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Les prochains tours du monde de Jean-Pierre Dick…

Jean-Pierre Dick qualifié
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Quel bilan tires-tu de ce demi-tour du Monde ?
Jean-Pierre Dick. "Le bilan est évidemment positif pour le Paprec-Virbac Sailing Team car nous remplissons  3 objectifs importants. Le premier est ce parcours initiatique avec mon nouveau bateau. C’est primordial pour moi car, désormais, je le connais beaucoup mieux. J’ai essayé toutes les configurations possibles et imaginables. Je connais ses réactions, son potentiel. C’est aussi mettre le doigt sur un certain nombre de sensations importantes pour le futur afin d’être en phase avec son bateau. Le second est la qualification pour la Barcelona World  Race. Le troisième, celle pour le Vendée Globe. Cela permet d’être plus serein, car en 2004, je m’étais qualifié la veille de la date limite, soit un mois et demi avant le départ du Vendée Globe !"
 
Quelle est la suite du programme ?
Jean-Pierre  Dick. "Il est très chargé ! Le bateau va être sorti de l’eau pour un mois de chantier. Nous allons démonter un maximum de choses pour vérifier que tout est ok. C’est le chantier clé pour la Barcelona World  Race. La liste de boulot est très longue sur Paprec-Virbac. Luc  Bartissol et son équipe commencent dès maintenant à le faire évoluer car il faut le faire en permanence. La compétition est de plus en plus dense et difficile. Le mot d’ordre : ne pas nous reposer sur nos lauriers ! En août, je cours la Rolex Fastnet Race avec Damian Foxall. En septembre, on s’entraîne et ensuite on part à Nice pour finaliser la préparation de Paprec-Virbac dans son port d’attache.
 
 
* Réalisée en double avec Damian Foxall entre Panama et Halifax (Canada)
** Réalisée en solo entre Halifax et Lorient.

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Interview de Grant Simmer, coordinateur du design team d’Alinghi

Act 10 à Valence : Alinghi
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Qu’a fait l’équipe cette semaine ?
“Nous avons navigué tous les jours. Il y a toujours des choses que vous voulez tester ou des manoeuvres que vous voulez peaufiner. Nous travaillons beaucoup sur l’entraînement à la course et aux pré-départs".
 
Alinghi s’est entraîné avec Luna Rossa Challenge et le Desafío Español. Êtes-vous satisfaits de la performance d’Alinghi ?
 "Lorsqu’on est Defender, c’est toujours un avantage de pouvoir naviguer contre de solides challengers. Nous sommes contents de nos résultats face à ces équipes. Contre le Desafío Español, nous n’avons fait que des pré-départs, mais contre Luna Rossa nous avons couru quatre matches. C’était très sérieux et nos performances sont particulièrement encourageantes".
 
Quelle différence y a-t-il entre être Defender face à Emirates Team New Zealand, plutôt que Challenger ?
 “Nous avons beaucoup parlé de cela. En tant que Defender, nous ne courrons pas avec la même intensité. Nous essayons évidemment de reproduire un très haut niveau de régate dans nos entraînements en interne. Nous y travaillons depuis des années. Lors de la dernière Coupe, nous avions eu des matches très serrés contre Oracle BMW Racing. Après cela, nous avions totalement confiance en notre équipe, en nos capacités et en notre bateau. Cette fois, même si nous avons récemment couru face à Luna Rossa, nous n’avons pas vraiment régaté de la même façon et c’est un risque que nous assumons. L’autre différence par rapport à la dernière édition à Auckland, c’est que nous avons eu les LV Acts. Cela nous a aidé à évaluer le niveau des challengers".
 
Quels sont les points forts et les faiblesses d’Emirates Team New Zealand ?
“Je crois que je ne peux parler que de leurs points forts. C’est une équipe très expérimentée. Ils ont beaucoup régaté, ils ont un équipage très stable. Du point de vue des performances, leur bateau a beaucoup progressé et ils ont utilisé le même pendant toute la Louis Vuitton Cup. Ils ont une bonne vitesse et nous ne nous attendons pas à avoir un avantage sur eux. Je pense que les performances de nos bateaux seront assez identiques. Ce sera un adversaire très difficile".
 
Dans quel état d’esprit est Alinghi en ce moment ?
 “La pression commence un peu à monter mais tout va bien. Nous ne pourrions pas aborder un tel événement avec un total détachement. Nous nous y sommes préparés depuis trois ans, donc nous pouvons nous permettre d’être un peu nerveux et impatients. Nous sommes prêts à en découdre".
 
Vous avez déjà remporté l’America’s Cup. Qu’est ce que cela représente pour vous ?
 “C’est un sentiment de satisfaction incroyable. Je suis beaucoup plus vieux aujourd’hui que la première fois. A l’époque j’étais très impressionné par l’ensemble de l’événement. Aujourd’hui, j’aide à former une équipe qui soit suffisamment forte pour gagner la Coupe. Si nous remportons la victoire, ce sera une grande satisfaction car je me suis beaucoup impliqué ces dernières années. Je serai très fier de l’équipe et je saurai que c’est grâce à tous nos efforts que nous avons finalement réussi à atteindre notre but".
 
Est-ce difficile de préserver la motivation et la détermination de l’équipage ?
“C’est bien sûr un problème auquel nous sommes confrontés. Participer au LV Act 13 et nous entraîner contre Luna Rossa et le Desafío Español après leur élimination, nous a beaucoup aidé. Ces deux équipes ont vraiment donné le meilleur d’elles-mêmes pendant ces entraînements et cela nous a motivé. Mais honnêtement, nos régates en interne ont également beaucoup contribué à préserver la motivation de l’équipe".
 
Pourquoi attendez-vous la dernière minute avant d’annoncer le nom du barreur ?
 “C’est inutile de l’annoncer plus tôt. Peter Holmberg et Ed Baird travaillent ensemble et régate l’un contre l’autre depuis plusieurs années. Nous leur avons demandé quelque chose de particulièrement difficile : se battre pour le poste de barreur, tout en continuant de travailler ensemble et de s’entraider".

Source : Alinghi

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“Dis Caffari, pourquoi le mini ?”

Dee Caffari
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Ellen MacArthur – Dee Caffari. Difficile de ne pas les comparer, surtout lorsque les similitudes sautent aux yeux. Elles sont anglaises, naviguent autour du monde, se mesurent en solo à des hommes et surtout ont, toutes deux, reçu le titre de "Membre de l’Ordre de l’Empire Britannique" pour leur contribution à la voile.
 
Ah, Buckingham Palace !
"J’ai appris la bonne nouvelle samedi dernier : c’est un grand honneur pour moi de voir mon parcours reconnu. Et puis recevoir cette récompense des mains de la Reine à Buckingham Palace…".
Dee Caffari a hâte de vivre ce moment mais elle devra attendre la fin de l’été. Après Mike Golding, son mentor qui s’est vu attribué le titre "d’Officier de l’Ordre de l’Empire Britannique", et Ellen MacArthur qui avait reçu la même disctinction pour l’ensemble de son œuvre maritime, c’est maintenant au tour de Dee Caffari d’être récompensée.
 
Un 60 pieds neuf en construction
Un MBE qu’elle doit, bien sûr, à son tour du monde à l’envers en solitaire contre les vents et les courants dominants. C’était en 2006. Depuis, Dee Caffari a parcouru du chemin : après avoir récupéré l’ancien monocoque Hellomoto de Conrad Humphreys, elle a réussi à convraincre son sponsor Aviva de lancer  en Nouvelle-Zélande la construction d’un plan Owen – Clarke en vue du Vendée Globe 2008. "Je suis très exitée à l’idée de disputer cette course : il y aura 17 bateaux neufs sur la ligne de départ, de nouvelles têtes et des skippers très talentueux. Lors du récent Tour des îles britanniques, j’ai pu voir les nouveaux 60 pieds en configuration course : c’était très intéressant…"
 
"Le mini, c’est un petit 60 pieds
Consciente qu’elle n’a pas le niveau d’un Desjoyeaux, Riou ou Golding, l’ancienne prof d’éducation physique s’est concoctée un solide programme de préparation. Le passage par la case "mini" en fait partie : "J’ai un ami (ndlr : Oliver Bond) qui possède un mini : il m’a invité à disputer le Mini-Fastnet : cela entre dans mon programme d’entraînement pour le Vendée Globe car je considère le mini comme un 60 pieds en format réduit. Mini et Figaro sont deux classes reconnues car d’un excellent niveau : il est donc logique d’y passer".
Dee Caffari n’oublie pas, qu’avant elle, une certaine Ellen MacArthur y a répété ses gammes avant de briller autour du globe. La navigatrice, dont on dit qu’elle a un mental d’acier, sait aussi qu’elle a peu de temps pour tout apprendre. Et le Vendée Globe arrive à vitesse grand V.
Et, contrairement à ses deux compatriotes britanniques, Ellen MacArthur (2e en 2001) et Mike Golding (3e en 2005) qui l’avaient reçu après leur circumnavigation, Dee Caffari prendra le départ le 9 novembre 2008 avec son MBE dans la poche du ciré.
 
Philippe Eliès

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6TM, sponsor du Team Ocean.

Brossard
Brossard

Pour la seconde année, 6TM, SSII rennaise spécialisée dans les développements web et mobile, poursuit son partenariat avec le Team Ocean (7 bateaux et 10 skippers). Les objectifs de cette année pour Yvan Bourgnon sont d’une part de nouveaux records, (depuis le 4 juin le Ruban Punch est au Trimaran Brossard avec 8 heures et 3 mn pour le tour de la Guadeloupe en équipage), et d’autre part la Transat Jacques Vabre, dont le départ sera donné le 4 novembre 2007 au Havre.
Cet engagement dans la course à la voile auprès d’Yvan Bourgnon et de son équipe, correspond aux notions d’esprit d’équipe, d’engagement et de modernité qui caractérisent 6TM.

A propos de 6TM
6TM intervient depuis 1998 dans les développements web et mobiles pour des clients comme l’ONISEP de Bretagne, le groupe Guillemot, le MUC 72, Super Sport, l’INSA de Rennes, CCI de Rennes, le CE de PSA Rennes…

Source 6TM
Pour en savoir plus
www.6tm.com
www.team-ocean.com 

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Cent Minis, sans Fastnet

Départ Mini Fastnet 2006
DR

Supprimer le passage au Fastnet d’une course qui s’appelle le Mini-Fastnet : en voilà une décision difficile à prendre ! Pourtant, après une longue réfléxion, c’est la (sage) résolution qui a été prise, hier soir, par le directeur de course et son équipe. A 19 heures, ils ont affiché un avenant stipulant que le chapitre 7 concernant le parcours "était supprimé étant donné la prévision météo de la semaine". En clair, cela signifiait qu’il n’était plus question d’envoyer 100 bateaux de 6,50 mètres au casse-pipe.

"Au près avec 30 noeuds c’est l’enfer"
Car au Fastnet, où les premiers étaient attendus mardi, les conditions météos vont se dégrader, rendant le retour au près très difficiles, notamment pour les retardataires. En effet, mardi et mercredi, les prévisions font état d’un vent de 30 nouds orienté au sud-sud-ouest avec des rafales à 35, voire à 40 nouds localement.
Contre le vent, un mini, ce n’est pas fun, comme le confirme Yves Le Blévec, skipper le plus capé de la Classe : "Au près, dans une mer formée, c’est l’enfer sur un mini. Franchement, si j’avais dû convoyer mon bateau avec cette météo-là, je serai resté attendre bien sagement au port car je ne vois pas l’intérêt d’aller me faire cogner en mer d’Irlande".

Une énorme responsabilité
Et Le Blévec d’enfoncer le clou : "Il n’y a pas que des pros au départ :  tous les engagés n’ont pas le même niveau. Aussi, je comprends complètement la décision du directeur de course qui a une énorme responsabilité sur les épaules. Imaginez qu’il y ait un problème sérieux au Fastnet, on le traitera de fou d’avoir emmener des petits bateaux là-bas".
Malgré des vissicitudes, la Classe Mini a acquis une image de sérieux et de rigueur qu’il serait dommage de ternir l’année de ses trente ans. Directeur de course de cette 22e édition, Philippe Coatmeur a préféré joué la prudence. On le comprend. "Gérer un démâtage ou deux, ça va, on sait le faire, mais avec des vents forts de sud, je n’ai pas envie de me retrouver à gérer plusieurs démâtages au Fastnet, qui plus est avec une flotte étalée".

Des runs en baie mercredi et jeudi
Aujourd’hui, la meute sera donc lâchée à 18 heures sur un parcours de 200 milles, avec notamment un passage, via le Chenal du Four, à Lizen Ven au nord de l’île Vierge, à Plouguerneau. "Ils vont tricoter en mer d’Iroise pendant une quarantaine d’heures. Ils devraient tous être de retour à Douarnenez mardi soir".
Le mercredi et le jeudi, les organisateurs ont concocté un nouveau programme : à savoir des runs de vitesse pour tous ceux qui veulent faire chanter les quilles. Deux bouées, distantes l’une de l’autre de 5 milles, seront mouillées en baie de Douarnenez pour un run total de 10 milles.
Hier soir, on a bien croisé quelques râleurs sur les pontons, mais ce sont ces mêmes râleurs qu’on a vu à la peine lors du prologue. Un prologue où chacun a pu mesurer à quel point il était délicat et peu agréable de naviguer au près dans un vent de 20-25 nouds (seulement !) et une mer clapoteuse.
Le Belge Peter Laureyssens, qui n’est pourtant pas le premier venu dans la Classe Mini, a failli prendre le mât de son proto sur la tête après que son étai lui ait joué un vilain tour. Fort heureusement, grâce à son solent, le skipper de "Ecover" a empêché son mât de tomber.
Et la baie de Douarnenez ne ressemble en rien aux parages du Fastnet…

Philippe Eliès

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Okalys remporte la troisième étape du Challenge Julius Baer devant Alinghi et Axiom

D35 Okalys
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Ce Bol d’Or Mirabaud aura été particulièrement éprouvant pour les dix équipages qui couraient la troisième manche du Challenge Julius Baer. La régate, qui a débuté dans des conditions dites de «cinéma», avec un vent de sud-ouest bien appuyé, s’est transformée en parcours du combattant  après Lausanne. En effet, le vent, bien qu’assez fort, n’a pas passé ce stade. Ainsi, Foncia, qui dominait jusqu’alors, s’est fait rattraper par ses poursuivants et les bateaux se sont retrouvés là pour un second départ. Les 10 Décision 35 se sont battus par la suite dans des airs très tordus pour essayer de se dégager. Plusieurs concurrents ont d’ailleurs mené la course alternativement. Le passage du Bouveret a été particulièrement difficile. À cause du manque de vent et du courant, plusieurs bateaux sont entrés en contact mais aucun dégât n’est à déplorer.  
 
Les concurrents ont du attendre Evian pour retoucher un vent acceptable et faire route au près vers la ligne d’arrivée. Pour Éric Monnin, tacticien sur Okalys, «il devait bien y avoir un dernier regroupement, avant de retoucher du vent établi. Ce dernier regroupement a eu lieu à Evian, et c’est nous qui sommes ressortis devant au bon moment.» Foncia, qui avait pourtant longtemps mené les débats, n’a pas réussi à s’accrocher, et a perdu le contact avec la tête de la course.
 
De son côté, Axiom, mené par Thierry Meyer et l’association Zebra 7, réalise une très belle performance en se classant troisième. Alain Gautier termine quant à lui 4ème devant le Ladycat de Donna Bertarelli-Späth et Karine Fauconnier. Banque Gonet, vainqueur l’an passé, termine 6ème, Cadence 7ème, Zen Too 8ème. Ce sont finalement Julius Baer et Smart Home qui clôturent le classement.
 
Au niveau du classement général du Challenge Julius Baer, Alinghi reste en tête puisqu’il avait deux points d’avance sur son poursuivant Okalys. En remportant ce 69ème Bol d’Or Mirabaud, Nicolas Grange et son équipage se placent comme acquéreurs potentiels définitifs du trophée l’an prochain, ce dernier devant être remporté 3 fois en 5 ans.  
 
Classement du Bol d’Or Mirabaud :
SUI 2 – Okalys
SUI 1 – Alinghi
SUI 7 – Axiom Risques & Finance Management
SUI 5 – Foncia
SUI 10 – Ladycat
SUI 8 – Banque Gonet & Cie
SUI 6 – Cadence
SUI 4 – Zen Too
SUI 3 – Julius Baer
SUI 9 – Smart Home

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Départ jeudi, si tout va bien !

Départ mini fasnet
DR

On connaissait la course du Fastnet, celle du Mini-Fastnet. Voici la rikiki Fastnet. En effet, à défaut des 700 milles aller-retour jusqu’au Fastnet et des 300 milles en mer d’Iroise, les 200 concurrents engagés vont probablement devoir se contenter de 200 – 250 milles à partir de jeudi.

30 noeuds au près dans le Four…
Car aujourd’hui, les 6.50 sont tous restés amarrés bien au chaud dans le port de Tréboul. La faute à un front qui doit passer cette nuit, entre minuit et 6 h, sur la pointe de Bretagne. "Au moment du passage de ce front, la flotte aurait été au louvoyage dans un vent de sud de 30 noeuds dans le chenal du Four : 100 bateaux, la nuit, qui se croisent avec un coefficient de marée de 85… A mon avis, c’était aussi risqué de les envoyer là-dedans, si proche des côtes, qu’au Fastnet".
Une nouvelle fois, Philippe Coatmeur, directeur de course, a dû trancher. "Ce n’est pas simple car on se trouve dans une situation très instable avec des prévisions météos qui changent très rapidement".

Un tour à Belle-Ile ?
Comme il apparait très clairement que la situation sera compliquée jusqu’à mercredi soir, les organisateurs ont donné rendez-vous aux 200 engagés mercredi à 20 h pour un énième briefing. L’objectif est de donner un départ jeudi matin à 10 h sur un nouveau parcours de 200 à 250 milles.
Rien n’est encore décidé mais il n’est pas impossible que la flotte aille faire un tour jusqu’à Belle-Ile. "On veut vraiment essayer de leur proposer quelque chose de cohérent".
Le projet des runs de vitesse, évoquée samedi soir, n’est plus d’actualité. En remplacement, mardi et mercredi, de petits parcours en baie de Douarnenez pourraient être mouillés pour ceux qui veulent se dégourdir les jambes.

P.E

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Qui va barrer Alinghi pour le duel final ?

Team New Zealand contre Alinghi en finale
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Personne d’ailleurs ne sait officiellement qui va prendre les commandes du bateau suisse, même si Ed Baird, très présent ces derniers temps lors des régates informelles face au Desafío Español et à Luna Rossa, semble favori. Quoiqu’il en soit, le Defender ne dévoilera son arme fatale qu’à la veille du match, soit le 22 juin prochain.
 
Quel genre de personnalité Barker va-t-il affronter et comment pourrait-on définir son propre registre ? Premier élément : ce sera le choc des générations entre le Kiwi de 34 ans, l’Américain Ed Baird (49 ans) et le ressortissant des Iles Vierges Peter Holmberg (46 ans).
Ces trois excellents match racers ont tous été en leur temps au top niveau mondial de la discipline, ils ont 2 à 3 Coupes à leur actif et ont aussi une expérience commune : celle de la voile légère et de l’olympisme.  Ils ont connu des destins croisés : en 1995, Ed Baird était le barreur d’entraînement de Russel Coutts lorsque Team New Zealand a remporté l’America’s Cup à San Diego, au moment où le jeune « Deano » faisait ses premiers pas dans l’équipe. Entre Holmberg et Ed Baird… Barker doit en tout cas se préparer à affronter deux personnalités différentes.
 
Holmberg, le barreur au sang chaud
Peter Holmberg est en effet réputé pour son impulsivité dans les pré-départs et son style agressif. Il ne recule devant rien lorsqu’il s’agit d’aller bousculer l’adversaire et de lui infliger une pénalité. Ce registre belliqueux et imprévisible est parfois efficace. Mais c’est un peu du quitte ou double : prendre des risques signifie que la situation peut aussi rapidement se retourner contre vous. « Pour être un bon barreur de match racing » nous confiait Jesper Bank il y a quelque temps, « il n’est pas obligatoire d’être un killer. Il faut plutôt être un bon chasseur, capable de patienter en attendant sa proie ».
 
Baird, le conventionnel efficace
La force d’Ed Baird, explique Philippe Presti – le deuxième barreur de Luna Rossa qui a rencontré Ed Baird à trois reprises samedi dernier-, c’est d’arriver à « faire avancer le bateau tout le temps avec une bonne vitesse. Il est difficile à prendre car il est tout le temps en mouvement. Même s’il n’est pas du bon côté au départ, il va toujours vite : il joue le timing, le départ lancé. Même s’il n’est pas du bon côté, il va réussir à bonifier sa position. Il a un super feeling dans la relance du bateau. C’est sa personnalité, il est assez rond. Il est prévisible mais il le fait tellement bien qu’il n’y a pas trop de parade. Il ne se met jamais en grand danger. C’est un style ‘haut pourcentage’. Il mise sur du sûr. Il ne va pas aller au carton, il ne va pas se prendre de prunes (de pénalités) ».
 
Barker : plusieurs cordes à son arc
 Le style de Dean Barker emprunte des éléments aux deux catégories, comme l’analysait Sébastien Col pendant la Louis Vuitton Cup : « Dean Barker est capable jouer dans plusieurs registres : le timing et le placement mais aussi prendre le contrôle de son adversaire »
« Deano aime bien quand les bateaux sont proches » confirme Presti. « Il n’a pas peur de s’arrêter dans les pré-départs. Quand il rentre à droite, il n’hésite pas à mettre la pression à son adversaire et quand il rentre à gauche, il est capable de maintenir longtemps le dial up, de reculer. Il contrôle très bien son bateau à l’arrêt ».
 
En cas de face à face Barker-Baird et si les ACC ont des vitesses comparables, on risque donc d’assister à des pré-départs disputés mais peu agressifs. « Nous veillons à éviter les pénalités. C’est la règle numéro 1 chez Alinghi. Cela dépend beaucoup de la cellule arrière. Nous faisons tout pour avoir le côté voulu mais sans se prendre de pénalité. C’est une façon de faire. C’est notre façon de naviguer. » expliquait il y a peu Christian Karcher.
 
Les derniers duels officiels entre Alinghi et Emirates Team New Zealand (outre les régates informelles cette année) remontent à 2006. Lors de la finale du Valencia Louis Vuitton Act 12, Barker avait surclassé Holmberg 2 victoires à 1. Et depuis le lancement des Actes en 2004, il est intéressant de noter que le syndicat de l’hémisphère sud est le plus fort avec 6 victoires sur 10 matchs (4 victoires sur 5 l’année dernière). C’est dire si le Defender suisse est aux aguets. Tout indique que le 32e America’s Cup Match sera disputé… à moins que SUI 100 – que personne n’a jamais vu en régate- ne soit une véritable fusée.

Camille El Beze / ACM

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Circuit Européen 18 pieds Australiens 2007 : Victoire de Howie Hamelin

F18
DR

Même s’il est en matière vélique difficile de parler de KO, la démonstration d’Howie Hamelin, Mike Martin et Trent Barnabas a de quoi laisser ses adversaires un peu sonnés. Seules deux régates, courues en début de journée mercredi, ont échappé au tableau de chasse de Pegasus Racing…à la grande satisfaction de certains équipages européens qui ont pu se plaire le temps d’une manche, à mettre ce redoutable adversaire dans leur tableau arrière.

Mason Woodworth, David Brown et Simon Hamilton, dont nous avons déjà évoqué la formidable progression depuis leurs débuts l’année dernière, étaient de ceux-là, attestant de la grande forme des équipages Anglais, les seuls à pouvoir rivaliser pour l’instant avec leurs collègues anglophones d’outre atlantique et des antipodes. En atteste le classement certes provisoire mais déjà largement dessiné à la veille de la dernière journée de compétition.

Howie Hamelin donc puis l’Australien John Winning (Yandoo) – 24 pts -, suivi d’Andy Richards (Pindar Radii) – 29 pts -, qui devance désormais d’un point Mason Woodworth (GE Commercial Finance) et de 10 pts Jarrod Simpson (TMF Group), Anglais lui aussi mais habitué du circuit mondial. Les Australiens de De Longhi, avec 45 pts, prennent la 6ème place du classement provisoire.

Viennent ensuite les Danois de Bodotex, avec 57 pts, à la lutte avec un autre équipage anglo-saxon, Pica (58 pts) et leurs compatriotes champions européens en titre de GP Covers (59 pts). Le premier équipage Suisse, UTI, emmené par Stephan Rueger, pointe en 10ème position avec 67 pts

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C’est parti pour les Voiles du Vieux Port

voiles du vieux port
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Partridge, Marigold, If, Running Tide…. les plus prestigieuses unités sont présentes pour contribuer à la qualité du spectacle et offrir au public, un spectacle hors du temps…. magique …..
Pour cette première journée présentant de bonnes conditions de navigation (sud est 20 à 25 nœuds), le comité de course a choisi un parcours en rade sud entre la Pointe Rouge et l’île de Maïre.
Derniers réglages pour les retardataires et le départ n’a pu être lancé que vers 12h30.
De belles manœuvres, des passages aux bouées bien disputés et un démâtage pour Djinn…. pas de blessé mais une vraie déception et frayeur pour le propriétaire.
 
L’avis des équipages qui participent pour la première année aux Voiles du Vieux Port :
 
Sonda
C’est dans une ambiance décontractée que les équipiers du Sonda nous font un petit débriefing de leur première sortie avec ce bateau : « malgré un mauvais départ (on est parti une minute trente après le départ), nous avons réussi à rattraper le retard. Le parcours était varié et agréable, mais la petite taille du bateau nous a quand même handicapé par rapport à certains autres « gros concurrents ». Nous sommes plutôt contents de cette première régate, même si le vent était irrégulier et le retour plutôt difficile à l’accostage».
 
 
Rowdy
 « Très bonne régate, malgré un vent irrégulier en force et en direction. Le bateau est neuf, il sort tout juste de restauration, c’est la première fois que nous faisons les Voiles du Vieux-Port avec lui donc nous n’avons pas pris de risques. Nous sommes tout de même optimistes quant aux résultats malgré toutes les précautions qui ont été prises ».
 
Jabadao
Le Jabadao fait parti des quelques voiliers qui font leur première aux Voiles du Vieux-Port et c’est avec quelques difficultés que les équipiers ont régaté aujourd’hui.
Les équipiers ont dû à la fois tenir la course, gérer le vent qui était difficile et vider de l’eau qui s’infiltrait dans le voilier.
Malgré ces petites contrariétés l’équipage a pris beaucoup de plaisir à naviguer.
 
RESULTATS
CLASSEMENT ESPRIT MARCONI
1 BLUE OF METHYLENE
2 PEAU BRUNE
 
CLASSEMENT CLASSIQUE MARCONI
1 TRUMPETER
2 BELLE DE RIO
3 JERICHO
 
CLASSEMENT EPOQUE MARCONI
1 HAVSORNEN
2 ROWDY
3 SONDA
 
CLASSEMENT EPOQUE AURIQUE
1 MARIGOLD
2 LULU
3 PARTRIDGE

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