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David Sineau deuxième à Bahia

DavidSineauBretagnelapins
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Frais, dispo, radieux.. le jeune chef d’entreprise Breton David Sineau dresse un bilan à chaud tout en satisfaction mesurée et argumentée de sa Transat. Troisième ici même en 2003 à bord d’un voilier de série, il s’était fixé pour objectif d’améliorer cette performance, à bord d’un voilier prototype cette fois. Chose faite depuis ce matin 10 heures 38 (française), et avec un certain panache pour cet amateur (très) éclairé peu épargné par les avaries de puis le pot au nopir : "La liste des avaries est longue" déclare-t-il tout sourire, "la plus pénalisante est la perte de mon gennaker juste avant le pot au noir. Or, c’est précisément cette voile d’avant qui doit nous permettre de sortir au plus vite du pot. Cela aura peut-être été un mal pour un bien, car je me suis alors écarté franchement de la route directe afin de me donner un angle plus propice pour descendre sous spi. J’ai ensuite perdu toutes mes antennes en tête de mât, la faute à trois oiseaux qui se sont littéralement acharnés sur mes "aériens". Bilan, plus d’indication de vitesse ni d’angle de vent.. aveugle en vérité. Et puis ce gennaker explosé qui, en passant sous le bateau, a abîme mon voile de quille, dont l’efficacité hydrodynamique s’est trouvée grandement affectée par la suite…"
David Sineau, qui prépare depuis trois ans ce projet sur ce plan Nivelt n’affiche aucun regret ; "Yves (Le Blévec) est un superbe vainqueur. Il allait vraiment très vite… J’ai pris grand plaisir à naviguer. A aucun moment je ne me suis mis "dans le rouge". Mon travail sur l’eau depuis trois années a payé car je n’ai fait aucun des "vracs" ou autres départs à l’abatté qui ont couté si cher à mes concurrents". Et de louer ce formidable "esprit" de la Transat 6,50, qui accueille sur les plus hautes marches des podiums un professionnel de la voile et un passionné pur jus, qui ne rêve, à court terme tout au moins, que d’une seule chose, se consacrer davantage à sa famille et à son entreprise d’énergies renouvelables pour les entreprises basée à saint Malo.

Deuxième de l’étape et deuxième au général!

David Sineau (Bretagne Lapins) a franchi la ligne d’arrivée à Bahia à 10 heures 28 minutes et 22 secondes heure française. Il s’octroie la seconde place de l’étape Funchal-Bahia avec un temps de course de 17 jours, 21 heures, 11 minutes et 22 secondes, à la moyenne de 7,11 noeuds. Son écart avec l’époustouflant Le Blévec arrivé hier est de 14 heures et 35 minutes. Son temps cumulé sur les deux étapes est de 24 jours, 00 heure, 59 minutes et 22 secondes. Ce total, et compte tenu des faibles écarts qui existaient à Funchal avec ses principaux adversaires Fabien Desprées (Soiltec) et Ronan Deshays (PCO Technologies) attendus en milieu de journée, lui permet de prendre la seconde place au scratch! Tout ceci sous réserve de validation par le jury international de la course. (souerce DVDB/GPO)

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Adrien Hardy a démâté… puis remâté son bateau!

Brossard Adrien Hardy
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Les avis convergents de Denis Hugues, directeur de course et d’Yves le Blévec ont été ce matin confirmés par David Sineau en ce qui concerne le "mystère" Adrien Hardy. On se souvient de la route plein Nord suivi durant de longues heures par le skipper de Brossard lors du passage du pot au noir, puis de ce redémarrage "comme si de rien n’était" du plan Magnen N°198 qui, après avoir perdu sa seconde place, cravachait pour revenir dans le groupe de tête. David Sineau, alors proche d’Adrien, a tout entendu du compte rendu par VHF d’Adrien sur ses infortunes et il se confirme que Brossard a bel et bien démâté!
Mais à l’instar de ce qui lui était déjà arrivé lors de la Transgascogne, le mât aile ne s’est pas brisé en tombant. David raconte : "La cadène d’étai a arraché le capot à l’avant du bateau et le mât est tombé sur l’avant. Adrien a refait une cadène et a réussi l’exploit de remâter. Sept heures après son démâtage, il était de nouveau en course, probablement pénalisé par une grand voile bloquée au niveau du premier ris… Un véritable exploit!" On attend avec impatience l’arrivée d’Adrien pour confirmation "in vivo" de ses péripéties…

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Mathieu Richard numéro un mondial!

Mathieu Richard portrait 2004
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Pour le skipper nantais de 31 ans qui régate depuis 10 ans dans cette discipline, c’est une consécration ! Il devance ainsi, les ténors de la voile et en particulier ceux de la Coupe de l’America. Cette première place du World Isaf Ranking List récompense tout le travail accompli par le Saba Sailing Team. En 1997, Mathieu Richard s’est entouré de sa bande de copains pour former son équipage de Match Racing. Motivation, ténacité et surtout une âme de guerrier, voici les caractéristiques d’une équipe soudée qui occupe désormais le haut du classement mondial. Mais pour le skipper ligérien, il reste encore un défi à relever pour atteindre l’objectif de sa saison : la première place du Championnat du Monde (World Match Racing Tour).

Interview

Tu viens juste d’apprendre la nouvelle : tu es premier sur la ranking list ?

Mathieu Richard :C’est une grande fierté pour moi. Etre le n°1 sur la ranking list est le rêve de tous les match racers et c’est vraiment super de le réaliser aujourd’hui. Avec mes équipiers, nous vivons un grand bonheur : arriver en tête de ce classement, c’est très prestigieux.

Il y a 10 ans, le Match Race commençait pour toi, peux-tu nous parler de cette aventure?

Cette aventure humaine et sportive a commencé en 1997. A cette époque, je naviguais avec Greg Evrard, qui fait toujours partie de mon équipage, Fred Rivet et Mathieu Renault, qui viennent encore de temps en temps nous prêter main forte. Nous régatons grâce au soutien de l’APCC et de la Fédération Française de Voile. En 2000, Yannick Simon, Olivier Herlédant et plus récemment Thierry Briend sont venus compléter l’équipe. Depuis, nous naviguons sur le circuit international. Ces 10 années de travail permettent d’aboutir à cette 1ère place. C’est une très belle récompense !

Comment arrive-t-on à atteindre le sommet mondial ?

C’est un ensemble de chose. Mais c’est avant tout une bande de copains qui s’entend bien et qui a un objectif commun. Dans cette équipe, il y a beaucoup de motivation et de talent. C’est un travail de longue haleine qui, avec beaucoup de persévérance, finit par payer. Nous sommes entourés et soutenus par des gens compétents, notamment nos entraîneurs Marc Bouët, Gérard Bossé et Anne-Julie Pelé qui sont à nos côtés depuis le début. Nous avons aussi des partenaires fidèles que je tiens à remercier.

Ton plus beau souvenir en Match Racing ?

C’est très difficile de retenir un seul souvenir en 10 ans de Match Race. Il y a eu beaucoup de bons moments et de belles victoires pour le Saba Sailing Team : champion d’Europe en 2004, les Internationaux de France en 2005, la Nation’s Cup et 2ème de la Monsoon Cup en 2006, la Cogressionnal’s Cup et les Bermudes cette année. Une chose est sûre, nous avons encore de beaux moments devant nous !

A 7 points du premier, tu es très proche de t’offrir la première place du Championnat du Monde?

Ce serait une double consécration ! Etre n°1 mondial et remporter ce championnat du monde est l’objectif de la saison. Ce serait formidable de pouvoir l’atteindre. Nous ne sommes qu’à 7 points de Williams mais cette première place est à portée de main. Nous avons encore 2 épreuves à disputer. Fin du suspense en décembre prochain à l’issue de la Monsoon Cup en Malaisie.

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World Isaf Ranking List
1. Mathieu Richard(FR) / 11481 points
2. Ian WilliamsBjörn (GBR) / 11206 points
3. Paolo Cian (ITA) / 11055 points

L’équipage de Mathieu Richard :
Greg Evrard, 33 ans, tacticien réglage GV ; Olivier Herdélant, 27 ans, régleur voiles d’avant ; Yannick Simon, 31 ans, équipier d’avant (N°1) ; Thierry Briand, 34 ans, régleur voiles d’avant.

Palmarès 2007 du Saba Sailing Team :
. 1er de la King Edward VII Gold Cup aux Bermudes
. 1er de la Congressional Cup
. 2ème du Germany Open
. 3ème de l’Auckland Match Cup

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Fabien Després complète le podium de la “Mini”

desprésarriveebahia
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Fabien Després (Soitec) s’est présenté à 14 heures 55 (française) sur la ligne d’arrivée. Il boucle "sa" Transat depuis Fort Boyard en 24 jours, 04 heures, 19 mn et 25 secondes et surtout s’adjuge la troisième place au général puisque Ronan Deshayes (PCO Technologies) ne pouvait plus prétendre conserver une partie de son heure et neuf minutes d’avance qu’il avait sur Fabien Després au terme de la première étape.
Ce podium, c’est celui d’un grand coureur d’océans. Fabien Després navigue en effet à temps plein depuis sa naissance sur le vieux gréement de ses parents, « Notre Dame des Flots » : « C’est le bateau sur lequel j’ai grandi ». Son premier travail fonctionnel, à bord du Dundee de 27 mètres, est assumé à l’âge de 7 ans et il deviendra second à seulement 12 ans. Fabien totalise plus de 250000 milles nautiques, soit l’équivalent de deux tours du monde, uniquement sur « Notre-Dame des Flots ».

A 27 ans, il boucle ainsi sa première transat en solitaire mais surtout en compétition ; "la différence? le manque de sommeil et la perte de lucidité qui va avec. " Parti plein d’ambitions et d’audaces, le jeune Rochelais natif de Dunkerque est présent au rendez vous qu’il s’était lui-même fixé, un podium à Bahia troisième de l’étape au terme d’un sprint échevelé entamé dès le passage de l’Equateur,

Mais Fabien Després rafle aussi la mise de la troisième marche du podium général, en laissant l’étonnant Ronan Deshayes ’PCO technologies) au delà du temps qui séparait les deux hommes à Funchal (1 heure et 9 minutes). ""J’étais revenu à 13 milles de David (Sineau) au sortir du pot au noir, quand un énorme nuage m’a scotché pendant des heures.. je les ai tous vu, Nick (Brennan), Ronan (Deshayes) et Adrien (Hardy) repartir devant moi. J’avais la rage!" Et quelle rage. "J’ai vraiment beaucoup attaqué, surtout les dernières 48 heures quand je n’avais plus du tout de classement et ignorais tout de ma position." Le manque de sommeil aidant, Fabien tarde à réaliser. Pourtant c’est bien lui qu’Yves le Blévec et David Sineau viennent spontanément féliciter.

Nick Brennan est arrivé 4e à 15 heures et 27 minutes. Son temps de course sur cette seconde étape est de 18 jours, 2 heures, 10 mn et 3 secondes, pour une traversée totale de 24 jours, 10 heures, 54 mn et 4 sec.

(source DVDB/GPO)

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Conflit Alinghi-Oracle: décision dans 2 à 4 semaines

BMW Oracle Racing Demi final
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La décision pourrait intervenir « dans deux à 4 semaines », a précisé à l’AFP Tom Ehman, porte-parole du Golden Gate Yacht Club (GGYC) de San Francisco, représentant d’Oracle, après l’audience de lundi. Chaque partie s’est d’ailleurs empressée de publier des communiqués pour exprimer… sa satisfaction. Ainsi les Américains d’Oracle se sont déclarés « très contents », toujours par la voix de Tom Ehman : « Nous sommes très satisfaits du résultat obtenu aujourd’hui », a-t-il annoncé « le juge Cahn comprend parfaitement les enjeux du débat. Il a affirmé que son jugement sera rapide, ce que nous avons souhaité dès le début. »

Côté Defender, Hamish Ross, conseiller juridique des Suisses d’Alinghi, a déclaré « nous sommes satisfaits de la façon dont s’est déroulée l’audience et nous attendons avec impatience le résultat. Le débat est très technique, il s’agit d’une interprétation juridique du Deed of Gift ». Alinghi se félicite également du délai relativement court dans lequel sera donné la décision de la Cour Suprême.

Les deux parties ont indiqué qu’elles continuaient néanmoins à « discuter » et à chercher un accord de compromis. Les négociations doivent se poursuivre cette semaine à New York. Il y en avait déjà eu, avant l’audience. Des discussions « constructives » selon un porte parole d’Oracle cité par l’AFP. Reste que la Société Nautique de Genève continue d’affirmer sa « fermeté ». Dans son communiqué, elle indique ainsi : « La Société Nautique de Genève reste ferme quant aux revendications de BOR (Oracle, ndr), une équipe qui ne fait toujours pas partie de l’événement et qui a essayé à plusieurs reprises d’ouvrir le sujet sur la validité du Club Náutico Español de Vela à une multitude d’autres points liés au Protocol et aux Règles. La SNG reste toutefois en contact avec BOR et se dit prête à accueillir toute résolution permettant aux différentes parties de faire avancer la 33e America’s Cup ». Laquelle est pour l’instant toujours prévue à Valence en 2009…

BM

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Yves le Blévec attendu ce soir en vainqueur

leblevecamadere
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Yves Le Blévec (Actual) progresse toujours à bonne vitesse vers la baie de Tous les Saints, cette vaste baie découverte par Amerigo Vespucci en 1501. Il se trouve au premier pointage du jour à 108 milles de la délivrance.
Arrivera-t-il au pied de Salvador de Bahia, la ville la plus africaine du Brésil, avant la nuit qui tombe entre 17h30 et 18h00 heures locales ? Yves, en bon marin, sait fort qu’ici le vent a tendance à s’essouffler dès la tombée du jour pour mieux reprendre de la vigueur dans la journée avec la montée du soleil. Il sait qu’arriver avant que le jour ne disparaîsse lui permettrait d’éviter une dernière approche longue et pernicieuse.

Et ce matin, le ciel au-dessus de la première capitale du pays n’est pas alizéen mais bien encombré de nuages très et trop stationnaires. Et le marin en passe de remporter cette Transat 6,50 anniversaire sait fort bien que l’entrée dans la Baie peut s’accompagner d’un ralentissement soudain. Et pour peu que le courant lui arrive pile dans le nez, il peut terminer par tirer des bords carrés sous les buildings caractéristiques qui peuplent la porte d’entrée de la Baie et passer en revue Farol de Bahia (phare) et les Forts de Santa Maria et de Sao Diego à petites vitesses.

En attendant, Yves continue de progresser le long des côtes brésiliennes à 8 nœuds et la nuit ne l’a pas arrêté au large des côtes brésiliennes. David Sineau (Bretagne Lapins) devrait être loin dans son sillage (194 milles de retard au leader ce matin) et lui-même suivi par un groupe constitué de Nick Brennan (Rafiki), Fabien Desprès (Soitec) et Ronan Deshayes (Pco Technologies). Ces deux derniers sont respectivement à 194 et 212 milles d’Yves sachant que Fabien est passé devant Ronan au dernier pointage. Fabien était crédité d’une superbe vitesse depuis quelques jours et sa position plus Est a fait le reste.

Concrètement si Yves continue de glisser à 8 nœuds de moyenne, il pourrait arriver en vue de la ligne en fin d’après-midi ce jour à partir de 16h00 (heures locales) soit 21h00 heures françaises.

(source PG/GPO)

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Francis Joyon : Le compte à rebours est enclenché

Francis Joyon - Maxi-trimaran Idec
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Les rêves de Joyon se rapprochent à vitesse grand V en cette fin de mois d’octobre. Le Trinitain repart à l’assaut de « son » record planétaire. Le nouveau trimaran IDEC, 30 mètres de puissance et de sobriété, est fin prêt. Le marin aussi. «Chacun marche avec ses rêves» dit Francis Joyon, ce marin hors normes qui fut le premier à réussir un tour du monde en solitaire sans escale à bord d’un multicoque (72 jours 22 heures 54 minutes et 22 secondes) …. Un record qu’Ellen MacArthur améliorera un an plus tard.

En 70 jours ?
Le stand-by, l’attente de la meilleure fenêtre météo, va commencer dans une grosse semaine, dès la fin du mois d’octobre. Le défi est simple et monstrueux à la fois : faire le tour du globe sans escale, en solitaire, à la barre d’un trimaran géant, en allant taquiner la barre des 70 jours.
Côté météo, Francis Joyon sera cette fois épaulé par « le sorcier » Jean-Yves Bernot, un des routeurs les plus reconnus du milieu de la course au large. C’est avec lui, d’abord que Francis Joyon choisira la meilleure fenêtre météo – si importante – du départ. Pour 26 000 milles de solitude et de fureur, 50 000 kilomètres, trois caps et trois océans à traverser pied au plancher. L’aventure continue.

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Jean Todt et le Professeur Gérard Saillant parrains du nouvel IDEC
IDEC portera dans sa grand voile les couleurs d’une noble cause de santé publique, celle de l’ICM, Institut du Cerveau et de la Moelle Epinière, dont l’objectif est de tenter de résoudre ce fléau mondial que sont les maladies du système nerveux. Dès lors, il était tout naturel d’avoir pour parrains deux des hommes qui oeuvrent le plus pour que l’ICM soit opérationnel dès 2010 au Centre Hospitalier de la Salpêtrière : le Professeur Gérard Saillant, un des plus éminents spécialistes de la chirurgie de la colonne vertébrale et de la médecine du sport, initiateur de l’ICM, et une des grandes personnalités du sport qui soutiennent ce projet : le patron de l’écurie Ferrari en Formule 1, Jean Todt.

Professeur Gérard Saillant :
« Parrainer le bateau de Francis Joyon est un symbole fort. Francis Joyon s’attaque à ce grand défi qu’est le tour du monde absolu en solitaire. Avec l’ICM, dans un tout autre domaine qu’est la santé publique, c’est aussi un défi mondial que nous voulons relever : celui d’apporter des solutions aux maladies du cerveau. »

Jean Todt :
« Se surpasser, tenter l’impossible, rechercher l’excellence, tel est l’objectif de Francis Joyon. C’est également celui de l’ICM qui veut vaincre les maladies du cerveau et de la moelle épinière qui touchent et toucheront une personne sur huit d’entre nous. Francis Joyon et son trimaran seront d’excellents ambassadeurs de l’ICM, contribuant ainsi à faire prendre conscience de ce véritable problème de santé publique et de la nécessité de se donner les moyens de le traiter à travers l’ICM. »

Un tour du monde propre, sans énergie fossile
« Sur tous les bateaux que j’ai construits, j’ai toujours cherché à ne pas créer de sources de pollution. Je suis trop respectueux de la nature ». C’est par conviction profonde que Francis Joyon va tenter ce tour du monde « propre », sans jamais utiliser d’énergie fossile, donc sans aucun moteur à bord. L’énergie d’IDEC sera fournie par des panneaux solaires et une éolienne.

Le trimaran IDEC, simple géant
Le nouvel IDEC est à l’image de Francis Joyon : robuste, simple, sans concessions. Plus léger, plus toilé et plus puissant que le précédent, ses aménagements intérieurs sont spartiates : un seul poste de barre centrale dans un cockpit dépouillé, peu d’électronique, un poste de veille sous la casquette et une zone de navigation et de « repos » très basique. Il est équipé d’un système anti-chavirage qui choque les écoutes à partir d’angles de gîte réglés par le skipper. Les chiffres d’IDEC : longueur 29,70m (coque centrale/flotteurs 24,50m) ; largeur 16,50m ; poids 11 tonnes ; voilure au près 350m2 ; voilure au portant 520m2 ; hauteur de mât 32m ; architectes Nigel Irens et Benoît Cabaret ; construction carbone/infusion Marsaudon Composites Lorient. Chef de chantier Christophe Houdet.

Historique du record
A ce jour, Francis Joyon et Ellen MacArthur sont les deux seuls marins au monde à avoir réussi cet exploit de tourner autour de la planète en solitaire sur un multicoque sans aucune escale. Quand Francis Joyon a battu le record en 2004, il améliorait de… 53 jours (!) la volte planétaire d’Olivier de Kersauson en 1988 sur « Un autre regard ».

Rappel des records en solitaire en multicoques :
1972 : Alain Colas – Manureva – 169 jours (avec escale)
1987 : Philippe Monnet – Kriter – 129 jours (avec escales)
1988 : O. de Kersauson – Un autre regard – 125 jours (avec escales)
2004 : Francis Joyon – IDEC – 72 jours, 22 heures 54’22’’
2005 : Ellen MacArthur – Castorama – 71 jours, 14 heures, 18’33’’

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Grande victoire pour Yves le Blévec!

Yves Le Blevec
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Yves le Blevec a franchi la ligne d’arrivée devant le fort de Bahia à 19 heures 53 minutes et 2 secondes heure française. Il boucle les 3 050 milles nautiques de cette seconde étape entre Funchal dans l’archipel de Madère et Salvador de Bahia en 17 jours, 06 heures, 38 minutes et 2 secondes, à la vitesse moyenne de 7,36 noeuds. Son temps de course cumulé sur l’ensemble des deux étapes est de 23 jours, 03 heures, 51 minutes et 24 secondes.

C’est le nouveau record de l’épreuve : voilà deux ans, Corentin Douguet s’était adjugé ce record de la Transat 6.50 en 24 jours, 21 heures et 36 minutes.

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Yves le Blévec : “inouï!”

arriveetransat6502007Blevec
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Une trogne de marin comme on les aime, mangé de barbe, de rire et de soleil. Yves Le Blévec voudrait pouvoir hurler son bonheur de sa voix cassée de fatigue et d’émotion. A quelques encablures de la ligne d’arrivée, il pense que le pot au noir lui a été fatal. Privé de communication BLU, il ignore son classement réel et doute sincèrement de la victoire. Jusqu’au bout, jusqu’à la dernière encablure du dernier bord il cravaché pour venir à 42 ans et après deux tentatives, cueillir son Graal.

Morceaux choisis à chaud…

"C’est un sentiment inouï, incroyable. Deux années que je ne vis que pour ce projet, un projet que mon partenaire Actual et moi-même avons voulu gagnant, pas pour amuser la galerie… mais pour arriver ici, comme cela, à Salvador en vainqueur! Mais toute cette histoire est énorme. Rappelez vous d’où je viens. Je me suis préparé ces derniers moi sans savoir si je prendrai le départ. (Yves a été "repêché" en dernière minute avec 4 autres coureurs. ndlr) Après la première étape, je me suis mis une pression terrible tant la concurrence était forte ; Isa (Joschke), Sam, (manuard), mais aussi Hardy, Deshays et tous les autres… j’ai attaqué en permanence. J’ai chargé, chargé tant que j’ai pu, sans répit, avec seulement quelques moments d’inquiétude pour mon bateau en me demandant si tout cela était bien raisonnable. En franchissant l’équateur là où j’avais démâté en 2005, j’ai ressenti comme une libération. Il a fallu que je me reprenne en me disant "mais tu n’as encore rien fait, il te reste un demi océan à traverser. Et là, mon bateau m’a comblé, facile dans l’alizé, glissant avec un équilibre incroyable. Et pourtant, Dieu sait que je le sollicitais. mais ce pot au noir à double détente m’a à nouveau plongé dans le doute. J’ai été freiné une première fois, puis, alors que je pensais en sortir, un énorme nuage, monstrueux, chargé d’orages et de pluie m’a scotché, m’a puni, déversant des trombe d’eau sur le bateau… J’ai alors pensé qu’à ce moment de la course les autres étaient plus à l’aise dans l’est. J’ai constamment eu peur de me faire déborder sous les côtes du Brésil. Privé d’infos depuis 6 jours, il me fallait attaquer en permanence. Et le bateau a fait le reste…" (DVDB/GPO)

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Karver finaliste du Dame Award 2007.

Hook-émerillon KFL8 de Karver
Hook-émerillon KFL8 de Karver

Le METS, le plus important salon international professionnel dédié à l’industrie de la plaisance, est aussi l’occasion de décerner le DAME Award, trophée qui récompense la société la plus performante dans les domaines du design et de l’innovation parmi plus de 1500 entreprises de toutes nationalités.
Depuis 1991, le DAME (Design Award METS) est mondialement reconnu comme la plus prestigieuse compétition dans son domaine : l’accastillage et les accessoires destinés à l’industrie nautique.

Karver est nominé parmi les finalistes du DAME Award 2007 avec le tout nouveau KFL8 (hook-émerillon). Le nouveau Hook, déjà protégé par un brevet, est une nouveauté 2008. Le KFL8 a passé avec succès les tests théoriques et pratiques dans les laboratoires R&D de Karver, et est actuellement testé en situation réelle sur plusieurs 60 pieds Open.
Le KFL8 est le premier né d’une gamme qui couvrira des charges de travail allant de 1 à 50 tonnes.

Après avoir remporté le Freeman K. Pittman Innovation Award 2006 pour la poulie K-Block, c’est au tour du hook-émerillon Karver de recevoir les honneurs.
Une sélection parmi les finalistes du DAME Award 2007 est une réussite pour l’entreprise française de 4 ans : elle confirme le succès reçu par le hook-émerillon auprès des navigateurs et récompense l’effort d’innovation constant et le soin extrême apporté au design des solutions d’accastillage Karver depuis la création de l’entreprise.

Retrouvez Karver au METS à Amsterdam sur le stand 07.525, ou sur le stand des DAME Awards, 06.108, où le KFL8 sera exposé.

Source Karver
www.karver-systems.com

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