C’est parti ! Safran en tête, de Broc rentre au port

Depart Vendée Globe 2012
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Une douzaine de nœuds de vent de secteur sud-ouest, un bon clapot, des averses de pluie, un ciel gris, de la brume et des centaines de bateaux suiveurs… voilà pour le décor du départ de ce septième Vendée Globe, donné ce samedi 10 novembre à 13h02 aux Sables d’Olonne. Un départ mouvementé, non pas en raison des conditions météo, mais du fait de l’impatience des skipper : pas moins de cinq bateaux (Banque Populaire, PRB, Macif, Groupe Bel et Energa) coupaient la ligne de manière très anticipée ! Logiquement rappelés par le comité de course, ils devaient réparer en revenant sur leur sillage et prenaient ainsi quelques longueurs de retard. 

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Marc Guillemot, lui, avait été un peu plus prudent et partait exactement dans le bon timing. Après trente minutes de course, Safran était ainsi clairement en tête, devant le Bureau Vallée de Louis Burton et le Cheminées Poujoulat de Bernard Stamm. A noter qu’ils n’étaient que 19 à se battre sur ces premiers instants de course. Car une première avarie est hélas à déplorer sur le bateau de Bertrand de Broc (problème sur la coque, le bateau ayant heurté une extrémité de ponton au départ). « Votre nom autour du monde » est donc rentré pour réparer au port des Sables d’Olonne, seule « escale » autorisée sur ce tour du monde. Selon le temps que prendra la réparation et selon les marées permettant de remonter le chenal, Bertrand de Broc devrait pouvoir repartir des Sables d’Olonne d’ici 12 à 24 heures. 

Au bout de deux heures de course, Marc Guillemot était toujours en tête, à la lutte avec Bernard Stamm. Mais il n’y avait évidemment pas encore d’écart pertinent, alors que la foule des dizaines de milliers de spectateurs, revenue du chenal, affluait de nouveau vers le village, littéralement pris d’assaut depuis 10 jours.

En mer, la suite des événements devrait être un grand bord tout droit vers le cap Finisterre. En prenant de l’ouest, le vent prévu pour 14 à 20 nœuds devrait même permettre d’ouvrir légèrement les voiles pour la traversée du golfe de Gascogne. L’idée est de ne pas prendre de retard, puisque ceux de l’avant subiront moins que les autres les effets de la dorsale anticyclonique qui pourrait engendrer une zone de vent faibles au large du Portugal… et peut-être créer de premiers écarts.