Des Françaises en tête à Miami

Douroux et Petitjean à Miami 2010
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En 470 (hommes) où 34 équipes participent cette semaine, les Israéliens Gideon Kliger et Eran Sela accèdent au sommet du classement après trois bonnes courses à la surprise de Kliger qui n’avait pas beaucoup de confiance en sa performance avant cette épreuve face aux meilleurs du monde, car il ne court avec son nouvel équipier que depuis un mois. Les Britanniques Luke Patience et Stuart Bithell ont cinq points de retard sur Kliger et Sela avec les Néerlandais Sven et Kalle Coster en troisième place au terme de cette première journée.
Côté femmes, le classement est très serré avec seulement quatre points entre les sept premières, mais en haut on trouve Ingrid Petitjean et Nadège Douroux avec une seconde équipe française en quatrième place Camille Lecointre et Mathilde Geron. Nadège Petitjean : « C’était difficile aujourd’hui avec un vent qui basculait souvent. Après trois courses, on ne surveille personne en particulier, car on se bat contre toute la flotte ».

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En match racing 13 flights ont pu être organisés, soit le double de la veille. Dans les groupes B et C, Nicky Souter, Sam Osborne, Lucy Mac Gregor et Sally Barkow se qualifient pour le rond or, mais côté français c’est le groupe A qui attire l’attention avec Claire Leroy et ses Mermaids face notamment à Anna Tunnicliffe et Lotte Melgaard. L’équipe tricolore a réalisé un score parfait remportant six matches jusqu’ici, tandis que tous les autres équipages ont perdu au moins deux duels. Aujourd’hui elles devraient terminer le Round Robin avec un match face à la Danoise Lotte Melgaard, mais elles peuvent aborder ce duel avec confiance, car déjà assurées d’accéder aux quarts de finale. En revanche de retour à terre, la soirée a failli mal tourner pour les Françaises, comme elles racontent sur leur blog : « Marie, notre chauffeur attitré sur la régate, a voulu suivre une coutume très française qui est d’accélérer à l’orange et peut-être même de… Malheureuse pour nous, la police américaine veille au grain. Marie n’a pas pu user de son charme car c’est une femme qui nous a arrêté. Après un laïus sur la conduite des européens, elle a admis que la différence de conduite entre nos deux continents méritait un peu de clémence. Notre soirée était sauvée ».