vendredi 21 novembre 2025
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Frédéric Duthil remporte la première étape à Crosshaven

Fred Duthil remporte le prologue
DR

Frédéric Duthil remporte cette étape particulièrement riche en rebondissements et changement de leaders. Chaque portion du parcours a été stratégique : le passage à Barfleur (bouée de Norfolk), la traversée de la Manche (bouée de Fairway), la navigation sous les côtes anglaises à jongler avec les courants et les zones de calme… jusqu’au ‘nouveau départ’ entre Lands End  et les Scilly à la faveur d’un regroupement inattendu de la flotte avant d’attaquer la remontée vers l’Irlande. Cette dernière scène jouée au près puis au largue en mer Celtique, à la recherche d’une bascule du vent au sud-ouest, a été décisive pour le dénouement du premier acte de la Solitaire.
 
Consécration pour Fred
Pour le Morbihanais de 33 ans, expert en assurance à la ville et ancien spécialiste de la planche à voile olympique, cette victoire est une consécration après trois participations à La Solitaire Afflelou Le Figaro et de bons résultats dans les deux dernières éditions. Fred a été dans le coup dès les premiers instants, avant même que l’étape ne soit lancée, en remportant le prologue devant les plages normandes, sa première course de la saison. Peu de skippers s’étaient déjà adjugé le prologue puis une victoire dans la première étape, si ce n’est Yann Eliès, qui avait déjà balayé les vieilles superstitions en 2003. « Je suis venu cette année pour faire de mon mieux à chaque bord, chaque manche » déclarait modestement Duthil avant le départ de Caen. Brillante démonstration. Dès les premières minutes de course, le skipper de Distinxion se distingue par son aisance. Quelques heures après le coup de canon, il passe en tête la bouée Radio France et reste parfaitement dans le match lorsqu’il fut négocier la pointe du Cotentin et la traversée de la Manche. A Fairway, il est pointé deuxième. Pendant les 415 milles de course, Fred est resté accroché au paquet de tête et n’a jamais été pointé en deçà de la 10e place. Après une légère baisse de régime sous les côtes anglaises, il négociera parfaitement son retour aux avants postes en restant, au moment d’aborder la mer celtique, dans une position intermédiaire par rapport à la flotte. Le 3 août au petit matin, il prend les commandes de la course devant Troussel et Desjoyeaux, ses adversaires les plus dangereux, qu’il réussira à contrôler jusqu’au finish.

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Suite de la polémique sur la 33e America’s Cup : lettre ouverte de Vincenzo Onorato

Mascalzone Latino Capitalia Team
DR

Vincenzo Onorato : "Nous estimons qu’une Coupe de l’America où les Challengers n’apprennent la jauge du Defender (sans avoir été consulté) que 18 mois avant l’épreuve ne serait pas une vraie compétition et ne serait ni crédible ni vendable. Il faut disposer d’au moins 8 à 9 mois pour la conception, 8 à 9 mois, voire plus, s’il s’agit de deux bateaux, pour la construction. Les Défis n’auraient pas assez de temps pour faire les essais nécessaires en mer. Lors de la naissance des ACC en 1988, tous les participants disposaient de plus de trois ans pour préparer leur bateau. (…) Dans la confrontation actuelle entre SNG/Alinghi et GGYC/Oracle, les autres devraient intervenir afin d’essayer de résoudre le conflit. Nous demandons ainsi à SNG/Alinghi d’ouvrir des négociations sur la 33ème Coupe de l’America sur les bases suivantes, pourvu que la 33ème Coupe soit organisée à Valence en mai – juillet 2009 comme annoncé:
– L’utilisation des ACC version 5, et le droit pour chaque équipe de construire un nouveau bateau et d’en modifier un jusqu’à 50%.
– Tous les concurrents de la 33ème Coupe acceptent qu’en cas de victoire, ils utiliseront le nouveau 90 pieds prévu par Alinghi pour la 34ème Coupe, avec la jauge déterminée après des consultations immédiates entre Alinghi et la Commission de Concurrents (qui devrait inclure bien entendu le Challenger of Record actuel.
– Le Protocol sera essentiellement le même que pour la 32ème Coupe, mais avec des modifications négociées par Alinghi en consultation avec la Commission de Challengers. Cette nouvelle version devrait remettre en cause les questions soulevées dans le dernier Protocol : le droit de SNG par le biais de ACM de disqualifier un Défi, notamment lorsqu’il n’est pas d’accord avec les termes du Protocol; le droit d’ ACM d’accepter ou non les autres défis conformes; le droit unilatéral d’ACM de refuser un défi; la nomination du jury et le comité de médiation par le Defender et Challenger of Record uniquement, ainsi que leur droit de démettre les membres du jury et du comité de leur fonctions à leur gré; le droit exclusif d’ACM de nommer les membres du Comité de Course, du Comité de Jauge, les arbitres et les responsables de l’épreuve; les droits et les pouvoirs d’ACM, qui vont bien au-delà de ce qui a pu être le cas jusqu’ici, dont le droit d’imposer une amende sur les participants; le droit d’ACM d’établir tout seul les règles de toutes les épreuves y compris la série éliminatoire; le manque de transparence d’ACM et du COR pour les défis; le manque d’obligation d’établir une gestion neutre; la participation du Defender dans la série éliminatoire.

L’acceptation d’une révision du Protocol dans ce sens devrait convaincre le GGYC de mettre fin à leurs poursuites en justice, et devrait également attirer plus de sponsors et ainsi plus de syndicats.

Vincenzo Onorato
Mascalzone Latino

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Pas trop d’écarts lors de la première étape

Fred Duthil
DR

Sur la ligne d’arrivée, le distingué Fred Duthil a serré les poings, hurlé de joie et mimé un geste rageur des deux bras vers le bas comme pour donner le coup de grâce à cette « étape de psychopathes », selon le mot de Corentin Douguet. Ce n’est pas tous les jours qu’on déflore en vainqueur une ligne d’arrivée de la Solitaire Afflelou Le Figaro devant Nicolas Troussel, Michel Desjoyeaux… et tous les autres. Le skipper de Distinxion se souviendra toute sa vie de cette fin de matinée irlandaise où il entre au panthéon de la course au large. « Pour l’instant, avec le prologue Afflelou et celle là, je suis à 100% de réussite, faudrait que ça dure trois semaines » a-t-il plaisanté.
Seulement voilà, sur les moquettes épaisses du Royal Yacht Club de Crosshaven où depuis trois siècles on compte le temps par poignées de décennies car c’est plus simple, ils ont été nombreux à rejoindre très rapidement le vainqueur du jour. Autrement dit, les écarts sont faibles : le podium tient en moins d’un quart d’heure, la moitié de la flotte en une heure et sa quasi intégralité en trois heures. « Tout ça pour ça ! » rigole Gérald Véniard (Scutum, 16e à 44 minutes). « Après tout ce qu’on a fait, c’est pas cher payé » a abondé un Michel Desjoyeaux aux yeux creusés, ivre de fatigue.
C’est l’heure d’analyser le classement et de n’y trouver qu’une seule certitude, mais non la moindre : rien n’est joué au classement général. Alors qu’on pouvait craindre des retards insurmontables pour les deux tiers de la flotte voila encore une trentaine d’heures, les marins éreintés affichent le sourire de ceux qui savent que chacun garde ses chances pour la suite. Au minimum pour la deuxième étape vers Brest, dont le départ sera donné lundi.
 
Favoris dans le match
Pour tirer malgré tout quelques conclusions hâtives après cette première et incroyable bagarre à rebondissements, disons que la plupart des grands favoris sont dans le match. En complétant le podium, le tenant du titre Nicolas Troussel (Financo) et l’inévitable Michel Desjoyeaux (Foncia) ont marqué leur territoire. Il faudra compter avec eux. Même chose pour un Thierry Chabagny (Brossard, 4e à 17 minutes) deuxième du général en 2006 et partagé entre la déception de n’avoir pas gagné et la satisfaction d’être parfaitement dans le rythme. Sentiment évoqué aussi par Nicolas Bérenger (Koné Ascenseurs, 5e à 19 minutes). Ces deux-là ne se sont pas quitté aux avant-postes, un peu comme s’ils étaient encore sur le même Figaro Bénéteau qui les a vu gagner ensemble Marseille-Istanbul au printemps. Excellente opération encore pour Etienne Svilarich (Grain de Soleil, 7e) qu’on n’attendait pas forcément à pareille fête, pour Gildas Mahé (Le Comptoir Immobilier, 6e). Ronan Treussart (Groupe Céléos), Jeanne Grégoire (Banque Populaire) et Corentin Douguet (E.Leclerc-Bouygues Telecom) complètent le Top Ten, à un peu plus d’une demi-heure du vainqueur.
 
Hormis pour Marc Thiercelin (Siemens, 42e à 2h) et Christophe Lebas (Lola La piscine Assemblée, 44e à 2h24), qui auront donc un handicap un peu plus lourd pour la suite, il n’y a pas de grands noms parmi les très relatifs « battus » du jour. Gildas Morvan (Cercle Vert) hérite d’une 22e place inhabituelle pour lui, mais n’a que 58 minutes de retard. Idem pour Eric Drouglazet (Luisina) et Pietro D’Ali (Kappa) aux 29e et 30e places mais avec un débours limité à un peu plus d’une heure et dix minutes dont on reparlera par exemple sur les 762 milles de la troisième étape entre Brest et La Corogne via le Fastnet…
 
Chez les bizuths, c’est l’excellent Nicolas Lunven (Bostik, 11e à 36 minutes) qui mène la danse devant Frédéric Rivet (Novotel Caen, 17e) et Vincent Biarnes (Côtes d’Armor). Nous reviendrons demain sur ces débutants dans La Solitaire. Pour l’heure, laissons la parole aux skippers. Ce sont encore eux qui parlent le mieux de cette étape de dingues où quinze fois sur le métier il a fallu remettre son ouvrage avant cette arrivée groupée dans la brume irlandaise.

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Nicolas Bérenger en tête, en direction du Cap Lizard

Nicolas Berenger / Kone
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Le moindre écart commence désormais à être intéressant, à défaut d’être définitif car la flotte s’est alignée au passage des différentes pointes et marques de parcours : Start Point puis Hand Deeps. Les voici ce matin en baie de Plymouth, en route vers leur prochain objectif : Lizard. «  C’est la première fois que je passe une marque en tête (celle de Hand Deeps, à 1h10 du matin). J’ai la satisfaction du travail bien fait mais il reste encore 200 milles avant l’arrivée. Quand tu ouvres la voie, tu prends les risques pour les autres. Il y a toujours la possibilité de tomber dans une zone sans vent et de rester piégé » confiait Nico Bérenger à la vacation de 5 heures ce matin. La messe est loin d’être dite, en effet.
 
Sur l’eau, les conditions de navigation ont changé. La bascule du vent au nord-ouest a eu lieu hier dans la soirée et s’est propagée rapidement en balayant tout le terrain de jeu, si bien qu’aucun concurrent n’a été avantagé dans son placement. Tous les bateaux évoluent depuis au près serré dans 15 nœuds de nord-ouest et une mer agitée par le courant. Marc Emig (A.ST Groupe) relevait que « les bonnets étaient de sortie et que le temps était redevenu frisquet ». Un point positif : la relative stabilité de cette situation permet à ceux qui ne s’étaient pas ménagé de s’accorder du repos et de recharger les batteries entre chaque passage de marque.

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Ecover 3 est arrivé à Auckland

Ecover 3 a Auckland
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Ce nouveau bateau a été construit pour le Vendée Globe 2008 et devrait effectuer ses premiers tests en course à l’occasion de la prochaine Transat Jacques Vabre. Lors du dernier Vendée Globe, Mike avait terminé troisième sur ECOVER 2. Premières impressions de Mike Golding : "C’est une joie de voir le bateau ici. J’espère que travailler sur l’ancienne base qu’Alinghi va nous être de bon augure. Après tout le travail et le stress de ces derniers mois, c’est très agréable de voir le bateau, il est vraiment formidable et nous commençons tout juste à réaliser et à apprécier le résultat". Le bateau devrait réaliser son test de redressement à 180 degrés ce mercredi. Le test consiste à retourner le bateau à l’aide d’une grue et d’une sangle fixée autour du bulbe. Le skipper est à l’intérieur, puis sans aucune aide extérieur il doit remettre son bateau à l’endroit en utilisant uniquement son système de quille pendulaire. "C’est un test assez effrayant" confie Mike, "si les choses se passent mal, ce ne sera pas juste un petit problème !!" Aujourd’hui, le mât et le gréement seront mis en place pour la première fois. Jeudi, si le temps le permet, l’équipe Ecover s’apprêtera à réaliser le second test imposé par la jauge IMOCA, le test de stabilité des 90 degrés. Ce test consiste à mesurer la traction exercée par le mât lorsque le bulbe n’est plus maintenu. Il a pour objectif d’obtenir la position précise du centre de gravité du bateau. Vendredi, le bateau sera de nouveau sorti hors de l’eau, désassemblé et préparé pour être chargé sur un cargo qui devrait quitter Auckland dimanche matin à la première heure. Cap sur l’Europe !

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Peter Gilmour vainqueur à Troia, 1e bilan de l’équipe de France !

Peter Gilmour portrait
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Sébastien Col se classe respectivement 5ème et 4ème de ces deux classements. Ces résultats sont à l’image d’un collectif français au mieux de sa forme. Car avec Philippe Presti, ces deux skippers de haut vol ne doivent pas être l’arbre qui cache la forêt des stars « en devenir ». Damien Iehl, huitième de la ranking list vient ainsi de terminer troisième de deux épreuves importantes du circuit alors que Pierre Antoine Morvan s’est octroyé la deuxième place du championnat d’Europe en Pologne il y a quelques jours et s’était déjà fait remarquer en début de saison grâce à son statut de finaliste du Marseille International Match Race. Il occupe la 9ème place de la ranking list. A mi-saison, quatre français sont donc dans les dix premiers du classement mondial !
Et derrière eux, d’autres jeunes talents renforcent la scène française. A l’image de Victor Lanier. Le champion de France en titre, membre de l’équipe de France militaire a profité de la dernière ranking list ISAF pour gagner une dizaine de places et figurer en 23ème  position. Victor et son équipage auront très prochainement l’occasion d’en découdre avec leurs compatriotes à l’occasion des Internationaux de France de Match Racing organisés à Pornichet du 1er au 5 août. Ils y retrouveront notamment Mathieu Richard, Sébastien Col ainsi que Damien Iehl.
Dans la foulée de ce rendez-vous, précisément du 6 au 11 août, l’équipage de Claire Leroy, en tête de la ranking list depuis plus de deux ans va disputer le championnat du monde féminin. Les « mermaids » vont régater à domicile puisque ce mondial va se dérouler sur les First Class 8 de la Société Nautique de Saint Quay Portrieux dans les Côtes d’Armor.

Interview de Marc Bouet :

Mathieu Richard et Sébastien Col sont bien placés sur le world tour, est-ce que ce sera compliqué pour eux de conserver cette place ?
Sur le world tour, ça va être compliqué de conserver cette place. Ça peut changer très vite car ils peuvent ne pas être invités à toutes les épreuves. L’objectif premier du world tour est de faire naviguer des stars de l’America’s Cup. Si Bertrand Pacé et Philippe Presti sont candidats, cela fera quatre français, ce n’est pas sûr que ça passe. Et aujourd’hui, il n’est pas absolument certain qu’ils aient le niveau de marins comme Peter Gilmour ou Bertrand Pacé ou autre. C’est peut être encore le dernier stade qu’il leur manque, mais peut être que je suis pessimiste. 

Est-ce que vous trouvez le temps d’organiser des entraînements avec les membres de l’équipe de France de match racing ?
Nous n’avons jamais beaucoup de temps pour organiser des entraînements et dès le départ, notre choix était d’aider les équipages à participer aux compétitions, pas forcément de les entraîner. Nous avons cependant réussi à organiser une session d’entraînement à Valence juste avant l’America’s Cup sur des bateaux prêtés par Areva Challenge.

Comment se porte le collectif match race français ?
Ma première réponse serait : presque trop bien ! Nous nous étions fixé comme objectif de trouver les remplaçants de François Brenac, Bertrand Pacé, Luc Pillot et Thierry Péponnet. Nous cherchions une nouvelle génération et je crois qu’avec des gens comme Sébastien Col, Mathieu Richard et Damien Iehl, qui est lui aussi dans les 10 premiers, l’objectif a été rempli. Après on a aussi Pierre Antoine Morvan qui est à la porte des dix premiers et Victor Lanier qui continue sa progression autour de la vingtième place.
Il y a presque une abondance de skippers français qui leur rend la vie difficile à cause des invitations. Les organisateurs de compétition ne peuvent inviter quatre ou cinq français sur une même épreuve, ils cherchent à avoir le plus de nationalités possibles. Mais on ne va pas se plaindre d’un tel réservoir. En plus, il y a les filles mais la richesse est moins grande puisque derrière la première, il n’y a pas de réserve.

Vous étiez à Saint Quay avec Claire Leroy et son équipage pour préparer le mondial, comment ça se présente ?
C’est leur objectif de l’année et elles se sont bien préparées et sont très motivées. Mais ce n’est pas forcément se simplifier la tâche que de se mettre trop de pression sur un même objectif. Elles ont beau courir à domicile, ça ne rend pas la victoire certaine, ce serait trop beau.

Résultats de la Troia Portugal Match Cup :
1 – Peter Gilmour (AUS) 14-3
2 – Ian Williams (GBR) 10-7
3 – Gavin Brady (NZL) 12-4
4 – Sébastien Col (Areva Challenge) et Fred Guilmin, Christophe André, Gilles Favennec, Jean-François Cuzon 10-8
5 – Mathieu Richard (Saba Sailing Team) et Greg Evrad, Yannick Simon, Olivier Herledant, Benoit Briand 6-5
6 – Paolo Cian (ITA) 7-9
7 – Philippe Presti (Luna Rossa) et Philippe Mourniac, Jean Marie Dauris, Joey Newton, Mangnus Auguston 6-6

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Championnat du monde de Match Racing féminin.

Claire Leroy Calpé 2007 Grade 1
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Saint Quay Portrieux, petite ville bretonne et première ville française à organiser un championnat du monde de match racing, se voit propulser à la hauteur de métropoles tel que Coppenhague, dernière ville organisatrice et Auckland qui accueillera la prochaine édition.
Le plateau de cette édition sera très relevé. En effet, les 12 skippers en lice font partie des 20 meilleurs mondiaux. 9 nations seront représentées (France, Angleterre, Danemark, Angleterre, Australie, Suède, USA, Pays Bas, Nouvelle-Zélande, Allemagne).
Deux équipages français seront présents : Celui de Christelle Philippe (11 ème mondial) ainsi que celui de Claire Leroy, numéro un Mondial et qui sera la grande favorite de l’épreuve puisqu’elle navigue sur sont pan d’eau : Saint Quay Portrieux.
Le Match Racing est une discipline inspirée de l’America’s cup. En France, pays qui fait la part belle à la course au large, la discipline est relativement confidentielle, bien que le pays fournisse de nombreux talents. Par contre les pays anglo-saxons et scandinaves est sont très friands et des pays comme la Suède en ont fait un de leur sports majeurs. Ce sont des duels entre équipages qui naviguent sur des bateaux identiques. Pour cette édition, la compétition se courra sur de First Class 8.
La semaine se déroule en deux phases. Tout d’abord une phase qualificative, appelé Round Robin, pendant laquelle tous les équipages se rencontre. A l’issue de celui-ci, les meilleurs équipages se qualifient pour les phases finales : Quart, Demi, finale.
Rendez-vous à Saint-Quay du 6 au 11 août prochain…

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8500 marins à la Semaine de Cowes

Alfa Romeo 2
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14 pays seront représentés, dont la France, l’Australie, les Etats-Unis et bien entendu le Royaume-Uni.  Parmi les Big Boats présents cette année, on suivra tout particulièrement les duels entre le tout nouveau Leopard de Mike Slade et un autre 100 pieds, Alfa Romeo avec Neville Crichton à la barre.  
A l’extrême, le plus petit bateau ne mesure que 19 pieds, mais ce sont les Laser SB3 qui seront les plus nombreux avec 98 bateaux inscrits.  Pour les premiers jours, les prévisionnistes annoncent de bonnes conditions avec un vent modéré, mais les conditions risquent de se corser au milieu de la semaine prochaine sous l’influence d’une profonde dépression au nord des îles britanniques. Début des épreuves demain avec notamment la Volkswagen Touareg King of Cowes, le début des régates pour les big boats et la iShares Cup. 

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Tir groupé aux Scilly ! Thierry Chabagny en tête…

Thierry Chabagny - Brossard
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Hallucinant. On se frotte les yeux à deux mains et plusieurs fois à la lecture des positions de ce soir. Car si Nicolas Bérenger (Koné Ascenseurs localisé en tête à 16h, à 142 milles de Crosshaven) et Thierry Chabagny (Brossard – en tête à 19h00 ce soir) mènent toujours la danse, les écarts au but ont littéralement fondu avec le jeu du positionnement dans le courant et surtout le passage d’une dorsale derrière laquelle tous doivent toucher du sud-ouest pour le sprint final de 140 milles en Mer Celtique.
 
En clair, c’est désormais exactement comme si l’on traçait une ligne de départ perpendiculaire à la route entre les Scilly – qui feraient une jolie bouée – et la pointe sud-ouest de l’Angleterre qui serait un bateau comité, ou l’inverse !
 
La régate à handicap qui avait lieu depuis 24 heures avec des retards conséquents pour les deux tiers de la flotte sur le peloton de tête a vécu. En quelques heures, tous ont retrouvé des chances d’y croire, y compris ceux qu’on croyait définitivement perdus pour la gagne encore ce matin. Des exemples ? Complètement à terre à Land’s End, Liz Wardley (Sojasun), Armel Tripon (Gedimat), Jean-Paul Mouren (M@rseillEntreprises) et Thierry Duprey (Domaine du Mont d’Arbois) peuvent encore espérer réaliser le hold-up de l’année. Entre deux pointages, ils ont réduit de plus de 10 milles leur écarts aux leaders et peuvent faire un meilleur cap pour le moment. Laurent Pellecuer (Cliptol Sports) et Christian Bos (Belle Ile en Mer), au milieu, ont retrouvé eux aussi de jolies couleurs… Mais il faudrait tous les citer ou presque ! Alors que ce midi on accusait grosso modo entre 10 milles et 25 milles de retard du 15e au 46e, désormais 46 bateaux sur 49 tiennent en 9 milles et les 20 premiers en 3 milles, autant dire presque rien!
 
Toute la flotte de cette 38e Solitaire Afflelou Le Figaro est donc positionnée maintenant sur cette deuxième ligne de départ virtuelle. Tous se débattent encore au près dans du nord ouest sur une mer inconfortable. Qui pourra virer dans les meilleures conditions et trouver le meilleur compromis cap-vitesse dans la bascule de sud-ouest ? C’est quasi aussi difficile à dire que lorsqu’une régate commence…
 

Desjoyeaux : « jamais vu ça …»
« Le jeu s’est ouvert pour ceux de l’arrière », constate Sylvain Mondon de Météo France. « La régate est passionnante. A chaque pointe on s’est bien amusé. A chaque marque, il y a eu des passages à niveau et des rebondissements », abonde Gildas Morvan (Cercle Vert). Et même un professeur se pince pour y croire à la table à cartes. « Je n’ai jamais vu une étape avec autant de rebondissements, de changements de leaders ! » jure Michel Desjoyeaux (Foncia). On a calculé pour la forme : 5 leaders en 10 classements. Qu’on ne vienne plus jamais nous dire que les courses en Figaro Bénéteau sont affaires de « Bretons de Panurge » et autres « chevaux de bois » peinant à s’écarter les uns des autres.
Depuis Caen-Ouistreham, il y a eu au bas mot une bonne quinzaine d’idées très différentes pour négocier les innombrables passages à niveau de Barfleur aux Scilly. Qui à la côte, qui au large, qui au milieu… et tout ça pour ça !
Tout ça pour finalement se retrouver quasi à égalité pour le sprint final by night jusqu’aux vertes collines de Crosshaven. Un rush de 140 milles dans du sud-ouest qui permettra à tous d’allonger la foulée, avec évidemment ces très poétiques nuances qui font et défont les grands vainqueurs. A l’ouest, au centre, à l’est, qui aura le meilleur angle ? Qui trouvera le meilleur compromis cap-vitesse, le tout sans véritablement savoir où sont les autres, avec le black-out des classements entre 19h et 4h30 ? A suivre…

Le Top Ten ce soir à 19h00 :
1 – Chabagny Thierry / Brossard
2 – Troussel Nicolas / Financo
3  – Duthil Frédéric / Distinxion    
4 – Treussart Ronan / Groupe Celeos
5 – Svilarich Etienne / Grain de Soleil
6  – Berenger Nicolas     / KONE Ascenseurs    
7 – Desjoyeaux Michel / Foncia
8 – Lepesqueux Marc  / Rapid’ Flore – Caen-La-Mer
9 – Le Gal Franck / Lenze
10 – Wardley Liz / Sojasun

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Fin de chantier pour le Veolia de Roland Jourdain

Roland Jourdain / Véolia
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L’objectif de ce chantier étant de mettre le bateau à la hauteur des nouveaux, Véolia bénéficie désormais d´un nouveau mât, d´appendices redessinés, et d´une surface de voilure augmentée. Albert Bargues, le directeur du projet : « C’était un challenge puisque tout était nouveau : nouvelle équipe, sponsor unique, nouveau projet ». De tous les chantiers où il a pu travailler, jamais il n’a vu un tel niveau de recherche du détail et de perfectionnisme. C’est la raison pour laquelle « l’accouchement a été plus long que prévu » explique Roland Jourdain. « On a vraiment fait un super bateau. Il avait déjà une bonne base, il était assez rapide, mais on l’a allégé au maximum. On a fait un gros chantier et j’ai vraiment hâte de revenir à bord ».

Ce week-end Roland reprendra la barre de Veolia Environnement sur lequel il n’a pas navigué depuis sa victoire dans la Route du Rhum en novembre dernier. A bord, il retrouvera Jean-Luc Nélias, son co-skipper pour la saison avec lequel il testera les modifications apportées. Le 9 août, le monocoque rejoindra les pontons de Cowes pour prendre le départ de la célèbre Fastnet Race le 12 août.

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