons… nous ne faisons que ça. Et nous voulons nous attacher à proposer à notre clientèle des services complets de A à Z. C’est ce que j’appelle la solution pavoisement ». Faber France maîtrise, en effet, complètement la fabrication et la distribution de ses produits : infographie avec l’interprétation des fichiers informatiques, impression numérique ou sérigraphie, finition, fabrication des mâts, livraison et maintenance. « C’est la nouveauté 2007 de Faber France. Nous avons créé un pôle service pour nos clients. Très souvent, les drapeaux ou autres… se détériorent. Nous proposons de maintenir nos sites (remplacement des drapeaux abîmés…) » conclut Patrice Verley, décidément très visionnaire.

La philosophie Faber
 
Patrice Verley ne s’en cache pas. Il a quelques convictions qu’il veut respecter dans le cadre de son entreprise. A commencer par ne pas délocaliser et de sous-traiter certaines composantes des produits Faber France en Europe et en France mais pas au-delà. L’environnement est aussi au cœur de l’action de Faber qui s’est implanté dans une zone pilote à Wavrin, zone qui allie habitation privée et entreprise dans un cadre naturel. Enfin, Patrice croit beaucoup à la communication interne et à une véritable convivialité entre dirigeants et salariés. Ainsi l’ensemble des employés de Faber France déjeune ensemble chaque midi dans une salle à manger au sein de l’entreprise. Et le patron organise souvent des voyages d’entreprise selon les résultats de Faber. New York, le Maroc ont été les destinations de la « famille » Faber. Actuellement, les 20 salariés suivent l’aventure du voilier « Faber France » qui participera mi-septembre à la transat 6.50 avec à bord un jeune skipper Dunkerquois, Thomas Ruyant.

 
Les produits Faber
>> Drapeaux
>> Pavillons
>> Kakèmonos
>> Banderoles et calicots
>> Guirlandes
>> Fun Line
>> Parasols
>> Mâts et accessoires
 
Faber France en chiffres
7 millions 323 euros : le chiffre d’affaire 2006
17% : l’augmentation du CA en 2006
23 : le nombre de salariés
50 : le nombre de salariés avec la sous-traitance
2000m2 : la superficie des locaux de Faber France à Wavrin
25% : le pourcentage à l’exportation
N°1 : dans le secteur de la pavillonnerie en France
 
Quelques clients :
 Total, Toyota, Intermarché, Pen Duick, Jeanneau, Feu vert, la Maaf, Général Motors …
 
Les corps de métiers chez Faber France
>> Couturières
>> Infographistes
>> Spécialistes de l’aluminium pour les mâts
>> Logisticien
>> Acheteurs
>> Commerciaux
>> Responsable de la planification de l’ordonnancement (passer les commandes, garantir les dates de livraison…)
>> Responsable du pôle service
>> Spécialiste de la sérigraphie à plat sur textile

Plus d’infos sur : www.faber-france.fr

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Nigel Rosewall rejoint l’équipe Harken dédiée à l’America’s Cup.

Nigel Rosewall - Harken
Nigel Rosewall - Harken

Harken annoncait le 29 Janvier l’arrivée de Nigel Rosewall au sein de son équipe de vente et services dédiés à la Coupe de l’America et aux Grand Prix. Nigel Rosewall rejoint donc le team Harken à Valence. Ses responsabilités comprendront les ventes et le soutient technique pour le haut de gamme Harken en winches de Grands Prix et équipements de pont. Nigel Rosewall vient de chez Lewmar, où il exerçait en tant que « Racing Projects Manager ».

La position dominante d’Harken en tant que leader dans les winches et équipements de pont pour l’America’s Cup et les Grands Prix s’explique par le haut niveau de service proposé, combiné à la constante recherche d’innovations sur les produits. Le résultat de cet engagement est qu’Harken équipe onze des douze syndicats engagés dans l’America’s Cup.

« Afin de maintenir le niveau de service pour lequel Harken est reconnu, nous avions besoin de personnes de haut niveau pour s’occuper des syndicats et projets en cours, » expliquait Mark Wiss, Directeur des ventes et service pour l’America’s Cup. « Nous sommes ravis de voir Nigel rejoindre notre équipe, car il est l’un des techniciens les plus respectés dans le monde des Grands Prix – ce qui va parfaitement avec Harken. »

Source Harken
Plus d’infos : www.harken.com

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Un système d’avance pour Cheminées Poujoulat

Bernard Stamm Velux 5 Oceans etape 1 2006
DR

L’anticyclone qui s’est installé en travers de la route des concurrents est, aux dires de Bernard Stamm, « un véritable piège à rat ». Pour le contourner, Stamm a rallongé sa route de plus de 100 milles en plongeant au sud et en s’éloignant de la route directe. Une stratégie qui a porté ses fruits peut être au-delà des espérances du skipper suisse, qui pensait que son adversaire japonais passerait quand même alors que ce n’est pas le cas. « Il va mettre des jours à se sortir de ce piège. J’ai réussi à intercaler un système météo entre lui et moi et pas des moindres. Une haute pression, un anticyclone. Je pensais que ce n’était possible qu’à St Hélène ! Et j’ai enfin trouvé la panne sur le pilote de secours, donc c’est un jour avec ». Inutile de préciser qu’à bord de Cheminées Poujoulat le moral est au beau fixe. Bernard se dirigeait vers la seconde porte Pacifique, dernièr!  e marque avant le Cap Horn. A 16 heures (française) Stamm pensait l’atteindre vers 19 heures. « Là, il y a 30 nœuds de vent, je monte vers la marque, donc cap au nord est, ensuite, je vais lofer pour reprendre ma route à l’est. Ce sera un peu plus serré, mais ça avance bien. »

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Peter Gilmour, entraîneur chez Alinghi

Peter Gilmour portrait
DR

Le team skipper Brad Butterworth s’est confronté à lui pendant des années dans le circuit de match race : « Nous nous réjouissons d’accueillir Peter Gilmour comme consultant, il nous apportera ainsi un regard extérieur et une analyse objective de nos performances, a-t-il déclaré, en ajoutant : « quand on fait des compétitions internes aussi régulièrement que nous, il est vital de se mesurer à des compétiteurs externes mais vu qu’il ne reste plus qu’une régate en flotte avant le Match, nous n’aurons pas cette possibilité. C’est pourquoi nous recherchons un point de vue objectif. En amenant un externe du calibre de Peter, nous espérons qu’il nous apportera de nouvelles idées et une analyse critique de nos aptitudes au match race.”
Les barreurs Ed Baird et Peter Holmberg sont tous deux des compétiteurs familiers de Gilmour et ils apprécient son expérience en match racing. Baird commente : « Ca va être vraiment bien d’avoir Gilly à nos côtés pour nous aider à nous entraîner. J’ai eu de très grands matches contre lui pendant ces 15 dernières années, et je sais qu’il va pimenter notre préparation pour la Coupe. »
 
Gilmour commente son choix d’être un consultant pour le Defender: “ Je me réjouis vraiment de ce rôle au sein d’Alinghi pour la préparation de leur défense de l’America’s Cup. Il y a un alignement formidable de challengers en compétition pour arriver au Match. En tant qu’équipe, Alinghi était la plus admirée et solide dans la Coupe 2003, ils ont maintenu cette position prééminente dans le monde de la voile. J’espère pouvoir être capable d’ajouter un ou deux nouveaux détails dans le répertoire de l’équipe. » Et Holmberg ajoute: “C’est un pas supplémentaire dans notre préparation à la Coupe. Nous espérons qu’en ayant Peter à bord, il nous apportera des idées fraîches à notre jeu de match race. »
 
Alinghi démarre bientôt le premier Round des UBS Dubai Defender Trials du 31 janvier au 3 février, qui sera suivi du Round 2 du 16 au 19 février à l’issue duquel sera annoncé le nom du barreur et la composition de la cellule arrière pour le Louis Vuitton Act13.

Source Alinghi

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Podium néo-zélandais pour Mathieu Richard

Mathieu Richard Match Racing Auckland 2007
DR

Comment se sont passées les phases de sélection ?
On a fait un très bon double round robin avec 13 victoires et 5 défaites. Nous avons très bien navigué car nous terminons 3ème derrière Dean Barker et Ian Williams. Le plan d’eau était vraiment super, il y avait un très bon niveau et les bateaux étaient bien adaptés pour la régate en équipage. A retenir que nous avons battu James Spithill (barreur de Luna Rossa et numéro 1 mondial) deux fois ce qui est très satisfaisant pour nous !
 
En demi-finale, vous êtes confrontés à Ian Williams (n°2 mondial et leader du World Match Racing Tour)… C’était très disputé ?
Les matchs étaient très serrés, un vrai combat de rue ! Nous menions 2-1 mais malheureusement il a repris le dessus pour l’emporter 3-2. Nous avons fait une erreur de timing sur le dernier départ qui nous coûte chère. Nous sommes déçus d’avoir perdu contre Williams. Notre niveau est très proche et c’est toujours très serré. En 2006, il nous bat en finale aux Bermudes, nous le sortons dans la demi-finale en Malaisie et cette fois il gagne. Heureusement, on s’est bien ressaisis pour la petite finale et on gagne 2-0 contre Minoprio, le local de la régate.
 
Vous rentrez satisfaits de cette troisième place ?
Dans l’ensemble, nous sommes contents. Notre équipage fonctionne très bien. L’année dernière on termine 6ème de cette épreuve et aujourd’hui troisième. Cette régate est assez exceptionnelle car Auckland est la Mecque de la voile avec l’ambiance de la Coupe de l’America, du Match Racing et du team New Zealand. Pour les gens qui aiment la voile, c’est fantastique de naviguer ici !
 
 
Résultat
1.       Dean Barker (NZ)
2.       Ian Williams (GB)
3.       Mathieu Richard (FR)

Source Saba Sailing Team

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Des français bien placés à Miami

Tornado illustration
DR

A noter la bonne performance du français Samuel Launay, actuellement classé troisième après huit courses en RS:X, une classe qui fera sa première apparition aux J.O. en 2008 à Qingdao. C’est encore une fois en Tornado que les français excellent, car même si l’épreuve est toujours dominée par les australiens, Bundock et Ashby, on retrouve pour le moment trois équipes françaises dans les dix premières du classement, avec Xavier Revil et Christophe Espagnon, en troisième position, Olivier Backes et Paul Sevestre septième et Yann Guichard et Alexandre Guyader neuvième. Les Stars n’ont pu effectuer qu’une seule sortie hier et le duo français Xavier Rohart et Pascal Rambeau se retrouve en quatrième place, mais tout reste à jouer, car seulement six courses ont été disputées jusqu’ici. Quant aux espoirs féminins, Ingrid Petitjean et Nadège Douroux sont deuxièmes derrière les néerlandais, Marcelien de Koning et Lobke Berkhout en 470.

Une situation météorologique plus stable est annoncée pour la suite avec un vent fort offrant de superbes conditions pour tous les concurrents dans ces régates, qui se poursuivront jusqu’à demain soir.

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