Les jeunes Anglais ambitionnent de rivaliser avec les meilleurs

Alan Roberts Artemis offshore Academy
DR

La semaine dernière les trois Anglais ont effectué une course d’entraînement de 86 milles au large des côtes bretonnes et ils bénéficient actuellement des conseils de Marcus Hutchinson, qui collabore avec l’Artemis Offshore Academy pour la troisième saison. Rich Mason : “Pendant nos treize heures au large, on s’est tous rendu compte comment la Solo Maître Coq va être éprouvante. Il reste encore pas mal de choses à découvrir. Des choses fondamentales comme le rythme du sommeil, des repas et comment naviguer en pleine nuit, mais c’est justement l’expérience qu’il nous faut. Marcus nous rappelle sans cesse que pour viser la victoire, il faut d’abord terminer la course.”

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Ces dernières semaines ont déjà offert des conditions éprouvantes aux jeunes avec des rafales de 40 noeuds sous les grains. Lors de ces entraînements ils ont pu s’étalonner par rapport aux Français comme Adrien Hardy, Corentin Douguet, Nicolas Jossier et Gwénolé Gahinet. Alan Roberts est bien conscient de la tâche devant eux, mais se disait content de ce qu’ils ont déjà réalisé, notamment sur de petits parcours à cause sans doute de l’expérience de certains dans la voile légère. Mais il a désormais hâte de prendre le départ, car toutes les formalités, les briefings en français et ce passage dans l’inconnu sont à la fois fascinants, mais également intimidants.

En parallèle aux entraînements physiques et des exercices en mer, le groupe étudie tout particulièrement les difficultés de la navigation au large de la Bretagne en analysant les courants et conditions dans le raz de Sein et le chenal du Four. Sam Matson : “Il fallait apprendre les spécificités de ce plan d’eau. Connaître les courants et et les effets locaux pourraient faire toute la différence dans ces courses. On n’a pas le temps de tout apprendre, mais on passe autant de temps que possible à étudier les cartes marines et on est parti voir ces coins afin de mieux comprendre ce qui se passe dans les course.” Malgré le mauvais temps qui a dominé la météo en ce début d’année, les Anglais n’ont pas chômé.