Originaire du Havre, c’est sur le tard, alors qu’elle est à la fac, que Caroline Vieille commence à naviguer : une année en 420, une autre en Laser, c’est finalement en Class 8 qu’elle fait ses premières armes en régate. Mais rapidement, l’envie du large devient plus forte. Elle participe aux courses du RORC, effectue de nombreux convoyages et rêve de Mini Transat. Un rêve qui devient réalité en 2003, année où elle se lance dans l’aventure avec les couleurs de la Fondation Jérôme Lejeune. Malheureusement, une avarie l’empêche d’aller au bout de l’Atlantique, mais l’expérience n’entâche en rien sa volonté. Bien au contraire. Une chance à saisir Alors qu’elle occupe un emploi dans un cabinet d’assurances à Paris – elle possède une formation de juriste -, elle se trouve tiraillée entre la voile et le travail. Finalement, c’est la passion qui l’emporte et la jeune femme part s’installer à la Trinité-sur-Mer. Là, elle intègre l’équipage de Nicolas Groleau en Open 7.50 aux côtés d’Hervé Le Roux et Mathieu Tatibouët. ” De fil en aiguille, Erwan m’a proposé de tenter ma chance au sein de l’équipage de “”Gitana X””, un team avec un vraie volonté de s’ouvrir aux jeunes ne possédant pas nécessairement beaucoup d’expérience en multi. Une chance à ne pas laisser filer “”, souligne Caroline Vieille. La Mini toujours… Au printemps, elle attaque les premiers entraînements et participe à tous les Grands Prix de la saison, à l’exception de celui de Fécamp pour des raisons professionnelles. “” Je suis contente parce qu’aujourd’hui, j’ai gagné ma place à bord. Au début, il y avait une grande inconnue : celle de la condition physique. Mon poste a beaucoup évolué. A présent, je suis régleur de voile d’avant. Rares sont les moments d’inactivité et physiquement, c’est extrêmement sollicitant. Pour pallier à mon manque de force, je compense par la technique et la réactivité. Car à bord, la clef, c’est de “”percuter”” vite “”, avoue la navigatrice qui concède par ailleurs que son rêve de Transat 6.50 est toujours intacte et qu’elle se verrait bien sur la ligne de départ en 2007. A bon entendeur… Perrine Vangilve”
