Coutts exprime son optimisme

AC72 Oracle San Francisco
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Russell Coutts : « Dans ces campagnes, ce qui compte est la façon de relever les défis et actuellement je me sens bien plus confiant qu’immédiatement après la casse du bateau et de l’aile. Nous avons bien réagi. Le premier bateau revient et se trouve en meilleure condition qu’avant le chavirage, car nous avons effectué quelques modifications. Je suis optimiste. Je ne voudrais pas changer de place avec les autres équipes ! »

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A propos des trois défis en lice pour la Coupe face au Defender, Coutts estime que les équipes ont toutes choisi d’optimiser leur construction en vue de conditions différentes et chaque bateau aura ainsi sa chance selon les conditions du jour. « Je crois qu’il y a encore beaucoup d’incertitudes concernant la force du vent et on voit cela en regardant la conception des bateaux. Artemis Racing, dans sa première configuration, vise une brise plutôt faible par rapport aux conditions qui dominent à San Francisco en favorisant la manoeuvrabilité. Emirates Team New Zealand a optimisé leur monture pour une brise en haut de la gamme attendue, ce qui est plus ou moins le cas également de Luna Rossa ».

« La façon d’aborder la question de l’aérodynamique et de l’hydrodynamique et la conception des dérives et des safrans varie selon l’équipe et chacun pourrait disposer d’un avantage sous certaines conditions. On verra le résultat lors des régates. Est-ce qu’il sera avantageux de faciliter les empannages et les changements de bord par rapport aux adversaires ou est-ce qu’il vaudrait privilégier la vitesse par exemple ? Il ne faut pas oublier que sur ce plan d’eau réduit, un bateau ne passera pas plus de deux minutes sur le même bord. Et parfois beaucoup moins que cela. Les manoeuvres seront primordiales. Les erreurs coûteront très cher et on va voir justement des bateaux dépassés à cause de ces erreurs ou d’un souci à bord. Je crois que le Jury n’a pas encore tranché sur ce genre de question… »