La nouvelle veste Inshore-Warm est entièrement étanché et propose une doublure polaire 200g/m2 pour une véritable protection thermique. Idéale pour la voile côtière, le bateau à moteur ou pour être portée à terre lorsqu’il fait plus froid, cette veste est très polyvalente.
Le nouveau tissu laminé (classification Gill 2 points jaunes) offre une grande souplesse tout en conservant le caractère respirant et résistant que l’on peut attendre de Gill.
Le col est également doublé en polaire et la capuche très légère est conçue pour être pliée et rangée à l’intérieur du col. La veste comprend aussi un cordon de serrage au niveau de la capuche et de la taille et une poche multi-média à l’intérieur pour y glisser un lecteur MP3 ou un téléphone portable. Disponible en coupe homme, femme ou enfant, la veste Inshore-Warm est idéale pour toute la famille.
Caractéristiques : Veste Inshore-Warm de Gill (Homme) Couleurs : Noir/Graphite, Orange/Graphite ou Bleu Crépuscule/Gris Argenté Tailles : XS – XXL
Veste Inshore-Warm de Gill (Femme) Couleurs : Mulberry (mauve-prune)/Gris Argenté ou Gris Argenté /Bleu Crépuscule Tailles : 10 – 16
Veste Inshore-Warm de Gill (Junior) Couleurs : Bleu Crépuscule/Gris Argenté ou Mulberry (mauve-prune)/Gris Argenté Tailles : JS, JM, JL
« On a droit à un spectacle exceptionnel, dans une jolie brise d’un peu plus de dix nœuds de vent, toute la flotte sous spi est venue saluer une dernière fois Ouistreham et Caen où nous avons été si bien reçus » Jacques Caraës, le directeur de course, avait bien raison de se réjouir cet après-midi vers 16h30. A 15h20, le Comité de course avait lâché les 49 solitaires pour cette étape de 415 milles à destination de Crosshaven en Irlande. Seul bémol : la fortune de mer arrivée au malheureux jeune britannique James Bird, dont le bateau GFI Group a talonné en se rendant sur la zone de départ et a subi une voie d’eau suffisamment importante pour que James décide de remonter vers Caen afin de réparer. Il pourrait décider ensuite de rejoindre la flotte en Irlande afin de participer à la deuxième étape.
Ce sera finalement le seul incident notable des premières heures du parcours disputées sur une mer plate en rade de Caen. Trop gourmands sur la ligne au départ, Jeanne Grégoire (Banque Populaire), l’Italien Pietro D’Ali (Kappa) et Nicolas Lunven (Bostik) étaient rappelés par le comité et prenaient donc un léger retard. A l’inverse, les deux anciens planchistes de haut niveau que sont Robert Nagy (Theolia) et Fred Duthil (Distinxion), prenaient le meilleur départ et se disputaient le leadership lors des premiers milles de ce parcours… accompagnés d’un certain Nicolas Troussel (Financo), lauréat 2006 de La Solitaire Afflelou Le Figaro, déjà dans le match. Eric Drouglazet (Liusinia), Ronan Treussart (Groupe Céléos), Marc Emig (A.ST Group) et Gérald Véniard (Scutum) étaient à l’affût eux aussi, tout comme Nicolas Bérenger (Koné Ascenseurs) ou encore Michel Desjoyeaux (Foncia), qui avaient tiré le meilleur parti du premier bord de portant. Mais personne n’était évidemment éliminé.
La flotte était encore relativement groupée au moment de virer la première bouée officielle, à savoir la bouée Radio France, mouillée devant la célèbre Juno Beach. Fred Duthil, encore lui, s’adjugeait ce premier accessit à 17h02, avec 5 minutes d’avance sur Nicolas Troussel (Financo) et 6 minutes sur Robert Nagy (Theolia). « Mais c’est très serré, c’est vraiment à la queue leu leu », commentait Jaques Caraës.
La flotte naviguait alors vent de travers et commençait à se battre avec une des malédictions du Figariste solitaire : les paquets d’algues qui s’emmêlent dans la quille et les safrans, freinant la progression du bateau. Une grande classique de La Solitaire en Manche. Patrice Bougard (Kogane) déplorait une légère avarie (écoute de grand voile et poulie basse de chariot cassées) mais poursuivait sa route. La flotte mettait alors le cap sur la bouée Norfolk qui oblige les solitaires à aller longer la côte est du Cotentin avant de s’attaquer à la traversée de Manche proprement dite. Le vent forcissait alors pour une quinzaine de nœuds, laissant espérer une progression meilleure que celle envisagée encore hier, sachant que la météo s’annonce toujours tordue de l’autre côté du Channel. Tous ceux qui se disaient cette semaine « particulièrement sereins » et prétendaient avoir « hâte d’y être » – à savoir 95% de la flotte – sont servis. Voici venir la première soirée et la première nuit en mer de cette Solitaire 2007 qui, déjà, tient toutes ses promesses.
Après une journée de course annulée faute aux vents (35 nœuds et plus) qui avaient fini par balayer un par un les 18 pieds présents sur ce Grand Prix, le comité de course du Sonderborg Yacht Club a profité d’une brise toujours solide mais plus praticable pour lancer 4 manches le dernier jour de course.
En tête du classement provisoire, les Danois de GP Covers attaquaient cette journée très motivés. 2èmes de la première confrontation, ils devaient subir le bris de leur mât et voir tout espoir de victoire s’envoler, tout comme leur compatriotes de Bodotex, moins bien partis. Malgré un niveau de navigation qui n’a rien a envier aux meilleurs équipages Anglais, Jesper Broendum, Jesper Holst et Martin Friderichsen ont manifestement mal supporté la pression inhérente à leur statut de locaux, commettant de nombreuses erreurs.
Plus réguliers, Andy Richards et ses hommes (Pindar – Radii) ne finissaient jamais sous la troisième place et se montraient les plus habiles à négocier le grain qui frappaient les équipages déjà exténués lors de la dernière manche. Avec une confortable avance, ils terminaient la journée sur une belle victoire, devant Mason Woodworth, Ding Brown et Simon Hamilton (GE Commercial Finance).
L’équipage Suisse d’Uti, skippé par Stefan Rüeger (avec Ueli Marti et Res Schürch), finissait ce Grand Prix du Danemark une nouvelle fois quatrième, confirmant sa bonne forme et validant le choix de ses nouvelles voiles. Cinquièmes, James Mears, son frère Stuart et Matt Gill, sur Pica, assuraient également de belles manches, confirmant une fois de plus depuis leur arrivée sur le circuit l’année dernière, un très bon potentiel.
Satisfaction également pour le deuxième équipage Suisse, Naef, emmené par Cyril Peyrot, son jumeau Patrick et Simon Monnin. Malgré leur poids relativement faible, ils sont parvenus à terminer chacune de ces manches ventée, particulièrement la dernière malgré la fatigue, la perte d’un des deux sticks et le bris par deux fois de la drisse de foc. Belle ténacité synonyme d’une 6ème place amplement méritée.
Suivaient ensuite les malheureux Danois (dans l’ordre GP Covers et Bodotex) et les 6 équipages allemands, respectivement Berlin Syndikat, Wet Protect, Magic Marine, Space Models, Marine Club et Lago di Constanza, dont la plus grande partie était venue suivre son apprentissage…un peu plus viril qu’à Travemünde.
Il ne reste désormais plus qu’une épreuve pour désigner le champion européen. Elle se déroulera comme l’année dernière en France, à Carnac, du 15 au 17 septembre prochain. Sur ce plan d’eau exceptionnel, une vingtaine de 18 pieds sont attendus, avec en tête du classement provisoire Pindar-Radii (81 pts), en lutte pour le titre avec un autre équipage anglais, GE Commercial Finance (71 pts), vainqueur du Grand Prix français l’année dernière.
Classement final (après 7 manches, la plus mauvaise ôtée, 14 partants) : 1er Gill / Wet and Wild Graphics (GBR) : 12 pts 2nd Pindar / Radii (GBR) : 15pts 3ème GE Commercial Finance (GBR) : 22pts 4ème UTI (SUI) : 25pts 5ème PICA (GBR) : 28pts 6ème G18 (SUI) : 39pts
Au menu : glissades sous spi au largue serré, bancs d’algues récalcitrants, du courant à négocier, notamment au passage de la pointe de Barfleur, hier soir dans les cailloux. La lune a illuminé la route vers les côtes anglaises, que chacun a négocié à sa manière, sur une mer parfaitement lisse. La flotte s’est en effet étalée en latéral sur une quinzaine de milles d’ouest en est. L’entonnoir de Fairway sera le juge de paix. Les écarts commencent également à se creuser entre les leaders et Jimmy Le Baut (Port Olonna-Arrimer) qui fermait la marche au classement de 4h00. 23 milles plus au nord, Gérald Véniard (Scutum), en tête depuis hier après-midi, a réussi à conserver sa position. Grâce à « une bonne carbu », le double vainqueur d’étape de 2006 distance Christopher Pratt de 0,8 milles, lui-même talonné par Frédéric Duthil (Distinxion) et Michel Desjoyeaux (Foncia). Par paire ou trio, le top 10, également composé de Chabagny, Mahé, Bérenger, Treussart, Nagy et Troussel navigue à vue. Le premier bizuth, Vincent Biarnes (Côtes d’Armor) réalise un beau début d’étape et pointe ce matin en 11e position. A défaut de repos (Michel Desjoyeaux avouait tout de même s’être accordé un petit roupillon), les skippers se sont régalés dans ces conditions de navigation… Un plaisir à peine troublé par la perspective d’une belle pétole à venir.
« Il va falloir préparer le mouillage » « On ne va pas y couper » confie Gildas Mahé (Le Comptoir Immobilier), satisfait de son début d’étape. Le courant devrait en effet s’inverser à partir de 8 heures ce matin et se retrouver face aux étraves des figaristes. Associé à un vent qui s’essouffle d’heure en heure, on comprend mieux pourquoi les marins se préparent à une longue et dure journée sous le perfide Albion…
Echos du large Gildas Morvan (Cercle vert) : « On a eu des super conditions pour partir, avec du vent, plus que prévu, c’était sympa, il fait beau et pour l’instant, c’est que du bonheur. Mais là, ça mollit un peu. Certains ont attaqué par dessous, d’autres par dessus. Je surveille le timing pour le passage aux needles. Je n’ai pas trop dormi car entre le courant, le vent, les réglages, les algues et les cargos, il y avait pas mal de boulot. »
Gérald Véniard (Scutum) :« Hier c’était bien sympa et puis ça rassure d’avoir la carbu, ça me change d’être dans le coup dès le début, je ne sais pas trop comment je vais gérer la suite. Mais ça fait toujours plaisir de prendre un bon départ. Pour l’instant, la navigation est agréable mais quand il y aura moins de vent, ce sera moins drôle. Je vois des lumières tout autour de moi, peut-être que je suis devant mais je ne sais pas. »
Christopher Pratt (Espoir Crédit Agricole) : « C’est beaucoup de plaisir car c’est une navigation magnifique. On a commencé sous spi au largue serré. L’arrivée à Barfleur dans les cailloux sur une mer d’huile était géniale. Il fait grand jour avec la lune, la mer est bien calme, pour se mettre en jambe c’est l’idéal. J’ai passé la nuit à Côté de Thierry Chabagny et Koné (Nicolas Bérenger). Mais une journée difficile nous attend, le plus dur reste à venir. »
Gildas Mahé (Le Comptoir Immobilier) « J’ai été un peu tout seul cette nuit mais là, je viens de retrouver mes copains et la bataille a commencé. J’ai deux bons clients à côté de moi : Michel Desjoyeaux sous mon vent et Fred Duthil 200 mètres devant moi. Je suis assez content de moi et de ce début d’étape car l’année dernière je prenais des mauvais départs, j’étais le roi du classement Argos ! Là, le vent commence à mollir et il va falloir s’accrocher. On ne va pas tarder à vérifier le mouillage ! »
L’Anglais James Bird (GFI Group) qui a talonné hier en sortant du port de Ouistreham a mis son bateau à terre à Caen pour effectuer toutes les réparations nécessaires. Le jeune bizuth a l’intention de repartir dès que possible en convoyage vers l’Irlande pour prendre le départ de la deuxième étape.
Appel à conférences pour les forums utilisateurs JEC 2008
Le groupe JEC organise des forums utilisateurs de haut niveau depuis de nombreuses années déjà pendant le salon JEC Composites Show à Paris (1, 2 et 3 avril 2008). Ces rencontres favorisent le dialogue entre industriels (fournisseurs de matières premières, transformateurs, producteurs d’équipement etc.) et utilisateurs finaux grâce aux témoignages de nombreux experts reconnus des composites dans chaque secteur applicatif (Marine, Aéronautique, Transports Terrestres en Commun, Automobile, Construction, Fibres Naturelles).
Les entreprises souhaitant présenter une innovation devant un large public peuvent d’ores et déjà déposer leur proposition de présentation en ligne sur www.jeccomposites.com/jec-forums.
Les bénéfices pour les sociétés sélectionnées sont nombreux. Elles bénéficieront en outre du plan de communication complet développé par JEC dans ses propres média (JEC Composites Magazine, e-letters, site Internet, … ), mais également dans des magazines spécialisés, avec la publication de programmes, annonces sur Internet, campagnes d’emailing, communiqués de presse, … Ces actions permettent d’informer un réseau mondial de plus de 100 000 professionnels des composites. Leur présentation sera suivie par un public ciblé réunissant des utilisateurs, transformateurs, designers, consultants, ingénieurs, journalistes, universitaires, … Ces entreprises gagneront en visibilité en étant également présentes dans les comptes-rendus des forums distribués à chaque auditeur.
La date limite de dépôt des dossiers en ligne est le 2 novembre 2007. Contact : Patrice Sinthon, Directeur Marketing & Communication Email: sinthon@jeccomposites.com Phone: +33 1 58 36 15 03 Fax: +33 1 58 36 15 13
Appel à candidatures pour le Programme JEC Innovation Awards 2008
La onzième édition du Programme Innovation JEC viendra récompenser en avril prochain les meilleures innovations composites dans plusieurs secteurs : Aéronautique et Espace, Construction, Transports Terrestres, Energie et Industrie, Sports et Loisirs, Environnement, Procédés, … Depuis sa création en 1998, le programme a gagné la confiance de l’industrie des composites grâce à sa forte crédibilité et au formidable impact sur la visibilité des sociétés lauréates et finalistes. Le programme a récompensé plus de 78 entreprises innovantes du monde entier et leurs 300 partenaires. Il compte aujourd’hui de nombreux partenaires et sponsors et attire chaque année de nombreuses sociétés candidates. Reconnu mondialement pour la valeur ajoutée qu’il apporte aux industriels, la compétition est également déclinée sur la Chine depuis 3 ans, et prochainement en Inde et dans d’autres pays émergents.
Le Programme Innovation vise à détecter, promouvoir et récompenser les solutions composites les plus performantes en termes d’excellence technique, chaîne de partenaires, potentiel de commercialisation et valeur ajoutée pour les utilisateurs finaux, sans oublier l’originalité de la solution. Ce programme leur apporte une visibilité exceptionnelle : articles dans des supports de presse spécialisés (plus de 100 articles par an) et dans tous les médias du groupe JEC. Les innovations en compétition sont communiquées auprès d’un réseau de plus de 500 magazines professionnels.
Les anciens lauréats sont unanimes sur les bénéfices du programme. Véritable label de qualité et reconnaissance internationale sur lequel ils communiquent et capitalisent régulièrement, cette compétition est également un facteur de motivation pour les équipes développant les solutions composites, et une opportunité pour établir de nombreux contacts professionnels.
Les dossiers de candidature doivent être déposés en ligne sur www.jeccomposites.com/innovationavant le 2 novembre 2007 et seront examinés par un jury composé d’experts internationaux et de journalistes.
– A 48 ans, vous êtes un jeune directeur de course. Comment devient-on directeur de course ? "Claire de Crépy, directrice adjointe du Figaro Événements, m’a proposé ce poste quelques semaines avant le salon nautique 2006. Cela m’a étonné car je n’avais pas d’expérience en la matière : j’ai préféré prendre le temps de la réflexion. Mais je me suis vite rendu compte que c’était une belle expérience à vivre".
– Pour cette "première", y-a-t-il un peu de stress ? "Forcément un peu. La météo est l’un des paramètres qui nous menacent le plus et c’est évidemment plus difficile à vivre s’il y a beaucoup de vent. Cela dit, entre les balises embarquées à bord des Figaro Bénéteau, les stages de sécurité pour les bizuths et les stages de survie pour tous les concurrents, on ne laisse rien a hasard. Après, la mer reste la mer et il peut se passer plein de choses. Mais j’avoue que je ne suis pas fâché de voir l’anticyclone reprendre de la vigueur. La veille du départ, j’ai reçu un coup de téléphone de Jean Maurel, directeur de course de la Route du Rhum et de la Transat Jacques Vabre. Jean m’a souhaité "bonne chance", me proposant même son aide au cas où : cela m’a fait chaud au cœur".
– En tant qu’ancien coureur, comment jugez-vous l’évolution de cette course ? "La Solitaire, c’est une vieille dame maintenant mais une vieille dame toujours très sportive. Regardez le plateau, il est superbe : il y a même quelques copains sur la ligne de départ comme Michel Desjoyeaux ou encore Bertrand de Broc. Avec ou contre eux, j’en ai avalé des milles ! Je vois aussi arriver des bizuths qui m’ont l’air très sérieux et bien préparés car je n’ai pas vu beaucoup de caisses à outils sur les pontons : ce qui prouve que le niveau monte. Moi, j’avais démâté lors de ma première participation. Quinzième, c’est ma meilleure performance en six participations : je crois que je n’allais pas très vite…. (rires)".
– Le parcours justement : tout en étant très classique, il s’annonce copieux avec une étape "monstrueuse" de plus de 760 milles : est-ce volontaire ? "Disons que j’ai voulu évoluer un peu en proposant des parcours côtiers et techniques mais également une grosse étape de 762 milles : 762 milles, c’est quasiment deux étapes en une. C’est un peu l’Everest de la Solitaire 2007. Brest, le Fastnet à bâbord et une longue descente vers La Corogne : le terrain de jeu est immense et il y aura de quoi jouer. Ceci dit, l’histoire a souvent démontré que la course ne se jouait pas sur des grandes étapes mais sur des étapes dites faciles car plus courtes".
Philippe Eliès
(1) : il faisait partie de l’équipage du maxi-catamaran "Orange 2" lors du Trophée Jules Verne victorieux en 2005.
Le principe de précaution prévalant, un nouveau voile de quille va être construit en Nouvelle-Zélande. En effet, Jean-Pierre Dick ne souhaite prendre aucun risque pour son prochain tour du monde en course : la Barcelona World Race (départ le 11 novembre 2007). Paprec-Virbac 2 ne pourra donc pas participer à la Rolex Fastnet Race au mois d’août. Le monocoque sera remis à l’eau début octobre.
Jean-Pierre, quel est le problème sur la quille ? JPD. "Il y a des fissures à plusieurs endroits en particulier sur la partie haute du voile de quille près de l’attachement du vérin. Le métal (acier) n’est pas homogène. C’est un défaut de fabrication et nous ne sommes donc plus certains de la solidité de cet appendice. Il vaut mieux résoudre le problème maintenant que de perdre la quille au milieu de l’océan ! Nous ne voulons prendre aucun risque pour les prochaines courses et surtout pour la sécurité des marins. Il faut donc refaire un nouveau voile de quille en Nouvelle-Zélande. Le Paprec Virbac sailing team est aujourd’hui fort d’une procédure de vérification fiable comportant plusieurs phases : les essais en mer, le demi-tour du monde et les contrôles en chantier à Lorient. Ce processus fonctionne bien, la preuve en est aujourd’hui, même si cette découverte ne nous réjouit guère."
Seras-tu prêt pour la Barcelona World Race ? JPD : "Nous prévoyons une mise à l’eau du bateau avec la nouvelle quille début octobre. Nous ferons donc les derniers réglages avec Damian lors du convoyage de Lorient à Barcelone. Nous avions prévu le lancement de Paprec-Virbac 2 en début d’année de façon à pouvoir gérer les aléas techniques que l’on rencontre quand on lance et met au point un nouveau prototype. Nous serons donc prêts pour la Barcelona World Race malgré ce problème majeur."
« D’après moi, le jeu est très ouvert, 20 à 22 marins peuvent espérer entrer dans les dix premiers et c’est bien difficile dans ces conditions de faire un pronostic ». Le directeur de course Jacques Caraës ne se laisse pas piéger facilement à l’inévitable jeu des pronostics. N’empêche. Rarement la course aura caché son jeu à ce point avant le départ. Dix favoris et une quinzaine d’outsiders, c’est beaucoup. Au premier rang, on trouve le podium 2006 : Nicolas Troussel (Financo), Thierry Chabagny (Brossard) et Gérald Véniard (Scutum). Arguments pesants : depuis leur consécration 2006, les trois hommes ont raflé les plus grandes courses en Figaro Bénéteau. Nicolas Troussel a empoché le Trophée BPE entre Belle-Ile et Marie Galante, Thierry Chabagny s’est offert Cap Istanbul (en double avec Nicolas Bérenger) et Gérald Véniard a gagné les deux dernières courses de préparation, la Solo Figaro Portdefrance.com Concarneau et la Solo Figaro Les Sables. Même si « être favori ou pas ne change pas grand chose, personnellement ça ne me dérange pas », comme assure Nicolas Troussel. Ces trois-là sont forcément attendus au tournant. Ne pas oublier néanmoins que gagner deux ans de suite est un exploit rarissime : en 37 éditions, le seul marin a avoir réalisé ce doublé est Guy Cornou en 1975 et 1976, ce qui ne nous rajeunit guère.
On évacuera difficilement aussi de la liste des favoris un Michel Desjoyeaux (Foncia) qui déclarait hier s’être mieux préparé qu’en 2003 et 2005, années où il terminait respectivement 2e et 3e… Pour l’anecdote, si Michel l’emportait cette année il égaliserait à trois victoires dans la Solitaire avec Jean Le Cam et Philippe Poupon. A surveiller de près encore la valeur sûre Gildas Morvan (Cercle Vert), un Eric Drouglazet (Lusinia, vainqueur 2001) gonflé à bloc, les deux circumnavigateurs Marc Thiercelin (Siemens) et Bertrand de Broc (Les Mousquetaires) qui espère que sa 13e participation lui portera bonheur. L’Italien Pietro D’Ali (Kappa) et le Montpelliérain Laurent Pellecuer (Cliptol Sports) – qui bataillaient pour la victoire finale en 2005 – postulent de fait eux aussi au Top Ten.
Appel d’air Mais si le jeu est ouvert à ce point, c’est aussi que la série est à un tournant. De grands squatteurs de podiums et victoires sont partis vers d’autres cieux, sur des bateaux plus grands : Jérémie Beyou, Charles Caudrelier, Yann Eliès, Armel Le Cléac’h, Kito de Pavant, Erwan Tabarly ne sont pas là cette année et cela crée forcément un appel d’air. Depuis l’avènement du Figaro Bénéteau II en 2003, Nicolas Troussel est même le seul vainqueur de la Solitaire à se représenter. Du coup, les outsiders se bousculent au portillon des ambitieux. A commencer par les deux filles Jeanne Grégoire (Banque Populaire) et Liz Wardley (Sojasun) qui ont fait des étincelles sur les deux dernières transats en Figaro (Jeanne 3e de l’AG2R, Liz 4e du BPE). Les deux derniers vainqueurs de la Transat 6.50, Corentin Douguet (E.Leclerc-Bouygues Telecom) et Armel Tripon (Gedimat) ultra dominateurs en classe Mini, ont le potentiel pour être dangereux. Idem pour le multiple champion du monde de planche à voile Robert Nagy (Theolia), le Marseillais Marc Emig (A.ST Groupe), Nicolas Bérenger (Koné Ascenseurs) vainqueur à Istanbul avec Thierry Chabagny. Christopher Pratt (Espoir Crédit Agricole), premier bizuth l’an passé, est capable du meilleur. Tout comme le très expérimenté Christophe Lebas (Lola La Piscine Assemblée), Fred Duthil (Distinxion) qui s’est adjugé le Prologue Afflelou ou encore Franck Le Gal (Lenze). Liste évidemment non exhaustive, à laquelle on pourrait ajouter, entre autres un Thomas Rouxel (Défi Mousquetaires) brillant 2e du Trophée BPE ou encore un Gildas Mahé (Le Comptoir Immobilier) pétri d’un talent reconnu de tous.
Chez les bizuths enfin la lutte va être intense avec 14 solitaires qui visent avant tout ce classement, « et j’en connais comme Vincent Biarnes (Côtes d’Armor) qui naviguent super bien », assure Jeanne Grégoire. Le Britannique Nigel King (Nigel King Yachting), Nicolas Lunven (Bostik), Frédéric Rivet (Novotel Caen) ou encore Jean-Pierre Nicol (Gavottes), Thierry Duprey du Vorsent (Domaine du Mont d’Arbois) et Aymeric Belloir (Cap 56) ont les faveurs de pronostics encore plus hasardeux pour ce classement. Mais ici aussi aucune surprise n’est à exclure. Qu’ils viennent du match race, du Tour de France à la voile, du multicoque, ou du convoyage océanique, ceux-là ont des expériences multiples à faire valoir en Figaro. Tout ce beau monde plein d’entrain mais sans autre certitude que celle de l’envie de bien faire entre dans le vif du sujet demain mardi à 15h. Pour une première étape qui pourrait bien s’avérer piégeuse.
Du 6 au 11 août prochain se dérouleront les championnats du monde de Match Racing Féminin au large de Saint Quay Portrieux. Cet événement est l’occasion pour la banque coopérative et le Club de Sport Nautique de Saint-Quay-Portrieux (SNSQP) de signer un partenariat.
La Banque Populaire de l’Ouest est présente dans l’univers de la voile depuis plus de 15 ans. Partenaire de l’association Eric Tabarly depuis 2003, elle aide ainsi à pérenniser l’histoire de la course au large en participant à la conservation d’un patrimoine nautique national. Elle soutient l’effort de la Ligue Bretagne de Voile pour développer la voile sportive et sponsorise Faustine Merret, championne olympique de planche à voile dans sa préparation des prochaines olympiades.
En 2007, la Banque Populaire de l’Ouest s’engage auprès du dynamique et rigoureux Club de Sport Nautique de Saint-Quay-Portrieux pour l’organisation de ces championnats du monde de Match Racing Féminin. La Banque de la voile, par son soutien financier, aidera ainsi l’organisation à promouvoir cette manifestation.
C’est dans ce contexte que le président du Sport Nautique de Saint-Quay-Portrieux, Monsieur Frédéric Brazilier et Monsieur Werner, directeur du groupe des Côtes d’Armor, inaugurent cette convention de partenariat.
Le Fusion 40 incarne la nouvelle génération de catamarans haute performance : légers, solides, confortables et abordables grâce à des finitions à la carte. 37 exemplaires du Fusion 40 naviguent déjà à travers le monde et le premier exemplaire français est en construction à La Rochelle.
Conçu dès le départ pour satisfaire les attentes des plaisanciers les plus exigeants, le Fusion 40 a été dessiné par l’architecte australien Garry Lidgard. Il a été pensé pour une variété de programmes, allant de la course-croisière du week-end à des navigations dans les mers australiennes les plus dures. Ce catamaran est donc rapide et fin à la barre, sûr et confortable.
L’innovation au service de la performance : Conception assistée par ordinateur, coques moulées en infusion sandwich vinylester, aménagements en sandwich : les toutes dernières technologies servent une conception originale, une carène efficace et un rapport poids/voilure étonnant. Un design très contemporain, une ergonomie étudiée et des équipements haut de gamme rendent le Fusion 40 « facile à naviguer » et attrayant. Le chantier Fusion France Sàrl amène sur le marché français l’immense expérience en multicoque des australiens où performance et confort sont enfin réunis sur deux coques !
L’imagination au service de la flexibilité : Le Fusion 40 est l’un des rares catamarans à être aujourd’hui disponible à tous les niveaux de finitions – de la coque nue à la livraison clés en main. Il est aussi disponible avec ou sans dérives et avec un poste de barre simple ou double. Autour d’une même carène se retrouveront donc plusieurs styles de marins, des candidats au grand départ désireux de finir leur bateau aux propriétaires souhaitant des aménagements ou des équipements très personnalisés, en passant par tous les navigateurs aimant concilier confort et performances, mais aussi qualité et prix. La coque nue (certifiée CE en classe « A ») devrait être proposée à moins de 160 000 euros TTC.
Fusion France Sarl est un chantier français basé à la Rochelle. Il est le distributeur exclusif du catamaran Fusion 40 pour la France..