Dernier rendez-vous tonique pour les IMOCA

    Entrainement pole finistere
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    Si la première session de navigation en solitaire s’est déroulée dans un petit temps medium, du 17 au 19 septembre, les conditions de la deuxième session étaient beaucoup plus toniques cette semaine au large du Finistère. 25, voire 30 noeuds de vent, de la mer, des grains, les conditions ont mis à rude épreuve les marins et leur ont permis de tester leurs bateaux dans des conditions très variées.

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    A près de 40 jours du départ du Vendée Globe, les skippers étaient là pour se confronter et s’observer. Et pour cela, il était nécessaire qu’ils soient prêts comme ils le seront le jour J. Les départs, les adversaires, les parcours, la météo, il était impératif de savoir gérer l’ensemble de ces données qui constitueront leur quotidien durant près de trois mois. Les entraîneurs ont cherché à leur donner une charge intellectuelle plus importante que dans la réalité de l’épreuve. Les skippers devaient alors avoir la capacité de traiter l’information dans la fatigue et le stress. L’objectif de ce stage était plutôt de les aider à trouver l’harmonie que de déterminer qui est devant qui. Dans les différentes conditions de vent, très peu de différences ont été observées entre les bateaux.

    Le pôle France Finistère Course au Large a initié sa première préparation au Vendée Globe en 2000 mais les séances qui se sont déroulées ces dernières semaines sont radicalement différentes. Les préparations des skippers sont telles que les stages sont devenus beaucoup plus pointus. Les skippers osent se mesurer, sont précis et sont très au contact tout comme ils le sont en Figaro. Christian le Pape : "Ces stages leur ont demandé un engagement très marin. C’est très physique parce qu’il faut savoir tout donner en gérant son énergie. Cela demande une grande culture technique et stratégique. Je suis impressionné par la maîtrise qu’ils ont de leur métier. Ce n’est pas une chose facile à quelques semaines du Vendée Globe. Mais s’ils sont venus, c’est bien pour se remettre dans des situations de navigation en solitaire et se concentrer sur eux-mêmes. "

    Pour autant la concurrence ne se limite pas aux participants de ces séances d’entraînement et personne, ni des concurrents, ni des entraîneurs, ne l’oublie. Mais avoir participé à ces stages qui clôturent deux années de préparation, sera un atout supplémentaire pour mieux gérer son stress le jour du départ et les suivants …

    LES PARTICIPANTS
    BRITAIR Armel le Cléac’h
    BT Sébastien Josse
    CHEMINEES POUJOULAT Bernard Stamm (invité)
    DELTA DORE Jérémie Beyou
    FONCIA Michel Desjoyeaux
    GENERALI Yann Eliès
    PAPREC-VIRBAC  Jean-Pierre Dick
    ROXY Samantha Davies
    SAFRAN Marc Guillemot
    VEOLIA ENVIRONNEMENT Roland Jourdain
    VM MATERIAUX Jean le Cam