Avec 139 milles nautiques, cette étape entre Dibba et Mussanah en Oman est l’une des plus longues du Tour, et avec les prévisions de vent léger, elle sera aussi l’une des plus tactiques pour les six équipes. La côte de Musandam est aussi truffée de filets de pêche qui se prolongent de plusieurs mètres depuis leurs flotteurs, et ce sera la principale inquiétude pour les équipes pour cette course. Le Directeur de Course, Abdul-Aziz Al Shidi, explique que le vent sera léger et changeant, mais qu’heureusement il y aura moins de courant dû à la marée. « C’est l’une des étapes les plus longues et le vent est léger, donc cela prendra environ 20 heures pour terminer la course. La principale préoccupation le long de la côte de Musandam ce sont les filets et les bateaux de pêche, mais aussi de même que lors de la première étape au départ du Bahreïn, il y a des zones peu profondes, donc les équipages devront être vigilants. »
Ibtisam Al Salmi, l’une des jeunes équipières Omanaises à bord d’Al-Thuraya Bank Muscat, explique qu’elle a hâte de courir cette sixièmeétape, mais qu’elle ne sera pas facile à plus d’un titre. « Du fait que les conditions de vent seront légères, nous devons penser aux décisions tactiques, mais aussi à notre poids et où nous nous positionnerons dans le bateau. Ce sera la clef sur cette étape. De plus, nous devrons faire attention au risque permanent d’accrocher un filet de pêche. »
Mahfoodh Mohammed Al Abri, équipier à bord de Royal Navy of Oman, rappelle quant à lui qu’ils connaissent très bien la zone, et qu’ils espèrent faire une meilleure performance. « Nous sommes confiants parce que nous connaissons cette zone par cœur. Nous savons exactement ce que les conditions vont nous apporter, et nous espérons donc que notre connaissance locale nous aidera sur cette manche. Le but est de monter sur le podium. »
Mohsin Al Busaidi est le skipper de l’équipe Omanaise Team Renaissance. Il explique que l’équipe vise à répéter leur performance lors de la cinquièmeétape, manche dans laquelle ils ont été les plus compétitifs jusqu’à aujourd’hui. « Notre but est de continuer là où nous en sommes restés, et de mettre en pratique notre connaissance du terrain. Ce sera léger, donc nous nous préparons pour cela. Il y aura du vent de terre le matin, puis du thermique l’après-midi, donc notre stratégie est de rester proche de la côte pour toucher cette brise. Bien que nous devions garder un œil sur les filets de pêche, nous avons de la chance d’avoir trois marins pêcheurs dans notre équipage, et ils savent exactement où les filets sont positionnés, donc nous espérons que cela nous confèrera un avantage. »