dimanche 16 novembre 2025
- Publicité -
Accueil Blog Page 1829

Gildas Morvan repart en Figaro

Gildas Morvan - Cercle Vert
DR

En quinze années de présence sur le circuit Figaro Bénéteau, dont dix sous les couleurs de Cercle Vert, Gildas Morvan a souvent trusté les places d’honneur et a inscrit son nom au palmarès de nombreuses grandes épreuves et notamment des courses transatlantiques. Il a ainsi terminé deuxième du Trophée BPE alors disputé en double entre Saint-Nazaire et Dakar en 2003 avec Bertrand Pacé, ou encore troisième de la dernière édition de l’épreuve, la première en solitaire, courue en 2005 entre le port ligérien et Cuba. Interrogé sur ses objectifs pour cette nouvelle transat en solitaire, la troisième de sa carrière, Gildas répond non sans une certaine malice : « J’ai terminé sur la troisième marche du dernier Trophée BPE, sur la deuxième de la dernière Route du Rhum – La Banque Postale… Logiquement je devrai me trouver sur la première  entre Belle Ile en Mer et Marie Galante !

Des envies de victoire…
Une victoire attendue sur l’air du poète Voulzy, mais Gildas Morvan sera-t-il cette année enfin à la noce sur le « Figaro » ? Cette épreuve considérée comme le rendez-vous phare de la série se comporte comme une maîtresse capricieuse pour le skipper de Cercle Vert depuis quelques années. En effet, s’il est l’un des plus titré de la flotte, il n’a encore jamais été sacré vainqueur de la Solitaire Afflelou Le Figaro. Elle lui a souvent tendu les bras, laissé entrevoir la consécration en lui offrant trois étapes, des podiums et des moments inoubliables mais lui a fermé la porte quand sonnait la consécration finale. En 2007, le breton aimerait que cette vieille amoureuse cède enfin à ses avances : « Cette année encore, je vise cette victoire dans la Solitaire Afflelou Le Figaro. Accrocher une étape et le classement général… Je vais me battre pour ça et il n’y a pas de raison que je ne la gagne pas !

Le 25 mars prochain, le départ du Trophée BPE, au large de Belle Ile en Mer, donnera le coup d’envoi de cette dixième saison entre Gildas Morvan et Cercle Vert.  A Marie Galante, comme aux Sables d’Olonne quelques mois plus tard à l’occasion de la Solitaire Afflelou Le Figaro, le skipper sait déjà ce qu’il veut offrir à son partenaire… la victoire !

La saison 2007 de Gildas Morvan et Cercle Vert
Trophée BPE (solitaire) – Belle Ile en Mer – Marie Galante : Départ le 25 mars 2007
La Solitaire Afflelou Le Figaro (solitaire) – Caen – Crosshaven – Brest – La Corogne – Les Sables d’Olonne : du 24 juillet au 24 août 2007
Le Tour de Bretagne (double) : du 8 au 15 septembre 2007

- Publicité -

Le ticket pour Recife

Bernard Stamm Velux 5 Oceans etape 1 2006
DR

« La remontée de l’Atlantique porte bien son nom. On sent bien qu’on ne descend pas, ça c’est clair. J’ai passé la journée au près serré dans une mer formée et du vent assez fort, à tirer des bords contre un vent venant exactement d’où je voulais aller. De plus, à cet endroit, la courbure de l’anticyclone et la présence du front sur bâbord fait que les deux bords étaient refusants, qu’il fallait insister vers l’est pour trouver un bord tribord à peu près convenable. Le tout sous un ciel digne des plus sombres passages de pot au noir, grains compris. La différence est que le synoptique donne du vent de 25 à 35 noeuds et qu’il n’y a pas d’orage dans les grains. Tout ça fait que pour mettre des miles en direction du but, il faut pousser sur la machine. Elle ne les fait pas naturellement d’elle-même, comme certaines fois dans le sud où mon travail consistait à aller plus vite que ce que le bateau faisait de lui-même. Non, là il faut régler, trouver le bon c! ompromis entre le cap et la vitesse, le réactualiser à chaque changement de force et de direction de vent, mettre le matériel au vent à chaque virement de bord, essayer de trouver les petites bascules de vent pour pouvoir virer et se rapprocher du but, tout ça avec le bateau qui tape à chaque vague avec force et qui a l’air de se trouver bien avec 30 degrés de gîte. Le moindre déplacement à bord se fait en se tenant des deux mains et ressemble à ce qu’on ressent sur ces engins de fête foraine dont l’unique but est de vous faire perdre l’équilibre et accessoirement vous faire vomir votre quatre heures. Inutile de penser ` aller dormir dans ces conditions surtout que pour vraiment rester près du vent, je barre quand même bien mieux que le pilote. Depuis quatre ou cinq heures et après le dernier virement de bord, j’ai enfin trouver un angle convenable, qui fait que, bien qu’auprès serré je fais la route direct. Mon ticket pour Recife, en quelque sorte. Le vent à l’air de s’être stabilisé et il est beaucoup moins nerveux sous les grains! Donc je vais pouvoir, enfin, aller me reposer un peu et reconfier le cap à suivre au pilote. »

- Publicité -

Première navigation pour Paprec-Virbac !

Jean-Pierre Dick sur Paprec-Virbac
DR

Depuis son arrivée du Vendée Globe en 2005, JP a beaucoup travaillé sur ce nouveau projet. Avec cette première navigation, Paprec-Virbac prend vie. Jean-Pierre apprécie la puissance de sa machine et il est satisfait de ces premiers milles. La première page de ce nouveau chapitre s’écrit !

Qu’as-tu ressenti lors de cette première navigation ?
Jean-Pierre Dick : "Cela fait 2 ans que je travaille sur ce projet et c’est un rêve qui se réalise. Hisser les voiles, barrer pour la première fois Paprec-Virbac et le sentir avancer, c’était fantastique et très émouvant. Je me sens si bien à bord que le soir, j’ai du mal à quitter le port. C’est le résultat d’un formidable travail en commun avec mon équipe, le design team et le cabinet Farr car nous avons beaucoup réfléchi et discuté pour mettre au point ce bateau. J’ai été aussi très ému de voir tous les boatbuilders sur le quai qui voulaient se prendre en photo à bord du bateau. Le Team Paprec-Virbac a partagé un grand moment de joie et nous avons fêté cela hier soir !"


Quelles sont tes premières impressions ?
JP Dick : "On le découvre tout juste, c’est très intéressant ! L’esprit marin du bateau a été bien respecté. Il répond à nos attentes. Pour cette première sortie en mer dans un vent très léger, Paprec-Virbac nous a montré qu’il était puissant. Il décolle rapidement et il a un fort potentiel. Il est aussi très sécurisant et la décoration est magnifique. Je sens que le bateau a été bien construit. Les finitions sont parfaites. Le mât a un beau profil et montre une bonne rigidité. Nous sommes très fiers d’avoir réalisé ce bel ouvrage et aussi d’avoir mis au point ces innovations : les trim tabs et le rouf coulissant. C’est une nouvelle histoire qui commence et nous attendons avec impatience les premières courses !"

- Publicité -

Le premier portable durable !

Twinhead
Twinhead

Basé sur la constatation que les ordinateurs portables standard sont trop fragiles pour permettre une réelle utilisation en mer et que les ordinateurs portables durcis, dédiés à des applications réellement durcies sont trop chers pour la majorité des budgets, Twinhead propose un produit intermédiaire marinisé dit semi durci.

Twinhead vient de doter sa gamme de PC portables semi durcis Durabook S13Y et S14Y des toutes dernières technologies, avec des processeurs Core 2 Duo et Windows Vista Business.

Twinhead positionne aussi son offre de prix largement en dessous de la concurrence avec des tarifs à partir de 1 220 euros HT en offre promotionnelle de lancement au 1er semestre 2007 (dans la limite des stocks disponibles), la qualité et la solidité ne se paye donc pas plus cher qu’un produit standard sachant de plus que la durée de vie du produit est accrue et votre utilisation en mer sécurisée.

Résistant aux chutes, résistant aux chocs et résistant à l’eau.

Pourvu d’une coque magnésium, 20 fois plus solide que les coques habituelles, d’un disque dur protégé, d’un lecteur-graveur DVD verrouillable, d’un écran et clavier étanche à l’eau… les DURABOOK S13Y et S14Y bénéficient aussi des dernières technologies tout en conservant une connexion importante pour de nombreuses applications à bord dont 1 port série en sus de 3 USB.

Cerise sur le gâteau, une webcam intégrée vous permettra de garder un contact visuel où que vous soyez sur la version S13Y.

Il prendra la configuration de vos souhaits :

DURABOOK S13Y

Taille 13 pouces
Ecran XGA 16/9
Processeur Intel Centrino Core 2 Duo 1.6 à 2.6Go
ou Pentium M 1.6 à 2.13 Go ou Celeron
Mémoire 512Mo à 2Go
Disque dur 40Go à 120Go
Connectique complète dont 1 port série et 3 USB
Wifi et Bluetooth
Webcam intégrée
Poids 2.6 kg
Windows XPpro ou Vista Business
Tarifs de 1 745 à 2 095 euros ht

DURABOOK S14Y
Taille 14 pouces
Idem sauf écran XGA 1024×768, 1 USB en sus et pas de Webcam

Twinhead France assure une garantie de 2 ans prolongeable à 3 ans, un service après-vente et une hotline basée en France…

Ces ordinateurs portables marinisés (semi durcis) sont disponibles chez Twinhead France et auprès de leurs distributeurs nautiques : MarineSat, Pochon, Rom Arrangé, Nauticom, Icom, A3EI Globe Electronics et PC à Bord.

MaxSea est partenaire Twinhead et utilise des Durabook pour la présentation de ses logiciels.

Le skipper Arnaud Boissières embarquera pour les 3 saisons à venir des Durabook à bord de son 60 pieds pour la Transat Jacques Vabre, la Transat Anglaise et le Vendée Globe 2008.

Pour prendre contact : claudine@twinhead-fr.com

- Publicité -

Pendant la course, les travaux continuent

Bernard Stamm sur Poujoulat
DR

Stamm est au large des côtes brésiliennes, à moins de 5000 milles de Norfolk, Alors que le skipper accomplit son tour du monde avec maestria, son équipe travaille d’arrache pied à Caen, au chantier V1D2, afin que l’ancien Virbac Paprec soit fin prêt pour la suite de son programme. Le premier acte sera la Calais Round Britain dont le départ sera donné à Calais le 3 juin prochain. Depuis le 15 janvier, Cheminées Poujoulat 2 est entre les mains de l’équipe de Bernard Stamm. C’est Xavier Briault qui est en charge du chantier.

« Nous avons totalement désaccastillé le bateau, poncé la coque et le pont. Il est ‘à poil’, il n’y a plus aucun marquage. L’accastillage est vérifié, il reste encore pas mal de boulot, avec notamment la réalisation du marquage aux couleurs des partenaires de Bernard » explique Xavier. «De toute façon, sur un chantier de ce type, on est toujours un peu à la bourre, même si l’équipe de Jean Pierre !  Dick avait déjà bien préparé le bateau en septembre dernier en vue de la Route du Rhum. Bernard n’a jamais navigué sur ce bateau, il est très différent de celui qu’il a actuellement. Je l’ai ramené des Antilles après le Rhum et j’ai pu m’en rendre compte. Il est plus puissant et moins physique en même temps, puisque toutes les commandes reviennent dans le cockpit. Il aura moins à cavaler. Il n’empêche qu’il faut que tout soit prêt quand Bernard rentre pour qu’il puisse s’engager sur le tour des îles britanniques sans surprise. Même s’il s’agit avant tout d’une prise en main. » Cheminées Poujoulat devrait être remis à l’eau dans moins d’un mois.

Source Cheminées Poujoulat
 

- Publicité -

Les grandes ambitions de Damien Guillou

Damien Guillou (équipier) 49er
DR

Le voilier familial dès son plus jeune âge, puis de l’Optimist et du Laser. Damien Guillou a suivi une filière classique. Tout juste trouve-t-on dans son parcours nautique des navigations sur Quarter puis sur Half Tonner. "Le Half, on l’a acheté en Angleterre en 2004", se souvient-il. Le bateau idéal pour s’éclater entre copains sur des épreuves conviviales comme la Transmanche en double et le Tour du Finistère (1er en 2003).
 
"La priorité ce sont les JO"
"Le 49er, je l’ai découvert par hasard en tant qu’équipier à l’ENV Quiberon : il recrutait de jeunes équipages. On y est allé avec Alexandre Monteau juste pour essayer le bateau. A l’arrivée, ça nous a bien plu". La suite, on la connaît. Des débuts en compétitions avec, à la clé, quelques résultats prometteurs : 7e à Medemblick en 2005; 2e à Barcelone et 3e à Cadix l’an passé. Suffisant pour décrocher des aides et un statut d’invité permanent en équipe de France.
Sur le circuit mondial (semaines olympiques, Mondiaux et championnats d’Europe), les deux licenciés du CN Lorient, également membres du Team Brossard, sont régulièrement au coude-à-coude avec les autres duos tricolores : "Notre objectif est de remporter les sélections pour les JO de Pékin. Ça, c’est la priorité".
 
Un penchant pour le large
 L’autre projet est tout aussi séduisant puisque le jeune régatier rêve de la Transat 6.50 en 2009. "J’aime l’olympisme mais j’ai gardé un petit penchant pour la course au large et l’habitable. J’ai envie et besoin de naviguer ailleurs qu’entre trois bouées". Là encore, Damien Guillou devra subir un véritable parcours du combattant pour se qualifier : "Cela devient de plus en plus difficile car il y a beaucoup de postulants et peu de places disponibles. Je vais devoir avaler au moins 3.000 milles en solo pour avoir une chance de me qualifier". La principale difficulté sera de mener bord à bord ces deux projets aussi exigeants l’un et l’autre : "Je sais que cela va être difficile et c’est la raison pour laquelle j’ai choisi de ne pas tout faire seul".
 
Un Tip-Top à deux
 Pour la Transat 6.50, il a acheté un mini de série, le Tip Top, en co-propriété avec Sylvain Pontu, 5e en Pogo de la dernière Transat 6.50 : "Sylvain a déjà l’expérience d’une Mini et il est très au point dans la préparation du bateau. Grâce à lui et à Benoît Barré, je vais gagner du temps. Je compte participer à certaines courses en fonction de mon planning olympique et Sylvain disputera les autres". Le pari est audacieux. A vouloir courir deux lièvres à la fois, on s’expose à un double échec : "J’en suis conscient mais je me dis aussi que je suis jeune. Que la voile olympisme est un sport d’expérience où il faut travailler pendant de longues années pour être au meilleur niveau".
S’ils échouent pour Pékin 2008, Guillou et Monteau n’excluent pas de retenter le coup en 2012 à Londres.
 
Philippe Eliès

- Publicité -

Mathieu Richard rejoint Claire Leroy en finale

Claire Leroy
DR

Après la qualification pour la finale de Claire Leroy il y a quinze jours, c´est Mathieu Richard qui a obtenu son billet pour la finale ce dimanche. La grosse surprise de cette série d´épreuves a été l´élimination du numéro un britannique, Ian Williams, qui n´est même pas allé jusqu´à la demi-finale cette fois-ci. C´est le finnois Staffan Lindberg, le numéro dix au classement mondial, qui a remporté le round robin de justesse devant Mathieu Richard. Les conditions sur le plan d´eau n´étaient guère faciles, car après un début froid, mais peu venteux vendredi dernier, le vent s´est renforcé dimanche avec des rafales, qui atteignaient 20 nœuds. Il fallait trois courses pour départager Richard et Lindberg lors de la finale et ce n´était que dans la dernière ligne droite que le finnois s´est affirmé pour remporter l´épreuve. La finale du Défi d´hiver se disputera du 9 au 11 mars avec Claire Leroy et Mathieu Richard portant les couleurs de la France.

1. Staffan Lindberg, Magnus Hansson, Jonas Berntsson, Carl-Johan Uckelstam (Finlande)
2. Mathieu Richard, Greg Evrard, Olivier Herledant, Mathieu Renault (France)
3. Eric Monnin, Jean Claude Monnin, Simon Brusser, Marc Monnin, Loris von Siebenthal (Suisse)

- Publicité -

Disparition de Keith Beken

Keith Beken portrait
DR

Keith Beken est né à Cowes sur l´île de Wight en février 1914. Son grand-père, Alfred Beken, originaire de Canterbury dans le Kent a installé une pharmacie sur l´île en 1888. Le fils d´Alfred, Frank a rapidement pris l´habitude de prendre des photos des magnifiques voiliers participant aux régates de Cowes, sur le Solent. Le fils de Frank, Keith a obtenu ses diplômes de pharmacien dans les années 30 et a travaillé à côté de son père dans la pharmacie tout en continuant à  photographier les J-Class des riches et célèbres navigateurs.

Pendant la deuxième guerre mondiale, il a servi dans la Royal Air Force, étant initialement basé sur les Shetlands. Il s’est ensuite présenté comme candidat pour le nouveau service de sauvetage aéronautique, et a été chargé du commandement d´une vedette de 60 pieds basée à la fin de la guerre à Cowes. En 1946 il a retrouvé la pharmacie familiale et le week-end passait son temps de nouveau à photographier les voiliers.

Dans les années 50, Keith a été reconnu à l’Island Sailing Club par Malcolm Horsley, qu´il avait sauvé au large de Cherbourg pendant la Guerre. Malcolm était l´écuyer du Prince Philip… les présentations furent faites en bonne et due forme, et les deux hommes développèrent une grande estime mutuelle. Le Duc d´Edimbourg a même proclamé une fois qu´il "avait une réputation injustifiée de ne pas aimer les photographes, mais que Beken était toujours le bienvenu avec son appareil." Keith allait plus tard remorquer ce même Duc d´Edimbourg avec l´architecte naval Uffa Fox, lorsque leur bateau menaçait de couler.

Dans les années 50, Keith prenait des photos en couleur avec son appareil fait maison et partait en Méditerranée et aux Caraïbes pour photographier les régates de St. Tropez et Antigua parmi d´autres. Il a été nommé à la Société Royale de Photographes (Royal Photographic Society) et a reçu des honneurs du Prince Philip. On lui a souvent demandé laquelle de ses photos il préférait et sa réponse était toujours "celle que je prendrai demain". En 1996, à l´âge de 82 ans, il prit une de ses images les plus célèbres, capturant le très spectaculaire enfournement de "Silk II". La série de clichés a fait le tour du monde et Keith a dit qu´il pouvait prendre tranquillement sa retraite, mais cela ne s´est jamais produit, car il a continué à s´intéresser à l´entreprise familiale. Passionné, il épousa la révolution numérique, faisant remarquer qu´à son époque "il fallait développer et imprimer manuellement pendant la nuit dans sa cabane tandis que désormais avec le nouveau matériel, c´est l´œil derrière l´appareil qui compte. "

Restant en bonne santé malgré son grand âge, il s’est finalement éteint paisiblement à l´Hôpital de St. Mary sur l´Ile de Wight le 9 février dernier.

- Publicité -

Maxi trimaran Banque Populaire, la construction débute

Maquette Banque Populaire V
DR

Entre 25 et 30 personnes oeuvrent désormais de concert et sont d’ores et déjà sur le pont pour construire le plus grand trimaran de course jamais conçu. Banque Populaire V, qui mesure 40 mètres de long, arrive dans sa phase finale de gestation. Fin janvier, le Cabinet d’architectes navals Van Peteghem / Lauriot-Prévost (VPLP), aidés par les cabinets HDS et Gurit pour les calculs de structure, a remis ses plans au chantier CDK, maître d’œuvre de la construction. Celui-ci s’occupe notamment de la fabrication des bras et de l’assemblage final, tandis que le chantier JMV à Cherbourg est en charge de la réalisation de la coque centrale et les flotteurs. « Nous sommes à un moment crucial du projet, explique Pascal Bidégorry, le skipper des trimarans Banque Populaire. Nous avons finalisé les choix définitifs de la plateforme et cela détermine tout l’avenir du Maxi Trimaran Banque Populaire ». Le début d’une grande et belle aventure pour le Team !

Chantier d’hiver pour le trimaran 60′
Le multicoque 60 pieds bleu et rouge est en phase finale de chantier d’hiver dont le travail a été concentré sur les flotteurs. En inspectant la structure de Banque Populaire IV au retour de la Route du Rhum, l’équipe d’Ewen Le Cléc’h, « Boat Captain » et d’Olivier Bordeau, Responsable composite du trimaran 60 pieds avaient découvert quelques petits impacts à réparer. A l’instar de la coque centrale l’année dernière, toute l’équipe du 60 pieds s’est activée à poncer à la grande cale les flotteurs pour améliorer la glisse du trimaran. « Lorsque nous avons acheté le trimaran fin 2004, il y avait une épaisseur considérable, rappelle Ronan Lucas, responsable de l’intégralité des projets trimarans. Nous avions poncé tout le bateau à la meuleuse pour le remettre noir de carbone. Forcément, la carène n’était pas parfaite. Après ces deux hivers de chantiers, elle sera désormais très performante ! ». Avant d’être remis à l’eau le 12 mars prochain, Banque Populaire IV va s’offrir une garde-robe de voiles de portant neuves ainsi que trois nouveaux safrans et un système de barre amélioré.

Si les grandes décisions stratégiques reviennent naturellement à Pascal Bidégorry, c’est Ronan Lucas qui joue le rôle de chef d’orchestre entre les différents intervenants afin que tout se déroule comme prévu. Des discussions quotidiennes et des réunions hebdomadaires ont lieu entre les architectes, les chantiers et le Bureau d’Etude Banque Populaire, managé par Kevin Escoffier. Les membres de ce bureau d’études définissent le choix des voiles, de l’électronique, du moteur, des systèmes mécaniques et hydrauliques et de l’accastillage du futur maxi trimaran. Parmi leurs leitmotivs, affiner le devis de poids le plus précisément possible. Ce mois-ci, commence la fabrication des moules du Maxi Trimaran Banque Populaire V, ce qui marque le début d’une nouvelle aventure, la construction d’un géant, qui sera le plus grand multicoque de course au large au monde ! Sa mise à l’eau est prévue en juin 2008.

Prochaines phases de construction
– Février – mi-avril : fin de fabrication du moule de la coque centrale et des flotteurs (JMV à Cherbourg)
– Septembre : livraison de la coque centrale chez CDK à Lorient
– Novembre : livraison du flotteur n°1 chez CDK à Lorient
– Novembre – décembre : livraison des deux bras chez CDK à Lorient
– Janvier : livraison du flotteur n°2 chez CDK à Lorient
– Mi avril : livraison du mat chez CDK à Lorient
– Novembre – Avril : assemblage
– Juin : mise à l’eau fin juin

Source Banque Populaire

- Publicité -

L’Admiral´s Cup Tides 48.

CORUM  Admiral’s Cup Tides 48
CORUM Admiral’s Cup Tides 48

Les trois différents mécanismes qui composent le mouvement marées ont demandé quelques trois ans de développement de 1988 à 1991. En collaboration avec l’Observatoire astronomique de Genève et le SHOM (Service Hydrographique et Océanographique de la Marine Nationale Française) de Brest, qui en a confirmé la remarquable précision. Aujourd’hui encore, elle demeure unique, exclusive et hyper technique.

Toujours bien ancrée à son mouvement automatique Marées CO 277 développé exclusivement pour CORUM par Dubois Dépraz, l’Admiral’s Cup Tides 48 se distingue désormais pour la lisibilité des précieuses informations qu’elle livre depuis 15 ans, avec la précision qui lui appartient. Elle se met simplement au goût du jour.

Son gabarit a pris quelques tailles, tout en surveillant son poids, grâce à son habillage en titane (boîtier, boucle) et les composants en caoutchouc vulcanisé (lunette, fond de boîte, prolongement latéral de la couronne, bracelet). Deux matériaux qui n’ont plus rien à prouver quant à leurs qualités intrinsèques et absolument adaptées aux conditions imposées par le milieu marin. L’un léger, inoxydable, à haute résistance de corrosion à l’eau de mer, l’autre fiable (longue durée de vie), souple (seconde peau), anti-magnétique (pour ne pas interférer avec le compas et les autres instruments électroniques du bateau).

Le célèbre boîtier dodécagonal de la collection Admiral’s Cup a inspiré le cadran – qui suit flamme après flamme, index après index, le même jeu de lignes – et la glace saphir antireflets qui le protège. La réalisation de cette dernière relève d’une vraie prouesse technique. Grâce à la terminaison de micro-rayons sur chaque angle de la glace et au joint de forme qui épouse précisément les 12 pans de la glace, le contact avec le joint est optimal et garantit une parfaite étanchéité jusqu’à 300 m. Les index des heures, toujours remplacés par les flammes nautiques en couleurs, correspondent aux chiffres de 1 à 12, utilisés dans le Code International des Signaux, sont peints sur le rehaut du cadran, laqué noir mat ou bleu mat. Au-dessous de chaque flamme, pour faciliter l’immédiateté de la lecture, même dans l’obscurité, les chiffres des minutes sont luminescents. Enfin la date apparaît à 3h.

Se gonflant et se dégonflant comme un poumon, les masses océaniques respirent au rythme des lunaisons. Au fil des heures et des jours, les océans se déplacent d’un côté à l’autre de la terre, attirés par la lune et le soleil. Les paysages se transforment sous nos yeux, incapables de ne pas subir l’enchantement de ce phénomène. Des milliers de navigateurs se demandent s’ils ont assez de fond sous leur quille. Des bateaux échouent par-ci, des hectares de terrain se recouvrent d’eau par-là. Ces mouvements périodiques et réguliers, qui se manifestent sous la forme de courants pouvant dépasser les 10 nœuds et de variations de niveau de plus de 17 mètres, sont les marées.

Précise et soignée dans les moindres détails, cette montre au caractère affirmé peut éviter, à tous ceux qui connaissent très bien le lieu où ils naviguent, les fréquents allers retours entre le carré et le cockpit. De plus, grâce aux informations données par l’Admiral’s Cup Tides 48, tous les marins peuvent aisément planifier l’entrée ou la sortie d’un port à marée. Ou alors, elle permettra aux visiteurs du Mont St-Michel de s’aventurer sur la grande plage juste au-dessous du site, sans risquer d’être rattrapés par la marée montante.
Nul doute, instrument de mesure à l’esthétique certaine, cet énième modèle de CORUM saura fasciner ceux qui ne restent pas indifférents aux prodiges de la nature et au charme de la mer.

A retrouver sur : www.corum.ch

- Publicité -
- Publicité -