Les conditions météorologiques toujours très sévères dans le Golfe de Gascogne en force du vent et état de la mer mardi 2 et mercredi 3 septembre n’autorisent pas un départ du prologue de la GLOBE40 avant jeudi 4 septembre prochain.
Ce nouveau départ est prévu à 16.00 heures locales sous les Coureaux de Groix avec un départ des pontons de Lorient La Base à 14.00; en fonction du parcours du dernier front attendu cette heure peut éventuellement évoluer de quelques heures dans la soirée.
Un briefing coureurs est programmé jeudi 4 septembre à 09.00 à Lorient dans les bureaux de la course.
L’arrivée des premiers Class40 à Cadix est prévu à ce stade dans la soirée du lundi 8 septembre.
Globe40. Départ prévu ce jeudi 4 septembre
ETF26. Enzo Balanger avec Jason Saunders et Timothé Lapauw remportent le 1er championnat d’Europe ETF26
Le tout premier Championnat d’Europe ETF26, organisé sous l’égide de l’EUROSAF, s’est tenu à Riva del Garda. Enzo Balanger a pris la barre de l’ETF26 K-Challenge Blue / All Accor L’Oréal et s’est imposé à l’issue des 17 manches disputées dans des conditions particulièrement instables et orageuses.
Enzo Balanger, premier Français auréolé, début juillet, du titre de Champion du Monde en Moth, a pris la barre de l’ETF26, à la suite de Quentin Delapierre. Ce dernier, concentré pleinement sur ses objectifs de fin de saison sur le circuit SailGP, a laissé l’opportunité à Enzo de s’affirmer et de démontrer tout son potentiel dans la série.
Orages, grains violents et vents imprévisibles ont forcé les marins à rester en alerte permanente, scrutant chaque nuage et chaque risée pour tenter d’anticiper les caprices du lac. Au fil des 17 manches disputées, le classement n’a cessé de basculer, illustrant l’intensité d’une compétition où rien n’était jamais acquis. Le dénouement s’est finalement joué dans la toute dernière manche du championnat. C’est là que K-Challenge Blue / All Accor L’Oréal, mené par Enzo Balanger, a pris l’avantage décisif pour s’offrir le sacre et devenir le tout premier Champion d’Europe ETF26.
« C’était une semaine un peu compliquée », confie Enzo Balanger. « On a eu des super jours pour s’entraîner, mais en régate il a fallu composer avec les orages. On devait en permanence observer le paysage, les nuages, le ciel, pour s’adapter. Garda est vraiment imprévisible ! C’était hyper serré jusqu’à la dernière manche et je suis trop content que ça ait basculé de notre côté. Maintenant, cap sur Murcia : le titre de la saison se jouera là-bas, puisque nous sommes à égalité de points au championnat avec notre adversaire Français : Entreprises du Morbihan. Nous sommes super contents de ce titre de Champions d’Europe. C’était mon premier Grand Prix avec l’équipe et, qui plus est, en tant que barreur. Jason et Tim m’ont très bien accueilli. Nous avons eu trois jours pour bien prendre en main notre ETF. De ce point de vue, c’était parfait. Ensuite, pendant les régates, les conditions n’étaient pas simples : beaucoup d’instabilités et des orages ! Il y a eu 17 manches sur 4 jours. La direction de course a essayé d’optimiser toutes les journées afin qu’on navigue. On a su rester mobilisés, solides. On a fini par gagner ! Ça fait du bien ! »
Sur le podium de l’événement, on retrouve Entreprises du Morbihan, skippé par Matthieu Salomon (44 points) et Blueshift Sailing Team, skippé par Charles Dorange et Henri Desmaeker avec 49 points. Une belle performance qui, associée aux résultats de K-Challenge Blue confirme encore une fois la présence dominante des équipes françaises au plus haut niveau.
Du côté de l’équipe féminine, les académiciennes K-Challenge ont œuvré d’arrache-pied afin de progresser techniquement et naviguer au contact. Mission réussie avec encore beaucoup de technique assimilée.
Pour Lou Mourniac, skipper- contrôleuse de vol, à bord de K-Challenge white « All Accor-L’Oréal » :« Avec Camille, Aloïse et Manon, on s’est battu jusqu’à la dernière manche pour grapiller des points. On a réalisé de belles choses. On a réussi à jouer dans la flotte avec les cinq premiers. Tactiquement, nous avons progressé avec ces bateaux volants dans ce super environnement qu’est le lac de Garde. On reste mobiliser pour le dernier rendez-vous de la saison en Octobre ! »
Le prochain et ultime Grand Prix de la saison se jouera à partir du 15 octobre prochain en Espagne, à Murcia. Pour les équipes en lice une révolution, un nouveau challenge à puisque tout le monde arborera des nouveaux foils ! « Ils vont permettre de voler au près et au portant ! Ça va être top ! On a hâte.” concluait Lou Mourniac, dans un enthousiasme communicatif.
Classement final – ETF26 EUROSAF European Championship :
- K-Challenge Blue / All Accor L’Oréal (FRA) – 35 pts
- Entreprises du Morbihan (FRA) – 44 pts
- Blueshift Sailing Team (BEL-FRA) – 49 pts
- Toroa Racing Team (GBR) – 67 pts
- Geronimo Sailing Team (ITA) – 68 pts
- Sansin Sailing Team (CAN) – 75 pts
- K-Challenge White / All Accor L’Oréal (FRA) – 91 pts
Maxime Grimard – Class Manager ETF26 SERIES :
« C’était la première fois que nous venions à Riva del Garda, et ce sera sans aucun doute une édition dont on se souviendra. Nous avons notamment organisé en amont de la régate des runs de vitesse avec nos partenaires à bord, ce qui a ajouté une dimension unique à l’événement. L’ensemble, combiné aux développements technologiques de la fl otte qui s’apprête désormais à foiler même au près, illustre parfaitement la dynamique de la classe en 2025. Le dernier rendez-vous de la saison en Espagne s’annonce épique ! »
Prochaine étape du championnat ETF26 SERIES 2025 :
📍 Grand Prix Mar Menor (Espagne) : 15–18 octobre
Ocean Race Europe. Départ de l’étape 4 Nice-Gênes

Le départ de l’étape 4 a été donné ce dimanche. La flotte des sept IMOCA internationaux a quitté Nice pour la quatrième étape de cette course en cinq étapes qui verra les équipes contourner la Corse avant d’atteindre l’arrivée à Gênes, en Italie.
Les conditions dans la baie de Nice étaient clémentes au moment du départ, à 17h00 CEST, alors que les voiliers, arborant leurs immenses Code Zero, se disputaient les places sur la ligne de départ, avant de remonter au près dans un vent d’environ huit nœuds vers la première porte de pointage située à environ huit milles au large de Monaco.
Holcim – PRB (SUI), avec Nico Lunven remplaçant Rosalin Kuiper (NED) au poste de skipper, a pris le meilleur départ à l’extrémité de la ligne et a pu profiter de l’air dégagé pour se détacher du peloton dès les premières minutes. Le leader de la course, Biotherm (FRA), skippé par Paul Meilhat (FRA), a également pris un bon départ à l’extrémité au vent de la ligne. Team AMAALA (SUI / KSA) a été la seule équipe à prendre le départ bâbord amure, se séparant rapidement du peloton en se dirigeant initialement vers le large.
Le parcours de la quatrième étape emmène la flotte dans une boucle de 550 milles nautiques autour de la Corse. Les équipes devront négocier le détroit de Bonifacio, réputé pour être particulièrement difficile. Ce passage de 11 km entre la Corse et l’île italienne de Sardaigne est connu pour ses courants tourbillonnants et ses hauts-fonds, avant de mettre le cap au nord vers la ligne d’arrivée à Gênes , ville hôte de la grande finale de la première édition de The Ocean Race Europe en 2021.
Yoann Richomme (FRA), skipper de l’équipe Paprec Arkéa, qui revient à la tête de l’équipe après avoir manqué la troisième étape entre Carthagène, en Espagne, et Nice, s’attend à ce que les premières 24 heures soient déterminantes pour l’ordre d’arrivée de la flotte à Gênes.
« Tout d’abord, nous avons du vent ici à Nice pour nous permettre de passer la porte de pointage à Monaco, ce qui devrait être très agréable », a-t-il déclaré ce matin sur le quai. « Ensuite, nous mettrons le cap sur la Corse, où nous devrons traverser une zone de vent très faible cette nuit, avant de passer à un nouveau vent demain. »
La Corse, quatrième plus grande île de la Méditerranée, est réputée pour ses imposantes chaînes de montagnes, une caractéristique qui, selon Richomme, aura une incidence sur la distance à laquelle les équipages choisiront de s’en approcher.
« Naviguer autour de la Corse est toujours très délicat, car les montagnes de l’île sont imposantes et leurs ombres éoliennes sont énormes. La course s’annonce donc très intéressante jusqu’à Bonifacio, puis jusqu’à Gênes… Ouf, c’est une toute autre histoire. »
Le skipper français s’est dit ravi d’être de retour à bord et impatient de prendre le départ. Il a rendu hommage à la performance de l’équipage du Paprec Arkéa lors de la troisième étape, où, sous la houlette du co-skipper Corentin Horeau (FRA), l’équipe a terminé quatrième, ce qui lui permet de se classer deuxième ex æquo avec le bateau suisse Holcim – PRB.
« C’est agréable d’être de retour à bord, je suis en très bonne forme et très motivé », a-t-il déclaré. « Ils ont fait un excellent travail sur une étape difficile – cela a été dur pour eux – donc je serai très heureux si je peux nous ramener sur le podium lors de cette étape.
« Nous cherchons toujours à remporter l’une des étapes, mais nous savons que cela va être très difficile. C’est une étape délicate : jusqu’à Gênes, je pense que nous ne saurons pas qui va la remporter avant les derniers milles. »
Pip Hare (GBR), qui court à bord du Canada Ocean Racing – Be Water Positive de Scott Shawyer, a déclaré que les équipes n’avaient toujours pas une vue d’ensemble de l’évolution météorologique au-delà des premières 24 heures de l’étape.
« Nous attendons toujours de voir comment la situation va évoluer avec les prochaines prévisions, car pour l’instant, c’est encore assez incertain », a-t-elle déclaré. « Au large de la Corse, cela va être intéressant, que l’on arrive tôt ou tard : on pourrait être frappés de plein fouet par des vents violents, ou pas. Je pense ensuite que la fin de l’étape pourrait vraiment bouleverser la donne.
Hare a déjà couru à Gênes après avoir participé à la dernière étape de The Ocean Race Europe 2021 et « disputé de nombreuses courses Mini à partir de là ». Son verdict est qu’il faut s’attendre à l’inattendu :
« D’après mon expérience, il n’y a pas beaucoup de vent, mais des trombes marines et des orages – tout y passe. »
Pour Ambrogio Beccaria (ITA), skipper du voilier italien Allagrande Mapei Racing, il n’y a qu’un seul objectif : être le premier à franchir la ligne d’arrivée à Gênes, une ville qu’il considère comme sa deuxième maison, puisqu’il y a construit et mis à l’eau son voilier Class 40 en 2022. L’équipe n’a pas pu participer à la première étape de la course après une collision avec Holcim – PRB peu après le départ à Kiel, et occupe actuellement la cinquième place au classement général.
Néanmoins, Beccarria a déclaré que l’équipe allait tout faire pour être la première à franchir la porte de pointage de la quatrième étape à Monaco.
« Nous aimerions gagner quelques points là-bas, mais ce n’est pas quelque chose que nous recherchons particulièrement, car notre objectif est de remporter l’étape », a-t-il déclaré.
Trente minutes après le départ, alors que la flotte se dirigeait vers la porte de pointage de Monaco, aucune équipe n’avait pris un avantage décisif, cinq équipes se trouvant à moins d’un quart de mile les unes des autres.
Ocean Race Europe. Bilan positif après les 3 premières étapes pour le Team AMAALA

Euphorie, formation et performance sont au cœur du projet mené par Alan Roura sur The Ocean Race Europe. Et le travail collectif porte déjà ses fruits, avec un bilan plus que positif après les trois premières étapes.
À chaque étape, son lot de satisfaction et d’apprentissage. L’Ocean Race Europe est un formidable laboratoire qui permet de révéler les talents, en proposant des étapes à la fois nerveuses et très différentes les unes des autres. Pour le Team AMAALA, cette grande première est une véritable Université de la mer où, à terre comme en mer, chaque instant passé aux côtés du triple finisher du Vendée Globe est une source d’inspiration pour les jeunes talents de la voile suisse. Euphorie, formation et performance, tels ont été les trois moteurs des étapes de cette première moitié de course. Et dire qu’il y a trois mois, cette équipe n’existait même pas. Quand on sait d’où l’on vient, il est plus facile de savoir où l’on va.
Après la folie douce du départ de Kiel, des surfs à plus de 25 nœuds et une première nuit qui restera dans la mémoire collective de tous les acteurs présents sur l’IMOCA, le deuxième round avait été plus corsé et varié. Entre Portsmouth et Carthagène, la grande leçon fut tirée de la capacité de résilience face aux éléments qui peuvent parfois être cruels. Un enchaînement météo défavorable, des écarts qui se creusent inexorablement avec des bateaux plus rapides, mais une volonté qui reste intacte. La trace méditerranéenne de Team AMAALA lors des deux derniers jours de la plus longue étape du parcours témoigne de cette force de caractère collective du groupe. De Gibraltar à l’arrivée à Carthagène, le dessin laissé sur la cartographie est propre. « Après quelques heures d’égarement dans la molle, nous nous sommes réunis pour nous re-mobiliser, expliquait Guillaume Rol à l’arrivée. Il était hors de question de se laisser aller et de ne pas tout donner jusqu’au bout. »
Ne jamais se tromper d’objectif
Car chaque minute compte lorsqu’on à la chance d’être sur un IMOCA. Sensible à la démarche de projet formateur lancé par Alan Roura, Simon Koster et Elodie Mettraux, le public et la flotte ne s’y trompaient pas lorsqu’ils réservaient un accueil royal à Team AMAALA lors son accostage en Espagne. Il faut parfois savoir regarder au-delà de l’horizon du résultat brut pour mesurer les progrès accomplis. « Notre objectif initial est d’être une meilleure équipe lorsque nous arriverons à Kotor pour l’arrivée de la dernière étape, rappelle régulièrement Alan Roura. On se place dans une perspective sur le long terme et dans cette optique, nous sommes super contents des choix faits jusque-là. »
Il suffit de voir les sourires des unes, des uns, et des autres sur les images envoyées par les reporters embarqués. Il y a chez Team AMAALA une joie d’apprendre communicative qui confirme que la sélection de l’équipage a été des plus judicieuses. « On ne s’est vraiment pas trompés et c’est génial de constater que tout le monde s’intègre aussi sur le plan humain dans l’équipe, savoure le capitaine du projet. Les binômes ont super bien fonctionné jusqu’à présent et même lorsque l’on fait tourner complètement les effectifs, l’harmonie persiste. »
Un numéro d’équilibriste
Harmonie et performance ont été au cœur du troisième round de The Ocean Race Europe entre Carthagène et Nice. Pour cette étape agitée, quatre nouveaux compagnons ont rejoint Alan Roura, qui a fait un point d’honneur à ne pas quitter son navire pour mieux montrer l’exemple. Avec Conrad Colman comme co-skipper, une petite touche anglo-saxonne rafraîchissante s’est invitée dans le cockpit du bel IMOCA. Le Kiwi est comme Alan, qui n’est pas son ami pour rien. « Il aime quand ça bourrine et qu’il faut mettre du charbon ». Même attitude pour les rookies Rebecca Gmuer et Mathis Bourgnon qui se sont mis au diapason. Et que dire d’Adrien Cordier qui a repris la caméra des mains de Coline Béal pour saisir des instants rares. Le numéro d’équilibriste saisissant d’Alan Roura, sur le pont, dans 70 noeuds au plus fort d’un coup de vent mémorable, restera une des images fortes de cette troisième étape de l’épreuve.
Une étape qui a aussi apporté la confirmation que formation peut rimer avec ambition. Quand il n’y a pas de passage à niveau, que le vent ne permet pas aux foilers les plus récents de s’envoler sans laisser d’adresse,Team AMAALA est capable de tirer son épingle du jeu dans les combats rapprochés. « Naviguer au contact, jusqu’au bout, c’est quand même super plaisant, admet Alan Roura. C’est aussi une autre façon de valider nos progrès. »
Un grain de folie
Embarqué pour la première fois, Mathis Bourgnon se souviendra lui aussi de cette première en mer sur un foiler de 60 pieds. Le jeune homme est bien dans la lignée familiale de son papa Yvan et de son oncle Laurent. Il aime quand ça va vite et quand les conditions sont extrêmes. Il fallait donc bien que tombe sur lui ce grain de folie, d’une violence folle, au large des Baléares. « Au-delà de 20 nœuds, ces bateaux tapent comme jamais, dit-il. En Mini, je suis habitué à être secoué mais là… J’étais allongé pour dormir ou me reposer et je faisais des bonds en l’air au-dessus de la bannette à chaque fois que le bateau tapait. Les dernières 24 heures ont été très musclées et jusqu’au bout on a espéré pouvoir passer les Canadiens. »
Avec à peine une heure de retard sur la ligne à Nice, Team AMAALA a réalisé sa performance pure la plus aboutie. « Nous avons été très propres dans nos manœuvres dès le départ, poursuit Mathis. Et ce qui est vraiment cool, c’est que nous avons su rester au contact, même à des allures comme le près qui ne sont pas censées être les meilleures pour le bateau. On est dans une courbe de progression exponentielle et j’ai vraiment hâte de repartir sur la prochaine étape pour poursuivre sur cette lancée. »
De Nice à Gênes, il n’y aura que du plaisir. Et un seul changement à bord, avec le retour de Lucie de Gennes (présente sur l’étape 1) en lieu et place de Rebecca Gmuer.
Source CP
Globe40. Report du départ du Prologue
Le départ du Prologue de la GLOBE40 qui devait avoir lieu à Lorient demain dimanche 31 août est reporté au vu des conditions météo très défavorables prévues pour le week-end et le début de semaine prochaine sur l’Atlantique et en particulier au passage du Cap Finisterre
Cette situation est due au trajet final de l’ex ouragan Erin et du second ouragan Fernand vers les côtes européennes générant une suite de dépressions fortes avec des vents jusqu’à 50 noeuds et une mer pouvant dépasser les 5 m de creux et avec une période courte.
Un nouveau point de situation sera tenu lundi1er septembre dans la matinée.
Ocean Race Europe. Paprec Arkéa, 2e au général à mi-course !
Paprec Arkéa continue de faire preuve de constance au fil de ce tour d’Europe dont le niveau est si relevé. En achevant l’étape arrivant à Nice au 4e rang, l’équipage mené sur cette leg par Corentin Horeau est ex aequo au classement général avec le Team Holcim-PRB. La course reprendra dès ce dimanche avec le retour de Yoann Richomme et de Pascal Bidégorry, bien décidés à tout faire pour donner le meilleur sur la Leg 4 Nice – Gênes.
Ils ont bataillé jusqu’au bout, jusqu’à cette ligne d’arrivée dressée devant la baie de Nice. Au fil de cette étape particulièrement éprouvante, la faute aux conditions changeantes et à la chaleur, les skippers savaient que rien n’était acquis. L’équipage de Paprec Arkéa – avec Corentin Horeau, Mariana Lobato, Yann Eliès et Gaston Morvan – s’est d’ailleurs employé pour résister au retour de Team Malizia. « On avait une dizaine de milles d’avance sur eux et ils sont revenus à un mille, confie Corentin Horeau. Heureusement, on a su être un peu plus rapide, on s’en sort bien ! »
À l’arrivée, Paprec Arkéa termine 4e et obtient donc 5 points (4 points pour la leg 3 + 1 point pour la scoring gate) sur cette étape d’environ 650 milles entre Carthagène et Nice. Toujours devancés par Biotherm (34 points) au classement général provisoire, ils sont désormais à égalité avec Team Holcim-PRB (23 points). « Il y a forcément une pointe de déception parce qu’on a toujours été sur le podium des étapes jusqu’à présent, reconnaît Yann Eliès, qui l’explique notamment par les conditions rencontrées. Elles n’étaient pas faciles avec du vent variable, parfois des orages et surtout énormément d’incertitude ».
Corentin évoque aussi « de nombreuses manœuvres, comme d’habitude en Méditerranée ».
La flotte a également dû faire beaucoup de près dans des zones de vent faibles. Or, « ce ne sont pas les allures où le bateau est le plus performant », rappelle le skipper. Alors, il a fallu tenir coûte que coûte malgré la difficulté et la chaleur. « Mentalement, ce n’était pas facile », reconnaît Corentin. Pendant la course, l’équipage a dû faire face à un problème de J0, tombé à l’eau, qui les a retardés une demi-heure. Mais cette « erreur d’inattention » selon Corentin ne fait pas oublier l’investissement de chacun à bord. Il tient d’ailleurs à « féliciter l’équipage qui s’est bien adapté et a fait un super boulot ».
C’était la première fois que Corentin remplaçait Yoann Richomme, mis au repos, pendant l’étape. « J’ai essayé de ne pas faire de différence, que ça soit identique comme équipier ou comme skipper. Je voulais vraiment que ça se déroule dans la continuité. »
« On savait que Corentin était un bon meneur et je trouve qu’il a bien réussi à gérer la pression », confie Gaston Morvan.
Aux côtés des expérimentés Mariana Lobato et Yann Eliès, Gaston Morvan lui se lançait dans le grand bain. « Pour moi, c’était une découverte des courses IMOCA, de la Méditerranée, de The Ocean Race Europe et c’était chouette, s’enthousiasme-t-il. Il y a beaucoup de stratégie, de coups tactiques, de réglages… Et on a bien bagarré, il y a eu du match jusqu’au bout ! »
La compétition reprendra dès ce dimanche. La flotte quittera Nice pour Gênes, où les bateaux sont attendus dès mercredi. Pour relever le défi de ce sprint, aussi court qu’intense, Paprec Arkéa pourra compter sur le retour de Yoann Richomme et de Pascal Bidégorry. « Ils ont pu se reposer et vont pouvoir revenir en pleine forme », sourit Corentin qui leur cédera la place avec Gaston Morvan. Il peut encore se passer beaucoup de choses d’ici l’arrivée donc on ne va pas relâcher la pression. Il va falloir se battre pour conserver cette 2e place ex aequo avec Team Holcim – PRB ! »
IMOCA Paprec Arkéa – 4ème sur l’étape 3
Temps de course : 2 jours 18h 21 min 19 sec
Heure d’arrivée : 9 h 21 min (heure française)
L’équipage sur l’étape 4 Cartagena (Espagne) – Nice (France) :
- Yoann Richomme
- Mariana Lobato
- Pascal Bidégorry
- Gaston Morvan
- Julien Champolion (OBR)
Ocean Race Europe. L’équipe Biotherm s’impose à Nice pour la 3e fois !

Déjà vainqueur des deux précédentes étapes, l’équipage de Paul Meilhat s’impose à nouveau ce vendredi à Nice après 2 jours et 16 heures de course devant l’équipage de Nicolas Lunven et d’Ambrogio Becaria (Allagrande Mapei Racing) qui complète le podium. Paprec Arkéa est 4e, Team Malizia (5e).
« C’était la Méditerranée dans toute sa splendeur, sourit Paul Meilhat. On a eu du mal à se reposer, on a eu 35 à 40°, on a beaucoup manœuvré… Le rythme était très intense ». « La Méditerranée nous a réservé des conditions très changeantes avec parfois beaucoup de vents, de vagues, des orages, raconte Franck Cammas équipier de Nicolas Lunven. C’était probablement l’étape la plus intense. »
« Souvent, les fichiers météos disent l’inverse de la réalité, poursuit Nicolas Lunven. Tu as l’impression de jouer plus aux échecs que d’étudier la météo » « Tu as l’impression que tu ne sais jamais ce qu’il va se passer, abonde Amélie Grassi. C’était super dur de caler une stratégie là-dessus. » Les organismes ont souffert, les bateaux aussi. Pour la première fois depuis le début de la course, Biotherm a dû faire face à la casse d’un taquet et d’un boîtier de lattes. « Ça montre que les étapes sont engagées et qu’on est parti depuis longtemps déjà », confie Paul Meilhat.
Biotherm vainqueur des trois étapes, des trois « scoring gate », du « fly-by » de Porto, a obtenu le maximum de points possibles. Le e team renforce un peu plus son hégémonie sur la course. « On a renforcé notre ascendant psychologique, confie Paul Meilhat. Pour comprendre cette réussite, il évoque « l’importance des Scoring Gate » et la préparation minutieuse de chaque étape. « On a une bonne énergie à bord, un peu de réussite c’est sûr mais on la provoque », sourit Amélie Grassi.
L’équipe et le bateau (un plan Verdier de 2022) n’en finissent plus d’impressionner sur les pontons. « Pour l’instant, Paul et son équipe rendent une copie parfaite, explique Thomas Ruyant (Allagrande Mapei Racing). Ils ont un bateau très polyvalent et parfaitement adapté à ce parcours ». « Ils méritent d’être à leur place, assure Franck Cammas. Ils font les bons choix, réalisent les bons réglages et sont toujours un peu plus rapides dans chaque transition ». « Ils sont en totale maîtrise de leur sujet », abonde Nicolas Lunven.
« Finalement, nos bateaux sont un peu de la même famille, ils sont cousins, sourit Nicolas Lunven. On a eu un bon petit mano-à-mano mais ils sont un peu plus faciles que nous, notamment dans les zones de transition ». Allagrande Mapei Racing est arrivé un peu plus tard, complétant le podium de cette étape française. L’Italien s’est en effet réjouit de la progression des siens. « On a terminé 4e de l’étape précédente, 3e ici… Cette évolution, on la ressent dans l’équipage et on espère que cela va continuer ! »
Derrière, Paprec Arkéa (4e) et Team Malizia (5e) ont bataillé jusqu’au bout pour les places d’honneur. « C’était compliqué, mentalement dur mais on a tenu bon », confie Corentin Horeau. Paprec Arkéa a dû faire face à un problème de J0 qui les a retardés. Loïs Berrehar voulait insister sur le positif après la 5e place de Team Malizia : « ce n’était pas facile mais on a fait une vraie régate, proche et intense, c’était cool » .
Dès dimanche, tous reprendront la compétition et mettront le cap vers Gênes. Une étape qui annonce une sacrée bataille, aussi intense que la précédente. « C’est ce qu’on vient chercher en participant à The Ocean Race Europe, assure Franck Cammas. On veut de la bagarre, du haut niveau et des équipages qui donnent tout ! »
Le classement de l’étape Carthagène-Nice :
1- Biotherm en 2 jours, 16 heures, 12 minutes
2- Team Holcim-PRB en 2 jours, 16 heures, 39 minutes
3- Allangrande Mapei Racing en 2 jours, 17 heures, 32 minutes
4- Paprec Arkéa en 2 jours, 18 heures, 21 minutes
5- Team Malizia en 2 jours, 18 heures, 42 minutes
6- Canada Ocean Racing – Water Positive en 2 jours, 21 heures, 55 minutes
7- Team AMAALA en 2 jours, 23 heures, 0 minutes
Class30. Premier championnat national C30 à démarrer à Cherbourg
La Class30 Association est fière d’annoncer la première édition du championnat national C30, qui réunira une impressionnante flotte de 15 Sun Fast 30 One Designs identiques venus du monde entier. Avec des concurrents représentant 5 pays et 4 continents, cet événement unique en son genre met en avant l’esprit véritablement international de la classe.
Le Sun Fast 30 One Design s’est rapidement imposé comme une plateforme de course au large moderne et accessible. Conçu pour rendre la navigation hauturière de haut niveau plus inclusive et durable, ce bateau et sa classe en pleine expansion attirent déjà des marins d’horizons et de régions diverses.
Le championnat national C30 sera organisé à Cherbourg sous la direction sportive du Yacht Club de Cherbourg, avec le soutien de la Class30 Association.
Le projet Class30 est soutenu par ses « pères fondateurs », trois des clubs nautiques les plus prestigieux au monde :
- Le Yacht Club de France (YCF)
- Le Royal Ocean Racing Club (RORC)
- Le Storm Trysail Club (STC)
Ensemble, ces clubs contribuent à ouvrir la course au large à un public plus large, tout en renforçant la portée internationale et le prestige de cette discipline.
Cette première édition du National C30 marque une étape importante : un nouveau championnat dynamique dans une nouvelle classe dynamique, conçu pour inspirer une nouvelle génération de navigateurs au large.
Perspectives d’avenir : le marathon de voile à Cowes
Plus tard en septembre, le calendrier Class30 se déplacera à Cowes (Royaume-Uni) pour un autre temps fort de la saison : le marathon de voile (championnat du monde en double mixte – #ODHWC2025).
Unique par son format, cette course d’endurance au large verra les équipes repousser leurs limites dans des défis de longue distance sans escale à bord du Sun Fast 30 One Design. Tout comme un marathon sur terre, elle exige de l’endurance, de la stratégie et de la résilience – un véritable test des compétences en course au large.
Avec Cherbourg qui accueille le tout premier championnat national C30 et Cowes qui organise le Sailing Marathon 2025, la Class30 affiche déjà ses ambitions internationales : rapprocher la voile au large des marins et des fans du monde entier.
Faits marquants de l’événement :
- 15 Sun Fast 30 One Design sur la ligne de départ
- 5 nations, 4 continents représentés
- Organisé à Cherbourg sous la direction du YCC
- Soutenu par les clubs fondateurs de la Class30 : YCF, RORC, STC
Source CP
Globe40. Un beau défi autour du monde pour Ian Lipinski sur son Class40 Crédit Mutuel

C’est un défi hors norme vers lequel avancent Ian Lipinski et le Class40 Crédit Mutuel, parés à prendre la mer ce dimanche 31 août pour le prologue de la Globe 40 La Grande Route, direction Cadix en Espagne. Première destination de cette deuxième édition de ce tour du monde en Class40, en double et avec escales. C’est un nouveau monde qui s’ouvre au skipper lorientais et à ses coéquipiers, à bord de son fidèle partenaire de courses au large.
L’espace et le temps, voilà le luxe selon Ian Lipinski, comme bon nombre de marins. Avec Antoine Carpentier une partie du temps, puis avec Amélie Grassi, Ian Lipinski fait route vers un tour du monde long de huit mois, séquencés par six étapes, destinations et découvertes dans le même temps, toutes aussi attirantes les unes que les autres : Cadix (Espagne), Mindelo (Cap-Vert), La Réunion, Sydney (Australie), Valparaiso (Chili) et Recife (Brésil) avant un retour à Lorient, où sera consacré le vainqueur.
Des horizons éloignés des engagements habituels du team skipper Crédit Mutuel avec la Class40. Mais pour Daniel Baal, président de Crédit Mutuel Alliance Fédérale : « C’est bien connu…Ensemble, on va plus loin et nous comptons bien sur Ian, Amélie et Antoine pour nous le rappeler. Ce tour du Monde est une occasion unique dans la vie d’un marin. Et je ne doute pas qu’à l’issue de cette aventure humaine et sportive, nous retrouverons un équipage ayant une vision différente du monde sur lequel nous vivons tous. Quelle fierté de les voir porter nos couleurs ainsi, tout autour du monde ».
À 43 ans, Ian Lipinski offre une nouvelle séquence de son histoire d’amour avec l’océan et le vent. Habitué des transatlantiques et des régates européennes, il aborde la Globe 40 comme un changement d’échelle radical : « Ce qui me stimule le plus, c’est de faire un voyage, de vivre les étapes, de voir d’autres endroits tout en me donnant à fond dans une compétition, une expérience que je n’ai jamais vécue », confie le skipper aux douze podiums en vingt et une courses en Class40.
D’autant plus que Ian ajoutera une mission supplémentaire à son objectif sportif. Comme le rappelle Eric Petitgand, directeur général de Crédit Mutuel Alliance Fédérale : « Ian aime partager et faire vivre ses aventures sportives avec tous les collaborateurs, élus et sociétaires de Crédit Mutuel. Cette course autour du Monde sera pour lui une opportunité d’élargir ce cercle et de convier bon nombre de jeunes à partager leur vision de la mer et des océans. Parrain du prochain concours de dessins Eurojeunes, Ian aura à cœur de donner un coup de projecteur personnel sur différentes réalités qui placent les océans au cœur des enjeux sociétaux de notre monde. C’est une dimension supplémentaire qu’il nous fera vivre au gré des différentes étapes et des rencontres faites sur place ou en mer. Nous avons tous hâte de vivre cette course avec lui et avec toute son équipe ».
Pour transformer son Class40 pensé pour les traversées transatlantiques en coureur de tour du monde, Ian Lipinski et son équipe ont renforcé la structure, deux cloisons étanches ayant été ajoutées.
Le matériel embarqué est également plus fourni : « Déjà, il y a un amendement de sécurité qui est à rajouter par rapport au matériel obligatoire des courses habituelles des transatlantiques. On embarque un deuxième radeau de survie, une deuxième balise de détresse, on a installé un chauffage, obligatoire pour les mers du sud, et une nouvelle petite voile de gros temps. Ensuite, tout le matériel qui permet de réparer en mer a été augmenté. On a de quoi faire plus de composite, de quoi plus réparer les voiles ».
L’autonomie énergétique constitue également un enjeu majeur. Ont été rajoutés deux hydrogénérateurs pour sécuriser la fourniture d’énergie, et une attention particulière a été portée à la production d’eau douce, les étapes étant plus longues. « On essaie de ne pas s’alourdir en emportant trop d’eau, mais en même temps d’avoir un bon degré de fiabilité pour produire de l’eau douce », résume le skipper.
Une aventure humaine à trois voix
L’originalité de cette Globe 40 réside dans sa formule en double avec la possibilité de changer un coéquipier à chaque escale. Ian Lipinski s’est entouré d’Antoine Carpentier, 50 ans, navigateur morbihannais au palmarès imposant (cinq victoires sur la Rolex Fastnet Race, trois sur la Transat Jacques Vabre) avec qui il fait équipe depuis 2023, et d’Amélie Grassi, 31 ans, qui a notamment participé à The Ocean Race et sur The Ocean Race Europe sur l’Imoca de Paul Meilhat, brillant depuis le départ de ce tour de l’Europe.
« Dans ce contexte, explique Ian Lipinski, nous avons cherché à créer un système équilibré en ménageant pour moi une phase de récupération. Je ne voulais pas tout faire, parce que cela aurait fait beaucoup, sur huit mois. Il est important que chacun de nous garde de l’énergie et de l’envie. Antoine avait très envie de passer le cap Horn. Même pour moi, c’était un peu compliqué de ne pas vivre ce moment-là ! »
Pour Amélie Grassi, l’enthousiasme est total : « Avec Ian, nos chemins se sont souvent croisés, en Mini en 2018, en Class40 dès 2020, et on s’apprécie. Assez régulièrement, quand il me racontait ses projets à venir, je lui glissais ‘N’oublie pas que ça peut m’intéresser !’, jusqu’au jour où ça s’est réellement présenté. »
Antoine Carpentier partage cette excitation : « Je vais faire ‘quelques milles’ avec des gens sympa sur un bateau qui va vite ! L’exercice sera différent de ce que nous avons l’habitude de pratiquer : nous serons dans un mode course au large, plus que dans un mode régate. Il y a une partie du parcours que je connais très bien, jusqu’au Cap Vert, puis ce sera le saut dans l’inconnu lors de l’étape entre Sydney et Valparaiso. J’ai hâte de naviguer dans le Pacifique, de sentir sa longue houle. Et je vais aussi cocher une deuxième case : passer le cap Horn ! »
Si Ian Lipinski s’avoue « ravi de vivre quelque chose de différent, qui tient autant de l’aventure que de la compétition », cette Globe 40 La Grande Route représente bien plus qu’un simple changement d’horizon. C’est l’occasion pour le Skipper Crédit Mutuel de s’aventurer dans l’inconnu, de découvrir de nouveaux océans et de vivre cette sensation de plénitude que seuls les grands espaces marins peuvent offrir. Un tour du monde à la force du vent. Une inestimable tranche de vie pour les marins.
Source CP
Figaro. Le groupe Dubreuil partenaire de Tom Goron pour la Solitaire du Figaro
Bonne nouvelle pour le jeune talentueux Tom Goron de 19 ans. Après une saison 2024-2025 remarquable aux côtés de Sébastien Simon, avec qui le partenariat s’amplifie avec la construction d’un nouvel IMOCA, le groupe Dubreuil renforce son engagement dans la course au large. Il annonce son soutien à Tom Goron pour la Solitaire du Figaro 2025. Une nouvelle étape qui illustre sa volonté de soutenir la nouvelle génération de skippers.
À seulement 19 ans, Tom Goron affiche déjà un palmarès impressionnant. Plus jeune membre du prestigieux Pôle Finistère Course au Large, où s’entraînent de grands navigateurs français, il s’impose comme l’un des espoirs les plus prometteurs de sa génération. Passionné de voile et de sports de glisse depuis l’enfance, il nourrit depuis toujours une fascination pour la mer.
Il débute la régate à 7 ans sur Optimist et ne quittera plus jamais les plans d’eau. Vice-champion de France dans cette catégorie, il poursuit sa progression en classe 29er, décrochant un titre de champion d’Europe et une place de vice-champion du monde U17. Attiré par le large, il participe au Tour de Bretagne en double, avant de s’engager sur le Championnat de France de Course au Large en Figaro 3.
En 2024, pour sa première participation à La Solitaire du Figaro, le plus jeune skipper de l’édition signe une performance remarquée : 14ème au classement général et 2ème bizuth.
Une audace qui ne date pas d’hier ! À seulement 12 ans, il défie la Manche en la traversant seul en Optimist, en 14 heures et 21 minutes, battant même le record jusque-là détenu par Violette Dorange.
« La Solitaire du Figaro est un défi personnel pour moi. Le soutien du groupe Dubreuil me permet de franchir une étape clé, de structurer davantage mon projet et de continuer à progresser. C’est une marque de confiance que je souhaite honorer sur l’eau. Mon objectif sportif est de terminer parmi les dix premiers au classement général. Je veux montrer qu’avec du travail, de la passion et une équipe solide avec le groupe Dubreuil, on peut accomplir de grandes choses, même très jeune. » s’enthousiasme Tom Goron.
Le soutien du groupe Dubreuil pour l’aider à franchir la vague
La rencontre entre le groupe Dubreuil et Tom Goron repose sur des valeurs communes : détermination, exigence et humilité. Fort de ses 6 800 collaborateurs et de ses 52 filiales, le Groupe s’attache à soutenir les talents émergents, qu’ils soient dans ses métiers ou sur les mers.
En supportant Tom, le Groupe souhaite contribuer à l’essor d’un jeune navigateur prometteur, lui permettre de vivre sa passion et atteindre des objectifs sportifs et humains ambitieux.
« Donner sa chance aux jeunes, les aider à grandir et à se perfectionner est une volonté forte du Groupe. Nous sommes heureux d’accueillir Tom dans notre vivier de jeunes talents de la course au large. Seb visait un Top 10 lors du Vendée Globe et a finalement décroché la 3e place sur le podium. Je souhaite le même succès à Tom pour sa deuxième participation à la Solitaire du Figaro ! » explique Paul-Henri Dubreuil, Président-directeur général du groupe Dubreuil.
Dans la lignée de l’IMOCA Groupe Dubreuil skippé par Sébastien Simon, lors du Vendée Globe, le Figaro 4 de Tom Goron arborera fièrement les couleurs du Groupe. French bee s’affichera à tribord, Air Caraïbes à bâbord, tandis que l’ensemble des filiales du Groupe seront représentées sur le mât et la bôme du bateau.
Palmarès de Tom Goron
2025
• Tour Bretagne Voile (Double) : 5ème
• Solo Maître CoQ : 1er
• Solo Guy Cotten 2025 : 2ème
2024
• Championnat de France Elite de Course au Large 2024 : 18ème & 4ème Bizuth
• La Solitaire du Figaro Paprec 2024 : 14ème et 3ème Bizuth
• Le Havre – Allmer Cup 2024 : 11ème
• Trophée Banque Populaire Grand Ouest : 21ème (en double avec Vincent Biarnes)
• Solo Maître Coq 2024 : 27ème
• Trophée Laura Vergne : 10ème (en double avec Yvon Larnicol)
• Solo Guy Cotten 2024 : 24ème
2023
• Tour de Bretagne à la voile : 19ème (en double avec Lilian Mercier)
• Vice-champion de France 29er
2022
• Championnat de France 29er : 3ème
• Vice-champion du monde U17 29er
• Champion d’Europe 29er
• Champion d’Europe U17 29er
2020
• Vice-champion de France en Optimist
• Intégration du pôle France en 29er
2018
• Traversée de la Manche en Optimist