A 13 heures pile, ce dimanche, un premier « clap » de départ était donné, mais cette prise n’était pas la bonne… Un rappel général plus tard et les 68 paires de marins engagés sur ce Mini Fastnet anniversaire se sont bel et bien lancés à l’assaut de la Baie de Douarnenez.
Le Hollandais Alfred Dijs, associé à Benoit Lequin et la paire Normand/Sineau (La Financière de l’échiquier) vainqueurs du prologue hier en prototype, étaient parmi les premiers à couper la ligne.
Premier objectif, la sortie de la Baie de Douarnenez. Souvent déterminante. « La première chose est de réussir la traversée de la Baie de Douarnenez », précise Bertrand Delesne (Raging Bull) afin d’appréhender au mieux ensuite le passage du Chenal du Four : « ce passage est moins délicat à négocier que le Raz de Sein, mais les concurrents devront quand même tenter de le franchir avant la renverse du courant, à 18h30 ce soir , sous peine de devoir lutter à la fois contre vent et courant », note Jean-Jacques Quéré de la direction de course.
Ensuite, la flotte s’attaquera en début de nuit à la traversée de la Manche, synonyme de traversée du rail d’Ouessant et de son intense trafic de cargos. C’est aussi à ce moment là que le vent va commencer à se renforcer, la température à chuter, le ciel à se charger de nuages…
Les 20 nœuds de vent moyen annoncés hier ont en effet été revus à la hausse ce dimanche matin. Les phénomènes météo fluctuent rapidement, surtout en Manche.
La première nuit de course et toute la journée de lundi s’annoncent musclées. « À partir de ce soir 23h et jusqu’à lundi minuit, sera une période critique pour les coureurs. Ils devront être vigilants et ménager leur matériel », prévoit Jean-Jacques Quéré en charge de la météo pour la direction de course.
Les duos devront aussi être attentifs à ne pas se mettre dans le rouge dès la première nuit. Après la Manche, viendra la Mer d’Irlande, puis le contournement du Fastnet avant de redescendre vers la Bretagne, la route est longue…