Avarie sur Foncia

Grand Prix de la Trinité sur Mer 2004
DR

L’équipage craignait en effet que le flotteur soit sérieusement endommagé. Résultat : pas de fissures et de délaminage dans le flotteur, pas de voie d’eau mais le foil* tribord arraché juste sous le flotteur et donc complètement inutilisable pour la suite. FONCIA a ensuite repris sa course mais l’équipage doit dorénavant lever le pied en bâbord amure quand il navigue à plus de 15 nœuds car sans cet appendice, qui permet de soulever le flotteur, le risque de « planter » le bateau dans la vague est important. Après discussion avec Alain Gautier, Armel Le Cléac’h ne fera pas escale. Pour sa 1ère course au large, le jeune skipper est évidemment déçu car tout se passait bien à bord. Auteur d’un départ prudent, le trimaran FONCIA avait doublé 3 concurrents avant l’incident et se trouvait dans le sillage de Groupama. La météo est calme pour les prochains jours avec des « coups » tactiques à jouer, le « chacal » n’a pas dit son dernier mot… « A bord, l’ambiance est excellente malgré l’incident de cette nuit. C’est maintenant derrière nous et on ne va certainement pas baisser les bras. C’est sûr qu’on est déçu car on faisait un très beau début de course. On est parti prudemment mais après l’île de Groix on a doublé les bateaux un par un pour se retrouver dans le sillage de Groupama avec une vitesse identique. Vers minuit, le vent a tourné et on a empanné. J’étais à la barre quand on a entendu un grand bruit. On a stoppé le bateau pour voir les dégâts. Le foil s’est cassé net sous le flotteur avec le choc. Comme on voyait pas mal de morceaux de carbone à la sortie du puits de foil, Thierry (Briend) est allé à l’intérieur du flotteur pour voir s’il n’y avait pas de fissures. A première vue, il n’y a rien, on était soulagé. On va quand même faire un deuxième check dans l’après-midi quand le vent va faiblir. On va désormais lever le pied en bâbord amure quand on ira vite. Heureusement, les prévisions météo semblent être de notre côté avec du vent modéré à venir et surtout pas mal de tribord amure (vent venant de la droite) à faire. La route est longue et on n’a pas dit notre dernier mot ! » , explique d’une voix claire et déterminée Armel Le Cléac’h.Source Trimaran Foncia

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