Cap sur Wolf Rock Ce nouvel itinéraire de 260 milles enverra la flottille jusqu’à Land’s End, à la pointe de la Cornouaille britannique, où les ministes devront virer le phare de Wolf Rock. “Finalement, vu les conditions météo, nous n’avons pas beaucoup le choix, explique Michel Quentric, le président du comité de course. Impossible de les envoyer vers le sud, où le BMS est prolongé.” Tant dans les bureaux du Comité que sur les pontons, on se réjouit de ne pas avoir pris le départ pour le Fastnet : les prévisions se sont révélées exactes et le vent a soufflé à 40 nœuds au rocher mythique en ce début de semaine. Pour ce 4e itinéraire, les navigateurs devraient partir au portant dans un flux de sud-ouest et bénéficier d’une bascule pour redescendre également au portant dans des vents mollissants de nord-ouest. “Le plus délicat pourrait être le passage du Four dans un vent encore fort dès la fin de l’alerte météo, analyse Michel Quentric. Mais sous l’archipel de Molène, la mer ne devrait pas être trop formée.” Si les prévisions s’avèrent réalistes, les premiers bénéficieront de conditions favorables et devraient boucler les 260 milles en une petite quarantaine d’heures.Branle-bas de combat à Douarnenez Après avoir fait des ronds dans la baie de Douarnenez pendant deux jours, la flottille des 94 ministes encore engagés dans le Mini-Fastnet s’apprête à prendre le large. Départ annoncé ce jeudi à 14 h. Les 94 ministes encore en lice pour le Mini-Fastnet attendent la fin du Bulletin Météo Spécial qui prévoit un coup de vent à Force 7 sur les côtes bretonnes. Initialement prévu jusque jeudi matin, ce BMS est prolongé jusqu’à 14 h, retardant d’autant le départ des concurrents pour le parcours de substitution n° 4, concoctés par les organisateurs.
Cap sur Wolf Rock Ce nouvel itinéraire de 260 milles enverra la flottille jusqu’à Land’s End, à la pointe de la Cornouaille britannique, où les ministes devront virer le phare de Wolf Rock. “Finalement, vu les conditions météo, nous n’avons pas beaucoup le choix, explique Michel Quentric, le président du comité de course. Impossible de les envoyer vers le sud, où le BMS est prolongé.” Tant dans les bureaux du Comité que sur les pontons, on se réjouit de ne pas avoir pris le départ pour le Fastnet : les prévisions se sont révélées exactes et le vent a soufflé à 40 nœuds au rocher mythique en ce début de semaine. Pour ce 4e itinéraire, les navigateurs devraient partir au portant dans un flux de sud-ouest et bénéficier d’une bascule pour redescendre également au portant dans des vents mollissants de nord-ouest. “Le plus délicat pourrait être le passage du Four dans un vent encore fort dès la fin de l’alerte météo, analyse Michel Quentric. Mais sous l’archipel de Molène, la mer ne devrait pas être trop formée.” Si les prévisions s’avèrent réalistes, les premiers bénéficieront de conditions favorables et devraient boucler les 260 milles en une petite quarantaine d’heures.
Duos de Morlaisiens La Rolex Fastnet Race Cowes – Plymouth est la première course au programme du 60 pieds Brit Air. Au départ de Cowes le 12 août prochain, ce premier duo sera composé d’Armel Le Cléac’h et de son frère Gaël, responsable technique du nouveau 60 pieds Brit Air, un bateau dont il connaît le moindre détail. Gaël a en effet surpervisé l’ensemble de la construction du bateau et il pourra ainsi en tester le potentiel aux côtés de son frère. Puis la Transat Jacques Vabre, 4500 milles entre Le Havre et Salvador de Bahia au Brésil, réunira Armel Le Cléac’h et Nicolas Troussel. « Nicolas a brillamment remporté La Solitaire Afflelou Le Figaro en 2006 et le Trophée BPE 2007. C’est l’homme en forme du circuit Figaro. C’est aussi un marin que je connais très bien avec qui j’ai déjà navigué sur plusieurs courses en double. Notre expérience de navigation commune va nous permettre de faire progresser le 60 pieds Brit Air dans l’objectif du Vendée Globe 2008 » commente Armel.
Une première course en solitaire, qualificative pour le Vendée Globe Pour clore la saison, Armel testera le 60 pieds Brit Air en solitaire lors de la course retour de la Transat Jacques Vabre. Le programme n’est pas encore défini mais cette traversée d’environ 4500 milles, entre Salvador de Bahia et la France, est extrêmement importante pour Armel car elle servira d’épreuve qualificative pour le Vendée Globe.
Caractéristiques techniques du nouveau 60′ Britair – Architecte : Groupe Finot-Conq – Chantier de construction : Multiplast – Longueur : 18,28 m – Largeur : 5,90 m – Tirant d’eau : 4,50 m – Poids : 9 tonnes – Quille : pendulaire – Mât : mât aile – Matériau : carbone – Surface de voilure maximum : -au près : 290 m2 -au portant :580 m2
Cette mise à l’eau, Thomas Coville l’a forcément vécue comme une journée particulière. Au moment où le bateau a touché l’eau, le skipper n’a pu s’empêcher de pousser un cri. « La mise à l’eau de ce bateau signifie pour toute l’équipe l’achèvement de quelques 55 000 heures de travail » expliquait le skipper ému.
La construction Il y a quelques mois, les architectes Nigel Irens et Benoît Cabaret avaient pour seule contrainte de concevoir un trimaran capable de battre le record du tour du monde en solitaire détenu par Ellen MacArthur (71j et 14h). « Le maxi trimaran Sodeb’O a été étudié comme les autres maxi trimarans, c’est la réalisation qui a été différente. Les équipes Sodeb’O ont fait évoluer le projet en intégrant des systèmes expérimentés sur le 60 pieds. Des études ont été menées sur les carènes et le bateau a été enrichi par les connaissances de chacun. Chaque bateau ressemble à son skipper » explique Benoît Cabaret. « Cette construction entre la France, l’Angleterre, les USA et enfin l’Australie a été une expérience inoubliable. Construire ce bateau a été pour moi une des aventures humaines des plus passionnantes » reprend Thomas.
Aujourd’hui, après plus d’un an de construction, le Maxi Sodeb’O est né, avec ses formes originales et ce long nez qui devrait lui permettre de gagner en vitesse, stabilité et efficacité dans ses tentatives de record. Des mensurations uniques au monde pour un bateau de solitaire : 32 mètres pour la coque centrale, une surface de voile 25% supérieure à celle du trimaran 60 pieds Sodeb’O et un mât de 35 mètres aux couleurs de l’Australie. Des courbes géantes à la fois légères et élégantes. « Je crois que je n’ai jamais vu un bateau aussi beau ! J’apprécie la pureté de sa ligne, la finesse de l’étrave. Rien ne semble pouvoir retenir l’eau. En l’air il paraît assez gros, mais sur l’eau il semble très fin. Le fait qu’il soit étroit l’affine encore » explique Thomas Coville.
Le voyage de retour Ce voilier a été conçu pour naviguer sur toutes les mers, découvrir des régions où les navigateurs ne vont jamais. D’ici quelques semaines, le maxi trimaran entamera un demi tour du monde de légende… De la mythique baie de Sydney, aux lagons de Nouvelles Calédonie, à la grande barrière de corail, en passant par de légendaire mer de Chine, avant de remonter la mer rouge et passer le canal de Suez. « Notre vie de marin va reprendre. Ce bateau nous ressemble et je suis si impatient de le sentir vivre sous mes doigts. Un nouveau SODEB’O est né aujourd’hui ! Cette journée, je vais m’en souvenir longtemps, très longtemps. J’ai la tête en bas mais l’étoile du Sud sur les étraves nous montre déjà l’horizon. J’ai le voyage retour dans les yeux, ce soir une nouvelle page commence » confie Thomas.
Dès demain les équipes vont gréer les voiles d’avant, connecter le système de barre ainsi que toutes les connections du pied de mât. Samedi ils positionneront les compas. Dès la semaine prochaine, Thomas et ses équipiers navigueront sur leur maxi trimaran. Suivront très rapidement les navigations dans la célèbre baie de Sydney sur les traces d’Ellen MacArthur.
Caractéristiques du Maxi Trimaran Sodeb’O : Mise à l’eau : juin 2007 Port d’attache : La Trinité sur Mer Architectes : Nigel Irens / Benoît Cabaret Calcul de la structure : John Levell Dessins des appendices : Martin Fischer Etudes hydrodynamiques: Yann Roux Constructeurs : Boat Speed (Australie) Longueur : 32 mètres (105 pieds) Largeur : 16,55 mètres ( 55 pieds) Poids en charge : 12 tonnes Tirant d’eau : 2,50 mètres Surface grand-voile : 227 m² Surface solent : 152 m² Surface trinquette : 93 m² Surface tourmentin : 29 m² Surface gennaker : 305 m² Surface Foc ORC : 48 m² Toutes les voiles sont en Cuben Fiber Mât à bascule: 35 m Couple de redressement : environ 110 tonnes/ mètre
Vainqueur de la dernière Transat Jacques Vabre et 2e de la Route du Rhum cet automne, le grand trimaran Banque Populaire IV de Pascal Bidégorry veille déjà une bonne vingtaine de bateaux, face à la base sous-marine de Saint-Nazaire. Il y a là entre autres le monocoque IMOCA Akena Verandas d’Arnaud Boissières qui courra le prochain Vendée Globe, le Figaro Gedimat d’Armel Tripon, grand animateur du dernier Trophée BPE vers Marie-Galante, le 40 pieds Chocolats Monbana de Damien Grimont, lui aussi en vue sur le Rhum, un premier multicoque 50 pieds… et une bonne quinzaine de plaisanciers sur des voiliers de série de toutes tailles. Tous prendront le même départ, dimanche à 13h, pour ces 284 milles nautiques vers Saint-Malo au profit des sauveteurs en mer de la SNSM.
Une participation record Et ce n’est qu’un échantillon. Dès ce soir d’autres plaisanciers sont annoncés dans le sas d’entrée dans le port… et deux vedettes de la course au large : le grand trimaran Sopra Group d’Antoine Koch et le tout nouveau Delta Dore du talentueux Jérémie Beyou. Demain, ce sera le tour du PRB de Vincent Riou, recordman du Vendée Globe, du monocoque Generali de Yann Elies et du trimaran Gitana 11 de son collègue du Trophée Jules Verne Lionel Lemonchois, lui même vainqueur et recordman de la dernière Route du Rhum. Ce sera encore l’arrivée du très performant Groupama de Franck Cammas, du tout nouveau monocoque Foncia de Michel Desjoyeaux, parrain du Record SNSM depuis l’origine, du Figaro Banque Populaire de Jeanne Grégoire… Des monuments de la course au large et des anonymes. Sur la même ligne, pour la même cause.
Si quelques défections sont toujours à craindre en raison de la mer mauvaise et du vent soutenu encore sur les côtes atlantiques (qui a valu par exemple l’annulation du Mini Fastnet aujourd’hui), pas moins de 44 bateaux ont confirmé leur inscription, dont vingt skippers professionnels. Après les 17 pionniers de 2005 et les 33 équipages de l’an dernier, « on s’achemine vers une participation record », se félicite Patrice Brault, secrétaire de l’association du Record SNSM. Une bonne nouvelle pour tendre vers le triple objectif : « diffuser le message de prévention sur la sécurité en mer, faire connaître la SNSM en améliorant son image et développer les adhésions encore insuffisantes » , autour de 40 000 adhérents.
Dernière minute : Franck-Yves Escoffier et Crêpes Whaou ! ont été contraints de déclarer forfait suite à la détection d’un délaminage sur un des bras de liaison à l’avant du célèbre trimaran 50’. Pour des raisons de sécurité évidentes et en accord avec l’architecte, ils ont « choisi de ne pas prendre de risques ». Jean-Baptiste Dejeanty (Maisonneuve), heureux papa depuis peu (félicitations !), est lui aussi forfait. Le vieux gréement Astrolabe de Pierre Jaffé et le Mumm 30 Voile Monotype Finistère de Loïc Le Garrec sont également forfaits.
Programme des festivités Vendredi 22 juin : 9h00 : Ouverture du village 12h00 : Heure limite d’arrivée des bateaux 13h30 : Accueil des groupes scolaires, quai Demange, pour le circuit de découverte des Sauveteurs en Mer 18h00 – 19h00 : Direct France Bleu sous chapiteau 19h00 : Dîner des équipages sous le grand chapiteau, offert par la Mairie de Saint-Nazaire, animé par le Millstone Orkestar
Samedi 23 juin : 9h00 : Ouverture du village 10h00 : Ouverture de l’animation « bassin ludique pour les enfants » 12h00 : Début des interviews skippers sur le car podium de la marine nationale. Intermèdes musicaux par le Millstone Orkestar 14h00 : Démonstrations de sauvetage dans le port (incendie à bord, gonflage de radeau de survie, sauvetage par les chiens Terre-Neuve, etc…), en alternance avec des régates de Hobie Cat 16h00 – 18h00 : Séances de dédicaces de posters par les skippers 19h00 : Briefing skippers et équipages sous le grand chapiteau A partir de 19h00 : Dîner proposé sur le quai (tous publics) 20h00 : Régates de Hobie Cat dans le port 21h00 : Présentation officielle des skippers 22h00 : Concert Heat Waves sur le quai 23h30 : Video Jamming en musique – soirée dansante sur le quai
En 2006, Gill lançait une gamme de vêtements techniques pour apporter sur le marché de la voile des produits techniques pouvant être portés à la fois sur l’eau, mais aussi à terre. Cette année, Gill étend sa gamme avec de nouveaux modèles et de nouvelles couleurs.
Cette nouvelle gamme de vêtements techniques offre notamment un tissu respirant, un séchage rapide et une protection UV UPF 50+.
Parmi les nouveaux modèles pour cette saison : le Polo à manches longues Sonar, qui répond à un grand nombre de demandes pour une protection solaire renforcée, ainsi que des t-shirts et des shorts pour hommes et femmes se déclinant dans de nouvelles couleurs.
Evènement phare du Championnat de France des Équipages, le Tour de France à la Voile, est devenu au fil des années un révélateur de jeunes talents (Nicolas Troussel, Jean-Pierre Nicol). Depuis sa création en 1978, le concept de l’épreuve est unique : faire naviguer sur un même support – le Mumm 30 – régatiers professionnels, amateurs et étudiants.
Le Plateau. Concurrents chevronnés et jeunes régatiers tenteront d’en découdre tout au long du parcours. Ils seront 30 équipages à prendre le départ de Dunkerque. Une flotte qui sera composée cette année de 10 bateaux au classement Général, 11 en Amateur et 9 en Etudiant. Au Général, la lutte pour la victoire finale s’annonce serrée entre Elcimaï – Ville de Marseille, Toulon Provence Mediterranée COYCHyères et Île de France, le tenant du titre. En amateur, Bred et Ville du Port – Région Réunion ont les faveurs des pronostics, mais la compétition reste très ouverte. Les Saisies Insa et Caisse d’Epargne – Hec – Ecole Navale, favoris en étudiants, auront également fort à faire dans leur catégorie.
Le Parcours. Au programme, quatre étapes de ralliement supérieures à 120 milles, une escale en Espagne et une arrivée en apothéose à Marseille. Tout est réuni pour faire de cette année un millésime d’exception : Dunkerque (28-30 juin), Dieppe (1-3 juillet), Pays Granvillais (4-5 juillet), Paimpol-Côtes d’Armor (6-8 juillet), Ecole Navale – Port Poulmic (9-11 juillet), Talmont Saint-Hilaire – Port Bourgenay en Vendée (12-14 juillet), Royan (15-17 juillet), Saint-Cyprien (19-21 juillet), Roses-Costa Brava (Esp) (22-23 juillet), Port-Barcarès (24-25 juillet), Marseille (26-28 juillet).
Classement Général Côtes d’Armor Courrier Dunkerque Elcimaï-Ville de Marseille Île de France Manche Basse-Normandie Nouvelle-Calédonie Perpignan Méditerranée Tahiti et ses Îles Toulon Provence Méditerranée COYCHyères Ville de Genève-Carrefour Prévention (Sui)
Classement Amateur Bienne Voile (Sui) Bred Dieppe Seine-Maritime Espoirs Aquitains ING Espoir ESCP-EAP Nantes Saint-Nazaire Navtech.ca (Canada) Saint-Malo Purflo Team SNBSM Val Thorens Ville du Port-Région Réunion. T.Service Interim Région de Bruxelles-Capitale (Bel)
Classement Étudiant Brest Grandes Écoles Ensieta Esc Caisse d’Épargne-HEC-École Navale Défi Sclérose en Plaques-Toshiba EIGSI Charente-Maritime Etamine Centrale Paris Les Saisies-INSA Echos Mer / Sup de co La Rochelle Team Centrale Nantes-EPA-SOPRA VanUden I TUDelft I VanOord (PB)
Jonny Malbon, le skipper d’Artemis Ocean Racing a été impliqué dans ce nouveau projet depuis ses prémices. Il continuera à intervenir dans les différentes phases de la construction afin de s’assurer que le bateau soit adapté à ses besoins et à son souhait d’être un sérieux prétendant à la victoire lors du prochain Vendée Globe. Artemis et l’ensemble de l’équipe d’Artemis Ocean Racing espèrent que ce nouveau projet à la pointe de la technologie leur permette d’atteindre les objectifs à l’origine de ce beau partenariat.
L’histoire de ce nouveau bateau a commencé dès novembre 2006 par de nombreux tests en bassin de carène. Plusieurs coques (à échelle réduite) ayant des variantes géométriques distinctes ont été testées à Southampton (Wolfson Unit). Ces essais permettent de mieux comprendre le comportement dynamique du bateau en mer et de prendre les décisions finales concernant les formes de carènes. L’équipe d’Artemis a ainsi validé le design du bateau en optimisant notamment l’hydrodynamique, la stabilité et les prédictions de performances. La dernière version du modèle testée faisait six mètres de long, soit un tiers de la taille réelle et finale d’Artemis Ocean Racing. Comme la plupart des derniers nés de la classe Imoca, le nouveau Artemis est fabriqué à partir d’une combinaison de carbon nomex et epoxy. Il est en construction dans le chantier Neville Hutton Boat Builders à Lymington, qui vient juste de voir sortir de ses locaux le tout nouveau 60 Pieds Hugo Boss.
Le calendrier actuel prévoit une mise à l’eau d’Artemis Ocean Racing en décembre cette année. Le début 2008 sera consacré à la navigation, permettant de tester le gréement et l’ensemble du matériel afin d’optimiser la configuration solo du bateau. Après ces entraînements et une intense préparation du tandem homme/bateau, Artemis devrait s’aligner sur la ligne de départ de la mythique Transat Anglaise en mai 2008, The Transat. La transatlantique en solitaire est une parfaite occasion pour Jonny de peaufiner ses réglages en course, ne faire plus qu’un avec Artemis et être fin prêt pour l’événement phare de 2008. Le Vendée Globe, dont le départ aura lieu en novembre, sera la toute première course en solitaire et sans escale à laquelle Jonny, comme sa monture, prendront part.
Vint ensuite dans les années 60, l’époque du Baron Edmond de Rothschild avec les monocoques. De Gitana III à Gitana VIII, il marquera l’histoire de cette classe en remportant de prestigieuses courses en méditerranée comme la Giraglia ou , plus au nord de l’Europe, le Fastnet dont il sera détenteur pendant dix neuf avec Gitana IV. Aujourd’hui, le Baron Benjamin de Rothschild a jeté son dévolu sur les multicoques de 60 pieds qu’il appelle les Formule 1 écologiques des mers. Depuis 2000, Gitana IX, X, 11 puis 12 ont couru les plus grandes transatlantiques jusqu’à remporter la plus mythique d’entre elles : la Route du Rhum, en 2006, avec Lionel Lemonchois à bord de Gitana 11 qui pulvérisera le précédent record en 7 jours 17 h 19mn et 6 sec.
Publié aux éditions Le Chêne, vous trouverez ce beau livre dans toutes les bonnes librairies…
Le vent annoncé dans un régime soutenu a eu la délicatesse d’attendre pour se lever la fin de l’instant fatidique où l’énorme grue a soulevé les longues et fines étraves pour les reposer en souplesse sur les eaux calmes de Keroman. Ouvriers du chantier Marsaudon Composites, salariés du Groupe Idec et leur Pdg Patrice Lafargue, Nigel Irens et Benoit Cabaret, les architectes du bateau, proches de Francis et journalistes étaient réunis pour la circonstance pour partager l’émotion d’un accomplissement et les espoirs qu’il suscite. Francis Joyon, force tranquille personnifiée, a mesuré aujourd’hui le chemin parcouru depuis son record de l’Atlantique historique de l’été 2005. Idec deuxième du nom combine formes futuristes et une rusticité que seul Francis sait, l’heure venue, muer en carburant de l’exploit.
Une délivrance et une satisfaction Mêmes sourires de satisfaction sur les visages de Francis Joyon, Nigel Irens, Benoit Cabaret ou Patrice Lafargue au moment de contempler le grand trimaran Idec sagement arrimé au ponton de la base des sous-marins. Satisfaction d’une opération de mise à l’eau parfaitement maîtrisée et par-dessus tout, satisfaction de constater combien, et jusque dans ses moindres détails, le voilier dégage d’impressions de puissance et d’équilibre. « Je suis heureux de le voir ainsi bien dans ses lignes » confirme un Joyon rayonnant. « Je suis aussi touché et ému de voir réunis tous ceux qui ont participé à la construction d’Idec. Notre projet reposait sur l’alchimie à réaliser entre différents pôles de compétence, du duo Irens-Cabaret aux équipes de Samuel Marsaudon pour la plateforme, et des chantiers Gépéto pour les appendices et Lorima pour le mât et la bôme. Tout ce petit monde a travaillé en bonne intelligence sous la direction de Christophe Houdet pour livrer dans les temps un ensemble parfaitement cohérent et réussi. » Soutien indéflectible de Francis Joyon, Patrice Lafargue, Pdg du Groupe Idec fait aujourd’hui son deuil du premier trimaran Idec en découvrant avec un certain ébahissement le nouveau plan Irens ; « Ce bateau, nous l’avons vu naître sur plans et ce que nous découvrons aujourd’hui dépasse notre imagination. Le bateau est à l’image de Francis, tout en force et en simplicité. Les barres placées lors de nos précédentes aventures sont particulièrement élevées. L’aventure consiste à aller les reconquérir et à revivre ces moments magiques quelles qu’en soient les issues. »
Un timing parfaitement respecté…. Les événements s’accélèrent pour Francis Joyon après une construction de près de 15 mois. La mise à l’eau du voilier va dès cette fin de semaine être suivie du mâtage. L’espar brut de carbone est en finition à deux pas du trimaran chez Lorima. Les voiles signées Incidence sont prêtes et Francis trépigne à l’idée de larguer dès la semaine prochaine les amarres pour une première sortie « de remerciements » à destination des ouvriers constructeurs du multicoque. Dans la foulée, Idec rejoindra son port d’attache de la Trinité sur Mer d’où se multiplieront les sorties de mises au point et d’entraînement, sur des distances de plus en plus longues ; « J’ai hâte à me retrouver seul au large » avoue Francis. « Cela fait plus de deux mois que je n’ai pas navigué et j’ai l’impression de rouiller ». Le programme des courses est ambitieux et éclectique puisqu’il inclut au delà du « Graal », le record autour du Monde détenu par Ellen Macarthur, des objectifs en solitaire sur le Pacifique et en Atlantique entre Cadix et San Salvador, ainsi que des velléités en équipage contre le record de la plus grande distance parcourue en 24 heures. « Le bateau est exigu et spartiate » admet Joyon, mais il peut très bien se mener avec une équipe réduite à quatre hommes. » Et Patrice Lafargue de renchérir : « Nous sommes engagés aux côtés de Francis pour les trois ou quatre prochaines années… » de quoi écrire page après page le tome deux d’une épopée qui a déjà narré deux records historiques, autour du monde et sur l’Atlantique Nord…
Ils ont dit :
Nigel Irens, architecte d’Idec avec Benoit Cabaret « Travailler avec Francis a été à la fois un plaisir et un challenge ; le plaisir lié à sa gentillesse naturelle, et le challenge de la simplicité adaptée à un marin hors du commun. Souvent Francis nous a surpris et soulagé en éliminant purement et simplement les dispositifs les plus difficiles à mettre en place au profit de solutions simples et peu sophistiquées. Le résultat donne ce trimaran simple, puissant et totalement dédié à un marin solitaire. »
Samuel Marsaudon, constructeur d’Idec « Notre challenge à nous consistait ni plus ni moins que de construire le plus grand multicoque jamais réalisé selon la technique de l’infusion. Nous avons connu quelques nuits blanches. La longue panne d’électricité de septembre dernier nous a coûté un demi flotteur. La collaboration avec Nigel Irens et Benoit Cabaret a été enrichissante techniquement et sur le plan humain. Le bateau est à l’eau, le hangar est vide ; ne nous reste que les moules alors, pourquoi pas un second bateau ? »
Patrice Lafargue, Pdg du Groupe Idec « J’aimais l’ancien trimaran Idec mais la mise à l’eau aujourd’hui d’un bateau que j’ai vu naître depuis son premier coup de crayon nous rempli déjà de tendresse pour ce nouveau voilier. Francis est un personnage hors du commun qui nous inspire et que nous avons choisi d’accompagner. De nombreux défis tous plus ambitieux les uns que les autres nous attendent et toute l’entreprise « Groupe Idec » s’apprête à revivre les grandes émotions de 2004 et 2005. »
Francis Joyon, skipper du trimaran Idec « Ce trimaran est la résultante d’un mariage réussi entre des compétences très diverses, des concepteurs-architectes aux ouvriers de chez Marsaudon Composite, sans oublier le soutien indéflectible du Groupe Idec. Je remercie tous ceux qui ont permis la réalisation de ce prototype. Le bateau me plait déjà beaucoup de par son esthétisme. A moi de démontrer en navigation que la simplicité de son plan de pont et de son fonctionnement sont aussi synonyme de performances… »
Avec 55 concurrents, l’édition 2007 frôle les records mais ce n’est pas moins les chiffres qui impressionnent mais le nombre incroyable de prétendants à la victoire. C’est sans aucun doute l’un des plus beaux plateaux de son histoire que s’offre la 38e édition de La Solitaire Afflelou Le Figaro.
A course exceptionnelle, plateau exceptionnel
Qu’ils soient navigateurs professionnels, qu’ils aient traversé mers et océans ou qu’ils soient de simples amateurs, tous souhaitent réaliser le rêve d’une vie. Tous sont avant tout passionnés.
Jacques Caraës, directeur de course revient sur ce plateau d’exception « Cet engouement pour La Solitaire est incroyable. Ils sont tous là ! Tout d’abord, nous ne nous attendions pas à avoir autant de bizuths (15), et puis quelques « vieux » briscards nous font l’honneur de revenir ou d’être toujours là ». En effet, Nicolas Troussel remet son titre en jeu et face à lui une horde de marins affamés de victoires. Tout d’abord Michel Desjoyeaux (vainqueur des éditions 92 et 98) qui tentera d’égaler les légendaires Philippe Poupon et Jean Le Cam, détenteurs de 3 victoires sur la course : un record ! Parmi les grands solitaires, on retrouve également, Bertrand de Broc, Gildas Morvan, Thierry Chabagny, Marc Thiercelin, Eric Drouglazet ou encore Gérald Veniard qui a remporté brillamment deux des quatre étapes de l’édition 2006.
15 bizuths « Parmi les 15 bizuths, on peut distinguer trois catégories : les « jeunes loups » tels que Nicolas Lunven et Vincent Biarnes, les « amateurs » : Erik Nigon, Jean-Philippe Le Meitour, et les « marins confirmés » que sont Thierry Duprey du Vorsent et Servane Escoffier qui s’essayent cette année au circuit Figaro Bénéteau. Le classement bizuth promet donc d’être largement disputé» se réjouit le directeur de course. La solitaire, c’est également 3 femmes : Jeanne Grégoire, Liz Wardley et Servane Escoffier, qui ont bien l’intention de faire leur place parmi ces 52 hommes !
6 nationalités… Nous noterons enfin l’intérêt grandissant des étrangers pour la course : « La Solitaire Afflelou Le Figaro est la plus belle des courses en Figaro. Y participer n’est pas seulement une ambition de toute une vie mais une extraordinaire opportunité de se mesurer aux meilleurs » se réjouit James Bird (GB). Nous retrouverons aussi, Paul O’Riain (IRL), Nigel King (GB), Pietro D’Ali (ITL), et beaucoup d’autres, soit 6 nationalités : française, italienne, anglaise, irlandaise, papoue et cap verdienne.
Talents confirmés ou jeunes prometteurs, toute la fine fleur de la
voile nationale et internationale se retrouvera au départ de la 38e
édition de La Solitaire Afflelou Le Figaro. Avec des étapes au sprint
(344 milles) et d’autres plus longues (762 milles), le parcours 2007
est très ouvert. Qui ajoutera son nom au célèbre palmarès de La
Solitaire Afflelou Le Figaro ? Le suspense demeure…
Les grandes dates
CAEN Prologue Afflelou : 29 juillet Départ 1ère étape : 31 juillet
CROSSHAVEN Arrivée prévue : 3 août Départ 2e étape : 6 août
BREST Arrivée prévue : 8 août Départ 3e étape : 11 août
LA COROGNE Arrivée prévue : 16 août Départ 4e étape : 19 août
LES SABLES D’OLONNE Arrivée Prévue : 22 août Remise des Prix : 24 août