– Les nordistes : "Tripon a eu le nez creux en recroisant devant le groupe. Il a cherché à s’extraire de l’anticyclone qui est dans l’ouest des nordistes. Quant à Defert, il peut s’entêter jusqu’au bout et tenter de passer à l’ouest mais il n’y a rien de bon là-haut…"
– Les centristes : "Dans les prochaines heures, ils vont passer du bon côté, c’est-à-dire qu’ils auront du vent portant. Hélas pour eux, ce vent sera faible (5 nœuds) car ils sont trop près de l’anticyclone : de plus, ils vont devoir tirer des bords car ils vont se retrouver plein vent arrière. Les centristes risquent de souffrir pendant quatre ou cinq jours".
– Les sudistes : "Parmi ce groupe-là, plus tu es au sud, plus tu as de l’alizé et plus tu es tranquille. Et le plus tranquille de tous, c’est Financo (Troussel). A priori, c’est lui qui s’en sortira le mieux car il a un bon angle de vent, du nord-est 15-18 nœuds. Les autres sudistes comme Bostik (Caudrelier), Défi Mousquetaires (Rouxel), Sojasun (Wardley), Banque Populaire (Grégoire), Belle-Ile-en-Mer (Bos); Baïko (Da Cruz) et Défi Transat 1 (Livory) sont également tous tirés d’affaire. Pour eux, c’est l’autoroute jusqu’à Marie-Galante. Si je fais tourner mes logiciels, ils me donnent une arrivée de Financo le 15 avril dans la matinée".
Autre paramètre à prendre en compte selon Michel Desjoyeaux, l’usure du matériel : "N’oublions pas qu’ils n’ont que deux grands spis à bord et ça fait un moment qu’ils les utilisent. Il leur reste encore de la route avant l’arrivée et il va falloir faire attention aux déchirures. La course peut aussi se jouer par élimination".
P.E