Au front pour la deuxième fois

Cheminées Poujoulat
DR

Les équipages ont de nouveau dû mener un combat d’une sauvage intensité dans des vents contraires. Après une nuit sous haute tension, le pire est désormais derrière pour l’ensemble de la flotte. Groggy, les marins ont fait le dos rond. Les nouvelles reçues depuis le large des côtes portugaises sont rassurantes, même si on peut deviner à la lecture des messages envoyés dans la nuit, que la dépression à l’œuvre ces dernières heures, rapide et musclée, a de nouveau généré son lot de stress et de sueurs froides à des Class’40 mis à très rude épreuve.

- Publicité -

Sur les atlantiques révoltées, les équipages ne s’en positionnent pas moins en direction des Açores et de l’île de Flores qu’ils doivent laisser à tribord. Le gros des troupes, à l’image des imperturbables trois premiers bateaux, Cheminées Poujoulat, Pôle Elior Santé et Novedia-Group poursuivent dans leur élan au nord-ouest, sur une route qui les oblige à tricoter au près dans des conditions proches d’une transat nord !
Dans ce petit tir groupé à trois, Tanguy de Lamotte et Adrien Hardy se distinguent néanmoins par un léger décaler sud, ils campent sur une position qui pourrait se révéler intéressante dans quelques jours. En
tout cas, un nouveau venu, et pas des moindres, pointe le bout de son étrave dans ces quartiers, un certain Telecom Italia. Giovanni Soldini et Pietro d’Ali ont fait cap à l’ouest cette nuit. Ils accusent désormais 70 milles de retard. Néanmoins on peut leur faire confiance pour rapidement combler ce petit écart à l’échelle des 4500 milles qu’il reste à parcourir pour rallier Progreso. La route est longue, elle est surtout semée de pièges et d’embûches…