Quel a été pour vous le meilleur moment vécu sur une Transat AG2R ?
Gildas Morvan : « Il y en a plusieurs, mais je crois quand même que l’arrivée à Saint-Barthélemy en deuxième position avec Bertrand de Broc, en 2000, en est un à part. Nous manquons la victoire de peu, mais l’accueil qui nous a été réservé a été tellement fort qu’il a rattrapé la déception. Il faut dire que cette course est à part. Nous nous y préparons tout l’hiver, c’est un long travail. La traversée du Golfe de Gascogne est souvent un morceau de choix et forcément l’arrivée est toujours la récompense suprême. Saint-Barthélemy nous réserve systématiquement un accueil chaleureux, avec beaucoup de public et d’enfants. Les retrouvailles sont très fortes à chaque fois.
Erwan Tabarly : « Mon arrivée à Saint-Barthélemy en 2002, quand nous gagnons la deuxième étape avec Philippe Vicariot. C’est forcément un grand moment d’arriver, d’être attendu par tout le monde et de savoir que tu seras le premier à t’amarrer au ponton !
Comment qualifier cette Transat AG2R ?
Gildas Morvan : « Le fait que ce soit une course en double en fait forcément une épreuve à part. Le changement vient de l’échange. En solitaire tu joues seul avec tes connaissances, le double te permet d’apprendre des choses avec ton co-équipier et te conforte en matière de sécurité. La Transat AG2R est une course à armes égales. Nous partons tous du même endroit et nous arrivons tous dans ce même superbe endroit qu’est Saint-Barthélemy. Il n’y a pas de course à l’armement comme cela peut exister dans d’autres séries. Cette course inscrite au calendrier de la Classe Figaro Bénéteau impose une neutralité. Ce sont les hommes qui font la différence du fait de ce départ à égalités de chances. Ici la dimension humaine est essentielle.
Erwan Tabarly : « Elle est effectivement très spécifique parce que nous partons tous sur le même bateau mais aussi parce que le plateau y est généralement très relevé et que le double permet un savant mélange des genres. Nous partons de Bretagne, ce qui est toujours sympa et gagnons l’Atlantique comme terrain de jeu. Une bonne partie des ingrédients est là pour que les sensations soient à la hauteur de l’enjeu !
Qu’attendez vous de cette édition 2006 de la Transat AG2R ?
Gildas Morvan : « Nous comptons bien aller chercher la victoire ensemble. Erwan et moi allons beaucoup échanger sur la météo, la stratégie et humainement le fait qu’on s’entende aussi bien va forcément nous apporter de bons moments de rire ! Nous partons sur un bateau simple, sain et accessible qui va nous laisser la possibilité de prendre un maximum de plaisir. Du plaisir et de la compétition, voilà ce que nous attendons de cette Transat AG2R 2006 !
Erwan Tabarly : « J’attends de bien marcher avec Gildas. Il nous faudra faire les bons choix au bon moment. C’est en situation que les choses se feront. Il ne faudra pas rater l’opportunité qui nous permettra de faire la différence. Concernant la bonne marche du bateau, je n’ai pas trop d’inquiétudes ! Nous commençons à connaître notre monture et je sais qu’on aura du plaisir à naviguer ensemble."
Source Cercle Vert