Lourdement handicapé par de violentes douleurs aux côtes, Dominic peut à peine se mouvoir et toutes les manoeuvres sont pour lui un véritable calvaire. Attaché en permanence pour des raisons évidentes de sécurité, il a établi son gennaker qui lui assure un maximum de stabilité de route avec 25 nœuds de vent.
« Ma blessure m’a bien fait perdre 50 milles et en ce moment je suis sous gennaker car c’est moins pénible alors que je pourrais envoyer le spi. Mais si je tiens, c’est que le coup est toujours jouable. Cloîtré à l’intérieur, j’attends que les médicaments fassent un peu leur effet. J’ai enfin réussi à enlever mes bottes et mes chaussettes. Je me demande maintenant comment je vais faire pour retirer ma polaire ! »
Le docteur Chauve, en relation constante avec Dominic, lui a prescrit des antalgiques et des anti-inflammatoires en nombre suffisant pour atténuer sa douleur mais sans pour autant altérer son comportement.