
Bonne nouvelle pour Eric Beillon. Il a pu réparer son safran et va pouvoir continuer sa course.
La réparation s’est révélée compliquée. Le skipper a en effet mis 8 heures à retirer la pièce abîmée alors que cette opération prend environ 1h30 dans des conditions optimales, c’est-à-dire au port, avec une équipe technique et le matériel adéquat. Dans une mer formée, Éric a été obligé de sectionner la mèche en carbone à la scie à métaux et ce travail de bûcheron lui a coûté plus de 10 lames. Avec le soutien à distance de son directeur technique, Matthieu Hacquebart, Éric a ensuite réussi à mettre en place la nouvelle pelle en suivant, à la lettre, une procédure en 25 points. « Mission accomplie, c’est un miracle » a annoncé le skipper qui a longtemps craint de ne pas être en mesure d’effectuer cette réparation. Pour un marin amateur comme Éric, cette réparation réussie relève de l’exploit. Il se dit « épuisé » mais surtout fier d’en être venu à bout. Il fait à nouveau route – depuis 16h HF – vers le Cap Leuwin, prochaine marque de parcours de ce Vendée Globe. Il reste sous voilure réduite afin de laisser passer la dépression de la nuit prochaine qui devrait générer des vents de plus de 40 nœuds. Il évolue maintenant en 15ème position.