"Advanced Composites Group (ACG), fournisseur officiel d’Alinghi en matériaux composites et technologies de pointe, souhaite à l’équipe de SUI100 tout le succès possible dans leur défense de la 32ème America’s Cup.
En tant que fournisseur officiel de matériaux à Alinghi lorsque SUI64 gagna la Coupe en 2003, ACG est fier d’avoir été associé à l’équipe de construction de SUI100, fournissant matériaux et assistance technique tout au long de sa construction. Mis à l’eau le 17 mars 2007, SUI100 est l’incarnation du travail qu’à fait Alinghi dans cette Classe depuis 2000.
Bonne chance de la part de tous les techniciens d’ACG."
Source ACG
Il est à noter qu’ACG, société basée à Heanor dans le Derbyshire (GB), et filiale de la Division Composites d’Umeco plc, a récemment terminé une révision de ses Guides de Selection Produits (PSG’s Product Selector Guides), maintenant disponibles sur CD et sur le catalogue en ligne du site, et mis à jour la présentation et la distribution de son Catalogue PDC (Product Data Catalogue), désormais plus complet.
Camper devient le chausseur officiel du Circuit MedCup 2007 avec sa nouvelle ligne de chaussures de pont, Imar.
Avec cette collaboration, Camper montre à nouveau son engagement pour le sport nautique et les plus prestigieuses régates méditerranéennes. A cette occasion, la marque majorquine présente une série limitée de sa nouvelle chaussure « bateau » , IMAR, en exclusivité pour le circuit MedCup.
IMAR est la chaussure idéale pour les amoureux de la mer. Une chaussure à l’esthétique retro et avec beaucoup de personnalité, lancée en 2006 pour le 25ème anniversaire de la Copa del Rey à Palma de Majorque. Une chaussure née au cœur de la méditerranée, inspirée par les grands navigateurs du passé et adaptée aux exigences d’aujourd’hui à la mer comme à la ville.
Le Circuit MedCup est un circuit exclusif composé de 5 régates : Alicante, Puerto Portals et la Copa del Rey (Majorque) en Espagne, ainsi que l’Algarve au Portugal et Hyères en France. Camper, avec cette série limitée, sera présent dans tous ces évènements et Imar disponible dans tous les villages MedCup.
Alicante -> 13-17 Juin Puerto Portals -> 18-22 Juillet Kings Cup -> 28 Juillet- 5 Août Algarve -> 20-25 Août Hyères France -> 10-15 Septembre
Camper est également sponsor officiel de la Copa del Rey cet été, sponsoring partagé avec la marque automobile AUDI. Camper poursuit ainsi son engagement auprès de cet évènement sportif et mondain considéré comme la meilleure régate en Méditerranée et qui a lieu dans les eaux de Majorque, berceau de la marque.
Les 41 équipages engagés restent pour le moment à l’abri dans le bassin de Saint-Nazaire et ne partiront pas aujourd’hui. Un nouveau briefing aura lieu à 18h pour décider de la suite des opérations, l’idée étant de pouvoir donner un départ demain lundi 25 juin.
Damien Grimont, organisateur du Record SNSM, explique : « Il y a un bulletin météo spécial avec des vents supérieurs à 30 nœuds. Il est donc extrêmement délicat d’envoyer des bateaux dehors… de surcroît pour une fête de la SNSM ! Même si ce n’est pas une tempête tropicale, il y a toujours un risque de casse. A 18h, nous aurons de nouvelles échéances météo et un briefing. Si les conditions le permettent, nous envisageons de donner un nouveau départ lundi. Ce n’est pas forcément évident pour l’organisation, mais pour positiver, ce cas pratique est peut-être aussi la meilleure façon de faire passer le message de la SNSM : on ne part pas en mer n’importe quand, par n’importe quelles conditions. Je sais que tous les coureurs le comprendront. »
Dans des conditions de vent très différentes de la première manche samedi – brise thermique d’est-sud-est comprise entre 9 et 11 nœuds et moins de mer – SUI 100 et NZL 92 montrent des performances très proches. A chaque passage de marque, les deux Class America sont à moins de 20 secondes l’un de l’autre. Le syndicat de Grant Dalton peut donc se rassurer : le bateau suisse est rapide, certes, mais pas imbattable. Les Kiwis marquent un point capital à la veille de la première journée de repos.
Match 2 : Emirates Team New Zealand bat Alinghi. DELTA 0:28 Comme hier, Emirates Team New Zealand prend le meilleur départ. Mais dans les cinq minutes précédant le coup de canon, Dean Barker se révèle beaucoup plus agressif à la barre. Son équipe cherche à pousser les Suisses à la faute et lève à trois reprises le pavillon Y pour réclamer. Elle n’obtient pas gain de cause et doit se contenter de franchir la ligne en tête avec une courte avance, côté comité. Alinghi est moins bien lancé mais gagne le côté souhaité et ne tarde pas, comme hier, à prendre les commandes de la rencontre. Les deux bateaux sont très proches en vitesse et restent longtemps à égalité, mais Alinghi bénéficie d’une bascule favorable qui lui permet de pointer son étrave en tête.
Après un court duel de virements sur la fin du bord de près, les Suisses passent la bouée au vent avec 19 secondes d’avance sur les Kiwis. Au portant, SUI 100 creuse l’écart à plus de cent mètres, mais grâce à de belles manoeuvres et à des placements judicieux, les "Blacks" refont leur retard. Ils reprennent même du temps aux Suisses à la porte sous le vent, où le delta n’est plus que de 13 secondes. Dans un vent faiblissant autour de 8-10 noeuds, Alinghi choisit la bouée gauche, Emirates Team New Zealand la droite, mais au premier croisement, les hommes de Ed Baird, Brad Butterworth et Ernesto Bertarelli poursuivent leur route bâbord amures alors que leur adversaire vire et part à gauche où il trouve plus de pression. Mètre par mètre, NZL 92 réussit à gagner une longueur d’avance et n’a plus qu’à emmener le Defender hors du cadre, au dessus de la layline tribord.
Passée maître dans l’art du contrôle, l’équipe de Dean Barker n’a aucun mal à enrouler la troisième marque en position de leader avec un avantage de 15 secondes. Sur le dernier portant, Alinghi reste impuissant. Malgré leurs attaques répétées et les nombreux empannages, NZL 92 franchit la ligne d’arrivée en tête et signe une victoire exceptionnelle dans ce 32e America’s Cup Match. A la veille de la première journée de repos, les Kiwis marquent ici un point capital.
Patrick Morvan n’a jamais lâché la course et bien qu’il ne soit plus sur le devant de la scène nautique depuis une décade, le Breton reste tout aussi passionné par tous les types d’épreuve au grand large. Voilà pourquoi il est venu épauler Yvan Noblet sur son Class’40 Appart City pour cette course vers Madère, prélude pour les deux marins à la Transat Jacques Vabre en octobre prochain. Fêtant ses 63 ans ce dimanche, Patrick Morvan était à la barre pour prendre un très bon départ, juste derrière Pierre-Yves Chatelin (Destination Calais), mieux positionné près du bateau Comité au coup de canon. En revanche, Benoît Parnaudeau (Jardin Bio-Prévoir) et Cécile Poujol (Merci les amis !) étaient au-dessus de la ligne et durent revenir, perdant de précieuses minutes pour ce parcours préliminaire de dix milles devant les Sables d’Olonne et Port Bourgenay.
Du vent et de la pluie pour la première nuit Les premiers milles étaient donc finalement plus paisibles que prévus dans une brise de secteur Sud-Ouest d’une douzaine de nœuds mais sur une mer plutôt agitée par un clapot court et chaotique. Les dix Class’40 étaient donc sous voilure très différente, certains anticipant sur le vent musclé à venir, d’autres mettant toute la toile pour profiter au maximum de cette petite brise pour ce prélude. Et après la bouée de Port Bourgenay, c’est donc sur un bord plein Ouest que la flotte restait très groupée en attendant la bascule de la brise au secteur Ouest. En fin d’après-midi, le vent commençait à se renforcer à une vingtaine de nœuds alors que le ciel se couvrait fortement.
Yvan Noblet et Patrick Morvan (Appart City) étaient toujours pointés en tête à un mille devant Benoît Parnaudeau, Pierre-Yves Chatelin et le Britannique Stephen Card (Caribeira), le peloton à suivre étant très groupé en moins d’un mille. Les dix Class’40 auront une fin de nuit agitée puisque la dépression qui passera sur la Bretagne la nuit prochaine, génèrerait des vents de vingt-cinq nœuds et plus, avec des grains, de la pluie et même des éclairs et des coups de tonnerre. Mais cette ambiance « shaker » ne devrait durer qu’une petite dizaine d’heures car dès lundi après-midi, c’est dans un flux de Nord-Ouest d’une vingtaine de nœuds que les équipages vont pouvoir débrider les écoutes pour piquer vers le cap Finisterre en route directe.
Ainsi ces premières 24 heures vont être importantes pour établir la hiérarchie car il n’y aura ensuite que peu d’options tactiques possibles pour descendre vers Madère dans les alizés portugais. Dans les bascules du vent annoncées pour la nuit prochaine, c’est le timing des virements de bord qui sera capital pour tenter de se placer le plus au Nord de la flotte afin de contrôler ses concurrents. Mais grappiller des milles en latéral (vers la Bretagne) ne doit pas réduire le gain vers l’Ouest… Tout sera une question de dosage pour affronter ce premier piège, le passage de cette dépression !
Classement du dimanche 24 juin à 17h00 1- Yvan Noblet (Appart City) 2- Benoît Parnaudeau (Jardin Bio-Prévoir) 3- Pierre-Yves Chatelin (Destination Calais) 4- Stephen Card (Cariberia) 5- Lionel Regnier (Groupe Séfico) 6- Jean-Pierre Amblard (Azawakh III) 7- Jacques Fournier (Nous entreprenons) 8- Cécile Poujol (Merci les amis !) 9- Jean-Edouard Criquioche (Choice Hôtels) 10- Alexis Guillaume (Méréna)
MATCH 1 : Alinghi bat Emirates Team New Zealand. DELTA 0:35 Emirates Team New Zealand prend le meilleur départ cet après-midi. Au coup de canon libérateur, tiré par la top-modèle tchèque Petra Nemcova, il s’élance sur la ligne côté comité, au vent de son adversaire. Mais à la tactique de SUI 100, Brad Butterworth a déjà une idée derrière la tête en restant du côté de la bouée. A la moitié du premier près, Alinghi bénéficie d’une bascule de vent à gauche. Il prend les commandes et ne les lâchera plus jusqu’à l’arrivée. Les deux Class America entament alors un duel de virement mais Ed Baird couvre parfaitement son adversaire et cherche à l’emmener en dehors de la layline tribord. Ce que refusent les Kiwis. Dean Barker préfère céder sa position favorable à droite plutôt que de sortir du cadre. NZL 92 perd alors du terrain et franchit la première marque 13 secondes derrière Alinghi.
C’est au portant que le Defender réussit à creuser l’écart sur son adversaire. Malgré le plan d’eau agité par les nombreux bateaux spectateurs (environ 800 !) qui rend le contrôle des spis plus difficile, SUI 100 gagne 7 secondes de plus à la deuxième marque. Mais il en faut plus pour abattre les Kiwis. Au terme d’une nouvelle bataille de virements dans le deuxième près, cette fois sur la gauche, Emirates Team New Zealand revient à deux longueurs des Suisses. A la troisième marque, le delta n’est plus que de 14 secondes. Dans le dernier portant, les jeux sont faits. NZL 92 ne peut pas tenter grand-chose face à Alinghi qui s’échappe avec plus de 150 mètres d’avance et s’impose finalement sur la ligne d’arrivée avec un delta de 35 secondes.
Demain à 13h, ce sera donc place au sport, avec ces 284 milles à parcourir pour gagner la cité Corsaire et peut-être, si la météo le permet, inscrire son nom sur les tablettes du Record. Chez les grands trimarans Orma, on retrouve quatre stars incontestables du circuit. Lionel Lemonchois et son Gitana 11, vainqueurs de la dernière Route du Rhum, auront fort à faire face au Banque Populaire de Pascal Bidégorry, deuxième du Rhum et vainqueur de la Transat Jacques Vabre 2005, et face aux équipages très performants du Groupama de Franck Cammas et du Sopra Group d’Antoine Koch. Demain à 13h, il devrait y avoir du grand spectacle avec ces quatre-là. « N’oublions pas que cette course est inscrite à notre programme officiel » souligne ainsi Lionel Lemonchois. C’est avant tout une cause, mais c’est aussi une course. Ce sera la plus belle occasion pour le grand public d’applaudir les monstres avant la Transat Jacques Vabre cet automne.
Du côté des monocoques Imoca, avec les deux derniers vainqueurs du Vendée Globe – Vincent Riou (PRB) et Michel Desjoyeaux (Foncia) – et trois qui voudraient bien cette couronne aussi, à savoir Yann Eliès (Generali), Jérémie Beyou (Delta Dore) et Arnaud Boissières (Akena Verandas). « La confrontation va être des plus intéressantes » déclare Yann Eliès. Akena Verandas mis à part, voici réunis quatre monocoques de toute dernière génération, quatre grands favoris du tour du monde en solitaire sans escales ! Les spécialistes ont déjà noté les choix techniques différents de chacune des bêtes, scruté les mâts ailes de PRB et Foncia, examiné l’agressivité de Delta Dore ou la double barre à roue de Generali. Michel Desjoyeaux, qui n’a pas encore confronté son Foncia flambant neuf aux autres, ne perd pas de vue cet aspect sportif des choses, « parce que tout seul tu es toujours champion du monde ! ». Entre ces cinq là aussi, le match dans le match va être formidable.
Matchs dans le match On pourrait multiplier les exemples à l’envi. Les quatre trimarans de 50 pieds vont ainsi lutter pour une fois sans l’intouchable Crêpes Whaou ! de Franck-Yves Escoffier et donc avoir chacun de bien meilleures chances de victoire. Anne Caseneuve (Croisières Anne Caseneuve), Victorien Erussart (Laiterie de Saint-Malo), Pierre Hingant (Deleage et Diazo) et Roger Langevin (Négocéane) sont de grands compétiteurs et vont eux aussi assurer le spectacle. Tout comme les quatre Classe 40, catégorie toute récente de monocoques puissants, parmi lesquels on retrouvera le Chocolats Monbana de Damien Grimont qui « aimerait bien aussi » réaliser le meilleur chrono dans cette catégorie. Mais ses concurrents directs – François Angoulvant (Fermiers de Loué – Sarthe), Gérald Bibot (En avant les enfants)et Eric Galmard (Dimension One Spas) – seront peu disposés à le laisser faire sans combattre.
En Figaro enfin, on assistera à une très prometteuse bagarre à trois entre les monotypes de Jeanne Grégoire (Figaro Banque Populaire), d’Armel Tripon (Gedimat) et de Corentin Douguet (E.Leclerc-Bouygues Telecom). Ces trois là sont en pleine préparation de La Solitaire Afflelou le Figaro dont ils sont de très sérieux outsiders. Pour eux, qui ont fait le choix de naviguer en duo, le Record SNSM est une occasion en or de se régler encore et encore. Jeanne et Armel ont d’ailleurs décidé d’embarquer comme équipier leur coach personnel. Ambiance studieuse à bord !
Les 21 amateurs, eux, auront leurs propres catégories (HN et IRC). Ici, tailles et types de bateaux sont disparates. On saluera ainsi le vénérable Sangria Squewel IV de Jean-Yves Berthou, plus petit bateau de la flotte (6,86m), autant que les deux très beaux X-40 Optim’X de Franck Lang et le Numéro Six de Philippe Guennal qui devraient se livrer un joli duel. Idem pour les Bongos 9.60 Regional S et Regional P, pour les Pogos 8.50 et autres Oceanis. Tous seront là pour la cause et pour le sport, afin d’illustrer la désormais fameuse devise du Record SNSM : « la sécurité dans la performance ».
Dernière minute – Bulletin Meteo Spécial en cours : décision de la direction de course demain Meteo France a émis un bulletin météo spécial (BMS) concernant la zone de course du Record SNSM. Cet avis est valable demain dimanche 24 juin de 8h à 17h. Il annonce du vent de sud-ouest de force 7 avec de fortes rafales de Ouessant à l’estuaire de la Loire. La direction de course et l’organisation du Record SNSM ne prendront bien évidemment aucun risque. Ils attendent demain matin pour voir si ce BMS est maintenu et s’il convient ou non de retarder le départ, initialement prévu à 13h.
84 skippers représentant 18 nationalités seront au départ. A 11h00 précisément sera donné le coup de canon décisif de la 16ème Transat 6.50 Charente-Maritime / Bahia, qui fête, cette année, son 30ème anniversaire. Les navigateurs se dirigeront ensuite vers la bouée de dégagement et feront alors route vers Funchal (Iles de Madère), première étape distante de 1100 milles de Fort Boyard. Une journée de course tactique commencera pour ces skippers tous plus motivés les uns que les autres. Selon Denis Hugues, Directeur de Course : « Une première étape où les Minis vont traverser le golfe de Gascogne. Cela peut se passer très bien si la météo est favorable avec des vents portants. En revanche, si une petite dépression vient à leur rencontre, ils vont être alors obligés de tirer des bords, et donc de partir dans le nord-ouest pour aller chercher la rotation des vents, une situation classique dans le golfe. Le long du Portugal, si les concurrents attrapent les « alizés portugais », tout peut alors aller très vite ! Mais si les skippers sont confrontés à des vents contraires, la descente du Portugal risque d’être éprouvante avec une mer formée. Le plateau continental est en effet très près des côtes et les fonds remontent de 400 mètres à 100 mètres en très peu de distance, ce qui fait que la longue houle du large se transforme vite en vagues déferlantes quand la météo est mauvaise.
Les concurrents arriveront par l’Est sur Madère pour éviter le dévent de l’île avant de se retrouver dans le Sud, où surtout de nuit, le vent sera de plus en plus mollissant. L’arrivée sera de ce fait très intéressante et très tactique. » L’arrivée des premiers à Funchal (Iles de Madère) est estimée aux alentours du 21 septembre.
Ce qu’il faut retenir de la Transat 6,50 Charente-Maritime / Bahia – Date départ : Au large de Fort Boyard le dimanche 16 septembre à 11h00 – Parcours : Fort Boyard / Funchal (Madère – Portugal) / Salvador de Bahia (Brésil) – Nombre de milles à parcourir : 4 200 milles soit 7 800 kilomètres – Nombre de bateaux : 84 skippersen solitaire – Présence des Bateaux : à partir du 6 septembre au Bassin des Chalutiers – Village de la course : du 12 au 15 septembre de 11h à 19h au Bassin des Chalutiers La Rochelle.
Après quatre ans de régates en Europe et des éliminatoires des challengers d’une rare intensité, le plan d’eau de Valencia accueille demain le premier des ultimes combats pour la victoire de l’America’s Cup . Sur la feuille du « Match », la distribution est la même qu’en 2003 à Auckland, mais les Néo-zélandais sont désormais les attaquants et l’équipe suisse d’Alinghi est en défense. L’adage dit que « la meilleure défense est l’attaque » et nous verrons demain quel style de navigation adoptera le Defender, et notamment son barreur, Ed Baird, dont la sélection pour le ‘Match’ a été annoncée ce matin par le skipper, Brad Butterworth.
Peter Holmberg et Jochen Schuemann, les deux autres barreurs de l’équipe, ont laissé leur place, il y a déjà 6 semaines, à l’Américain qui participe à sa 4e campagne America’s Cup. Il occupait notamment le rôle de second barreur lors de la victoire néo-zélandaise de 1995, avec un certain Brad Butterworth. « J’ai beaucoup navigué avec Ed Baird. Nous avons remporté la Coupe ensemble en 95. Depuis trois ans, nous avons passé beaucoup de temps à bord côte à côte et nous nous connaissons très bien. »
Ernesto Bertarelli, Président d’Alinghi a, quant à lui, déclaré : « Toute l’équipe est très compétitive. Je suis très impatient d’aller naviguer demain et de courir la première manche. L’America’s Cup est un sport formidable, une longue tradition de régates à la voile, mais aussi une discipline qui a beaucoup à offrir dans l’avenir. »
Alinghi a également annoncé hier le choix du Class America SUI 100 pour le « Match ». Le dernier ACC construit, et le seul à porter un numéro de voile à trois chiffres, reste le mystère de ce premier duel. Comme le confirme Dean Barker, le skipper de Emirates Team New Zealand : « SUI 91 – qui a couru les régates en flotte de l’Acte 13 – a montré une bonne vitesse et nous pouvons nous attendre à ce que SUI 100 soit encore plus rapide. Nous sommes également très satisfaits des performances de notre bateau mais nous attendons de voir comment sera notre adversaire demain. C’est la grande inconnue. »
Par définition, le Defender dispose de plus de temps pour développer ses bateaux mais le Challenger entre dans le « Match » avec l’expérience de la Louis Vuitton Cup. Ainsi, le premier duel a toute son importance. Chacun cherchant à appréhender, enfin, le niveau réel de son adversaire.
Samedi matin, des feux d’artifice et une démonstration d’acrobaties aériennes accompagneront, à 12h30, le départ des bateaux du Port America’s Cup vers le plan d’eau. La Patrouille Espagnole Águila saluera Emirates Team New Zealand à son départ de la base à 13 heures, pendant que la Patrouille Suisse accompagnera celui d’Alinghi, 15 minutes plus tard.
L’America’s Cup Match se joue au meilleur des neuf manches. Une victoire rapporte un point et la première équipe avec cinq points gagne l’America’s Cup et devient le Defender de la 33e America’s Cup.
Suite au tirage au sort effectué lors de la conférence de presse des skippers aujourd’hui, Emirates Team New Zealand entrera demain à droite dans la zone de pré départ. Les deux équipes alterneront ensuite à chaque match.
32nd America’s Cup Match by Louis Vuitton : La première équipe à gagner 5 points remporte l’America’s Cup
– Tois ans après la création de ce record NSNM, quel bilan pouvez-vous tirer ? "Modestement, j’en retire une certaine fierté. Certes, je n’ai pas transformé la SNSM mais quand je vois le plateau réuni à Saint-Nazaire… Nous avons deux vainqueurs du Vendée Globe (Michel Desjoyeaux, Vincent Riou), deux vainqueurs de la Route du Rhum, quatre vainqueurs de la Solitaire du Figaro et trois vainqueurs de la Mini-Transat. Quand je les vois ici, je me dis qu’on ne s’est pas trompé". – Selon vous, qu’est-ce qui attirent ténors de la voile au départ de ce record pas comme les autres ? "La première année, les grands marins sont venus pour aider la SNSM. Aujourd’hui, ils sont là parce que c’est devenu un événement : notre record compte pour le championnat Orma des multicoques et nous avons aussi les futurs skippers du Vendée Globe qui viennent se jauger sur notre parcours. Ce qui me plaît beaucoup, c’est que tous ces ténors de la voile se déplacent alors qu’il n’y a pas d’enjeu sportif, ni de price-money. C’est un bel hommage qu’ils nous rendent-là". – Pour la SNSM, ce record se traduit-il par une augmentation des adhésions ? "Cette année, on fête les 40 ans de la SNSM : il y a des actions dans toute la France, dont la Semaine du Record SNSM est le point d’orgue. On a encore beaucoup à faire, notamment sur la mobilisation des adhésions. Sur ce dossier-là, nous n’avons pas complètement réussi. Nous sommes là pour faire passer le message de la sécurité et de la prévention mais également pour faire bouger les mentalités et, bien sûr, trouver des adhérents".
– Justement, comment comptez-vous procéder pour que les usagers de la mer adhérent à la SNSM ? "On étudie d’autres solutions mais il faut déjà qu’on capitalise sur tout ce qu’on a fait : le record a gagné en maturité, en notoriété et en reconnaissance. Je constate avec satisfaction que le record permanent fonctionne et que ce sont surtout les pros qui y viennent : c’est très bien car nous n’avons pas vocation à envoyer des amateurs dans le raz de Sein par 40 nouds de vent. Là, mon père, âgé de 70 ans, va disputer le record SNSM : à la barre de son Folie Douce, il sera sur la ligne de départ aux côtés des Desjoyeaux, Desjoyeaux, Riou et Cammas. Je trouve ça génial".
Philippe Eliès
– Départ dimanche à 13 h de Saint-Nazaire pour 285 milles de course jusqu’à Saint-Malo. Rappelons que le record absolu est détenu par le trimaran "Brossard" de Yvan Bourgnon (13 h 26′ 49”) qui sera absent cette année.