“Quand Samuel Manuard prend le départ du Mini-Fastnet avec ce bateau-là, il gagne. Moi, je n’avais juste qu’à monter à bord””. Corentin Douguet, 31 ans depuis jeudi, ne manque pas d’humour. Il savait qu’en embarquant le Méditérranéen à ses côtés, il augmentait ses chances de victoire. Et ce, pour trois raisons : 1. Le proto n° 433 est un plan Manuard, architecte très en vogue dans le circuit Mini. 2. Avec ce Mini-là, Manuard (33 ans) avait remporté le Mini-Fastnet 2003. 3. Vainqueur de l’Odyssée d’Ulysse et de la Course des Lions cette année, le régatier originaire du Grau-du-Roi est un des meilleurs ministes du circuit. Une revanche à prendre Et comme Corentin Douguet est loin d’être un débutant… Ce Nantais, aujourd’hui basé à la Rochelle, a touché à tout : au Figaro (Transat Lorient – Saint-Barth’ et Saint-Nazaire – Dakar avec son copain Thierry Chabagny) et au 6.50. “”J’ai participé à la Transat 2001, mais ça ne s’était pas passé comme je le souhaitais (NDLR : 17e et surtout une chute à la mer). J’avais donc envie de revenir dans d’autres conditions. En 2001, je n’avais ni l’expérience, ni le temps, ni l’argent. Cette fois, j’ai les trois””.Lors de l’édition 2005 de la Transat 6.50, le skipper de “”E. Leclerc – Bouygues Telecom””, vainqueur du Mini-Pavois cette année, n’aura qu’un seul objectif : être le premier à siroter une caïpirinha à Bahia. Sur ce Mini-Fatsnet, les deux marins ont quasiment fait toute la course en tête : “”Sauf à Wolf Rock, où Isabelle Joschke était devant nous : elle navigue bien””. Mais pas encore assez visiblement pour suivre le proto 433 qui s’est retrouvé jeudi soir en tête avec une belle avance.”
Douguet et Manuard vainqueurs à Douarnenez
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