Des retombées de 780 millions de dollars, la création de 5 500 emplois et un revenu direct pour la Ville de quelques 14 millions de dollars. Des chiffres impressionnants certes, mais le hic est que ces mêmes économistes avaient annoncé précédemment des chiffres bien supérieurs à ceux-ci, lorsqu’il fallait convaincre les conseillers municipaux à soutenir le projet. A cette époque-là ils avaient prévu des retombées de 1,4 milliard de dollars et la création de 8 800 emplois. Cela peut s’expliquer en partie par le nombre réduit d’équipes participant à la Louis Vuitton Cup par rapport aux espoirs.
Le Cabinet d’Audit de la Ville de San Francisco a par ailleurs demandé une audience avec les responsables de la Ville afin d’exprimer ses inquiétudes sur la capacité du Comité organisateur de récolter les fonds privés anticipés et sur le coût supplémentaire que cela va engendrer pour la Ville. Stephen Barclay continue de réfuter ces accusations déclarant que les revenus fiscaux générés par la Coupe de l’America et les fonds déjà récoltés vont suffire pour que l’organisation de l’épreuve soit neutre pour le budget de la municipalité.
