mercredi 19 novembre 2025
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La prochaine ambition de China Team…

China Team
DR

Lors de la conférence de presse donnée à Pékin la semaine dernière, Wang Chao Yong a annoncé que votre objectif était de monter une équipe plus forte de milieu de tableau avec un budget de l’ordre de 50 à 80 millions d’euros pour la 33ème édition et capable d’atteindre les demi-finales pour la 34ème édition. Comment allez-vous procéder maintenant ?
Xavier de Lesquen : C’est effectivement l’objectif que l’on se fixe. La participation de China Team à l’AC32 est une aventure extraordinaire, avec le but maintenant atteint de créer l’équipe chinoise et de la médiatiser à travers le monde et surtout en Chine. Aujourd’hui, vient le temps des ambitions sportives, ce qui passe par un budget plus important mais aussi par une organisation différente, le renforcement de l’équipe grâce à des recrutements, le développement d’un important programme d’activités en Chine avec l’établissement d’une base pour faire naviguer les Class America et le renforcement des partenariats médiatiques.

Quelles échéances vous donnez-vous pour réunir ce budget ?
Elle dépend en partie de la date et du format de la prochaine Coupe. Mais également de notre propre calendrier. Une étape importante sera l’événement que nous organisons à Qingdao en octobre 2007, avec Longtze et le Class America d’une seconde équipe invitée. Ce sera la première navigation de Class America en Chine, sur le site de la Marina Olympique. Cela va être une fête énorme, avec un show télévisuel relayé dans toute la Chine et une compétition de Match Racing sur les Longtze Premier, des quillards sportifs produits en Chine. On veut annoncer à cette occasion l’organisation de la prochaine campagne, avec les partenaires actuels du China Team et de nouveaux sponsors pour la prochaine édition.

Et si vous ne le réunissez pas, êtes-vous prêt à vous lancer pour la quatrième fois dans la Coupe avec le plus petit budget et des résultats sportifs minimums ?
On va réussir. C’est le sens de l’histoire. La Chine sera forte dans l’America’s Cup et plus rapidement qu’on le pense.

Avez-vous pour idée de continuer sur un modèle d’équipe sino-occidentale, pour ne pas dire franco-chinoise, ou allez vous devenir une équipe essentiellement chinoise avec une minorité occidentale ?
Nous sommes China Team, une équipe d’hommes et de femmes qui représentent la Chine dans l’America’s Cup. Il n’y a pas une ou deux ou trois composantes dans l’équipe mais un groupe uni dans l’effort. Nous aurons de plus en plus d’équipiers chinois parce que la voile chinoise monte en puissance et qu’elle va constituer un vivier important. C’est déjà extraordinaire d’avoir eu au total 7 marins chinois qui ont navigué en régate. Rarement un groupe aussi important de jeunes navigateurs sans expérience de la Coupe a eu cette opportunité. Cela semblait un pari impossible il y a 3 ans. Aujourd’hui, nous sommes admiratifs des progrès accomplis par les individus. Pour revenir aux fondamentaux, créer une équipe plus forte impose de recruter les individus pour leurs qualités techniques et humaines. C’est une exigence qui va peser sur tous, quelle que soit leur nationalité, française, chinoise ou autres.

Allez-vous baser dorénavant vos activités en Chine ? ACM semble avoir annoncé que si la Chine participait à la prochaine Coupe, un Act y serait organisé. Confirmez-vous cette information ?
C’est un objectif majeur de développer nos activités en Chine. L’un des enseignements de cette première participation est l’intérêt du public, des sponsors et des medias pour nos activités et en particulier lorsqu’elles se déroulent en Chine. Dès lors, nous allons développer une pratique régulière de la voile de compétition en Chine sur Class America ou d’autres bateaux. Par ailleurs, nous allons faire en sorte qu’il y ait un événement majeur sur Class America par an en Chine. Le premier est l’événement de Qingdao en octobre prochain.

La 32ème Coupe est sportivement finie pour vous. Mais la compétition continue. Que pensez-vous de cette édition ? Etes-vous d’accord avec ceux qui demandent dorénavant une limitation des coûts ?
Je pense que cette édition marquera l’histoire de l’America’s Cup. Je ne reviens pas sur la première participation chinoise mais l’arrivée de la Coupe en Europe, le nouveau format annuel, le site de Valencia, l’ampleur de l’organisation, la qualité des régates… et aussi le déroulement de la compétition car nous ne sommes pas au bout de nos surprises, tout cela va participer au caractère historique de cette édition ! La limitation des coûts est un enjeu majeur. Nous sommes totalement en faveur d’une politique drastique.

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Cap sur Medemblick

Illustration semaine olympique
DR

En 470 hommes, la pression est sensiblement retombée depuis la Semaine Olympique Française, sélective pour Qingdao, mais ce n’est pas pour autant que les Français arrivent en sifflotant. Ainsi, Nicolas Charbonnier et Olivier Bausset sont remontés comme des horloges après une SOF qui leur a échappé d’un cheveu suite à une décision de jury contestée. Les sudistes ont depuis survolé la Cascais International Regatta, épreuve d’entraînement de haut niveau, et prennent la deuxième place du classement ISAF. Les champions d’Europe en titre Benjamin et Romain Bonnaud sont eux aussi de la partie. Medemblick sera également l’occasion pour Guillaume Florent de renouer avec la régate en Finn après de longs mois passés à Valence auprès du China Team. Il est vice champion d’Europe en titre de la discipline. Enfin, pour la première fois depuis la préolympique de 2006, les deux français médaillés à Athènes régateront de concert. La championne olympique Faustine Merret en planche à voile remet le couvert après un retour remarqué à Hyères alors que Xavier Rohart et Pascal Rambeau, médaillés de bronze, inscrivent cette semaine hollandaise dans leur cycle d’entraînement. Comme toutes les eurolymps, la « Breitling » s’achèvera dimanche par les intenses medal races.

Interview de Xavier Rohart
« Nous allons vérifier tous les nouveaux paramètres sur lesquels nous avons travaillé, et essentiellement sur le vent fort ; ça va être technique, très physique, nous devrons surtout maîtriser le bateau. Il y aura donc une grosse prise de risque à gérer, entre attaquer et défendre, dans des conditions météo assez dures. Et comme on pense qu’à Cascais, le vent sera fort, on va tester notre capacité de réactions dans ce type de conditions ! »

Source FFVoile – AM Vola

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Un blog unique traitant de la mer.

Blog TBS
Blog TBS

"Chaque jour apporte son lot de surprises. C’est donc chose faite avec la naissance de vivrelamer, le blog qui s’adresse à tous les amoureux de la mer et du bord de mer.
Nous vous invitons à vous y exprimer sur tout (ou presque !) ce qui à trait à la mer en général mais aussi sur des sujets en prise directe avec les catégories sur lesquelles vous pouvez commenter ou réagir.
Lecteurs, rédacteurs de vivrelamer, soyez les bienvenus et vivez pleinement cette aventure qui est aussi la vôtre !!"

Voici le message de l’équipe TBS qui voit aujourd’hui avec enthousiasme s’ouvrir ce nouveau blog collaboratif destiné à entretenir encore un peu plus la passion commune qu’elle partage avec tous les amoureux de l’élément liquide, quelles que soient les pratiques.

Les thèmes proposés témoignent de cette ouverture à toutes les passions maritimes puisque l’on découvre des rubriques aussi diverses que "Histoire", "Environnement", "Gastronomie", "Compétition" bien sûr, "Art", "Balades & Loisirs", "Images & Sons"  ainsi que des vidéos et bien entendu "Mode & Vêtements".

Devenez donc lecteur, abonné (c’est gratuit) mais aussi rédacteur, critique, ou postez vos commentaires.

A consulter sur www.vivrelamer.fr

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Stamm repart pour un tour

victoire de stamm
DR

C’est la troisième fois que Bernard prend le départ du tour des îles Britanniques. Sur le papier, la Calais Round Britain Race ressemble à une petite promenade de santé en comparaison des 103 jours que le marin suisse vient de passer en mer, mais comme le souligne Bernard Stamm, cette course est bien plus piégeuse qu’il n’y paraît : « Il est vrai qu’après un tour du monde, le parcours peut paraître anodin mais il ne faut pas oublier qu’en terme de milles c’est l’équivalent d’une transatlantique. De plus, c’est une navigation truffée d’obstacles : les courants, le trafic maritime…»

Sur près de 1850 milles, le skipper de Cheminées Poujoulat sera opposé à de très sérieux concurrents. En effet, le plateau de cette 3e édition est particulièrement relevé avec, en autres, Vincent Riou, Jean Le Cam et Jérémie Beyou. Une épreuve musclée pour les concurrents qui devront naviguer le long des côtes britanniques, remonter jusqu’au 61e parallèle pour contourner les Iles Shetland au nord de l’Ecosse avant de faire route vers le sud, retour sur Calais. De plus, cette année, l’organisation a décidé de pimenter l’épreuve en choisissant d’annoncer le choix du sens de rotation autour des Iles au dernier moment.

Cela laisse présager quelques belles joutes bord à bord, un exercice auquel Bernard Stamm est impatient de se livrer après ses longues et récentes chevauchées en solitaire. A bord de sa nouvelle monture, Stamm embarquera pour le seconder, Jacques Caraës, Xavier Briault, Bruno Jourdren et le Britannique Conrad Humphrey.

Source Cheminées Poujoulat

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Le Rogers 46 gagne à Antigua.

Rogers 46
Rogers 46

204 bateaux, un grand nombre de nationalités et un parcours combinant offshore et côtiers permettant ainsi de tester les équipages dans toutes les conditions.
Rogers Yacht Design était représenté par le nouveau Rogers 46 Yeoman XXXII. Commentaire de Neil « Jaffa » Harrison, tacticien durant la semaine de régate :

« Nous avions spécialement sélectionné le Rogers 46 comme étant capable de gagner dans sa classe à Antigua, tout ce que nous avons eu à faire fut de le pointer dans la bonne direction et de faire le moins d’erreurs possible, ceci avec seulement 4 membres de l’équipage ayant l’expérience de bateaux de course de haut niveau sur des Farr45.

Après la période prise en main, nous avons dès la première course gagné en vitesse sur nos principaux rivaux. Nous étions ravis, nous attendant à faire la différence au portant et à rester au contact au près, mais nous avons fait la différence dans les deux allures.

Notre vitesse maxi pour cette semaine de régate a été de 20,68 nœuds, avec beaucoup de surfs à 18 nœuds dans 16-18 nœuds de vent.
Avec 5 premières places, une troisième et une quatrième et une équipe vainqueur au scratch ayant juste une journée de préparation, le potentiel du Rogers 46 parle de lui-même. C’est un excellent bateau qui se montrera d’autant plus intéressant que vous tirerez dessus. Le Rogers 46 est une véritable bombe en IRC et ferait une superbe classe one design. »

Yeoman est de retour vers les USA où il prendra part à la Newport Race Week et à la Block Island Regatta. Puis retournera dans les eaux anglaises pour participer à la Cowes Week et au Fastnet.

Source Rogers Yacht Design
Pour en savoir plus :
www.rogersyachtdesign.com

Pour tout renseignement  sur les possibilités de navigation :
info@rogersyachtdesign.com

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Nouveau départ pour le Sormiou 28.

Sormiou 28.
Sormiou 28.

Dessiné par Olivier Philippot et Nicolas Algrave sous la direction de Jean-Pierre Gallinaro, le Sormiou 28 est né en 2002. Dès son lancement, il fut salué comme une nouveauté pleine d’avenir : sa légèreté et sa grande rigidité de coque se traduisaient par des performances exceptionnelles pour un bateau de sa taille, qualités obtenues grâce à la technique de l’infusion retenue pour sa fabrication. 

Les premiers exemplaires construits ont beaucoup navigué et fait la preuve de leurs qualités et de leur fiabilité, parcourant pour deux d’entre eux plus de 40 000 milles.

Aujourd’hui, une équipe complète et des moyens nouveaux
Surtout une organisation et des moyens financiers qui vont permettre, en tenant compte des enseignements des premiers modèles, de parfaire le concept et de lancer une production industrielle avec un chantier performant, MC Tec, maîtrisant les techniques de fabrication les plus innovantes.

Un programme sportif
Sémaphores, entreprise marseillaise, parraine un bateau pour l’ensemble de l’année 2007 avec pour skipper un ex champion du monde, Richard Sautieux. Le Sormiou 28 va ainsi participer à 8 régates du championnat de Méditerranée, à commencer par la Massilia, puis la SNIM en avril dernier, où il a pris une encourageante 4ème place derrière trois bateaux beaucoup plus grands que lui.

Une équipe qui travaille sur deux projets :
démontrer par cette saison de compétition la qualité du voilier mais surtout s’en servir pour mettre au point en 2008 un grand frère de 36 pieds, bateau de croisière particulièrement performant, héritant des qualités de régatier du 28 pieds.
La commercialisation est aussi à l’ordre du jour :
dès aujourd’hui deux points de vente existent dans l’héxagone, l’un en méditerranée, l’autre en atlantique.

Pour en savoir plus, vous pouvez consulter le site dédié au bateau : www.sormiou28.com

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Gill présente ses nouvelles Decktechs.

Gill
Gill

Les nouvelles chaussures de pont Decktechs offrent la meilleure adhérence jamais proposée par les produits Gill et sont destinées aux marins qui ont besoin d’une parfaite stabilité sur le pont.

Cette adhérence renforcée, dans des conditions sèches comme humides, est garantie par une semelle spécifique dotée de canaux d’évacuation d’eau. La maille synthétique sur la partie supérieure de la chaussure offre de grandes qualités respirantes, sèche rapidement et reste souple et douce quelles que soient les conditions. Avec les chaussures Decktechs, pas de traces sur le pont. La semelle très résistante est conçue spécialement pour ne laisser aucune marque. Le chaussant interne, amovible pour une plus grande facilité de nettoyage et de séchage, est également pourvu d’un traitement antibactérien.

Les chaussures de pont Decktechs sont non seulement pratiques, mais elles ont également un design très sympa à terre comme sur l’eau. Elles se déclinent en deux choix de couleurs, gris argent ou noir.

Source Gill
www.interdist.fr
www.gillmarine.com

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Possible balle de match !

Emirates team New Zealand vs Desafio espanol
DR

Emirates Team New Zealand et Luna Rossa Challenge sont non seulement près du but, mais disposent en prime de quatre balles de match. Si les Kiwis et les Italiens échouent aujourd’hui, ils auront une nouvelle chance demain, puis mardi, puis mercredi, jusqu’à ce que leur adversaire revienne au score. Du pain béni pour ces challengers qui voient leur baromètre de confiance remonter au beau fixe.
 
Face à eux, le Desafío Español 2007 et BMW ORACLE Racing auront pendant trois jours une épée de Damoclès suspendue au dessus de leur Class America. Plus le droit à l’erreur, il faut gagner tous les matches. D’après Peter Isler, navigateur de l’équipe américaine, la tâche est lourde mais pas insurmontable : "c’est difficile d’être mené 4-1 mais nous ne sommes pas encore finis. Nous n’avons pas dit notre dernier mot".
 
D’autres équipes sont déjà revenues de loin dans l’histoire de la Coupe. En 1983, avant de remporter le fameux trophée, l’équipe australienne de John Bertrand était ainsi menée 1-3 dans la finale de l’America’s Cup qui se jouait alors au meilleur de sept manches.
 
Le héros australien, actuellement en visite à Valencia pour assister aux épreuves, confiait hier la façon dont il avait abordé le problème à l’époque : "j’avais inscrit à l’intérieur du bateau, Australia II, l’expression "as loose as a goose" (restons zen). C’était une manière de me rappeler qu’il faut savoir prendre du recul et laisser son intuition s’exprimer. C’est une histoire de mental, de confiance. Ce à quoi nous assistons en ce moment est un problème de confiance dans la prise de décision à des moments cruciaux du match. Mais cela peut très vite se retrouver. La journée de demain sera très intéressante"

Source ACM

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Deux étoiles sur le rond A !

GPEN jour 2
DR

Il l’avait dit au salon nautique de Paris ! Le contre-amiral Pierre Soudan, nouveau commandant de l’Ecole navale et du groupe des écoles du Poulmic voulait absolument naviguer pendant l’épreuve. Il faut dire que cet ancien élève de l’institution Lanvéocienne a été le premier à amener une planche à voile à l’Ecole navale. Le contre-amiral a donc pris la mer aujourd’hui, à 15h00, sur un Open 5.70, en tant qu’équipier.  « La course à laquelle j’ai participé a été passionnante. » déclarait Pierre Soudan. « Nous avons  passé la première bouée en tête dans un vent médium. L’Open 5.70 est un petit voilier très sympa à naviguer. Au portant, ça va vite ! Le tout était rythmé d’un défilé aérien de qualité, ce qui a donné un beau spectacle. Le Grand Prix de l’Ecole navale est devenu une épreuve très importante du circuit français. Il a vraiment sa place dans le nautisme hexagonale. »
Pendant ce temps, Bertrand de Broc, parrain de l’épreuve et Joe Seeten, naviguaient en J80, voilier qu’ils commencent à bien apprivoiser. Les deux amis au palmarès océanique très fourni pointent en effet en troisième position, à un point de Nicolas Pauchet, actuel champion d’Europe de la discipline. « J’avoue que cette première participation m’enchante.  On ne peut rêver mieux. Les conditions météorologiques sont idéales, les parcours bien mouillés et le niveau des équipages très élevé. Après 8 manches, en deux jours seulement, les premiers bateaux se tiennent dans une poignée de points. Une quinzaine de bateaux peuvent prétendre à une victoire de manche », précisait Bertrand pendant que son coéquipier, Joe Seeten, ajoutait que « cette épreuve s’inscrivait comme une régate décisive pour la préparation des équipages au Mondial des J 80 – qui se déroulera du 1er au 7 juillet à la Trinité sur Mer, ndlr -. La moindre erreur se paye au prix fort. Nous allons sans doute devoir inciter nos concurrents directs à boire à la soirée des équipages (rires). ».

Ils ont dit :
Hervé Gautier, skipper du Mumm 30 « HEC – Ecole navale », troisième au général : «  Le vent n’a pas arrêté de changer de direction, ce qui a rendu cette journée difficile. Nous avons réalisé de bonnes manches et deux moyennes. Avec notre nouveau jeu de voiles, nous sommes beaucoup plus à l’aise ce qui nous permet de jouer avec les meilleurs. Nous avons à cour de faire une bonne journée demain sur le plan d’eau de l’un de nos partenaires ».

Edouard Russo, skipper de Westerly, premier en 747 OD : « C’est à mon avis la meilleure épreuve d’OD 747 de l’année. Franchement, nous n’aurions pas pu avoir meilleures conditions météorologiques, surtout aujourd’hui. Sur le rond B, le vent était très stable et le parcours parfaitement mouillé. Le niveau s’est élevé par rapport à l’année dernière et l’on sent bien que les propriétaires de 747 continuent à progresser, ce qui me satisfait vraiment en tant que président de Classe ».

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Dernières empoignades sous le soleil

flotte des 12m JI sous spi
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Alain Fédensieu : la tête et les bras
C’est peu après 11 heures que les 4 flottes en présence, ORC 1, 2 , 3 et 12 m JI se sont élancées à tour de rôle vers la pointe Est de l’île de Porquerolles pour le dernier parcours banane de ce long week-end sportif en rade de Hyères. 5 à 7 noeuds de vent de Sud Est suffisaient au bonheur des 350 régatiers, tous décidés à briller et à grappiller les précieux points vers un meilleur classement final. Le marseillais Alain Fédensieu, chargé de la tactique à bord du tout nouveau A 35 « William B. » skippé par Philippe Ettore, a fait aujourd’hui étalage d’un sens stratégique particulièrement aiguisé pour mener à l’issue de la seule régate du jour son équipage à la victoire finale. Son adversaire du jour, l’IMX 38 « Glen Ellen » de Dominique Tian s’alignait au départ de la dernière manche, fort d’un avantage conséquent de 4 points au général. L’astucieux Fédensieu s’étant livré à un petit calcul arithmétique proposait à son équipage de jouer à qui perd gagne et se lançait dans la course du jour avec l’objectif avoué de marquer tout au long du parcours son adversaire afin de le ralentir et de le pousser le plus loin possible dans les profondeurs du classement. Un mauvais classement du jour pour les deux voiliers permettait cependant à « William B », à la faveur de l’annulation réglementaire de la plus mauvaise manche de la semaine*, de s’emparer de la victoire finale. Restait à mettre l’ambitieux plan à exécution ; ce qui fut fait avec maestria tant cet exercice de marquage et de « couverture » exige de maîtrise et de contrôle de soi pour conserver à cet étrange ballet toutes les marques du fair play. « Nous avons tenté le diable » explique, rayonnant Alain Fédensieu. « Il y avait une petite chance pour que cela réussisse et cela a fonctionné ! » Alain Chourgnoz et son « Ville de Toulon » (First 36.7) complètent le podium d’un groupe décidément très disputé.

*Au-delà d’un certain nombre de courses validées lors d’une régate, le calcul des points au classement général autorise l’annulation pure et simple de la plus mauvaise manche de chaque équipage, permettant ainsi de « gommer » les éventuels « accidents de parcours. »

ORC 2 ; les mêmes et on recommence…
La palme de la régularité et du mimétisme va sans aucun doute à la catégorie des ORC 2 puisque le classement général est un « copier-coller » du classement de l’an dernier, du vainqueur Hervé Peduzzi (First 40.7 Celinou), jusqu’au 4ème Charles Metenier et son A40 « Geranium Killer ». Ni Laurent Lavaysse (IMX 40 Magic Simca), ni Yves Ginoux (First 40.7 lovin’it) n’auront donc réussi à inverser en 2007 l’ordre établi en 2006, tant Peduzzi avec 4 victoires de manche se sera montré impérial tout au long de la semaine. Le Hyérois s’impose pour la troisième année consécutive en ses eaux et poursuit le long bail engagé avec le sommet du tableau Porquerollais. « Troisième victoire en trois participations » exulte Hervé Peduzzi ; « Notre petit projet familial (Hervé navigue avec sa femme et ses deux fils parmi les 9 membres d’équipage ndlr) fonctionne merveilleusement. Cette Classe des 40.7 que je préside était présente en force et la concurrence était sévère cette année avec notamment la présence de Bernard Mallaret (A 40 Géranium Killer). Une nouvelle fois, le travail de préparation de mon fils yannick a payé. »

Fauve vient à bout de Follow Me.
La lutte en ORC 1 se sera tout au long du week-end circonscrite à trois bateaux. Les Marseillais de Paul Nicolai (Faure, Dufour 44) s’inclinent aujourd’hui dans la seule régate du jour devant l’agressivité et la hargne des sociétaires de la SN Saint Tropez emmenés par Alexandre Korniloff (Follow Me IMX 40). Ils partagent les podiums de la semaine avec Jean Pierre Dreau bien épaulé à la barre de Lady First 2 (Grand Soleil 50) par le Figariste Jean Paul Mouren.

Ils ont dit :
Lionel Péan, South Australia, vainqueur 12 m JI
« Nous sommes heureux de cette semaine qui nous a permis de jauger et d’évaluer la justesse de nos lourds travaux de l’hiver. Nous sommes en avance sur notre tableau de marche vers les championnats du monde de cannes en septembre. Le bateau a une bonne vitesse dans ce range de vent et nous avons hâte de nous comparer à CHALLENGE TWELVE quand le bateau de William Borel aura ses nouvelles voiles. Ce fut un grand plaisir de régater au contact d’un IKRA et d’un SOVEREIGN merveilleusement rénovés…. »

Alain Fédensieu (William B, vainqueur en ORC 3) :
« Ce fut une journée surréaliste. C’est un cas de figure relativement rare en régate mais bien entendu parfaitement régulier, d’autant que nous nous sommes efforcés de jouer notre coup avec un esprit parfaitement fair play. Il nous fallait laisser un maximum de concurrents s’imposer devant « Glen Ellen » à Dominique Tian. Nous nous sommes appliqué à nous placer en permanence sur la route de son IMX 38 afin de le ralentir et de le pousser à effectuer un maximum de manœuvres pénalisantes. Cela a marché et nous en sommes ravis. Nous gagnons avec un bateau flambant neuf dont c’était la première sortie. Cette semaine aura été pour nous en tous points somptueuses, avec des parcours superbes parfaitement maîtrisés par le Comité de course… »

Philippe Ettore, skipper de William B
« Malgré note manque de préparation, nous sommes venus à Porquerolles pour faire un résultat. Nous avons progressé en terme de travail  d’équipe et de performance tout au long de la semaine. Le plan d’eau  demande beaucoup de vigilance car il y a quelques phénomènes de courants très localisés. Notre coup tactique final était tout simplement…. Enorme !! »

Hervé Peduzzi (Celinou First 40.7), vainqueur en ORC 2
«  Nous avons eu toute cette semaine beaucoup de facilité et une très bonne vitesse. La météo ne nous a pas spécialement avantagé car le bateau est surtout à l’aise dans le temps medium. Nous avons très bien navigué, surtout face à l’opposition des IMX 40. Cela fait 10 ans que je navigue avec le même équipage. Le First 40.7 aussi a 10 ans. C’est le bateau le plus titré internationalement. 650 unités naviguent de par le monde, dont une belle flotte de 17 voiliers ici en Méditerranée. Nous avons pris énormément de plaisirs à naviguer à Porquerolles. Le comité de course est été tout simplement impeccable, et les soirées Porquerollaises sont inoubliables… »

Sébastien Le Ber, Président du Yacht Club de Porquerolles, organisateur de la semaine de Porquerolles :
«  La première journée, avec ce grand coup de vent à plus de 35 noeuds nous a fait un peu peur, mais les trois journées écoulées nous ont permis de valider 6 manches dans des conditions proches de l’idéal. Les régatiers arborent ce soir les sourires des marins comblés et c’est pour nous un premier motif de satisfaction. Notre direction de course a fait, comme à l’accoutumé, un super boulot, là encore à la grande satisfaction des équipages. J’aurai pour ma part aimé que l’on puisse disputer un parcours côtier mais le président du comité de course a jugé plus sage de ne pas envoyer la flotte de l’autre côté de l’île. »

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