mercredi 19 novembre 2025
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Le nouvel ECOVER, dans les temps …

Ecover Pré-Vendée Globe 2004 Golding
DR

Les prochaines semaines devraient permettre de finir dans les temps mais des retards sont toujours possibles.  Les dates critiques sont la fin Juillet ou début Août quand le bateau sera sur un cargo en route pour l’Europe. Entre la mise à l’eau et le transport par la mer, il y aura un mois entier prévu pour les essais en mer au large d’Auckland.  Merfyn Owen, dont le cabinet a dessiné ECOVER, nous explique quelles recherches ont été faites dans ce design final : 
"Nous avons fait des essais en bassin à l’échelle un tiers que nous n’avions jamais fait auparavant, et également à l’échelle un septième. Nous avons donc pu faire beaucoup de travail sur les appendices et le déplacement et je pense qu’en ce moment, le gros truc, c’est l’angle de redressement et la puissance. Cette fois, le bateau est plus puissant et nous étions le plus puissant la dernière fois et avions l’angle de redressement le plus élevé mais je ne pense pas que nous le serons cette fois-ci.  Nous avons passé beaucoup de temps et concentré nos efforts à réduire la traînée pour ne pas avoir besoin d’autant de puissance. Au final, il s’agit de navigation en solitaire donc il y a une limite à ce qu’un skipper seul peut gérer. Plus de puissance signifie une plus grande et plus lourde surface de voile et le travail physique du skipper à bord est plus important.   La prise au vent du nouveau gréement est plus petite que sur l’ancien gréement et cela augmente la performance. Le mât est plus grand et le ratio est également plus grand ce qui augmente l’efficacité aérodynamique. Les gens ne verront pas une grosse différence dans la coque par rapport à celle du Temenos II de Dominique Wavre, mais elle est différente. Le bateau est complètement en pré-imprégné et ça c’est différent. A l’exception de Kingfisher et de Spirit of Canada, les anciens bateaux étaient fabriqués en panneaux plats de pré-imprégné, donc les cloisons et l’intérieur étaient en pré-imprégné et le pont et la coque étaient en imprégné humide ou Kiwi, donc c’est un matériau qui a changé. Le bateau entier est fait du même matériau et est construit dans un moule femelle. C’est une première pour l’un de ces bateaux et nous avons pu gagner beaucoup de poids en faisant cela. La finition est superbe. Nous avons gagné pas moins de 50 kg, sans doute 60 ou 70 kgs au total. L’ergonomie du pont est très proche de celle de l’ancien ECOVER plutôt que de celle du pont de Temenos II. Nous avons quatre winches devant les barres à roue et un à l’arrière parce que Mike aimait vraiment beaucoup ce dispositif sur ECOVER 2. Le but est de faire le bateau le plus rapide du Vendée Globe, le plus rapide en termes de vitesse pure, mais aussi le plus rapide en termes d’ergonomie, c’est-à-dire en vitesse moyenne à long terme, et pour réduire la fatigue et la pression sur le skipper. Nous voulions prendre les points forts d’ECOVER 2 et ne pas les perdre, voire les améliorer. Au près le bateau sera au moins tout aussi performant, voire meilleur. Au portant, le bateau sera plus rapide et il sera un bien meilleur bateau de reaching."

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22 équipages au Grand Prix d’Italie

j.j Giltinan/18pieds australiens
DR

Et ce sont les Allemands qui se sont inscrits en force cette année, avec 7 bateaux. Wet Protect (Werner Gieser) bien sûr, second du circuit l’an passé, le rapide mais irrégulier Ernst & Young (Freidrich Renner), Magic Marine (Norbert Peter), GE Force, Space Models ainsi que de nouveaux venus : Berlin Syndikat et Lago Di Constanza.

Bien qu’il n’y ait cette année pas d’épreuve européenne en Angleterre, les « UK teams » sont venus en découdre dans les eaux italiennes. Belle preuve de motivation pour des Anglo-saxons déjà très occupés par un circuit national de haut niveau qui comporte 5 épreuves. Pindar Radii (Andy Richards), GE Commercial Finance – ex White Stuff – (Mason Woodworth) et Pica, parmi les meilleurs représentants retrouveront à Dongo leurs compatriotes d’Hurleypalmerflatt et Wet & Wild.

Et il en des d’autres compatriotes qui auront sûrement à cœur de briller pendant ce Grand Prix…ceux de Luna Rossa Challenge ! Quatre équipages transalpins défendront les couleurs du pays avec en tête de file Elcotec (Stefano Lagi), deuxième de ce même Grand Prix l’année dernière. Flawless (Pablo Soldano) avait échoué aux marches du podium. Les hommes de RSG-SBM et Supergiovanne complèteront ce quatuor national.

Côté Suisse, le président de la Classe Européenne Patrick Chanez (4us), tout juste auréolé de sa victoire au Bol d’Or (catégorie 18 pieds) viendra défendre avec Stefan Rüeger les couleurs helvétiques. La flotte européenne se gonflera encore de deux bateaux Hongrois.

Last but not least, les Danois, tenants du titre, emmenés par le (très) haut en couleurs Flemming Clausen viendront une fois encore défendre leur couronne. Sûr qu’ils s’attacheront dès cette première étape à briller pour arriver en belle posture à Sonderborg, fief des champions européens et
nouvelle étape du circuit. Auteurs d’un impressionnant dessalage dans ces mêmes eaux l’année dernière, ils gardent le souvenir ému du barbecue gigantesque et particulièrement festif organisé par le Centro Formazzione Velica Skiffsailing.

Partageront-ils à nouveau, avec leurs compatriotes nordiques de Bodotex Composites cette fois, la maxime née lors de cette soirée mémorable : « Grand gréement, grande bière, petit gréement, petite bière ! » ? Les conditions orageuses attendu ce long WE annoncent en tout cas des choix de voilure cornéliens…

Circuit Européen des 18 pieds (2007) :

26 – 28 Mai : Grand-Prix d’Italie (Dongo)
9 – 15 Juin : Championnats européens (Campione)
22 – 24 Juillet : Grand-Prix d’Allemagne (Travemünde)
26 – 28 Juillet : Grand-Prix du Danemark (Sonderborg)
13 – 16 Sept : Grand-Prix de France (Carnac)

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Départ de la Cap Istanbul

Départ Cap Istanbul
DR

C’est bel et bien parti pour cette bataille de 1520 milles à travers la Méditerranée. Après la Sicile, les concurrents rejoindront la Turquie, avec une escale à Phocée puis à Bozcaada à l’entrée des Dardanelles, avant de traverser la Mer de Marmara et toucher l’envoûtante Istanbul.

Si Yannick Bestaven et Ronan Guérin ne cachaient pas ce matin leur « faim » de victoire, ils étaient talonnés de près sur le plan d’eau par un autre duo favori : celui de Thierry Duprey du Vorsent et Kito de Pavant, tout de suite dans le coup à bord de Domaine du Mont d’Arbois. A la tourelle « Sourdanas», juste devant le Vieux Port, Nicolas Bérenger et Thierry Chabagny étaient troisièmes au pointage (comme au prologue jeudi), confirmant la bonne vitesse de leur Koné Elevators et le potentiel de leur récente association.  

L

a première partie du voyage des 16 concurrents s’annonce tonique. « Pour la première nuit, le vent tournera Ouest, montant jusqu’à 15 nœuds, » explique le directeur de course, Jean-Marie Vidal. « Les bateaux progresseront samedi et dimanche, travers au vent dans ce flux stable qui forcit en revanche, de 20 à 25 nœuds dans la journée de lundi. Ça va aller très vite ! A priori sous spi. Nous attendons les premiers concurrents mardi matin à Trapani. »

Ils ont dit :


Eric Drouglazet (Luisina Design) :
« Le vent va monter progressivement sur le parcours ce qui permet de se mettre bien dans le rythme avant que ce soit la furie à bord. Il faudra bien dormir à tour de rôle pour arriver frais au Sud de la Sardaigne et attaquer. L’important sur cette étape n’est pas forcément la victoire mais de faire un bon temps sans déchirer de spi. »



Christian Gout (Suzuki Automobiles), équipier de Eric Defert :
« Je suis un triple bizuth : de la Cap Istanbul, du Figaro et du large. J’ai fait beaucoup de dériveur (champion d’Europe de 420 en 1990) puis d’habitable, en Class 8 et en JOD 35, mais jamais de Figaro. En tant que directeur de course de la Solitaire, j’ai suivi deux fois les coureurs, en mer, à bord du catamaran suiveur et j’ai été surpris de mon comportement. Cela semblait à ma portée. J’apporte à Eric mon exigence de la performance, dans tous ses aspects : le sommeil, l’alimentation, mais aussi la finesse des réglages ou la lecture du plan d’eau. Je m’occupe de la tactique à court terme, pour battre les bateaux autour de nous. Eric gère la stratégie à plus longue échéance, avec son expérience du large acquise en Mini et en Figaro. »

Nicolas Lunven, successeur de Charles Caudrelier à bord de Bostik (24 ans) : « On sent que la relève se fait dans le circuit Figaro. Les Beyou, Eliès, Caudrelier, de Pavant se tournent vers les 60 pieds, et des nouveaux débarquent comme Thomas (Rouxel), Ronan (Treussart), Oliver (Krauss), Erwan (Israël), Fred (Rivet) ou moi. Nos prédécesseurs sont de gros travailleurs, avec une rigueur presque militaire. Je ne sais pas comment nous évoluerons dans les deux ou trois ans. Pour l’instant, j’appréhende plus de faire la Cap Istanbul que la Solitaire. Je découvre la Méditerranée alors que je navigue depuis toujours entre l’Espagne, l’Angleterre ou l’Irlande. Quand je fais quelque chose, j’y vais à fond, alors forcément, je viens ici apprendre comment gagner la Solitaire. Peut-être que Oliver (Krauss, son co-équipier sur la Cap Istanbul) parlera dans son sommeil ! »

Elise Garcin (M@rseillentreprises), 2ème édition avec Jean-Paul Mouren : « En 2006, c’était la magie de la découverte avec un plateau plus hétéroclite que cette année où l’on retrouve les Bretons figaristes. Nous faisons escale à Phocée, la ville des fondateurs de Marseille, une richesse historique de ce parcours. La Turquie est un pays exceptionnel, laïque, extrêmement développé, avec une économie dynamique et un excellent niveau d’études pour les jeunes. J’ai des origines libanaises et il est important de s’ouvrir à ces pays du Moyen-Orient. Jean-Paul est un très bon marin, plus résistant au sommeil que certains jeunes. Il apporte aussi depuis 20 ans la course au large à Marseille, où ici, c’est l’OM et le foot d’abord.»

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A l’assaut du “Channel”

Gildas Morvan - Cercle Vert
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Le parcours entre l’Aber-Wrac’h et la côte sud de l’Angleterre, aller-retour sans escale, est revenu à celui des premières éditions : le point de contournement sera le brise-lames de Plymouth. Cela facilitera le pointage sur place car ces dernières années, l’équipage de la vedette à proximité du phare d’Eddystone devait parfois attendre sur une mer formée les concurrents. Cette course en double sur 200 milles amène à passer une première nuit sur l’eau, voire une seconde bien entamée.
 
VDH, Chabaud
Fidèle à la course, l’Ecole Navale sera une fois de plus représentée par trois Sun Fast 32 GTE. Jean-François Caraës (Calypso III), créateur de la Transmanche en 1985, sera présent cette année encore. Tangi Mahé, vainqueur l’an dernier en "Course", viendra remettre son titre en jeu. Quelques habitués, comme François Meunier ("Ouanalao Blues"), Nicolas Le Trocquer ("Aquarius 2"), viendront se faire plaisir. Jean-Luc Van den Heede ("Célérant"), après un Tresco Trophée écourté pour cause de barre cassée, s’offrira lui aussi un aller-retour. Quant à Catherine Chabaud, elle signera son grand retour dans les Abers : il y a une douzaine d’années, elle y avait pris le départ du Mini-Fastnet.
 
Troussel, Morvan, de Broc
Cette année, Jacques Caraës, directeur sportif de la Solitaire Afflelou – Le Figaro, a inscrit la course comme épreuve de qualification pour les nouveaux participants. Sur les quatorze Figaro Bénéteau 2 attendus à ce jour, plusieurs sont dans ce cas, et embarqueront en solitaire afin de se mettre dans la même configuration. Des skippers confirmés se joindront à la flotte comme Gildas Morvan ("Cercle Vert"), Nicolas Troussel (Financo"), Bertrand de Broc ("Les Mousquetaires"). Le Britannique James Bird, apportera la couleur internationale à l’épreuve.
 
Daniel Dagorn

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La rentrée des monos 60′

60 pieds Générali
DR

La confrontation de quatre nouveaux monocoques Open face à une armada éprouvée et optimisée à souhait est très attendue. Jérémie Beyou (Delta Dore)  et Vincent Riou  (PRB)  pourront apprécier de visu le potentiel de leurs nouveaux plans Farr qui n´avaient pu s´exprimer lors de la dernière Route du Rhum. Dominique Wavre  (Temenos)  , cinquième de cette transat en solitaire, a eu tout l´hiver pour prendre en main son dessin de Owen Clarke. Quant à Yann Eliès  (Generali)  , son bateau conçu par le Groupe Finot marque le retour sur l´avant scène du cabinet architectural qui a remporté les quatre dernières éditions du Vendée Globe. Face à ces nouveautés, Jean Le Cam  (VM Matériaux)  fait figure de référent surtout que l´équipe technique du skipper a profondément revu sa copie cet hiver pour optimiser encore ce plan Lombard, second du Vendée Globe et de la Route du Rhum. Fort de sa victoire éclatante lors de la Velux 5 Oceans, Bernard Stamm  (Cheminées Poujoulat)  change de monture avec l´ex-Virbac Paperc de Jean-Pierre Dick, le premier plan Farr conçu en 2003. De leurs côtés, Arnaud Boissière  (Akena Vérandas)  , Dee Caffari  (Aviva),  Samantha Davies  (Roxy)  , Jonny Malbon  (Artemis)  et Alexandre Toulorge  (Maisonneuve)  prendront en main leur monocoque de 60 pieds pour leur première course en tant que skipper sur le circuit Imoca. Tous les bateaux sont attendus dans le port de Calais par les organisateurs (CCI de Calais / Royale) pour le  mardi 29 mai.  

La Chronique quotidienne de Roland Jourdain
Quatre nouveaux bateaux n´ont pu être prêts à temps pour le départ de la Calais Round Britain Race pour cause de chantier hivernal, de délai de fabrication ou de convoyage : Jean-Pierre Dick  (Paprec-Virbac)  est encore en mer de retour de Nouvelle Zélande avec son plan Farr, Michel Desjoyeaux  (Foncia)  met la dernière main à son dessin Farr chez CDK Technologies, Marc Guillemot  (Safran)  peaufine la construction du nouveau VPLP & Verdier à Arcachon chez Thierry Eluère et Roland Jourdain  (Veolia)  achève les travaux de remise à niveau de son monocoque à Concarneau. Mais le vainqueur de la dernière édition de ce tour des îles britanniques (2005) sera présent au départ et à l´arrivée à Calais et surtout, apportera son éclairage sur ce parcours et sur les forces en présence à l´occasion d´une chronique quotidienne, tous les matins sur le site Internet de la course  Roland Jourdain revient sur cette course, devenue une classique du circuit Imoca, qui ouvre cette saison axée sur les épreuves en équipage (Calais Round Britain Race, Record SNSM) et en double (Rolex Fastnet Race, Barcelona World Race, Transat Jacques Vabre).

« Au vu du plateau de cette troisième édition de la Calais Round Britain Race, il va y avoir une belle bagarre ! Avec cinq équipiers à bord, le format est parfaitement adapté à ces bateaux et à ce tour des îles britanniques avec deux hommes sur le pont et un navigateur hors quart. C´est un rythme assez soutenu parce qu´il y a beaucoup de manœuvres et de changements de voile. Et avec quatre nouveaux monocoques Imoca, il sera très intéressant de suivre ces bateaux qui sont désormais au point face à des valeurs sûres du circuit. Le parcours est très particulier et original au sein du circuit Imoca : c´est le mariage de la course au large et de la régate côtière, un peu comme une Solitaire du Figaro. Avec des passages névralgiques aux pointes et aux caps. Il y a aussi cette nouveauté intéressante de pouvoir choisir le sens du tour des îles britanniques avant le départ… Jusqu´à présent, c´était dans le sens des aiguilles d´une montre avec donc un « démanchage » capital qui prend en compte les courants de marée, le trafic maritime, les spécificités climatiques des côtes anglaises. Puis une mer d´Irlande à traverser qui a provoqué la dernière fois, un regroupement général au large de l´Eire alors que la fois précédente, il y a eu un nouveau départ au large de l´île de Saint Kilda. Monter jusqu´à 61° Nord est aussi un moment particulier puisque même au Vendée Globe, les bateaux ne vont pas aussi haut en latitude. Enfin, la dernière partie en mer du Nord se déroule sur un plan d´eau plus aplati mais tout aussi technique avec les plateformes de forage et les cargos, sans compter le final dans le Pas de Calais qui peut encore redistribuer les cartes. C´est d´ailleurs l´une des spécificités de cette course : il y a tellement de passages à niveau que la flotte se regroupe plusieurs fois à différents stades du parcours, ce qui relance la compétition jusqu´à l´arrivée à Calais. Il y a aussi une grande satisfaction à admirer des paysages superbes, le long des côtes irlandaises, au milieu des îles des Shetlands, des coins où les équipages n´ont pas souvent l´occasion d´aller naviguer. Et personne n´est à l´abri d´encaisser un gros coup de vent comme la dernière fois avec 50 nœuds de brise au Nord de l´Ecosse ! Le temps change très rapidement sur ces 1 850 milles ce qui permet d´aborder toutes les variétés de la course au large…  »

 Le plateau au 25 mai 2007  
 Jérémie Beyou –  DELTA DORE  (plan Farr 2006)
 Arnaud Boissières –  AKENA VERANDAS  (plan Groupe Finot 1998)
 Dee Caffari –  AVIVA  (plan Groupe Finot 1998)
 Samatha Davies –  ROXY  (plan Groupe Finot 2000)
 Yann Eliès –  GENERALI  (plan Groupe Finot 2006)
 Jean Le Cam –  VM MATERIAUX  (plan Lombard 2004)
 Jonny Malbon –  ARTEMIS  OCEAN RACING  (plan Owen Clarke 2002)
 Vincent Riou –  PRB  (plan Farr 2006)
 Bernard Stamm –  CHEMINEES POUJOULAT  (plan Farr 2003)
 Alexandre Toulorge –  MAISONNEUVE  (plan Lavranos 2005)
 Dominique Wavre –  TEMENOS II  (plan Owen Clarke 2006)

Source Calais Round Britain Race

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Coville aux antipodes

Thomas Coville Benoit Cabaret John Levell chantier Boatspeed
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 Après un long voyage, Thomas et son équipe ont retrouvé leur Maxi Sodeb’O. «  Découvrir ce beau bateau, au petit matin, après 24h de vol nous a tous bluffé! C’était un moment très émouvant pour toute l’équipe  » confie Thomas. D’autant que c’est la première fois que le bateau est visible en un seul morceau. «  Il y a dans la décoration du Maxi Trimaran un univers ludique très réussi  » explique le skipper qui ne cache pas sa frustration de ne pas avoir accès au bateau comme il le rêvait. Les formes démesurées du voilier sont en effet dissimulées derrière des échafaudages sous les tentes.

 Pour l’heure, l’assemblage des bras est terminé et les équipes entreprennent le collage des flotteurs. Thomas GAVERIAUX qui a suivi chez Boatspeed la construction du bateau depuis le début de l’aventure, assure que les délais seront tenus : «  Le 15 juin le Maxi trimaran Sodeb’O sera à l’eau !  ». Le planning est serré et les 23 personnes mobilisées sur le chantier doivent respecter un planning particulièrement rigoureux et tendu.

 Sachant que côté Sodeboys : Jacques ROUDAUT et Jean-Jacques PORROT sont en charge du composite. Olivier DESPAIGNE dit "Chinois" s’occupe de l’accastillage et de la mécanique. Quant à Denis PELMONT et Alexis AVELINE, ils préparent l’électronique, l’informatique et l’hydraulique du bord mais ils seront les derniers à intervenir.

 Les Sodeboys n’ont plus 23 jours pour terminer, bichonner et parfaire ce trimaran de 32m de long (105 pieds), autrement dit le plus grand voilier jamais construit dans l’hémisphère sud. Un pari audacieux puisque le Maxi Sodeb’O s’engagera dès le mois de juillet dans un demi-tour du monde d’essais techniques sur les traces des plus grands explorateurs via Nouméa, Darwin, Bali, Les Seychelles, Djibouti, Suez et la Méditerrannée. Arrivée prévue en septembre aux Sables d’Olonne.  

Source Sodeb’O

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Jean Stalaven, le retour

Pascal Quintin - Jean Stalaven
DR

On connaissait l’histoire de "A Capella", petit trimaran jaune qui ne voulait pas mourir, que son skipper, Charlie Capelle, a sauvé à maintes reprises d’une fin certaine. Voici maintenant la saga du "Jean Stalaven", trimaran de 50 pieds perdu lors du Rhum 2006, le jour des 41 ans de son skipper. Un crève-cœur pour le Costarmoricain Pascal Quintin qui avait consacré quelque 7.000 heures de travail à sa construction. "Ce bateau fait partie de moi-même".
 
Le 2 mai le téléphone sonne…
Récupéré par un cargo ukrainien, Quintin avait dû abondonner son "bébé" dans l’Atlantique. Et l’Atlantique, c’est grand. Très grand pour un petit multicoque de 15,24 mètres retourné. Les chances de le retrouver étaient minces. Quintin, qui vivait mal la perte de son bateau, le savait mais il voulait encore y croire. Puis voilà qu’un beau matin, le 2 mai, son téléphone sonne : le skipper apprend que son "Jean Stalaven" a été repéré non loin des Açores. Neuf jours, plus tard, la confirmation tombe : Quintin et son équipe se rendent alors illico preso aux Açores. "Le 17, on a commencé à quadriller une zone de recherche équivalente à la distance entre Bréhat et Saint-Malo", raconte-t-il.
 
Les remorques cassent
Le vendredi 18 mai, à 13 h 58, Pascal Quintin prend son téléphone Iridium et annonce la bonne nouvelle aux copains restés à Plérin : " Le Stalaven a été retrouvé par 42° nord – 24.29° ouest". Autre bonne nouvelle : la plate-forme n’a pas trop souffert : "Il n’y a plus de mât, ni de bôme, ni de voiles, mais la coque est en bon état". Le remorquage en direction de Horta, île de Faïal, par un bateau de pêche, peut commencer. Lentement, à 1, voire 2 nœuds, car le multicoqe est toujours à l’envers. Dans une mer formée, un vent de 20-25 nœuds, les remorques cassent à deux reprises. Il a même fallu cinq longues heures pour en repasser une. "Cela a dû casser 4 ou 5 fois car la mer est très mauvaise. Actuellement (ndlr : hier à 15 h), nous sommes à 40 milles et on avance à 2 nœuds. Je ne sais pas quand nous serons à l’abri aux Açores mais le plus vite sera le mieux. C’est fantastique de l’avoir retrouvé".
Pascal Quintin revit.
 
P.E
 
RETOUR EN BRETAGNE. Joint hier sur son téléphone Iridium, Pascal Quintin n’a pas encore pris de décision pour le retour de son trimaran en Bretagne : "Une fois aux Açores, on mettre le bateau dans un coin sûr. Il faudra trouver une grue pour le remettre à l’endroit. Ensuite, il convient d’étudier toutes les solutions : soit on le met sur le pont d’un cargo, soit on tente d’acheminer un nouveau mât, une nouvelle bôme et des voiles aux Açores. Cela dépendra aussi des finances".

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Groupama 3 poursuit sa quête

Groupama 3
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Vainqueur de l’AS Lease Challenge le week-end dernier à la barre de Groupama 2 – le petit frère de 60 pieds-, le skipper aixois enchaîne brillamment les navigations à un rythme soutenu qui semble parfaitement lui convenir. Dès aujourd’hui – mercredi 23 mai – et ce jusqu’au 8 juin, Franck et ses neuf équipiers sont en stand by en Floride, prêts à s’attaquer au chrono de Steve Fossett entre Miami et New York. Un sprint de près de 1 000 milles détenu par l’américain, à bord de son maxi catamaran Playstation, depuis 2001. Temps à battre : 2 jours 5 heures 54 minutes et 42 secondes.
 
Un peu de météo
La « bonne fenêtre météo» expliquée par Jean-Yves Bernot, routeur de Groupama 3
« Dans ce record entre Miami et New York, la partie la plus délicate reste le départ de Floride. En effet, Miami se situe en bordure d’alizés et c’est donc un flux de Nord-Est (du vent de face) qui souffle le plus souvent au large de la ville. Lorsque ce flux  rencontre le Gulf Stream, cela génère une mer peu agréable. Du coup, pour partir dans des conditions optimales, nous cherchons un vent plus favorable qui viendrait du Sud-Ouest. Une situation qui peut se produire temporairement avec l’arrivée d’une petite dépression venant du Sud. Et c’est précisément ce que nous attendons pour l’instant !  De plus, une dorsale anticyclonique s’étend au niveau des Bahamas. Nous cherchons à ce qu’elle soit la plus petite possible, de façon à ne pas subir trop de calmes durant les premières heures de course. Hors, en ce moment, cette dorsale est assez grosse… Ce qui justifie pour l’heure notre code rouge.»

Un peu d’histoire
Créé par Bruno Peyron à l’occasion de sa tournée promotionnelle en vue de la course The Race 2000, ce parcours le long de la côte Est des Etats-Unis bénéficie du courant porteur du Gulf Stream. Il est détenu depuis 2001 par l’américain Steve Fossett.

A l’époque de la navigation commerciale en Atlantique, la Vuelta des Portugais et des Espagnols qui venaient piller les richesses de l’Amérique du Sud, traçait une route par les Canaries puis les alizés pour l’aller, par les Bermudes et les Açores pour le retour. Au 18ème siècle, les trafiquants de « bois d’ébène » pratiquaient la Triangulaire entre les ports de France, les côtes occidentales de l’Afrique et les Antilles. Ce parcours historique permettait d’optimiser les routes pour bénéficier au maximum des vents portants pour joindre Europe et Amérique. Avec au programme sur l’Atlantique, le record de la Route de la Découverte de Christophe Colomb et celui de la transatlantique Nord entre New York et le cap Lizard, il s’avérait logique d’établir un parcours faisant la jonction entre le port des Bahamas et les tours de Manhattan. Bruno Peyron est ainsi à l’origine de ce sprint de 947 milles entre Miami et New York lorsqu’il enchaîna les records dans le Pacifique et en Atlantique, en vue de promouvoir la course du Millénaire, The Race 2000. Avec l’Américain Cam Lewis comme co-skipper, le Baulois incita le WSSRC à reconnaître ce nouveau parcours qui a en sus, l’avantage de se dérouler entre 20 et 200 milles des côtes américaines.

Le premier temps de référence établi le fut donc par Explorer en mai 1999, puis il fut amélioré en 2001 par Steve Fossett sur PlayStation à une vitesse moyenne de 17,57 nœuds. Aucune tentative en équipage n’a été effectuée depuis cette date.

Source Groupama

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Choc Luna Rossa – Team New Zealand en finale !

Emirates Team New Zealand qualifié finale LV Cup
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Au passage, cet ultime match a offert des images inédites des bateaux ferraillant dans la baie de Valencia : cockpits transformés en baignoire à chaque coup de gite, régleurs sous le vent barbotant dans leur baquet, équipiers espagnols armés de seaux pour écoper les paquets de mer.. A l’avant, les soutes se sont transformées en cavernes ruisselantes, tandis qu’un équipier néo-zélandais se blessait au doigt.
 
L’aptitude des équipages à bien manouvrer dans la brise mais aussi la fiabilité du matériel auraient pu influencer le dénouement de ce match.  Mais il n’en fut rien. La supériorité de Barker au départ, l’aisance du Class America néo-zélandais dans ces conditions, associés à une bonne tactique de Terry Hutchinson, Ray Davies et Kevin Hall, ont été le juge de paix.
 
Match 7 -Emirates Team New Zealand bat le Desafío Español 2007 Delta  1:18
 
C’est un leitmotiv dans ces demi-finales : les victoires se jouent dans le pré-départ grâce à la capacité des barreurs à neutraliser très tôt leur adversaire.  Aujourd’hui, c’est Dean Barker qui a contrôlé cette phase du jeu. A une minute du coup de canon, le barreur de NZL 92 réussit à pousser ESP 97 hors du cadre, puis se place tranquillement devant son étrave pour couper la ligne avec plus de deux longueurs de marge. A l’aise dans les conditions ventées rencontrées cet hiver lors de leurs entraînements à Auckland, les Néo-zélandais se contentent de faire fructifier leur avance et de couvrir le moindre mouvement de leur rival, au moins dans le premier louvoyage. Les deux longueurs de bonu s se transforment vite en centaines de mètres et les 38 secondes à la bouée au vent vont passer à 1:38 sur la ligne d’arrivée. La victoire  d’Emirates Team New Zealand est sans appel. Les hommes de Grant Dalton ont rempli une partie de leur contrat. Dès le 1er juin, ils seront opposés aux excellents Italiens de Luna Rossa dans la finale de la Louis Vuitton Cup.
 
Au moment de franchir la ligne d’arrivée, les équipiers du Desafío vont se féliciter malgré la déception. Karol Jablonski, Luis Doreste, John Cutler et consorts réalisent une performance jamais égalée par un syndicat espagnol en quatre tentatives : atteindre les demi-finales de la Louis Vuitton Cup. Ils quittent la compétition la tête haute après avoir infligé deux défaites au favori kiwi. Leur excellente prestation crée un précédent dans l’histoire de la Coupe et tout porte à croire qu’ils seront de retour dès la 33e édition.

Source ACM

 
 

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Pas de régate aujourd’hui…

Desafio Espanol TEAM VS Emirates tean New Zealand demi final
DR

Depuis hier soir, un vent de nord-est supérieur à 20 nœuds s’est levé sur la région de Valencia. Ce mardi matin, vers 10h30, le Comité de Course a dans un premier temps envoyé le pavillon ‘aperçu’ pour retarder la sortie des bateaux, alors que les bouées météo relevaient des rafales à plus de 27 nœuds et des creux de deux mètres sur le plan d’eau. Deux heures plus tard, le pavillon ‘alpha’ était à son tour hissé, indiquant le report du match à une date ultérieure.
 
Emirates Team New Zealand devrait donc rencontrer le Desafío Español 2007 demain, dans des conditions météo plus clémentes pour tenter de se qualifier en finale. Les Kiwis mènent actuellement 4-2 et n’ont besoin que d’une seule victoire pour accéder à la dernière étape des éliminatoires. Face à eux, les Espagnols doivent remporter les trois prochains matches pour rester en course dans la Louis Vuitton Cup.
 
D’après les prévisions météo pour mercredi, le vent devrait se calmer, mais la mer restera assez formée.
 
Luna Rossa Challenge attend toujours de connaître le nom de son adversaire pour la finale. Rappelons que le challenger italien s’est qualifié dimanche après une cinquième et dernière victoire face à BMW ORACLE Racing, sur un score de 5-1.
 
La finale de la Louis Vuitton Cup débutera le 1er juin prochain.

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