On connaissait la course du Fastnet, celle du Mini-Fastnet. Voici la rikiki Fastnet. En effet, à défaut des 700 milles aller-retour jusqu’au Fastnet et des 300 milles en mer d’Iroise, les 200 concurrents engagés vont probablement devoir se contenter de 200 – 250 milles à partir de jeudi.
30 noeuds au près dans le Four…
Car aujourd’hui, les 6.50 sont tous restés amarrés bien au chaud dans le port de Tréboul. La faute à un front qui doit passer cette nuit, entre minuit et 6 h, sur la pointe de Bretagne. "Au moment du passage de ce front, la flotte aurait été au louvoyage dans un vent de sud de 30 noeuds dans le chenal du Four : 100 bateaux, la nuit, qui se croisent avec un coefficient de marée de 85… A mon avis, c’était aussi risqué de les envoyer là-dedans, si proche des côtes, qu’au Fastnet".
Une nouvelle fois, Philippe Coatmeur, directeur de course, a dû trancher. "Ce n’est pas simple car on se trouve dans une situation très instable avec des prévisions météos qui changent très rapidement".
Un tour à Belle-Ile ?
Comme il apparait très clairement que la situation sera compliquée jusqu’à mercredi soir, les organisateurs ont donné rendez-vous aux 200 engagés mercredi à 20 h pour un énième briefing. L’objectif est de donner un départ jeudi matin à 10 h sur un nouveau parcours de 200 à 250 milles.
Rien n’est encore décidé mais il n’est pas impossible que la flotte aille faire un tour jusqu’à Belle-Ile. "On veut vraiment essayer de leur proposer quelque chose de cohérent".
Le projet des runs de vitesse, évoquée samedi soir, n’est plus d’actualité. En remplacement, mardi et mercredi, de petits parcours en baie de Douarnenez pourraient être mouillés pour ceux qui veulent se dégourdir les jambes.
P.E