La course mini demi-clé 6.50, ralliant Locmiquélic à Douarnenez, dont le départ sera donné le 18 mai et dont 60 bateaux prendront le départ, totalise à ce jour 13 nationalités représentées sur la liste des inscrits. L’organisateur sollicite une entreprise afin de boucler le budget dont le montant s’élève à 9000 € HT. Différents partenaires les ont d’ores et déjà rejoint tels que la municipalité de Locmiquélic, Cap l’Orient (Communauté d’agglomération de Lorient), Guy Cotten, Nautix, Sagemor (Port de Locmiquélic), l’Union des commerçants de Locmiquélic, NKE électronics.
Si vous décidez de les rejoindre dans ce nouveau format de course en temps que partenaire principal, vous aurez accès à différentes visibilités : – visuel sur les cagnards course – visuel dans les voiles d’avant – pavillon à bord – pavillon à terre – tente sur le port de Locmiquélic – votre entreprise donne son nom au prologue – bannière publicitaire sur le site internet de la course – suivi de la course en bateau avec clients ou collaborateurs – utilisation de nos communiqués de la course
Si cette proposition vous intéresse, mais que vous ne souhaitez prendre en charge l’intégralité du coût, il est évidemment possible de scinder à la fois le montant et les moyens de communication.
Et la grande particularité de ces conditions erratiques est qu’elles peuvent « distribuer les cartes » même si les leaders ont souvent réussi à confirmer ou à reprendre l’avantage. Ainsi personne ne s’étonne de voir les Australiens Michael Blackburn, médaillé de bronze à Sydney, et Tom Slingsby, vainqueur des deux dernières éditions de la SOF mener la danse des 200 Lasers engagés cette année. A quelques points, le Brestois Thomas Le Breton accroche une cinquième place obtenue à force de régularité. C’est aussi la régularité qui paie pour Yann Guichard et Alexandre Guyader en Tornado. Sans coup d’éclat, ils prennent la deuxième place d’une flotte ou tous les meilleurs équipages sont déjà sanctionnés par des mauvaises manches. Dans la série des 470, Camille Lecointre et Gwendolyne Lemaître sont à l’honneur avec une jolie 3ème place, rang qu’elle avaient tenu jusqu’au bout dans l’édition 2006. Chez les hommes, Pierre Leboucher et Vincent Garos font aussi bien. Auteur d’une belle régate à Palma, les Nantais semblent confirmer leur aisance dans les petits airs. La quasi-totalité du contingent français se tient derrière au coude à coude. Un seul point sépare en effet l’équipage Charbonnier / Bausset, huitième, des Ronan Dréano et Floch, onzièmes. Entre eux, les frères champions d’Europe Benjamin et Romain Bonnaud ainsi que le tandem Pallu de la Barrière / Chapelier se tiennent dans un mouchoir de poche. C’est aussi un tir groupé que réalisent les planches à voile homme. En fer de lance, Samuel Launay, troisième à Miami, est ce soir troisième du général, talonné par Julien Bontemps et Nicolas Huguet. Tom Ashley, récent vainqueur de la Semaine de Palma fait cavalier seul en tête. Chez les filles, Lise Vidal, Faustine Merret et même Charline Picon se tiennent en embuscade à quelques points d’un podium mené par la Britannique vice-championne d’Europe Briony Shaw. Ce sont aussi des Anglais qui dirigent la flotte des 49er avec Stevie Morisson et Ben Rhodes, champions d’Europe en titre. Enfin en Yngling, on note la jolie deuxième place de l’équipage mené par Anne Le Helley qui permet aux Françaises de gagner une dizaine de places au général. L’équipage d’Anne Claire Leberre les devance toujours d’une courte tête au général malgré une journée en demi-teinte. La série des quillards est dominée par la Russe Skudina mais les têtes de série que sont Sally Barkow ou Monica Azon remontent nettement dans le classement.
Pour les Yngling comme pour les autres séries, le bilan de la deuxième journée est à prendre avec des pincettes. Il faut rappeler que seules une ou deux manches ont été disputées et qu’il en faut plus pour parler d’une tendance. De nombreuses manches restent à courir et les experts du petit temps devront se maintenir dans la brise annoncée jeudi pour atteindre la medal race qui clôturera cette Semaine Olympique Française vendredi.
Interview Pascal Chaullet, entraîneur national des RS :X Ce début de SOF ? « Pas mal. Pas mal du tout même. Mieux que ce que nous avions constaté en Chine lors des Préolympiques 2006. Globalement toute l’équipe a progressé dans le petit temps. Notamment par rapport aux asiatiques avec qui nous avons comblé pas mal de notre retard dans ce type de temps. Tactiquement ils sont au point. Si je nous compare aux autres membres du Top Ten mondial je trouve qu’on s’en sort bien quand les conditions de vent sont faibles à l’exception de Tom Ashley qui s’en sort encore mieux. C’est vraiment intéressant de voir l’équipe dans ce style de météo et de ce point de vue la SOF est pleine d’enseignements. Côté individuel, Samuel Launay confirme sa progression, sa vitesse dans le petit temps même s’il doit encore travailler le contrôle de la flotte. Après un hiver difficile avec des soucis techniques qui lui ont mis le doute, je trouve que Nicolas Huguet est mieux en ce début de SOF. Le retour de Julien Bontemps après quasiment une demi-année blanche pour cause d’examen est super intéressant. Il n’a rien perdu de son sens tactique même s’il manquera un peu de préparation physique si la brise se lève. Chez les filles même remarque pour Faustine qui vient également de passer son professorat. Elle est toujours étonnante dans ce type de conditions ! Lise Vidal nous gratifie d’une belle surprise. C’est la Lise des meilleurs moments. Charline Picon confirme sa progression et sa polyvalence et ses capacités à revenir dans une flotte. Même si elle légèrement un ton en dessous, Pauline Perrin fait également un début de SOF satisfaisant »
Interview de Pierre Leboucher, barreur en 470 « Nous avons couru une manche aujourd’hui mais c’était dur pour le comité de course. Pendant la manche, il y a eu une évolution à droite et ils ont du raccourcir. Ce sont des conditions dures tactiquement et dans la tête, mais on a une bonne vitesse. On arrive donc à être placés et à gagner des places. Il y a 50 bateaux sur la ligne, il ne faut donc surtout pas prendre de points. Après Palma (ils ont terminé troisième), nous sommes dans une bonne dynamique. Pour nous, Hyères est une régate de référence qui peut nous permettre de nous sélectionner sur la préolympique, mais on ne se met pas la pression. »
Interview de Thomas Lebreton « Ca va pas mal vu les conditions. Je m’amuse bien ce qui n’a pas toujours été le cas dans le petit temps. J’ai travaillé le petits temps tout seul cet hiver et ça semble payer. Le Laser est un bateau qui « ne parle » pas beaucoup quand il n’y a pas de vent et il faut passer beaucoup de temps sur l’eau pour acquérir des sensations. En Laser, nous n’avons pas de sélection pour la SOF et nos objectifs majeurs sont les championnats d’Europe et du monde. C’est à ce moment là qu’il faudra être au meilleur niveau. »
Franck Cammas et ses neuf équipiers s’engagent ainsi sur les traces « historiques » de Christophe Colomb, et surtout à la poursuite du temps établi en février 2003 par Steve Fossett, à bord du maxi-catamaran PlayStation : 9 jours 13 heures 30 minutes et 18 secondes. Pour inscrire ce record à leur tableau de chasse, les hommes de Groupama 3 devront franchir la ligne d’arrivée, située devant l’île de San Salvador aux Bahamas, avant le jeudi 3 mai à 21 heures 17 minutes et 35 secondes TU. Après dix-huit mois de construction et plus de huit mois de navigations test, le maxi trimaran Groupama 3 s’apprête enfin à relever son premier défi. Au début de leur « attente » météo dans la Marina de Puerto Sherry, le 26 mars dernier, Franck Proffit – responsable opérationnel de Groupama 3 – nous décrivait l’enjeu et les aléas des stand-by météo : « Ces périodes de stand by sont à la fois toute la difficulté et tout l’intérêt des records. Il faut être patient et chercher la fenêtre la plus intéressante possible pour s’élancer». Des opportunités qui durant un mois ont fait quelque peu défaut au team Groupama … comme quelques centaines de kilomètres plus au nord, dans une ville dénommée Valence.
Ce matin, Franck Cammas, heureux de pouvoir enfin tester sa monture « grandeur nature », nous décrivait la situation peu de temps avant de larguer les amarres : « Arrivant au terme de notre période de stand by, nous avions décidé de nous élancer même si la fenêtre qui s’offre à nous aujourd’hui n’est pas parfaite. Il est certain que, si nous étions fin mars plutôt que mi-avril, nous n’imaginerions pas partir … Mais plus le temps que l’on s’est fixé avance et moins l’on peut se permettre de faire la fine bouche. C’est le jeu ! » relevait le skipper des trimarans Groupama avant de poursuivre : « Malgré tout, ce créneau météo est viable et nous permet de faire le parcours. A ce jour, les fichiers augurent un alizé qui pourrait s’avérer un peu faible. Mais ce qui est intéressant, c’est que Groupama 3 a été imaginé et construit pour être particulièrement performant dans ce type de temps. »
Une chose est sûre, Franck et ses équipiers n’auront pas le temps de traîner … Car dès la mi-mai, ils sont attendus en France pour participer à la première course de la saison ORMA, à bord de Groupama 2. Il s’agit de l’AS Lease Challenge, une épreuve offshore entre Lorient, La Corogne, Le Fastnet et Lorient, dont le départ sera donné le dimanche 13 mai.
Conditions sur la zone de départ par Marcel Van Triest « Nous bénéficions pour l’instant d’un flux de Nord-Est assez faible, compris entre 5 et 8 nœuds, pour sortir de la Baie de Cadix. Notre début de course va donc s’avérer peu rapide bien que nous devrions être sous l’influence du vent de Gibraltar assez vite. »
« J’ai touché du portant hier soir après une transition, longue, longue… Toute la nuit précédente, je l’ai passée à essayer de garder de l’air pour continuer de monter au nord chercher la bascule. Il y avait entre deux et quatre nœuds de vent. C’est rentré, mais très lentement. J’ai envoyé le grand spi et grand voile haute, mais, quand ça a enfin décollé, j’ai dû affaler le spi après être parti au tas… Je suis sous grand gennaker, le vent s’est stabilisé, j’ai enfin pu aller dormir. J’ai été réveillé en sursaut, le vent est à nouveau monté en 10 minutes, il y a 40 nœuds de Ouest / Sud Ouest, la mer commence à se creuser et Cheminées Poujoulat file à 20 nœuds ».
Cheminées Poujoulat a mis le clignotant à droite et attaque à présent la traversée de l’Atlantique. Cap sur Bilbao, arrivée de la Velux 5 oceans. Son poursuivant, Kojiro Shiraishi a perdu du terrain depuis que Bernard Stamm a retrouvé les allures portantes et, ce matin, à 8 h 30, il accusait 111 milles de retard.
La bataille à trois hommes contre quatre pourrait paraître déséquilibrée, mais c’est sans compter la parfaite maîtrise du bateau et de la météo de l’équipage de Région Guadeloupe. Depuis le départ, le tracé de leur route révèle un sans-faute, d’une simplicité limpide quand les autres concurrents montrent plus d’hésitation et de tâtonnements dans leur course. En un mot, Région Guadeloupe fait depuis le départ une très forte impression dans les rangs de ses adversaires, qui comptent pourtant des marins au sommet de leur art.
Cinquante milles derrières ce premier mano à mano, un autre duel sans merci se déroule entre Sidaction CMA CGM et Centre d’accueil des mineurs de MvouMvou qui n’arrivent pas à se départager. A bord de ces deux bateaux concurrents, deux marins qui se connaissent par cœur et qui ne s’en laissent pas compter l’un par l’autre. A savoir, dans la famille Carpentier, la Route de l’équateur compte l’oncle sur Centre d’accueil des mineurs de MvouMvou et le neveu sur Sidaction CMA CGM. Deux générations qui ne veulent rien lâcher. Patrice, l’homme d’expérience, qui tire de son immense expérience de la navigation en solitaire une aisance désarmante et Antoine, le jeune loup plein de projets, qui rêve de Transat Jacques Vabre avec son comparse et co-skipper actuel, Arnaud Aubry.
Plus en arrière, Deep Blue a refait surface tout en accusant plus de 110 milles de retard sur le leader. Du côté des deux autres équipages menés par des femmes, les Class 40 d’Anne Liardet et de Frédérique Brulé, désormais à 171 et 209 milles de Région Guadeloupe les problèmes techniques et notamment la perte de leur spi ne leur laissent pas beaucoup d’espoir de raccrocher vraiment les wagons. Les conditions météo des prochaines 24h annoncent pourtant un possible tassement de la flotte par l’avant et la possibilité pour les retardataires de revenir un peu. Mais ce phénomène ne sera pas suffisamment important pour assurer une redistribution des cartes à l’approche de Dakar, la capitale du Sénégal que les premiers devraient doubler vendredi en fin d’après-midi.
Echos du large :
Ça caille ! Florence Arthaud, Luc Poupon et Alexia Barrier ont enfin retrouvé de la vitesse et reviennent progressivement dans le match après les heures difficiles de ces derniers jours. Après l’euphorie d’une longue navigation à 15/20 nœuds, le couperet est tombé hier soir avec la déchirure du spi de brise qui faisait revoir à la baisse les espoirs de retour de l’équipage de Florence Arthaud sur les quatre premiers du classement. Sous gennaker cette nuit, Deep Blue a à nouveau marqué le pas. Une frustration pour Florence qui avoue cependant que son bateau est difficile à contenir dans la brise et sur une mer formée quand toute la toile est envoyée. Sur l’Akilaria 40, dont le rythme de course est un peu décousu à cause de différents soucis techniques, la fatigue se fait un peu sentir. Une fatigue assez générale sur l’ensemble de la flotte, d’autant qu’un froid assez vif règne actuellement dû au vent de secteur nord qui accompagne la course depuis hier et qui empêche les marins hors quart de trouver un sommeil réparateur, emmitouflés qu’ils sont sur leur couchette en polaire, ciré, bottes et duvet. Ambiance grand sud !
Petit coup de blues sur Association Espace Enfance L’équipage de Frédérique Brulé ferme la marche depuis l’entrée en Atlantique. Une position aujourd’hui à 209 milles du leader difficile pour le moral des troupes qui n’ont guère les moyens de rectifier le tir, sans l’aide de leur spi lourd, définitivement passé de vie à trépas il y a 48 heures. La perte de cette voile vitale dans les conditions météo actuelles, donne à l’équipage l’impression de faire la course avec le frein à main bloqué, sans rien pouvoir y faire. Pourtant, au pointage de 11 h ce matin, Association Espace Enfance tenait la meilleure vitesse de progression à 14 nœuds, preuve qu’il n’avait pas encore baissé la garde. Un coup de vent inattendu à 35 nœuds a en effet cueilli l’équipage de Frédérique sous Grand Canarie, ce qui leur a permis de sortir rapidement de l’Archipel des Canaries. Une petite éclaircie pour cet équipage qui accuse une certaine fatigue due en partie à la déconvenue de sa position et dont l’objectif est d’accrocher le plus vite possible, Le Petit Nice Passedat le bateau féminin, skippé par Anne Liardet, lui aussi handicapé par la perte du spi lourd.
Brain storming sur Nouvelle Espérance A bord de Nouvelle Espérance, avec ce vent qui persistait encore ce matin à rester au nord et non à passer au nord-est comme on pourrait l’attendre d’un alizé bien élevé, les extrapolations météo vont bon train et influent sur les choix de route en permanence. Cette nuit, en s’éloignant davantage des côtes de l’Afrique que Région Guadeloupe, le but du jeu était d’être le mieux placé au moment de la bascule du vent et de s’assurer une route la plus directe et donc la plus courte possible pour passer Dakar, vendredi. Mais la raison du marquage l’a emporté puisque cet après-midi, Monnet est venu se recaler dans l’est, à quelques milles de l’insolent leader. La grande question pour Nouvelle Espérance est de savoir si Région Guadeloupe va pouvoir passer le Cap Blanc (à la frontière entre le Maroc et la Mauritanie) sur un seul bord et donc conforter son leadership. Quitte à se faire peur, Monnet, Naudin, D’Hooghe et Vasseur, regardent également dans leur rétroviseur, pour surveiller la famille Carpentier et leurs acolytes, en embuscade à une cinquantaine de milles.
Les Sud-africains, tombeurs de Luna Rossa Le fait du jour est sans aucun doute la superbe victoire de Shosholoza contre Luna Rossa Challenge, une des grandes favorites de cette Louis Vuitton Cup. Les Sud-africains, déjà surprenants leaders de BMW ORACLE Racing deux jours auparavant, avaient failli en cours de route, victimes de leur fébrilité. Cette fois, l’étincelle s’est transformée en coup d’éclat. A la barre de RSA 83, Paolo Cian maîtrise parfaitement son départ et s’élance en tête, avec une longueur d’avance sur Spithill et les siens. En confiance grâce à un bateau visiblement rapide dans le petit temps, les « Sud-Af’ » contrôlent la course de bout en bout et parviennent à conserver leur maigre avance (17 secondes à la première marque au vent, 14 à la seconde) jusqu’à la ligne d’arriv ée. A bord du bateau noir, c’est l’explosion de joie. La première équipe africaine à figurer dans l’America’s Cup inflige sa première défaite à Luna Rossa, un des poids lourds de la compétition !
Les Italiens ne s’attendaient pas à ce mauvais scénario, et avaient probablement en ligne de mire leur rencontre avec BMW ORACLE Racing dans le flight 5, le premier choc de cette Louis Vuitton Cup.
Une victoire importante pour BMW ORACLE Racing Ce match tant attendu a tenu ses promesses en terme de suspense. Après un départ à égalité, le premier louvoyage ressemble à un grand test de vitesse entre les deux rivaux. ITA 94 et USA 98, comme reliés par un fil invisible, réalisent toute la régate au contact, avec un léger avantage pour l’équipage américain. Tout l’art de Chris Dickson a été de contenir la menace italienne, bien tangible sur les deux bords de portant. L’avance de BMW ORACLE Racing n’a jamais été supérieure à 9 secondes. elle fond à 6 secondes sur la ligne d’arrivée. Mais peu importe l’écart. Cette victoire sur un des syndicats leaders de la 32e America’s Cup est précieuse pour les hommes de Dickson.
Ce soir, après cinq matchs disputés, ils sont la seule équipe invaincue et prennent logiquement la tête du classement du Round Robin 1 devant Emirates Team New Zealand (qui n’a courru que 4 matchs), auteur aujourd’hui d’un sans faute. Les équipiers de Dean Barker ont remporté aisément leurs deux régates du jour, la première contre les Français d’Areva Challenge, la deuxième contre le Desafío Español 2007, en dépit d’un premier louvoyage très accroché contre ESP 97.
Troisième au classement provisoire, Luna Rossa Challenge a probablement vécu aujourd’hui sa pire journée. Les Italiens ont déjà ‘grillé quelques cartouches’ et sont talonnés par trois équipes ex-aequo en points : leur compatriote de Mascalzone Latino, les Suédois de Victory Challenge et les Sud-africains, en pleine courbe ascendante.
Les Français d’Areva Challenge, deux points derrière le Desafío Español, cumulent deux victoires pour deux défaites et n’ont pas encore mangé leur pain noir. Les prochains flights (6 et 7) vont en effet les opposer à des adversaires plus forts sur le papier.
Enfin, seules deux équipes affichent un zéro pointé à la moitié de ce Round Robin 1 : +39 Challenge et China Team.
4 skippers de plus au départ ! En accord avec les Affaires Maritimes, le Grand Pavois Organisation équipera en plus quatre Minis 6,50 de balises de positionnement. De ce fait, quatre bateaux en plus des 60 inscrits pourront prendre le large de ce Mini Pavois 2007. Ce seront donc 64 bateaux qui prendront le départ de ce parcours de 550 milles (1 020 km) de La Rochelle à La Rochelle via une bouée à contourner au large de Gijon (Espagne). Un parcours technique et tactique puisque ce seront deux traversées du Golfe de Gascogne au programme. Aussi, il faudra bien négocier sa route de manière à éviter de flirter le plus possible avec les remontées des fonds sur le plateau continental. Des remontées des fonds qui génèrent une mer cassante et dangereuse, même lors de coups de vent modérés. Une fois la bouée (Cardinale Nord devant Gijon) de « Las Amosucas » contournée, la flotte mettra le cap vers le nord de l’Ile d’Yeu qu’il faudra laisser sur tribord (à droite). 235 milles de route en ligne droite avec une nouvelle traversée du Golfe de Gascogne. Nouvelle gestion météo mais aussi importance de la gestion des organismes. Une bonne quarantaine d’heure se seront déjà écoulées (à 6 nœuds de vitesse moyenne) pour les premiers et les organismes commenceront à imposer leurs lois. Autant dire que le sommeil, la nutrition et la gestion du temps et des efforts seront à prendre en compte dès le départ. Les organismes seront certes frais mais encore « terriens » ! N’oublions pas non plus de souligner l’importance du trafic maritime dans ce Golfe de Gascogne avec l’omniprésence des flottes de pêche longeant le plateau continental mais aussi des bateaux de commerce qui font route vers la pointe Nord-Ouest de l’Espagne. La fin de parcours sera un parcours côtier classique de 70 milles entre l’île Vendéenne et La Rochelle en laissant l’île de Ré sur bâbord (à gauche). Attention également au trafic maritime et aux flottilles de pêche, à la bonne gestion des renverses de courant et aux effets de côtes qui peuvent en bloquer certains pour mieux en laisser échapper d’autres. Rien ne sera joué et ce, jusqu’à la ligne d’arrivée ! Une météo tordue dès le départ… Les conditions météo attendues ne seront pas de tout repos. En effet, ce sera dans du petit temps et sous une importante masse nuageuse que sera donné le départ du Mini Pavois 2007. Quelques passages pluvieux sont même à attendre ! Le vent sera de secteur Nord modéré (Force 2) au moment du départ, ce qui ne devrait pas faciliter les choses car il faudra alors jouer astucieusement avec les courants assez importants dans les Pertuis charentais. Une ligne de départ longue de 500 à 600 mètres sera mouillée au large entre Chatelaillon Plage et Angoulins. Une bouée de dégagement sera à environ 2 milles (mouillée au large de La Rochelle) de la ligne de départ avant de mettre le cap vers le pont de l’Ile de Ré. Une fois le Phare des Baleines (pointe Nord Ouest de l’Ile de Ré) contourné, les 64 skippers pourront alors opter pour des routes différentes. Place alors à la tactique et aux options !
L’avis du Directeur de Course « Ce seront des conditions assez stressantes pour les coureurs car ce Mini Pavois sera pour beaucoup la première course de la saison 2007 déclare Denis Hugues, directeur de course du Mini Pavois. Aussi, ils valideront les modifications apportées aux bateaux, ils s’amarineront de nouveau à la navigation au large, ils se familiariseront avec leur Mini sans oublier la tension habituelle d’un départ avec plus de 60 concurrents ! Ce sera d’autant plus stressant qu’il n’y aura que peu d’air au début et ils vont devoir se sortir des pièges du courant. Ensuite, progressivement le vent va venir pour atteindre un bon force 4 à 5 voir 6 dans les rafales dans la nuit avec des conditions orageuses. Il va falloir être dessus avec des conditions de portant : envoyer le spi, affaler, gérer les départs au tas (ndr : bateau qui se couche et spi qui chalute dans l’eau). Il va falloir faire très attention pour ne pas tout casser très rapidement ! ».
Les chaussures de la gamme Performance Marine de Sebago se veulent être dédiées à ceux qui exigent des performances techniques sérieuses pour s’aventurer en mer en toute confiance.
La Wave Extreme est une chaussure féminine et polyvalante qui allie technicité, confort et féminité. Conçue pour naviguer, elle s’adapte aussi à tous les terrains.
Dessus ventilé en nubuck et bracelets 4-voies étirables en Lycra pour un excellent maintien du pied. L’assise plantaire est moulée par compression avec une protection en tissu amovible pour faciliter le nettoyage. Autre particularité, la semelle en caoutchouc adhésif Sebago Octopod assure une adhérence parfaite quelque soit le terrain pratiqué.
Ces règles de course stipulent en effet que les skippers doivent prendre le départ de la troisième étape dans les 7 jours suivant le départ officiel, mais Graham Dalton n’étant pas encore arrivé à Norfolk, il devra en plus respecter un délai de 72 heures au port avant de repartir.
Lorsqu’il arrivera à Norfolk, il pourra alors décider, soit de se retirer de la course, soit de rejoindre Bilbao. Dans ce dernier cas, il sera logiquement contraint d’enfreindre une des règles de l’épreuve : partir avant le délai de 72 heures, ou dépasser les 7 jours après le départ officiel. Il sera alors soumis à une réclamation de la part des organisateurs de la course et/ou d’un des concurrents, réclamation qui sera ensuite examinée par le jury.
En attendant, Graham Dalton fait toujours route vers Norfolk pour terminer la deuxième étape du tour du monde. Il se trouve actuellement à 484 milles de l’arrivée et progresse à une vitesse de 11 nœuds. Il devrait rejoindre le port américain le mercredi. Le skipper est régulièrement en communication avec les Directeur de Course David Adams et reste suivi par le PC Course. Lorsqu’il franchira la ligne d’arrivée à Norfolk, son temps de course et sa position au classement seront officiellement établis. Il devra ensuite prendre une décision concernant la suite des événements.
« Ma priorité pour l’instant est la sécurité de Graham Dalton et son arrivée à Norfolk en Virginie, a déclaré David Adams. Nous lui laisserons ensuite le choix concernant son avenir et son statut dans la course ».
Le parcours de Graham Dalton dans la VELUX 5 OCEANS fut jalonné d’obstacles mais le skipper a toujours fait preuve d’un très grand courage. Son aventure a inspiré de nombreuses personnes à travers le monde et les organisateurs de la course et le public de Norfolk sont prêts à l’accueillir comme il se doit dès qu’il franchira la ligne d’arrivée. Sa détermination à surmonter tous les problèmes illustre les qualités indispensables à une partition au Défi Absolu en Solitaire.
Il a ainsi offert une fenêtre de tir étroite (3 heures) mais suffisante pour permettre aux comités de faire courir les 920 équipages engagés sur la Semaine Olympique Française de Voile. Seule une partie de la flotte des 49er a du s’interrompre pendant sa deuxième manche avec l’extinction du thermique vers 17h00. Et dans ces vents faibles, rares sont les équipages à avoir déjà réussi à marquer leur supériorité pendant ces phases qualificatives. On note la belle performance de l’équipage britannique mené par Victoria Rawlinson en Yngling auteur de deux victoires dans des conditions plus que déstabilisantes – la championne olympique Shirley Robertson est 22eme ce soir. Chez les Françaises, Anne Claire Leberre, Julie Gerecht et Alice Ponsar font une belle première manche (7) et parviennent à sauver une treizième place dans la deuxième course malgré une couteuse pénalité. En 470 féminin, Ingrid Petitjean et Nadège Douroux s’accrochent malgré des débuts de manche difficiles et terminent finalement 2 et 8. « On sauve les meubles » souffle la barreuse deuxième du général ce soir, devancée de quelques points par les Italiennes Conti / Micol. Chez les garçons, deux équipages français (Charbonnier / Bausset et Leboucher / Garos) remportent leur première manche puisqu’il faut rappeler qu’ils courent en groupes séparés. Les deux équipages sont respectivement deux et trois ce soir au général.
En planche à voile, les Français sont porteurs de bien des promesses. On note ainsi la victoire de manche de Lise Vidal, décidemment à l’aise sur ce nouveau support. Faustine Merret, fraichement diplômée de son professorat de sport réalise pour sa part une belle deuxième place. Sa dauphine des JO d’Athènes, la Chinoise Jian Yin réussit ses débuts à Hyères en terminant 1 et 6. On note aussi régularité de Charline Picon, deux fois troisième, elle est logiquement quatrième au général ce soir. Dans la flotte homme, Samuel Launay remporte la deuxième manche. En Laser Hommes et Femmes, la meilleure performance est à mettre au crédit de Thomas Lebreton, 2ème, et Sarah Steyeart, 3ème.
Enfin, en 2.4, l’un des « grands » de la SOF, le hollandais Thierry Schmitter , deux fois vainqueur, a déjà pris la tête grâce à une victoire et une 3ème place. Mais son adversaire le plus coriace depuis 2002, Damien Séguin, également deux fois vainqueurs et surtout champion olympique, pointe à la 3ème place pour son grand retour dans les séries paralympiques. Ce soir, tous les équipages repassent le film de la journée dans leur tête pour potasser ces conditions tordues. Selon toutes les analyses météo, elles devraient encore dicter le déroulement des courses pour les deux prochains jours, au moins.