vendredi 21 novembre 2025
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Glissades portugaises

Nous entreprenons
DR

Tout c’est passé au petit matin lorsque les deux équipiers du Pogo « Nous entreprenons » sont partis en vrac lors d’un départ au lof : le vent était soutenu à plus de trente noeuds de secteur Nord avec une mer déjà formée : « Une écoute de spinnaker a explosée et la voile est partie en vrac ; dans la manouvre pour ramasser la toile, il y a eu un empannage involontaire et André s’est retrouvé totalement sonné dans le cockpit. Il y avait plus de trente noeuds de vent. André est allé s’allonger dans la bannette mais quand je suis retourné le voir, il était à la dérive. Je l’ai surveillé de près et j’ai décidé de le faire évacuer après explications avec le médecin du CROSS. J’ai largué le canot de survie à l’arrière pour que les secours puissent le récupérer », indiquait Jacques Fournier, le skipper de « Nous entreprenons ».

Hélitreuillé par les services de sécurité maritime ce mercredi vers 8h00, l’équipier de Jacques Fournier est arrivé vers 9h00 à l’hôpital Santa Maria de Lisbonne ce mercredi : André Jantet souffrait au niveau du thorax et du coccyx mais était conscient. Il a été examiné par les services médicaux portugais et a subi une intervention chirurgicale au niveau du bassin.

Nous vous tiendrons informer sur le site de l’évolution de son état, dès que nous aurons des nouvelles. Jacques Fournier faisait quant à lui route vers Péniche (Portugal), à environ 40 milles au Nord de l’entrée du Tage.

Sea, sail, surf
Du côté de la course, la descente vers Madère s’annonçait rapide, elle est express ! Plus de 300 milles parcourus pour le leader Appart City, car Yvan Noblet et Patrick Morvan n’ont pas molli malgré les rafales à plus de trente nouds et la mer formée qui sévissaient au large de Lisbonne ce mercredi après-midi. Sous petit spinnaker et grand voile à un ris, les deux marins surfaient à plus de dix-huit nouds, alignant des moyennes de plus de douze nouds. « On est un peu fatigué de la nuit mais tout va bien. En ce moment, on navigue avec 20-25 nouds. C’était assez musclé alors on l’a joué traditionnel : le petit spinnaker avant la nuit et un ris et tout s’est bien passé. On était souvent à 18-20 nouds dans les surfs la nuit dernière mais ça a molli un peu ce midi et nous sommes plutôt aux alentours de 14 nouds de moyenne. Je ne sais pas trop où sont les autres bateaux et j’ai préféré empanner pour rester dans le courant d’alizés qui est plus à terre. Le vent devrait de toute façon mollir en s’approchant de Madère et je pense qu’une arrivée vendredi matin est probable », indiquait Yvan Noblet à la vacation radio de midi.

Mais la nuit a été difficile pour les autres concurrents : « On est parti trois ou quatre fois au lof parce que nous avons des problèmes de safran. On a donc affalé le spinnaker avant la nuit et nous avons navigué conservateur sous gennaker et grand voile haute. On a passé le cap Finisterre mardi en fin d’après-midi : on était encore avec Cécile (Poujol) à ce moment-là mais après, elle a déchiré successivement ses deux spinnakers et on s’est perdu de vue. Le vent est ensuite monté à plus de trente nouds et nous faisons de belles pointes de vitesse, à 16-17 nouds. Nous n’avons rien cassé mais la barre est dure », précisait Pierre-Yves Chatelin (Destination Calais).

Quant à Jean-Christophe Caso (Jardin Bio-Prévoir), il semblait en forme malgré la fatigue accumulée la nuit dernière : « On s’est fait brasser toute la nuit avec trente à trente-cinq nouds en choisissant de revenir un peu à la côte. Maintenant, nous faisons route directe sur Madère entre douze et quinze nouds. Le bateau se comporte bien mais hier, nous avons fait un vrac et nous avons affalé le spinnaker parce qu’il y avait trop de mer, et nous avons navigué avec un ris dans la grand voile et le Code 0. La mer était courte et on enfournait en butant sur la vague de devant ! Ce midi, nous sommes avec deux ris et le foc dans 27-30 nouds d’alizé, à un peu plus de 500 milles de l’arrivée. Nous n’avons pas beaucoup dormi parce qu’il fallait être sur le pont cette nuit et c’est plutôt humide ! Mais tout va bien à bord. »

Classement du mercredi 27 juin à 18h00
Yvan Noblet (Appart City) à 421 milles de l’arrivée
Cécile Poujol (Merci les amis !) à 33 milles du leader
Benoît Parnaudeau (Jardin Bio-Prévoir) à 46 milles
Pierre-Yves Chatelin (Destination Calais) à 56 milles
Lionel Regnier (Groupe Séfico) à 56 milles
Jean-Pierre Amblard (Azawakh III) à 63 milles
Jean-Edouard Criquioche (Choice Hôtels) à 71 milles
Alexis Guillaume (Méréna) à 99 milles
Stephen Card (Cariberia) à 114 milles
Hors course- Jacques Fournier (Nous entreprenons)

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Le First 45 surfe sur la vague du First 50.

FIRST 45
FIRST 45

La pureté des lignes avec ses attributs désormais célèbres (paupières, panneaux flush), la silhouette du bateau fine et tendue, son équilibre de carène à la gîte et la précision de barre procurée par les deux grandes roues confèrent à ce 45 pieds toutes les qualités de son aîné.

Ce nouveau First s’adresse aux amateurs de croisière rapide et confortable avec sa trame d’aménagement spacieuse et très fonctionnelle, son ambiance chaleureuse associant bois, selleries et matériaux modernes (mariage de chêne blond, wengé, cuir et inox), son plan de pont avec les nombreux coffres de rangements et la vision très dégagée vers l’étrave.

Mais les passionnés de course-croisière ne sont pas oubliés. Le First 45 a fait l’objet d’études poussées en ce sens, notamment au niveau de la carène et du plan de pont mais aussi pour le plan de voilure dont une version typée IRC sera proposée en option :

– La carène, innovante pour un maximum de performances, tient compte des contraintes de jauge. En effet, le large tableau et le bouchain arrière dégressif sur la coque procurent plus de puissance (stabilité de coque) et une longueur à la flottaison maximum en navigation.

– Le plan de pont, très ergonomique, propose une barre d’écoute de Grand-Voile. Le german système pour l’écoute de GV apporte une meilleure précision et communication entre le barreur et le régleur. Les winchs primaires sont avancés pour des navigations en équipages plus efficaces. Le tableau arrière ouvert facilite l’accès à la mer tandis que la poutre arrière renforce la sécurité.

– Un plan de voilure optionnel a été lui aussi été optimisé afin de répondre aux contraintes de jauge et privilégier davantage l’efficacité. L’IRC privilégie le faible recouvrement. Pour ne pas réduire la surface de voilure et perdre en performance, le First 45 sera proposé dans une version de mât allongé afin de gagner en efficacité aérodynamique tout en tenant compte de la jauge.

Alliant confort et design pour la croisière et performances accrues pour la course, nul doute que le FIRST 45 sera encore plus FIRST que jamais !

Spécifications Standard :
Longueur HT : 13,68 m
Longueur Flottaison : 11,76 m
Bau Maxi : 4,20 m
Déplacement lège : 10 950 kg
Tirant d’eau PTE Standard bulbe : 2,40 m
Tirant d’eau GTE Option sans bulbe : 2,70 m
Surface GV : 57 m2
Surface Génois : 60,4 m2 (135 %)
Surface Spi : 151 m2

Architecte : Philippe Briand
Motorisation : Yanmar Sail Drive 56 CV
Capacité carburant : 200 L
Capacité Eau douce : 200 L (Réservoir AR) 330 L (Réservoir avant).
Catégories de navigation demandées  A8/B9/C14
Couchages : 6 / 8

Source Bénéteau
www.beneteau.fr

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nke dans la course avec Elcimaï.

nke - elcimai
nke - elcimai

"Après sa victoire au Grand Prix d’Atlantique, l’équipage d’Elcimaï Ville de Marseille, partenaire nke,  et son skipper Dimitri Déruelle, se préparent pour le Tour de France à la Voile. Présents sur les podiums depuis 3 ans, Elcimaï vise cette année la première place.
nke assure à tous les équipages du Tour de France à la Voile une assistance sur place avec mise à disposition de pièces de rechanges et installation.
Le réseau nke: des professionnels passionnés de navigation qui accompagnent chaque skipper, professionnel ou amateur."

Source nke
www.nke.fr

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Les plus beaux voiliers du monde bientôt à Cannes…

Régates Royales Trophée Panerai
DR

Bateaux des rois et rois des bateaux, toute l’élite mondiale du yachting classique se donne rendez-vous sur la côte d’Azur pour la dernière semaine de septembre 2007, à l’occasion des Régates Royales de Cannes – Trophée Panerai. Yachts de Tradition, classes métriques , goélettes, yawls, ketchs à gréements auriques ou Marconi viennent y faire admirer la pureté de leurs lignes, leurs plans de voilures, leurs bois vernis et leurs équipages impeccables qui rivalisent de talent et d’élégance. Plus de 200 unités classiques et 70 Dragon sont attendus pour régater dans ce cadre exceptionnel de la Baie de Cannes, aux abords des Iles de Lérins, où beauté du stade nautique naturel sera un écrin de choix pour ces bijoux maritimes que sont les yachts de tradition. Ces voiliers de légende – dont certains sont classés au patrimoine des monuments historiques – qui vont de nouveau offrir le sublime spectacle de leurs évolutions en mer.
 
Parmi les acteurs de ce spectacle nautique exceptionnel, on pourra admirer notamment les 33 mètres de pureté de Mariette, une des plus belles et des plus imposantes goélettes auriques de la planète, construite en 1915 à Bristol par l’éminent Nathanaël Herreshoff. Autre star de ces rendez-vous, la légende flottante Shamrock V, dernier bateau de Sir Thomas Lipton. A admirer encore, parmi des dizaines d’autres merveilles de la voile classique, on applaudira Nan of Fife, l’ancêtre du Pen Duick d’Eric Tabarly, ou encore la sublime machine à rêves qu’est Cotton Blossom II (1925), un magnifique Classe Q qui prouve à lui seul que les skippers de ces bateaux de légende sont tout sauf des débutants. A la barre de ce bateau en effet, officiera rien de moins que « Bad » Dennis Conner, le légendaire skipper de Stars and Stripes, quadruple vainqueur de la Coupe de l’America. Un monument, lui aussi.

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Top départ du Record SNSM

Franck Cammas / Groupama
DR

Monocoques Imoca et multicoques Orma en lice, dont Groupama 2, ont eux pris un départ quelques minutes derrière le gros de la flotte, composée de bateaux de plaisance, de monocoques 40′ ou encore de figaros. Un décalage qui a offert un très beau spectacle de croisements le long de l’Estuaire de la Loire, sous l’encadrement des nombreux canots de la SNSM présents.
 
Duel entre les équipages de Franck Cammas et de Pascal Bidégorry
13h03, ciel couvert, mer plate, 15 noeuds … Top départ ! Parfaitement dans le timing, Groupama 2 et Banque Populaire sont les premiers à s’élancer, bord à bord au pied de la jetée Est du Port de Saint Nazaire. Légèrement sous le vent de Pascal Bidégorry, Franck Cammas et ses cinq équipiers prennent le dessus de ce « mano à mano » dès les premières minutes de course. Remontant rapidement l’ensemble de la flotte, Groupama 2 sort en tête de l’Estuaire de la Loire.

Arrivée à Saint-Malo demain matin …
Quelques minutes avant de larguer les amarres, Romain Attanasio – navigateur de Groupama 2 – nous décrivait le contexte météo de ce début de course : « Nous devrions avoir entre 10 et 15 nœuds sur le départ, ce qui nous permettra une mise en jambes plutôt tranquille dans un vent d’Ouest – Nord Ouest. Ce flux va forcir tout au long de la journée en tournant progressivement à droite. » Des conditions qui devraient conduire les multicoques à tirer des bords au près, le long des côtes bretonnes. Belle-Ile, le Phare des Birvideaux, La Teignouse, Groix … autant de repères qui sauront rendre cette première partie de parcours tactique et par conséquent ouverte. De quoi ravir les stratèges du bord ! Puis changement d’ambiance à Ouessant, une pointe Bretagne que les premiers multicoques pourraient atteindre en milieu de nuit. Dès lors, les équipages navigueront au reaching sous gennaker, cap sur Saint Malo. Et Romain de conclure : « Nous aurons également un peu de mer. Une belle houle résiduelle d’environ 3 mètres, ce qui n’a rien d’étonnant compte tenu du vent qui a soufflé ces derniers jours sur les côtes atlantiques.»

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Sébastien Col embarque Kito de Pavant

Kito de Pavant avec Sébastien Col
DR

– Comment la décision de courir ensemble la Transat Jacques Vabre s’est-elle imposée ?
Kito : « Sébastien réunit beaucoup de mes critères de choix. Il a les compétences techniques dont nous avons besoin pour l’optimisation de Groupe Bel. C’est aussi un « winner » dans l’âme et j’avais envie de mélanger les genres. Cela montre qu’en voile, les disciplines ne sont pas si cloisonnées. »
Sébastien : « La  proposition de Kito m’a d’abord étonné. Il m’a expliqué ce qu’il attendait de moi pour le développement du bateau et tout est devenu très cohérent. Ce nouveau challenge arrive dans le bon timing et c’est vraiment parfait que ce soit avec Kito. La richesse de la voile permet de naviguer tout le temps sans jamais se lasser, c’est ce qui me passionne dans ce sport. »
 
– Votre équipier en quelques mots ?
Kito : « Un passionné talentueux avec de l’ambition. Humainement, il est calme, facile à vivre et sait ce qu’il veut. C’est un marin avec un parcours exceptionnel dont nous n’avons pas fini d’entendre parler. »
Sébastien : « Un gars du large. Même physiquement, on voit qu’il a passé beaucoup de temps en mer. Il est à la fois très abordable et garde toujours une part de secret. Il connaît la régate au large et l’a déjà prouvé. »
 
– Quelles sont les forces de votre duo ?
Kito : « Sans hésiter, la complémentarité. C’est un expert des réglages fins, un excellent barreur et un très bon stratège. J’ai l’expérience de la course au large, en équipage réduit, sur ces bateaux. C’est une paire originale mais une paire sensée. »
Sébastien : « Je me projette dans la perspective du Vendée Globe et j’ai à cœur d’être une vraie éponge en me mettant au service de Kito pour l’aider à faire progresser son bateau au plus vite. Sur la régate en elle-même, c’est une découverte pour moi. Je peux parler de complémentarité mais nous jugerons de nos forces en mer. »

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Les écarts se creusent au cap Finisterre

Jardin Bio
DR

Les côtes de Galice ne sont jamais faciles à négocier ! Les

retardataires de cette première étape entre Les Sables d’Olonne et

Madère en savent quelque chose. Car en n’arrivant pas à tenir le même

cap que leurs concurrents lors du long bord de près de lundi, ils se

sont retrouvés décalés plus dans l’Est. Et quand le vent est passé au

secteur Nord-Ouest, ils n’ont pas pu suffisamment arrondir leur

trajectoire et se sont plantés dans les calmes à l’approche des

falaises ibériques. De quelques milles de retard, l’écart a atteint

près de cinquante milles pour Jean-Edouard Criquioche et Lionel

Regnier. Dur, dur !

« On a essayé de faire au plus court cette nuit parce que cela fait

deux jours qu’on n’arrive pas à tenir le cap des autres Class’ 40 : on

est donc passé au ras des falaises espagnoles. et on est resté

encalaminé une heure dans une molle ! On a repris de l’air et on essaye

de s’écarter plus des côtes. Nous sommes à Cabo Prior maintenant, sous

gennaker à 8-9 nouds et on attend que le vent tourne encore plus au

Nord », regrettait ce mardi midi, Jean-Edouard Criquioche (Choice

Hôtels) qui constatait que son Pogo-40 semblait moins à l’aise au près

serré que les autres Class’40.

Des écarts grandissants

En revanche, Yvan Noblet et Partick Morvan ont remarquablement déjoué

ce piège au large de La Corogne en restant suffisamment éloigné (cinq

milles) des rives espagnoles, sans pour autant rallonger leur route

comme les partisans d’une trajectoire plus au large : « Nous sommes sur

une mer plate et dans une brise de 12-13 nouds de Nord. On va chercher

un effet de pointe au niveau du cap Finisterre : nous avons autant de

vent à terre qu’au large, c’est pourquoi je ne comprends pas l’option

des Class’40 plus au Nord. Tactiquement, nous avons joué la vitesse

toute la nuit au près puisqu’il y avait la rotation du vent annoncée.

Nous avons passé tous les caps cette nuit assez près, à cinq milles,

mais avec toujours du vent », indiquait Yvan Noblet (Appart City) à la

vacation radio de midi.

Benoît Parnaudeau et Jean-Christophe Caso ont ainsi perdu du terrain en

se décalant trop au Nord et même s’ils touchaient la nouvelle brise de

secteur Nord plus tôt, leur écartement leur a coûté une bonne dizaine

de milles en une demi journée. « Mon option plus au Nord ? Je ne sais

pas si c’était une bonne idée… Ceux qui sont à terre s’en sortent

bien. On a fait comme on a appris avec Jean-Yves Bernot ! Normalement

avec un vent de Nord à Nord-Ouest, le vent tamponne à la côte et

faiblit. C’est pourquoi nous avons serré le vent cette nuit pour nous

éloigner de l’Espagne. Nous sommes avec quinze nouds de vent de Nord et

on va bientôt envoyer le spinnaker. J’espère que ça sera payant à moyen

terme. », analysait Benoît Parnaudeau (Jardin Bio-Prévoir).

Et de fait, ce mardi après-midi, le leader s’engageait dans la grande

glissade vers Madère en route directe à plus de dix nouds de moyenne.

Et si la mer restait encore peu agitée et la brise modérée, cela

n’allait pas être la même chose dès la nuit prochaine : plus de deux

mètres de creux attendus et surtout vingt, puis vingt-cinq nouds de

Nord ! De quoi enclencher le turbo pour toute la flotte, mais Appart

City est bien parti pour accroître sensiblement son avantage, et tout

du moins sur les retardataires, encore trop près des côtes espagnoles

pour bénéficier de ce bon flux portant. Derrière le premier, la bagarre

est intense entre le Jumbo de Pierre-Yves Chatelin (Destination Calais)

et le prototype de Cécile Poujol (Merci les amis !), deux bateaux qui

naviguent à vue depuis plus de deux jours ! Mais il reste encore plus

de 700 milles à parcourir pour voir poindre la ligne d’arrivée à Quinta

do Lorde, sur l’île de Madère.

Classement du mardi 26 juin à 15h00 :

1- Yvan Noblet (Appart City) à 711 milles de l’arrivée

2- Pierre-Yves Chatelin (Destination Calais) à 12 milles du leader

3- Cécile Poujol (Merci les amis !) à 12,1 milles

4- Benoît Parnaudeau (Jardin Bio-Prévoir) à 16 milles

5- Jacques Fournier (Nous entreprenons) à 22,4 milles

6- Stephen Card (Cariberia) à 27,6 milles

7- Jean-Pierre Amblard (Azawakh III) à 28,8 milles

8- Alexis Guillaume (Méréna) à 38,7 milles

9- Jean-Edouard Criquioche (Choice Hôtels) à 45,7 milles

10- Lionel Regnier (Groupe Séfico) à 46,2 milles

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Deuxième point pour les kiwis …

Final America s Cup team New Zealand  Alinghi
DR

MATCH 3 : Emirates Team New Zealand bat Alinghi. Delta 0:25
Quel suspense dans cette troisième rencontre. Au terme d’un retard de plus de deux heures du à un vent mal établi en force et en direction, le Defender Alinghi et le Challenger Emirates Team New Zealand ont pu s’élancer à 17h10 dans un vent d’est-sud-est assez faible. Les Suisses prennent le meilleur départ, avec une bonne vitesse tribord amures sur la gauche de la ligne. Côté comité, les Kiwis sont au ralenti et partent en retard. Ils ne regretteront pas longtemps. Sur la droite du plan d’eau, Dean Barker et ses hommes trouvent plus de vent et négocient parfaitement les bascules. Beau travail d’Adam Beashel en tête de mât !

En quelques secondes, les ‘Blacks’ affichent une avance de plus de 100 mètres sur leur adversaire suisse, parti à l’opposé sur parcours au lieu de couvrir, après ce bon départ.

A la première marque, la pilule est dure à avaler pour le Defender : une minute et 23 secondes de retard. Mais Brad Butterworth et Ed Baird ne sont pas du genre à se laisser abattre. Au portant, ils repartent sur la gauche du plan d’eau, tandis que les Kiwis continuent de descendre le long de la layline tribord. De 400m au début du bord de portant, le retard d’Alinghi n’est plus que de 200m à l’approche de la porte sous le vent. Malgré un affalage de spi difficile (où le numéro 2 manque de tomber à l’eau), l’équipe néo-zélandaise conserve un avantage de plus d’une minute à la deuxième marque. Mais les Kiwis sont toujours occupés à dégager leur spi coincé sur le pont dans l’écoute de génois, et il semble qu’ils ne puissent pas régler leur bateau de façon optimale. Pendant ce temps, Alinghi persiste sur la gauche du parcours et y trouve ce qu’il cherchait peut-être au départ. Au premier croisement SUI 100 revient à 90m de NZL 92. Deux virements de plus et cet écart est réduit à néant.

A l’approche de dernière marque, les Suisses ont une avance suffisante pour virer sur la layline bâbord et passer la bouée en tête, 15 secondes devant Emirates Team New Zealand. Tout semble joué pour le Defender qui creuse l’écart à 130m dès le début du portant. Mais cette troisième rencontre n’avait pas fini de nous surprendre. Dans un vent faiblissant et toujours instable en direction, les deux équipes se succèdent de nouveau de la course. Au final, c’est le Challenger qui a le dernier mot. Face à Alinghi, manquant peut-être de pression sur la layline bâbord, le bateau néo-zélandais redevient maître du jeu. Il le restera jusqu’à la ligne d’arrivée qu’il franchit avec 25 secondes d’avance sur le Defender.

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Les côtes espagnoles la nuit prochaine pour les leaders

Classe 40
DR

Les équipages sont entrés directement dans le bain : après un départ tranquille devant les Sables  d’Olonne, les Class’40 ont profité d’une jolie brise de secteur Sud à Sud Ouest jusqu’à la nuit où le  vent a franchement tourné à l’Ouest vers 22 heures, en se renforçant. Premier (et ultime ?)  virement de bord pour viser les côtes espagnoles que les leaders devraient atteindre la nuit  prochaine. Mais cette première journée de mer n’a pas été de tout repos : « C’est plutôt agité en  mer et ça a été sportif la nuit dernière ! 25-30 nœuds de vent dans le pif… C’est la machine à  laver mais ça avance. Nous avons mis un peu de temps à trouver les réglages mais tout va bien à  bord : on attend avec impatience le vent portant. La brise doit progressivement tourner au Nord  Ouest en approchant du cap Finisterre et on pourrait envoyer le gennaker dès la nuit prochain »,  indiquait Yvan Noblet (Appart City) lors de la vacation de lundi midi.   

Nuit espagnole    
Avec plus de 160 milles parcourus en 24 heures, la flotte a tout de même bien progressée malgré  une mer formée (plus de deux mètres de creux) et surtout désordonnée qui faisait taper les  étraves et rendait la vie à bord assez désagréable. Particulièrement pour Jacques Fournier et  André Jantet (Nous entreprenons) qui devaient respirer les effluves d’une petite fuite de gasoil…  Mais si cette mise en jambe s’est avérée virile, la suite s’annonce nettement plus sympathique :  au fur et à mesure que les bateaux vont se rapprocher des côtes ibériques, la brise va tourner au  secteur Nord Ouest et toute la flotte pourra passer à la bordée la pointe extrême de la péninsule  ibérique. D’ailleurs les équipages vont aussi profiter d’une mer moins tourmentée, de  températures plus clémentes et d’une allure plus rapide, passant de 7,5 nœuds à plus de 9  nœuds.   

« On a enfin du soleil ! Et nous avons passé le plateau continental : la mer devrait devenir plus  agréable et moins formée…  Le problème est de savoir s’il faudra louvoyer pour parer la pointe  espagnole, ou si ça va passer sur le même bord. On réfléchit à tout ça. Avec Cécile (Poujol), on ne  se quitte pas depuis dimanche soir : elle est à côté, quasiment collée ! On a navigué toute la nuit  ensemble. Il ne semble pas y avoir de gros écarts de vitesse entre les bateaux. Mais nous verrons  au cap Finisterre… », précisait Pierre-Yves Chatelin (Destination Calais). En effet, c’est à ce  passage névralgique que la hiérarchie va commencer à s’établir car la descente vers Madère va  sensiblement accélérer le rythme, une fois ce point le plus à l’Ouest du continent européen paré.

Accélération portugaise    
Tous vont aussi pouvoir reprendre des forces après ces premières heures de mer pour le moins  agitées qui n’ont pas incité à s’alimenter correctement. Dès la nuit venue, les Class’40 vont voir  s’allumer les premiers phares de la côte et logiquement naviguer au large de la pointe Estaca de  Barrès dans une brise de Nord Ouest d’une quinzaine de nœuds. Puis il leur faudra négocier ce  virage espagnol en se s’approchant pas trop du rivage pour éviter les zones de calme qui vont  sévir au large de La Corogne… avant de se préparer à une forte accélération au cap Finisterre :  plus de vingt-cinq nœuds de Nord sont prévus !     En tous cas, Yvan Noblet et Patrick Morvan ne lâchent pas leur position de leader ! Depuis la  bouée de dégagement mouillée devant les Sables d’Olonne, le tandem a conforté sa place et si  trois autres Class’40 restent collés à son sillage (Benoît Parnaudeau (Jardin Bio-Prévoir), PierreYves Chatelin (Destination Calais) et Cécile Poujol (Merci les amis !), Appart City a déjà fait le  break sur le peloton qui concède plus de dix milles…    
 
Classement du lundi 25 juin à 15h00  
1- Yvan Noblet (Appart City) à 910 milles de l’arrivée  
2- Benoît Parnaudeau (Jardin Bio-Prévoir) à 2,3 milles du leader  
3- Pierre-Yves Chatelin (Destination Calais) à 4,6 milles   
4- Cécile Poujol (Merci les amis !) à 4,8 milles  
5- Stephen Card (Cariberia) à 10,4 milles   
6- Jacques Fournier (Nous entreprenons) à 10,5 milles  
7- Jean-Pierre Amblard (Azawakh III) à 11,2 milles  
8- Jean-Edouard Criquioche (Choice Hôtels) à 14,6 milles  
9- Alexis Guillaume (Méréna) à 17,6 milles   
10- Lionel Regnier (Groupe Séfico) à 18,1 milles

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JC Mourniac et F. Citeau 3ème à Texel

Citeau Mourniac
DR

Pour cette 30ème édition, le Nissan Hobie Cat Pro Team réussit une belle performance. Avec peu de vent et des conditions météorologiques difficiles, la flotte aura dû batailler.

Cela n’a pas empêché les trois équipages Nissan de prendre les commandes de la course dés le départ donné par l’hélicoptère de l’organisation. À la première bouée, le team australien vire en tête pour ne plus lâcher la pôle.
Darren et Glenn grâce à leur expérience donnent ainsi au NISSAN HOBIE CAT PRO TEAM un nouveau titre majeur.
Dans la même dynamique, le Team allemand confirme également sa forme en se classant 5ème de l’épreuve.

Une nouvelle fois, ce résultat montre la bonne santé du Pro Team. Le prochain événement aura lieu dans deux semaines à Dervio en Italie pour l’European Championship du 7 au 14 juillet.

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