Vincent Riou prendra le départ de la Transat pour la sixième fois : « Cette épreuve compte pour moi car j’y ai effectué ma première transatlantique en solitaire en 1993. La Transat Jacques Vabre est l’une des grandes classiques de la course au large, un incontournable ».
Bernard Stamm, est également à sa sixième participation : « La Transat Jacques Vabre ne propose pas toujours la même destination. Chaque édition est une découverte ». Jean Le Cam met en avant l’importance de la Transat Jacques Vabre qui “ouvre la porte à de nouveaux coureurs”.
Guillaume Le Brec, co-skipper de Bureau Vallée participe pour la première fois et a hâte de vivre une belle aventure. « Cette édition s’annonce longue, environ 20 jours de mer pour les IMOCA. Nous allons passer d’un hémisphère à l’autre, traverser différents phénomènes météorologiques ».
En Imoca notamment, les skippers ont plutôt l’habitude de naviguer en solitaire. Que représente la navigation en double?
Pascal Bidégorry, co-skipper de Safran, 5e participation : « En double, on pousse davantage le bateau, on barre en permanence surtout aux allures de près. Avoir deux têtes et quatre bras à bord a souvent du bon, notamment pour matosser ! ».
Louis Burton : « C’est un exercice de solitaire où l’on peut compter sur l’autre quand il y a de grosses manœuvres. C’est un long relais avec toujours quelqu’un sur le pont, donc on est à 110% tout le temps ».
En Imoca, Macif part avec le statut de favori aux yeux de ses adversaires.
Vincent Riou : « Cinq bateaux sont au-dessus du lot. Macif est le favori : François (Gabart) et Michel (Desjoyeaux) sont à l’aise, très habiles dans les phases de transition ».
Pascal Bidégorry : « Lors des entraînements à Port-la-Forêt, nous avons constaté à quel point Macif va vite. Mais le bateau le plus rapide ne l’emporte pas forcément dans une course si exigeante. Polyvalent, Safran peut tirer son épingle du jeu. A condition de bien gérer les nombreux passages à niveau ».
Louis Burton : « Dix bateaux, c’est un joli plateau ! Cinq IMOCA sont a priori plus rapides que Bureau Vallée. Il y a aussi deux bateaux de la même génération et deux plus anciens. Pour nous, la course va être intéressante ! ».
Bernard Stamm : « On se connaît tous bien, on s’entraîne ensemble. Il y a six bateaux proches les uns des autres. Il va y avoir une belle bagarre, toutes les petites misères du Vendée Globe ont été revues, éliminées. Il y a un seul bateau qui a évolué c’est Macif, les autres sont très fiabilisés. »



















