« Tout comme la Route du Rhum, la Transat Jacques Vabre fait partie des courses qui font rêver ! Il y a deux ans, j’ai assisté au départ en me jurant de ne pas rater la prochaine édition ! » Yann Eliès a posé son sac à bord du monocoque 60 pieds Cheminées Poujoulat de Bernard Stamm. « J’ai besoin d’acquérir des connaissances sur cette série en vue de participer au prochain Vendée Globe. » explique Yann Eliès. A 31 ans, il est un expert de la série Figaro. Une saison en multicoque 60 pieds avec le Gitana Team, deux tours du monde en maxi-catamaran et son expérience de chef de quart sur Orange-2, lui ont permis d’acquérir de l’expérience autour du tour du monde mais aussi de compléter ses connaissances en management, gestion de projet et nouvelles technologies. Il ne lui restait plus qu’à accumuler les milles en monocoque 60 pieds pour réunir tous les éléments d’un projet de Vendée Globe performant. Qui mieux que Bernard Stamm, qui a construit son bateau lui-même, pouvait lui faire partager une meilleure expérience ? « Bernard gère son projet dans sa globalité. Cela me permet d’avoir une bonne vision d’ensemble et notamment des compétences techniques indispensables pour mener à bien un projet de monocoque 60 pieds. Bernard est une référence sur le plan technique. La série Figaro m’a appris l’exigence de la régate en monotypie. Pour être performant sur le prochain Vendée Globe, il m’est indispensable de m’ouvrir vers d’autres supports et de m’enrichir auprès de spécialistes dans différents domaines. Ce qui a permis à Vincent Riou de remporter le dernier Vendée Globe, c’est sans doute toute l’expertise qu’il a accumulée en travaillant auprès de Michel Desjoyeaux. Savoir écouter les experts me permet de progresser mais aussi d’étendre mon réseau de connaissances susceptibles d’intervenir dans le cadre d’un projet 60 pieds.» La participation à la préparation de « Cheminées Poujoulat » et les différentes navigations à bord ont permis à Yann de se forger une idée plus précise du bateau dont il rêve pour remporter le Vendée Globe. « Je souhaite privilégier la fiabilité lors de la conception et développer la performance ensuite ». Car Bernard Stamm ne fait pas seulement référence sur le plan technique. Les deux hommes ont appris à se connaître lors de leur tour du monde sur Orange-2. Leur amitié est basée sur le respect. « Bernard est à lui seul une école de volonté et de travail ! » reconnaît admiratif le Costarmoricain. La performance de cet équipage provient de leur complémentarité et de leur combativité : l’un issu de la régate, l’autre de la course au large. Une grande cohésion et une forte complicité en font un duo redouté qui compte bien jouer les premiers rôles dans la transat Jacques Vabre.Source Rivacom
Une première pour Yann Eliès
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