mercredi 19 novembre 2025
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Rythme soutenu pour Groupama 3

Groupama 3 route de la decouverte avril 2007
DR

Un rythme qui permet au dernier-né de la G Class d’accroître confortablement l’avance, déjà acquise hier, sur le détenteur du record, Steve Fossett. A 14h TU, l’équipage de Groupama 3 possédait près de 200 milles d’avance sur Playstation*. Avec les Canaries dans leur sillage, les dix équipiers se concentrent désormais sur la suite de leur aventure : la traversée de l’Atlantique, avec plus de 2 700 milles devant leurs étraves …
 
Les prévisions météo de Wouter Verbraak, le routeur de Groupama 3 :
« Dans les prochaines heures, Groupama 3 va inévitablement avoir à traverser une zone de convergence, synonyme de vents plus faibles et un peu plus instables. Il peut donc y avoir un léger ralentissement à prévoir. Demain, le vent restera à l’Est-Nord-Est mais remontera aux alentours des 20 nœuds. Pour la suite, bien que la route directe se situe dans l’Ouest, Groupama 3 va avoir intérêt à se décaler dans le Sud pour toucher des vents plus favorables »

Chef de quart et responsable vidéo du bord en autres, c’est le suisse Stève Ravussin qui répondait ce jeudi à la vacation de la mi-journée. Morceaux choisis :

Le passage des Canaries, la seule marque de parcours obligatoire de ce record
« Le passage des Canaries a été très rapide et sur un bord, donc idéal ! A un moment, à la sortie du « goulet » des Canaries, il y a eu une belle accélération du vent et nous avons eu jusqu’à 32 nœuds ! Nous avons pris 2 ris et remplacé le gennaker par le Solent pour ne pas prendre de risques. La mer était assez courte, hâchée, mais ça le faisait bien, sans souci. Enfin ça nous a demandé pas mal de manœuvres, on a roulé le gennaker, on a relevé la trinquette pour mettre le Solent … ce sont des moments assez physiques. »

A la découverte de Groupama 3
« Groupama 3 est un bateau physique … Mais bon pour l’instant tout le monde a le sourire, donc ça veut dire qu’ils ne sont pas encore assez fatigués. Nous sommes assez justes dans nos vitesses même si on est de temps en temps un peu plus rapides qu’on ne le pensait. Mais non, il n’y a pas de surprises à bord… Le bateau est assez sain et ça va vite tout seul ! On sait que Groupama 3 a de très bonnes performances, mais la route est encore longue et il faut arriver de l’autre côté sans avoir trop de problèmes. Nous avons cassé une chèvre de foil, mais ce n’est pas grave pour la suite car nous pourrons toujours relever le foil avec une drisse.»

La vie du bord au rythme des quarts
Rappelons qu’à bord de Groupama 3, l’équipage est organisé en trois quarts de trois équipiers : un quart sur le pont, un en stand by et le troisième au repos. Sans oublier le navigateur, Marcel Van Triest, qui lui est hors quart. « Sur ce début de course, nous avons eu pas mal de manœuvres. Des prises de ris, des changements de voiles … des manœuvres où les équipiers en stand by sont sollicités. Du coup les quarts passent assez vites. Puis pour ma part, la vidéo me prend beaucoup de temps. Hier soir, j’y ai consacré trois heures. Mais ici tout passe très vite et il y a une ambiance sympathique, où on discute pas mal … »

Source Groupama

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Une nouvelle potion

Obelix Trophy 2006
DR

Obélix en rit encore ! En secret, il a concocté un de ces breuvages dont il s’est fait une spécialité. Fort du succès des précédentes potions, il a rajouté quelques gouttes de nouveautés. A commencer par la création d’un troisième rond exclusivement réservé aux monotypes. "Avant, les monotypes étaient mélangés avec les IRC. Or, certains ont des spis assymétriques, tandis que les autres sont symétriques en IRC : les trajectoires sont souvent différentes. Nous avons voulu éviter ces interférences", explique Stéphane Delanoé, responsable adjoint des activités nautiques. Ainsi, les J 80, Open 5,70, Class 7.5 et autres Surprises et Class 8 auront leur propre rond.
 
Les quarters à l’honneur
Trés généreux cette année, Obélix a aussi ouvert largement ses portes aux quarters, bateaux qui ont fait le succès de l’épreuve à ses débuts. L’idée émane de l’association françaises des quarters : "Ils nous ont fait un appel du pied l’an passé et cette année, ils ont eu l’idée d’inviter des Anglais à notre épreuve". Plus récent, les J 105 seront aussi de la partie, l’Obélix Trophy faisant partie de leur circuit national.
 
De Bénodet à Lanvéoc…
Autre nouveauté, plus terrienne celle-là, la facilité de stationnement des remorques avant et après l’épreuve. A ce sujet, il faut signaler la bonne entente entre les membres du Yacht Club de l’Odet, organisateurs de l’Obélix, et ceux du Grand Prix de l’Ecole Navale (17 au 20 mai). "A Lanvéoc, ils ont proposé de libérer de la place pour tous les monotypes qui veulent venir chez eux quelques jours plus tard : cela permet de laisser les bateaux sur place. De notre côté, nous avons prévu des facilités de stationnement des remorques avant et après l’épreuve".
 
Les IRC en force
Mais que les IRC se rassurent : ils n’ont pas été oubliés, eux qui se comptent plus d’une centaine. Ils seront répartis sur deux ronds et dans cinq classes différentes : IRC 1 (22 inscrits), IRC 2 (16 inscrits), IRC 3 (21 inscrits ), IRC 4 (20) et IRC 5 (15 + 15 quarters).
Le soir, tous les équipiers pourront, bien sûr, refaire la régate au fameux Bistrobélix pour y consommer (avec modération !) d’autres potions. Pour conclure cette 37e édition, les régatiers seront invités le lundi soir, juste après la remise des prix, à un concert sous le chapteau.

 
P.E

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Un peu de répit en vue

Route de lEquateur Class 40 Monnet
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Pourtant sur chaque bord, les marins sont aguerris et ont, pour nombre d’entre eux, des Whitbread, des Routes du Rhum, des Trophée Jules Verne et des records du Pacifique sous les cirés. Mais, là, comme le disait le skipper d’Association Espace Enfance, Fred Brulé, à la vacation ce matin, « c’est 100 % d’humidité à bord depuis Gibraltar avec le manque de repos en prime, comme c’est souvent le cas dans les délicates navigations sous spi dans la brise. »
 
Mais qu’ils se rassurent, sur les cartes météo, devant cela se calme. Tassement de flotte garanti. Une troisième fois, sur le métier, ils devront remettre leur ouvrage pour se départager, après le départ de Marseille, et le passage de Gibraltar. Déjà, les effets de l’approche du pot au noir commencent à se faire sentir. Luc Poupon, à bord de Deep Blue mentionnait que l’alizé de nord perdait peu à peu de sa puissance dans le couloir où évoluent actuellement les concurrents, entre les îles du Cap Vert et les côtes mauritaniennes.
 
Qui de Région Guadeloupe, Nouvelle Espérance, Centre d’accueil des mineurs de MvouMvou et Sidaction CMA CGM franchira demain matin le premier la latitude de la capitale du Sénégal, 14°43, objet d’une prime de course ? A 24h, et après 2 300 milles de course, le suspens est total. Signe que personne n’a rien lâché et que la pression est restée constante à bord de chaque Class 40. Passés cette ligne, les équipages vont amorcer leur virage à gauche à la rencontre de cette fameuse zone de calme, la  Zone de Convergence intertropicale, ou de façon plus barbare, la ZCIT ou pour les initiés le Pot au Noir, particulièrement bas en latitude en ce moment.
 
Si les concurrents progressent toujours à bonne allure, ce nouveau passage à niveau est annoncé pour les 4 premiers dans moins de 48 heures, et pourrait permettre aux filles, toutes les trois plus ou moins handicapées par des problèmes de spi, de revenir sur leurs homologues masculins. Un phénomène d’accordéon qui redonnerait une chance aux équipages retardataires handicapés par la perte de certaines des pièces maîtresses de leur « garde robe ». En effet, les spis vont être bientôt remisés dans leur sac et les voiles de près envoyées jusqu’à l’arrivée à Pointe Noire au Congo Brazzaville. Remettant les concurrents sur un certain pied d’égalité.
 
Quelques problèmes de transmissions rendent les pointages de la journée un peu aléatoires, mais les grandes tendances sont toujours les mêmes. Un premier mano a mano sans concession entre les deux leaders, Région Guadeloupe et Nouvelle Espérance et une seconde confrontation, un peu plus en arrière, entre Centre d’accueil des mineurs de MvouMvou et Sidaction CMA CGE, avec un léger avantage ce matin pour MvouMvou qui avait réussi a mettre un peu de champ entre lui et Sidaction. Florence Arthaud, sur Deep Blue qui maintient sa pression en milieu de flotte. Anne Liardet et Frédérique Brulé,  plus en retrait à 246 et 280 milles respectivement des leaders.
 
 Séquence « émotion » sur Nouvelle Espérance
 Alors que les 4 hommes naviguaient sous spi, ils ont repéré deux petits flash light et aussitôt pensé à un filet de pêche. Au dernier moment, après avoir localisé les flotteurs à moins de 2  m, ils ont déclenché un empannage immédiat pour l’éviter. Heureusement qu’il n’y avait pas 25 noeuds de vent! Ils pensaient être sortis sans encombre de ce mauvais piège après avoir paré la bouée la plus extérieure, quand soudain, arrêt buffet… Le Class 40 Nouvelle Espérance était pris dans le filet qui courait jusqu’à un bateau de pêche naviguant tous feux éteints! Affalage du spi en urgence ; mais il en fallait plus pour déstabiliser le skipper-aventurier du bord, Philippe Monnet, qui a plongé en tenue d’Adam le couteau entre les dents. Il faudra un bon quart d’heure pour dégager le bateau et qu’il reprenne sa route cap sur Dakar dans des surfs à plus de 20nœuds. Mais l’alerte a été chaude.

Source Route de l’Equateur

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Stamm suivi comme son ombre

Kojiro Shiraishi Spirit Of Yukoh Velux Etape 1
DR

D’autant que, comme l’expliquait Bernard Stamm hier, il va venir buter dans cette zone de petits airs, alors que Kojiro devrait revenir par derrière, là où la pression reste plus forte. Pour le moment Stamm garde un sérieux avantage. Il « suffit » à CHEMINEES POUJOULAT, qui vient de mettre un peu de Nord dans son Est, de marquer son adversaire pour gagner cette troisième étape. Stamm va devoir tout faire pour rester entre Kojiro et la ligne d’arrivée, quoi qu’il arrive. « Les conditions météo sont parfaites, raconte Kojiro, SPIRIT OF YUKOH. En arrivant sur l’Europe il va falloir être de plus en plus attentif, à cause du nombre de plus en plus important de cargos et de bateaux de pêche. Je tiens à ramener SPIRIT OF YUKOH entier à la maison ! »

Aujourd’hui le skipper Japonais est à l’écoute de ses émotions. «  Ce matin je me suis adressé à SPIRIT OF YUKOH. J’ai parlé au mât, aux voiles, et à différentes parties du bateau. Je leur ai dit ma gratitude pour m’avoir mené aussi loin et que nous devions poursuivre tout au long de cette semaine importante. J’ai eu le sentiment que le bateau m’avait sourit en retour. Si il y a quelque chose dont je suis fier dans cette course, c’est d’avoir rencontré de bons amis. Aussi bien au sein de mon équipe, qu’au niveau des supporters, mais également mon bateau. Nous partageons tous le même rêve. Pour eux, je vais donner le meilleur de moi-même jusqu’à la fin de cette étape ! »

400 milles derrière le skipper japonais, Sir Robin Knox-Johnston, SAGA INSURANCE, est beaucoup plus terre à terre. Les conditions parfaites qu’il rencontre ont permis à Sir Robin, d’établir sa meilleure moyenne sur 24 heures en parcourant 310 milles. « Le vent est toujours aussi favorable depuis 24 heures,  explique Sir Robin. Ce qui a permis à SAGA INSURANCE de réaliser sa meilleure moyenne, avec 310 milles avalé en 24 heures, avec une vitesse moyenne de plus de 13 nœuds ! Cette vitesse me rassure un peu par rapport à Unai. Unai, loin dans le Sud, a maintenant 194 milles de retard sur SAGA INSURANCE. Je compte sur 300 milles supplémentaires pour être complètement rassuré… » Plutôt mieux placé au Nord, Sir Robin, pourrait récupérer sur cette dernière étape de la VELUX 5 OCEANS la quarantaine d’heures de retard qu’il possède par rapport au marin Basque…
Epilogue dans la journée de samedi… 

Source Velux 5 Oceans

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nke : trois régates, trois victoires en 40.7.

nke
nke

"Et de Trois ! Après la Primo Cup à Monaco (monotype) en février, la Massilia Cup (ORC1) en Mars à Marseille, c’est au tour de la SNIM (ORC1) en avril, trois victoires consécutives pour Thierry Bouchard.
La prochaine course c’est maintenant la Transat Jacques Vabres en Novembre, toujours avec nke.
Si nous gagnons ce sera le grand chelem… mais la route est encore longue jusqu’à Bahia."

Source nke
www.nke.fr

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100 équipages attendus à la Semaine Internationale de Deauville !

Semaine Internationale de Deauville Illustration
DR

MUMM 30
Deneen Demourkas et son équipage américain Groovederci sont de retour à Deauville en préparation du Championnat du Monde en septembre. Sont inscrits également à cette première Coupe d’Europe Open de nombreux équipages étrangers (Hollande, Allemagne, Angleterre..), avec Louis Browne champion d’Europe 2006 à Deauville et vainqueur du Spi-Ouest 2007, qui rencontreront les équipages français du Tour de France à la Voile.
 
J 80
L’équipe de l’Ecole Navale sera présente à Deauville cette année, marque de reconnaissance de la croissance forte de cette série en Manche ; Patrick Bot, 2éme sur 80 partants au Spi- Ouest France 2007 : «  Avec la croissance actuelle de la classe J80, on a besoin de plus d’épreuves, notamment pour permettre aux bateaux de la Manche de courir. Le développement d’épreuves dans le Nord va dans ce sens et pour nous il est important de soutenir cette dynamique. ». Alain Daoulas : «  Cette course constitue une formidable opportunité pour se préparer au mondial J 80, car idéalement placée après le Grand Prix de l’Ecole Navale et le Grand Prix du Crouesty……De plus la qualité des régates et le plateau de coureurs présenté est très alléchant. »
 
Les J 105 et J 109 étaient également largement représentés en 2006, avec de nouvelles équipes prévues en 2007 comme le J 109 Britanninique Hight Tension. La classe 747 OD, très  présente en Normandie, s’est également fortement mobilisée et devrait compter une quinzaine d’unités, soit le double de 2006. La classe Melges 24 est également ouverte.
 
NATIONAL IRC Classe 1. Cette classe compte les plus grandes unités courant sous la jauge IRC dont ce sera le premier National organisé en France ; ainsi l’équipe Hollandaise Weerga annonce son retour à Deauville. Sont attendus également dans cette classe IRC et dans les 2 autres quelques uns des projets les plus compétitifs d’Atlantique  ( A 40 Paprec Recyclage, IMX 45 Codiam et autres Beneteau 40.7, 34.7,       A 35 …) , de Manche Ouest , du Nord de la France, des grands clubs de Baie de Seine comme la SRCO de Caen, ou la SRH du Havre qui ont fortement mobilisé tous leurs équipages,avec aussi une dizaine d’équipages du Deauville Yacht Club.
 
NATIONAL IRC classe 2 et 3.
L’épreuve accueille pour la première fois un équipage Irlandais, membre de l’équipe Commodore’s Cup 2006, le Ker 32 skippé par Mike Mac Carthy. Dans la  classe IRC 3 nous retrouverons entres autres une nouvelle unité qui a fortement marqué les esprits dans sa catégorie au dernier Spi-Ouest France, Parsifal, skippé par Didier Dardot,récent Président de l’UNCL, club partenaire de l’événement : «  La Semaine de Deauville deviendra le rendez-vous qui manquait sur la Manche, une grande épreuve de dimension internationale, un ensemble de clubs qui s’unissent pour un grand événement, un nouveau challenge pour les coureurs IRC avec leur « National » , la porte est ouverte pour des années de réussite. Venez nombreux, en tous cas nous y serons pour une pleine semaine de régates intenses. Au 6 juin pour les premiers bords. »
 
Notons également la présence de Sealogis Pen Run , skippé par Gilbert Blossier, 2éme sur 53 en IRC 3 au dernier Spi-Ouest France.

Source Semaine Internationale de Deauville
 

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VM Matériaux version 2007 remis à l’eau

Jean Le Cam sur VM MATERIAUX
DR

 A l´heure où nombre de 60 pieds fignolent jalousement leurs nouveaux profils dans le secret des chantiers, ne comptez pas sur Jean Le Cam pour claironner par le menu l’important travail réalisé cet hiver à Port la Forêt. Retenons cependant les deux axes principaux de sa démarche, le gain de poids et l’ergonomie. Et pour un esprit aussi inventif que celui de Jean Le Cam …  un 60 pieds IMOCA offre à l’envie moult espace d’investigation et de rationalisation ; quille, système de barre, … VM Matériaux, à l’image d’un athlète en phase pré-olympique s’est affiné, affuté. Gréement, mâture ont été auscultés et validés et le jeu de voiles, récent, déclaré bon pour le service par l’expert "maison" Yann Régniau. Les aménagements intérieurs ont été repensés dans le sens d´une meilleure ergonomie. Concrétiser en chantier sa vision idéale de le refonte du bateau était dès l’arrivée de Pointe à Pître en novembre dernier l’objectif hivernal majeur de Jean Le Cam. La mise à l’eau aujourd’hui à Port la Forêt marque la réalisation d’une importante phase dans l’optimisation du plan Lombard lancé en 2003.

Une équipe renforcée ;
L’arrivée progressive des partenaires associés, Guy Cotten, Actigaz, Pro-Job, … a bien entendu permis à Le Cam de pousser un peu plus haut le curseur de ses exigences techniques. Trois personnes l’ont ainsi épaulé à plein temps cet hiver au chevet du bateau. Aux fidèles Fred Berat et Pascal Dourlen s’est ajouté le spécialiste ès stratification Florent Vilboux. Et c’est tout naturellement ces trois hommes que l’on retrouvera dès la fin du mois aux commandes du voilier à Douarnenez. Ils constitueront aux côtés du duo Le Cam – Yann Régniau d’ores et déjà désigné pour disputer la Transat Jacques Vabre, l’équipage des courses du printemps.

Source VM Matériaux

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A 5 jours de l’arrivée !

Poujoulat image embarquée Pacifique Etape 2 Velux 5 Oceans
DR

Actuellement situés au milieu de l’Atlantique Nord, après une semaine de course sur cette dernière étape de la VELUX 5 OCEANS, Bernard Stamm et Kojiro Shiraishi devraient boucler d’ici cinq jours leur tour du monde en solitaire entamé en octobre dernier.

« Cette traversée qui avait commencée plutôt lentement contre le vent et contre la mer a changé de rythme depuis déjà quelques heures. Les bateaux sont au portant et maintenant cela glisse bien, explique Bernard Stamm. Pour le moment, je marche à 12-13 nœuds mais le vent est en train de mollir par devant. Cela va faire le jeu de Kojiro. Il a la météo qui va bien ! Dans ce type de système météo, avec une dépression qui va d’Est en Ouest, il y a toujours plus de vent par derrière. Tant mieux, cela met un peu de piment dans la régate ! C’est plutôt bien qu’il y est un peu de compet’ ! »
L’approche de l’Espagne devrait se dérouler dans de bonne conditions avec, pour le suspense, une belle bagarre pour la victoire de cette troisième étape. « Maintenant, cela dépend comme cela va évoluer, mais les simulations m’annoncent que je ne peux pas aller plus vite alors que Kojiro revient par derrière, confie le skipper de CHEMINEES POUJOULAT. Il y a toujours moins de vent devant. Du coup, cela peut sembler un peu paradoxal d’essayer d’aller vite au début, et de ne peut pas pouvoir faire fructifier son avance jusqu’au bout. Mais c’est la régate ! »

Dans le rétroviseur de Stamm, à moins de 100 milles, Kojiro Shiraishi revient au contact tout en restant lucide et prudent. « La nuit dernière le vent s’est décalé au Sud et j’ai pu empanner, raconte le skipper de SPIRIT OF YUKOH. Depuis le vent est assez fort, orienté dans la bonne direction, pour une navigation de glisse parfaite. Attention tout de même à rester prudent, j’ai eu quelques rafales au-dessus de 40 nœuds. Du coup je suis repassé sous Code 5. Pourtant je suis tenté de sortir mon Code 6, mais la voile est fatiguée et cela risque de lui être fatal. Cela m’a fait quelques manœuvres fatigantes dans la journée. » 400 milles derrière Kojiro, Sir Robin Knox-Johnston, alors que SAGA INSURANCE navigue au Sud-Est des grands bancs de Terre-Neuve, tient lui aussi le rythme soutenu de cette transat et avoue quelques signes de fatigue. « Je me fatigue beaucoup plus vite que lorsque j’étais jeune, confie le doyen de la course, qui vient de fêter ses 68 ans. Les bras et les jambes n’ont plus 20 ans, et j’ai la sensation d’être fatigué en permanence. Et puis surtout on se fait malmener à bord de ces bateaux. Une vague m’a fait perdre l’équilibre et m’a balancé à travers le bateau. Je pense qu’il faudrait que l’on mette des protections à l’image de celles des footballeurs américains. »

Côté course, Sir Robin a récupéré sa troisième place ce matin. Unai Basurko, PAKEA, beaucoup plus au Sud et à l’Est navigue dans un système complètement différent de celui des Nordistes. Un choix d’option surprenant qui pourrait lui coûter la troisième place de la course, puisqu’au temps cumulé sur les précédentes étapes, le marin Basque ne compte qu’une quarantaine d’heure d’avance sur la Sir Robin…  

Source Velux 5 Oceans

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Les Canaries dans le collimateur

Groupama 3 Cammas à la barre
DR

De quoi tenir, pour l’heure, la dragée haute au chrono de Steve Fossett ! En effet, si l’on se base sur la distance restant à parcourir à 13h50 TU, l’équipage de Groupama 3 possède un léger avantage d’une quarantaine de milles sur Playstation. Profitant désormais d’un flux plus établi, le maxi trimaran progresse à vive allure en direction des Canaries et de l’île de Gran Canaria, point de passage obligatoire qu’il devrait laisser à tribord en fin d’après-midi.
 
Extraits de vacation, Franck Cammas à la mi-journée :
Les conditions que rencontre actuellement Groupama 3
« Ca va vite ! Il y a eu une belle rotation de vent qui nous permet de faire quasiment la route directe, c’est surtout cela qui nous fait avancer vite ! On est à une cinquantaine de milles de Lanzarote, à 28 nœuds de vitesse ! Là, côté voilure on a tout dessus, le vent est aux alentours des 20 nœuds et la mer est un peu plus formée qu’hier. Du coup ça bouge pas mal à l’intérieur et il y a un vacarme ambiant ! »

Et pour la suite
« Dans les prochaines heures, il va falloir gérer les îles (Canaries) ainsi qu’un petit empannage. Nous allons chercher à descendre bien au Sud des îles pour ne pas en subir le dévent. Notre way point se situe à 50 milles dans le Sud de Gran Canaria. Après ce passage nous pourrons déjà être un peu plus sereins ! »

La vie à bord
« Cette route était celle de la Découverte pour Christophe Colomb … mais elle l’est également pour nous … Nous apprenons sur le bateau et sur la vie en équipage à bord.  La nuit dernière nous avons d’ailleurs commis une petite erreur en laissant le moteur tourner alors que la coque centrale était hors de l’eau, ce qui a provoqué la rupture d’une pièce de refroidissement que nous avons heureusement en double !»

Les prévisions météo de Wouter Verbraak :
« Le vent va s’accélérer à l’approche des Canaries et pourrait forcir aux alentours des 25 – 28 noeuds entre les îles. Les dévents occasionnés par les îles obligeront Groupama 3 à descendre bien Sud pour tenter de les éviter.  Pour les deux prochains jours, les prévisions donnent un alizé établi entre 18 et 25 noeuds dans le Nord Est. »

Source Groupama

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Une jeune entreprise française dans la Coupe.

Karver
Karver

Crédibilisés par la réussite des tests en conditions extrêmes (sur le Vendée Globe 2004 notamment), les produits Karver équipent tous les supports les plus performants de la course à la voile : Volvo 70’, ACC, Mini 6,50, Trimaran ORMA, Maxi Yachts, TP 52, etc…

Les produits connus et reconnus par les professionnels de la voile sont de plus en plus adoptés par le grand public ;  régatiers aguerris comme plaisanciers occasionnels et au long cours apprécient la qualité des emmagasineurs et des poulies Karver.
De nouveaux horizons s’offrent à Karver avec l’intérêt croissant porté par les architectes de SuperYachts Customs pour les produits Karver ainsi que celui porté par des constructeurs de bateaux de série « course-croisière » qui envisagent la création d’un label « série Karver racing » pour leur unités les plus performantes.

La Coupe de l’America s’annonce aussi passionnante que disputée, Karver est fier d’y prendre part et s’implique plus que jamais au côté des équipes qui lui font confiance en travaillant sur des solutions innovantes, performantes et personnalisées. En travaillant avec 6 teams, la jeune entreprise française prouve que le marché de l’accastillage n’est pas fermé et qu’il réserve une place de choix pour les entreprises mettant au centre de leur stratégie l’offre d’un produit unique et la collaboration étroite avec ses utilisateurs.

Les produits Karver sur la Coupe de l’America.
Bien que toute la gamme des produits Karver soit présente sur les ACC, deux produits répondent parfaitement aux contraintes de ces bateaux exigeants :
– Les poulies KBTi, en carbone et titane, offrent un rapport charge de travail/poids non seulement inégalé sur le marché, mais aussi nettement supérieur à celui de ses concurrents. Déclinées de série en 2, 5, 7, 9 et 12 tonnes de charge de travail, leur poids s’échelonne de 85 à 1020 grammes. Karver propose aussi des KBTi Custom, pour répondre avec encore plus de précisions aux besoins des syndicats.
En plus de leurs qualités techniques (brevetées), le design des poulies est en parfaite harmonie avec celui de ces bateaux de l’extrême.
– Les emmagasineurs et les hooks Karver offrent la même qualité et le même rapport performance/poids que les poulies KBTi. La demande pour des emmagasineurs et hooks customs est très forte. Karver a développé, spécialement pour un team, un hook-émerillon custom, largable sous charge. Les systèmes de hook-émerillons, déjà uniques sur le marché, renforcent leur position en élargissant leur échelle d’utilisation avec des modèles largables sous charge.

Créée il y a tout juste quatre ans par des passionnés de technologie et de régate, Karver est en passe de réussir son pari : se faire une place parmi les leaders mondiaux de l’accastillage, des entreprises majoritairement anglo-saxonnes et souvent âgées de près d’un demi siècle. Sa stratégie basée sur un très fort investissement R&D – plus de 20% du chiffre d’affaires – et une internationalisation à marge forcée – les produits sont déjà présents dans plus de 20 pays – porte ses fruits puisque la société maintient un taux de croissance annuel à trois chiffres depuis sa création.

Plus d’infos sur : www.karver-systems.com

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