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Aloys Claquin et Corentin Douguet remportent la Mini Lions

Vecteur Plus - Aloys Claquin
DR

Samedi 2 juin, les 33 concurrents mettaient les voiles dans 30 nouds de vent pour une boucle de 500 milles au départ de Port-Camargue via une bouée à virer au large de Calvi. Toujours aux avants postes, ils ont su mettre les bouchées doubles pour conforter leur avance. « Nous avons pris la tête du peloton très rapidement, nous avions donc un léger avantage psychologique sur les autres. Mais derrière, Adrénaline et Andréa Caracci poussaient très fort. Hier soir, nous sommes même passés deuxième et jusqu’au moment de passer la ligne d’arrivée nous étions persuadés d’être derrière Andréa. Nous savourons donc d’autant plus notre victoire !» se réjouit Aloys.

Durant ces 5 jours de course, Dame météo n’a pas fait de cadeaux à la flotte. Les nerfs des marins ont été mis à rude épreuve « après un départ musclé, où nous avons effectué beaucoup de changements de voile, le vent est vite retombé, le passage du Lion de mer a été très éprouvant, nous étions littéralement tankés. Quant au retour vers Port-Camargue, nous avons quasiment tout fait au près et dans de tout petits airs » précise le skipper de Vecteur Plus.

Une belle victoire mais surtout une belle récompense pour Aloys Claquin qui, plus déterminé que jamais, avait suivi un entraînement intensif cet hiver « Notre travail a porté ses fruits, le bateau va vite et au fil des milles, je me sens toujours mieux à la barre. Notre trio a parfaitement fonctionné ! C’était une belle course, la navigation en Méditerranée est très instructive mais surtout surprenante » explique Aloys

Quant à Corentin c’est avec grand plaisir qu’il termine cette course « Aloys a vraiment un beau bateau, techniquement il est au top. J’ai profité de la course pour lui donner quelques petits conseils pour sa Transat 6.50 notamment sur l’organisation de la vie à bord » ajoute Corentin

Aloys Claquin et Corentin Douguet ont donc relevé le défi de cette Mini Lions en s’imposant tout au long de la course. Une victoire de bonne augure en vue de la prochaine Transat 6.50 Charente-Maritime / Bahia (Brésil). En attendant rendez-vous le 17 juin prochain à Douarnenez pour la Mini Fastnet où un autre défi attend Vecteur Plus. Il s’agira là de défendre son titre remporté l’année dernière.

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Navicom étoffe ses gammes de produits…

Navicom - Nexus
Navicom - Nexus

Depuis le 1er Juin  2007, NAVICOM  est devenu le distributeur exclusif des produits de la gamme Silva/Nexus Marine jusqu’à lors distribués par Normark Nautisme. Une offre supplémentaire de compas, centrales de navigation, VHF et centrales de données atmosphériques.

Parmi les produits phares de la gamme :
    •     La nouvelle centrale de navigation NX propose une installation simple avec sa girouette anémomètre sans fil et son capteur tri-fonctions (vitesse-température-sonde).
    •     La centrale NX2 offre un système complet grâce à son serveur et son logiciel NX2 Race.
    •     La gamme des centrales de données atmosphériques ADC offre un large panel de fonctions parfaitement adaptées aux utilisations en plein air (marine, randonnée) : vitesse du vent, température, chronomètre, boussole (…).

Cette distribution renforcera l’offre produit NAVICOM pour l’équipement des voiliers de croisière et de compétition.

Source Navicom
www.navicom.fr

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Regroupement de la flotte …

Delta Dore à Calais
DR

Le jour se lève sur la verte Irlande, mais pas le vent même si Vincent Riou trouve qu´avec seulement 4 nœuds de vent, son PRB retrouve de la vie. « En dessous de cette force, c´est dur, comme sur n´importe quel bateau. Mais dès 4 nœuds de vent, on avance, c´est étonnant ». Jean Le Cam (VM Matériaux) est toujours à vue. «On a eu entre 0 et 4 nœuds de vent. Il était très changeant, en force, en direction. Donc beaucoup de manœuvres, explique Gildas Morvan, un des quatre équipiers du bord. Dans la journée, cela devrait redémarrer doucement ». Derrière, Samantha Davis a profité du merveilleux spectacle offert par l´île Skellig, île qui aurait servi à Hergé pour dessiner sa célèbre île noire. « C´était superbe et je suis super contente car je pense que nous sommes le bateau qui a gagné le plus de milles depuis hier soir. Nous avons 6 nœuds de vent, on essaye de garder le gennaker le plus longtemps possible tellement cela marche bien ». Rien que dans la voix, on se doute que Jérémie Beyou a retrouvé le sourire. Son Delta Dore n´est plus qu´à 66 milles de la tête de course. Ce qui est quand même plus correcte que les 160 de la veille ! « Cela tasse comme prévu, mais on a progressé plus vite qu´on ne le pensait. On a une trajectoire un peu plus sud que les autres. A dix milles près, les différences peuvent être importantes ». Dans la journée, Jérémie, comme ceux qui le suivent au classement, aura à son tour d´occasion d´admirer l´île Skellig et celles des Great Blasket. Une côte somptueuse, mais il y en aura encore beaucoup d´autres à découvrir sur cette Calais Round Britain Race.

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Une nuit à Black Rock

Temenos II Wavre Arrivée Route du Rhum 2006
DR

Au large de la baie de Galway, par 53° de latitude Nord, le brouillard s´est de nouveau invité sur cette Calais Round Britain Race. Petit temps et visibilité nulle, les onze concurrents commencent à connaître la chanson. Bernard Stamm, poète s´il en est, regrettait d´ailleurs de n´avoir pu profiter du magnifique spectacle offert par la côte Sud-Ouest de l´Irlande. Depuis, Cheminées Poujoulat, il n´a strictement rien vu. « On a bien recollé aux leaders, mais j´ai peur que cela reparte par devant, que les riches deviennent plus riches. Au niveau de la régate, c´est top. On a aperçu Roxy, mais il nous manque un Code 0. Alors on souffre un peu ». Régatier pur jus, Jérémie Beyou connaît cette côte comme ça poche grâce à la Solitaire du Figaro qui aime rejoindre la sauvage et profonde baie de Dingle. « Pour bien l´apprécier, il faut venir en croisière, c´est la seule manière, donc pas de regret. Nous venons de toucher le nouveau flux de Nord. Ce n´est pas violent mais le vent souffle dans le bon secteur, c´est déjà ça ». Avec 50 milles de retard sur le groupe des trois premiers, l´équipage de Delta Dore continue sa lente remontée, avec un Akena Vérandas accroché à ses basques. « On joue à gagne petit, il n´y a pas grand-chose d´autre à faire, commente Arnaud Boissières. Rivé à sa table à cartes, l´Anglais Chris Tibbs se creuse les méninges. « Si cela continue, il ne lui restera bientôt plus de barbe tellement il tire dessus, ajoute Arnaud. Sur tous les bateaux, cela rigole et les équipages chantent peut-être en cœur lors de chaque manœuvre pour se donner du courage.

Un travail de forçat
Depuis le départ, les concurrents ne comptent en effet plus les empannages ou virements de bord effectués. A chaque fois, c´est un dur labeur qui les attend puisqu´il convient de déplacer l´ensemble du   matériel et de la nourriture stockée dans des caisses, sans oublier les nombreux sacs à voile. Soit 5 à 10 bonnes minutes de boulot dans un intérieur réduit à la portion congrue où l´on se cogne plus que facilement. Alexandre Toulorge, skipper de Maisonneuve, confirme. « Outre toute la palette des voiles du bord qui a été testée, il y a en plus tout le matériel du bord à déplacer pour régler l´assiette du bateau : ça maintient en forme de déménager toutes les voiles et le reste ». Ce travail fastidieux mais primordial pour la bonne marche du bateau n´est guère prêt de cesser. C´est sans doute un long louvoyage, jusqu´aux îles Shetlands qui attend les concurrents. « Les modèles que l´on reçoit ne sont pas très justes, note Sébastien Josse qui vit sur PRB une réalité légèrement différente de celles prévues. Il convient de les prendre avec des pincettes. On va continuer à se déplacer avec VM Matériaux. On est bien ensemble, c´est motivant ». A 16 heures, les deux bateaux n´étaient plus sur le même bord, avec un PRB tirant à terre, comme Temenos, toujours très proche.

La 4ème place en jeu
Derrière, la lutte pour la 4ème place fait rage, avec Jonny Malbon bien décidé à manger dans les prochaines heures Cheminées Poujoulat et Roxy. « Nous avons connu des problèmes de quille côté hydraulique mais c´est réglé, explique le skipper d´Artemis Ocean Racing. Nous n´avons plus que 40 milles de retard sur la tête de la course et nous visons dans un premier temps, la quatrième place. Artemis est connu pour ses capacités à remonter le vent dans le petit temps et nous avons un bon jeu de voiles pour cela. Et c´est ce qui nous attend les jours prochains… » En effet, les prévisions météorologiques laissent entendre que la course est loin d´être jouée et que les manœuvres seront encore au rendez-vous, au moins jusqu´au Nord de l´Ecosse ! Un léger flux de Nord tournant Nord-Est avec au maximum douze nœuds de vent… soit du louvoyage sur près de trois cent milles !

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Emirates Team New Zealand remporte la Louis Vuitton Cup 5-0 face à Luna Rossa Challenge

Victoire Team New Zealand
DR

Aujourd’hui encore, Emirates Team New Zealand a excellé. Menés de quelques mètres par Luna Rossa dans le premier bord, les Kiwis n’ont aucun mal à reprendre les commandes du match et à franchir la première marque en tête. Le sort en est jeté pour l’équipe latine. Malgré un match plus serré que ces derniers jours (20 secondes d’écart à chaque passage de marque), les Italiens s’inclinent sur la ligne d’arrivée.
 
Match 5 – Emirates Team New Zealand bat Luna Rossa Challenge. DELTA 00:22
Pour la mise à mort de l’adversaire italien dans l’arène valencienne, Emirates Team New Zealand bénéficie d’une météo assez conventionnelle : brise thermique d’est-sud-est comprise entre 8 et 9 nouds et plan d’eau uniquement ridé par le sillage des nombreux bateaux spectateurs. Pour être certain de lancer le départ dans les meilleures conditions possibles, le Comité de Course décide de reporter le départ d’une vingtaine de minutes.
 
A 15h25, les deux finalistes s’élancent en tribord à égalité sur la ligne, ITA 94 au vent de NZL 92. Les Italiens virent les premiers pour partir sur la droite du plan d’eau. Ils sont suivis quelques secondes plus tard des Néo-zélandais. Au terme d’un long "speed test", Luna Rossa gagne une demi-longueur d’avance et décide de virer à l’approche de la layline tribord. Mais cet avantage ne paraît pas suffisant. Les Kiwis virent sous leur vent et réduisent l’écart, obligeant les Italiens à repartir vers la droite. Emirates Team New Zealand n’a plus qu’à contrôler son adversaire jusqu’à la bouée au vent.
 
Dans le premier portant, Luna Rossa s’accroche. James Spithill feinte l’équipe néo-zélandaise en initiant un début d’empannage. Les Kiwis empannent sur tribord et laissent les Italiens s’échapper sur la droite du parcours pour réduire leur retard de moitié. Mais cela ne suffira pas. L’écart à la deuxième marque est toujours de 20 secondes. Dans le deuxième près, ITA 94 enchaîne de beaux virements face à NZL 92, mais Dean Barker et ses hommes protègent la droite et à la troisième marque, l’aiguille du chrono est de nouveau bloquée sur le 20. Dans le dernier portant, les Italiens reviennent à 30 mètres du bateau noir, mais leurs tentatives resteront vaines. Emirates Team New Zealand franchit la ligne d’arrivée en tête.
 
Les modifications apportées à ITA 94 la nuit dernière permettent à Luna Rossa d’offrir un beau spectacle et de laisser planer le suspense lors de ce cinquième match, mais devant la supériorité de l’équipe néo-zélandaise, James Spithill et ses hommes sont malheureusement impuissants. Le bateau transalpin n’a jamais réussi à percer la défense des All Blacks de l’America’s Cup. Si en demi-finales face à BMW Oracle, l’équipe de Luna Rossa avait franchi toutes les marques en tête, elle subit ici l’exact scénario inverse. Une immense déception pour le camp italien qui, après son 5-1 contre les Américains, pouvait logiquement espérer une finale plus disputée.  
 
C’est la deuxième fois qu’une équipe néo-zélandaise remporte la Louis Vuitton Cup. En 1995, Sir Peter Blake s’était imposé avec Black Magic et avait ensuite battu le Defender Young America pour brandir la fameuse Aiguière d’Argent. Cinq ans plus tard, l’équipe kiwi, devenue Team New Zealand, défendait avec succès la Coupe contre Luna Rossa. Mais en 2005, elle s’était inclinée 5-0 devant le challenger suisse Alinghi. Une défaite vécue comme une humiliation par Dean Barker et ses acolytes qui n’ont depuis qu’un seul désir : prendre leur revanche. Leur objectif est clair, "Let’s bring it home", ramenons la Coupe à la maison ! Ils franchissent aujourd’hui l’avant-dernier obstacle dans leur quête du Graal.

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Isabelle Joschke : et de trois ?

Isabelle Joschke
DR

Rares sont les femmes à barrer des bateaux en compétition. Encore plus rares sont celles qui les mènent en solitaire. Et hormis Florence Arthaud et Ellen MacArthur, elles ne sont pas légion à avoir triomphé dans ce sport machiste. Sur le circuit mini, Isabelle Joschke en fait partie. Après des débuts timides en 2004, ce skipper professionnel s’est révélé en 2005 : 14e au général et en temps de la Transat 6.50, elle avait terminé 4e aux Açores et 5e de la seconde étape à Bahia.

Objectif : Transat 6.50
"Tout en préparant mon nouveau proto, un plan Finot construit chez Amco à La Trinité, j’ai continué la saison 2006 sur mon ancien bateau". Avec, là aussi, de bons résultats à la clé : 4e de la course Les Sables – Les Açores et 2e du premier Trophée MAP derrière Didier Le Vourc’h.
Aujourd’hui, Joschke, qui a intégré le Pôle Finistère Course au Large de Port-la-Forêt, sera sur la ligne de départ avec un proto qu’elle a déjà bien en main : 2e du Grand Prix d’Italie avec Cécile Poujol en avril dernier, puis 1re de la Select et du Mini-Pavois : "C’est à l’issue du Mini-Pavois que j’ai décroché ma qualification pour la Transat 6.50".
Une Transat où son objectif est de "faire un bon résultat", avoue-t-elle modestement. En vérité, elle n’a qu’une idée en tête : gagner et devenir ainsi la première femme à gagner la Mini.

"Le grand favori c’est Le Roux"
Pour l’heure, elle espère poursuivre sa belle progression sur le Trophée Marie-Agnès Péron : "Pour le départ, ce sera vent de nord-est 10 nouds avec du soleil. Ensuite, ça se gâte car le vent va tomber et on risque d’avoir de la pétole".
Pétole ou baston, peu lui importe après tout puisque son plan Finot aux couleurs de "Degrémont – Synergie" est, dit-elle, "très polyvalent : il marche très bien au portant, bien au près, va bien dans le petit temps".
Sur cette épreuve de 200 milles (ndlr : un parcours court de 93 milles si le vent fait défaut) entre Douarnenez, le Raz de Sein, les Glénan, l’île de Groix, le phare Ar Men et Douarnenez, elle surveillera de très près Erwan Le Roux : "Pour moi, c’est le grand favori : il a le même bateau que le mien". Elle gardera un oil sur les ténors du circuit comme Yves Le Blévec, Peter Laureyssens, David Sineau. "Et les deux Slovènes, Mihelin et Hajnsek qui ont optimisé leurs plans Manuard".

Série : Lobato l’homme à battre
En Série, où le niveau sera également très relevé, le vainqueur de l’an passé, Pierre-Yves Lautrou vient défendre son titre. "Pour moi, le favori est Francisco Lobato, 3e du Trophée MAP en 2006 mais surtout 2e du Mini-Pavois et 1er de la Select : il est l’homme à battre, annonce Lautrou qui n’oublie pas de citer le Hollandais Koen van Esch, lauréat de la Demi-Clé 6.50 avec Tanguy Le Glatin. "Stéphane Le Diraison (2e de la Select 6.50) et l’Espagnol Alvaro Lopez Doriga sont également capables de s’imposer".

Philippe Eliès

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Nuit Celtique pour la tête de la flotte …

PRB Farr Vincent Riou 2006
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Avec le Temenos de Dominique Wavre et le Cheminées Poujoulat de Bernard Stamm, VM Matériaux et PRB sont les seuls à naviguer en mer Celtique. Les sept autres concurrents vont passer les îles Scilly dans la journée, au fil du classement. Lors des dernières 24 heures, les leaders ont couvert un peu plus de 300 milles alors que le dernier, Alexandre Toulorge (Maisonneuve) a parcouru seulement 150 milles. Mais l´hémorragie de ce début de course semble d´ores et déjà jugulée. La vitesse entre les différents concurrents, séparés de 180 milles sur le plan d´eau, s´est stabilisée autour des 10 nœuds. Entre aujourd´hui et demain mercredi, on pourrait assister au phénomène inverse, avec les derniers revenant sur les premiers. « Cela va recoller, c´est certain, mais de combien ? Les derniers sont quand même loin » explique Vincent Riou qui s´attend à un très lent contournement de l´Irlande. « Nous sommes au reaching, à 70° du vent réel, le pilote barre. C´est tranquille et il va falloir qu´on s´y habitue ». Trois milles devant, Jean Le Cam savoure aussi cette nuit Celtique. « Hier soir, on a eu du fort, non pas du fort mais on est passé sous trinquette pour contourner les Scilly. Là, on a tout dessus, il fait beau, je vois de temps en temps le feu de PRB derrière. Quand le jour va se lever, on va bien le voir, c´est sûr ». 70 milles derrière VM Matériaux, Cheminées Poujoulat est le mieux placé pour recoller rapidement à la tête de flotte. « Dehors, c´est encore la boucaille. On a passé les Scilly il y a trois heures (2 heures du matin NDLR) , raconte Xavier Briault, membre à plein de temps de l´équipe de Bernard Stamm depuis deux ans. « Je suis de quart avec Conrad Humphreys. C´est top, il m´apprend l´anglais, moi je lui apprends le français. On se marre bien ». Si les quatre premiers naviguent sous Solent, le reste de la flotte glisse toujours aux allures portantes pour s´extraire de la Manche. « Nous sommes toujours sous grand spi, avec 15 nœuds établi. On prend enfin du plaisir à la barre et enfin on y voit quelque chose depuis hier soir, raconte Yann Eliès, avant dernier sur son Generali, avec 177 milles de retard au classement. « Les premiers sont tellement loin que l´on ne fait plus tout à fait la même course. Mais il y a plein de petits copains autour de nous pour jouer et si il y a un autre coup d´élastique, on est plus que prêt à en profiter ». Avec des vents calmes, voir sporadiques annoncée sur l´Irlande pour les prochaines 36 heures, il est évident que le jeu reste grand ouvert pour les onze concurrents.

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Nouveau record pour Groupama 3

Groupama 3 en navigation
DR

Parti de Miami dimanche 3 juin à 11h31’20” TU*, pour tenter de battre le temps établi par Steve Fossett en 2001 entre Miami et New York, Groupama 3 a coupé la ligne d’arrivée au Phare d’Ambrose ce lundi 4 juin à 22h36’40” TU, après 1 jour 11 heures 05 minutes et 20 secondes de mer (temps de course sous réserve d’homologation du WSSRC – en cours).

Un mois après leur démonstration sur la Route de La Découverte, Franck et ses hommes ravissent un deuxième chrono au skipper de Playstation. Mais surtout ils améliorent le record, jusqu’alors de 2 jours 5 heures 54 minutes et 42 secondes, de plus de 18 heures. Chapeau bas messieurs !

Groupama 3 a parcouru les 955 milles séparant Miami de New York à la vitesse moyenne de 26,77 noeuds, contre une moyenne de 17,57 pour Playstation.

Les hommes du record
Franck Cammas (Skipper / Chef de quart / Barreur)
Franck Proffit (Chef de quart / Barreur / Responsable opérationnel et voiles)
Stève Ravussin (Chef de quart / Barreur / Responsable vidéo, nourriture et stratification)
Pascal Blouin (Boat Captain / N°1 / Responsable sécurité, mécanique)
Loic Le Mignon (Deuxième barreur / Responsable accastillage et mât, prise de vue)
Bruno Jeanjean (N°1)
Yann Guichard (Deuxième barreur)
Frédéric Le Peutrec (Deuxième Barreur)
Ronan Le Goff (N°1 / Responsable vidéo et cordages)
Stéphane Guilbaud (manoeuvres / Responsable de l’énergie du bord)

A terre : Jean-Yves Bernot (Routeur)

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La chasse aux pirates

Matthieu Girolet Le Roi du Matelas
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– Ce n’est pas la première fois qu’un coureur s’élance en pirate : en 2003, le Néo-Zélandais Chris Sayer l’avait déjà fait entre La Rochelle et Salvador de Bahia : que pouvez-vous faire pour éviter cela ?
"Déjà, en 2003, il n’y avait pas autant de monde en liste d’attente. Ce n’est pas le cas cette année puisque l’on a environ 30 skippers qui ne partiront pas sur la Transat. La situation est donc beaucoup plus tendue. Elle l’est aussi sur les autres épreuves du circuit. Donc, nous sommes bien obligés de prévenir afin d’éviter d’être confrontés à une épidémie de départs en pirate. Sur ce sujet-là, nous ne pouvons pas être laxistes".
 
– Pour quelles raisons limitez-vous le nombre de partants sur vos épreuves ?
"Premièrement pour une problème de surveillance de la flotte. Lors de la 2e étape, où le terrain de jeu est immense, il est déjà difficile de surveiller 84 bateaux. Il est impossible de la faire avec 140 minis, surtout que le niveau n’est pas homogène. Ensuite, c’est une raison de capacité d’accueil dans les ports : si cela ne pose pas trop de problème sur le littoral Atlantique, il n’y a, en revanche, aucun port aux Canaries ou à Madère capable de recevoir autant de minis à l’escale. Enfin, si on augmente le nombre d’engagés, on doit aussi augmenter en conséquence les moyens logistiques et humains. Cela nécessiterait un budget plus important. Il faut savoir que sur la Transat 6.50, l’inscription n’est que de 1.500 euros pour les skippers, le reste du budget étant supporté par l’organisateur".
 
– Un pirate sur une course : en quoi cela est-il préjudiciable pour la Classe ?
"Même si la législation maritime autorise n’importe qui à prendre la mer, un skipper-pirate peut perturber une course. De nuit, qui peut distinguer un concurrent pirate d’un "vrai" concurrent ? Cela peut fausser le jeu. En cas de détresse, cela aurait des conséquences néfastes car ça obligerait un bateau-accompagnateur ou un autre concurrent à lui porter secours".
 
– Outre les problème de sécurité et d’assistance que cela poserait aux organisateurs, ne pensez-vous pas que ce genre de comportement jettrait le discrédit sur la Classe Mini ?
"Bien sûr. A ce sujet, je rappelle que nous sommes dans une année d’appel d’offres pour les deux prochaines éditions de la Transat 6.50 (2009 et 2011) et que, dans le cahier des charges, nous avons demandé aux organisateurs de monter jusqu’à 96 bateaux. Cette année, on va aussi fêter les 30 ans de la Transat 6.50 : si cette course existe encore malgré bien des vissicitudes, c’est avant tout parce que la Classe a acquis, dans la difficulté, une image de sérieux et de rigueur. Il serait malheureux que des démarches maladroites et irresponsables viennent gâcher la fête : elles viendraient ruiner toute notre crédibilité auprès des autorités maritimes et sportives et dissuader les organisateurs de course".
 
Philippe Eliès

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Claire Leroy sur la 2ème marche du podium aux USA

Claire Leroy 2e à Annapolis
DR

Soleil, vent et vagues… des conditions idéales pour les dix équipages venus de trois continents à l’occasion du deuxième grade 1 de la saison.
Arrivées moins de 48 heures avant le début de la régate, les filles du Mermaid Sailingteam ont eu peu de temps pour se remettre du décalage horaire et rentrer dans la compétition.
Après le premier round robin où elles empochaient six victoires, les filles du Mermaid Sailingteam ont littéralement surclassé leurs adversaires lors du second round robin en remportant l’intégralité de leurs matchs. A l’issue des phases de sélections, les filles se classaient deuxième. En demi-finale, elles ont rencontré l’américaine Liz Baylis contre laquelle elles se sont brillamment imposées en remportant trois matchs sur quatre. L’autre demi-finale qui opposait l’Américaine Sally Barkow aux françaises menées par Christelle Philippe a vu la victoire de l’Américaine. La Santa Maria Cup s’est donc offert une finale de rêve entre la numéro 1 mondiale et la double championne du monde. Malheureusement pour nos françaises, le duel a viré à l’avantage de Sally Barkow. Les Mermaids n’ont rien pu faire pour empêcher la victoire de l’américaine, particulièrement à l’aise dans les conditions de vent et de mer de la finale.
 
Claire et ses équipières prennent donc la deuxième place de la Santa Maria Cup d’Annapolis. Un très bon résultat puisque ce grade 1 avait pour objectif de se préparer, à 4 coéquipières, pour le Championnat du Monde qui se tiendra du 6 au 11 août à St Quay Portrieux. 4 équipes sélectionnées au Championnat du Monde étaient par ailleurs présentes à Annapolis : Christelle Phillippe, Kathy Spithill, Nicky Souter et Claire Leroy.
En attendant le rendez-vous de St Quay Portrieux, les Mermaids navigueront au GKKS Match Cup, en Suède, une étape de la World Cup masculine, avant de s’envoler pour la Portugal Women’s Cup.
 
Classement :
1.     Sally Barkow – USA
2.     Claire Leroy – France
3.     Christelle Philippe – France

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