Bernard Stamm : “les écarts entre bateaux sont minimes”

Poujoulat Stamm 2008
DR

Au total, 10 concurrents du Vendée Globe enchaînent exercices, parcours et manoeuvres dans des conditions plus ventées que lors du premier stage. Au programme, des navigations sous pilote automatique, des prises et lâchés de ris… Le tout en solitaire. « On suit notre timing de préparation » explique Bernard Stamm, « et ces stages font partie du programme. Hier, mardi, nous avons fait pas mal de route, au moins 70 milles, dans des conditions assez musclées. Nous avons navigué au près, au largue, au bon plein, bref, nous avons pu nous étalonner par rapport aux autres, notamment grâce à plusieurs speed tests. Il y a eu également des virements de bord, des prises et des lâchers de ris… ».

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La répétition à l’envi de ces manœuvres peut sembler quelque peu scolaire et redondante, mais, pour Bernard Stamm comme pour les 9 autres skippers, elle est nécessaire : «C’est vrai, ça peut paraître toujours la même chose, sauf que le but, c’est de réaliser ces manœuvres le plus vite possible et surtout, plus vite que les autres. On se connaît tous, même si nous ne sommes pas tous en configuration Vendée Globe, notamment au niveau des voiles. Les écarts entre les bateaux sont vraiment minimes. Si tu n’as pas de vent frais, si tu es mal placé, si tu rates une manœuvre, si tu es mal réglé… Tout ça, c’est mauvais, tu payes cash. C’est vraiment bien servir le bateau et bien naviguer qui fera la différence. Sans casse et sans problème en premier lieu, donc, sur un bateau bien préparé. Ce que l’on voit là, ce sera pareil à l’échelle du Vendée Globe »