- Publicité -
Accueil Blog

Route du Rhum. La 13e édition s’élancera le 1er novembre 2026

© Arnaud Pilpré / #RDR2022

Après l’ouverture des candidatures il y a quelques semaines, OC Sport Pen Duick lance aujourd’hui un nouveau compte à rebours en dévoilant la date du départ de la prochaine édition. Elle partira dans un an, le dimanche 1er novembre 2026 au départ de Saint-Malo, cap sur Pointe-à-Pitre. 117 marins auxquels viendront s’ajouter quelques wild cards chercheront à inscrire leur nom au palmarès de la course.

Ultim, IMOCA, Ocean Fifty, Class40, Vintage Multi et Vintage Mono, tous auront rendez-vous sur l’épreuve mythique qui depuis 47 ans réunit ce que la course au large offre de meilleur. L’ouverture du village aura lieu le mardi 20 octobre. Pour un lancement en fanfare, une partie de la flotte rejoindra Saint-Malo en parade, symbole de la diversité et de la richesse de cette course. Les bateaux des différentes classes, des Ultims aux Class40 en passant par les IMOCA, les Ocean Fifty ou encore les Vintage Multi et Mono, viendront animer les quais et faire vibrer le cœur de la cité corsaire tout au long du village. A compter de l’entrée des bateaux dans les bassins, le cœur de la flotte au grand complet battra, 13 jours durant, au rythme des festivités imaginées par l’organisation. Le village départ, entièrement gratuit, s’étendra comme en 2022 sur près de 70 000 m² le long des quais.

Vainqueur en 2022 et recordman de l’épreuve en 6 jours, 19 heures, 47 minutes et 25 secondes, Charles Caudrelier reviendra mettre son titre en jeu à la barre de Gitana 18, nouveau venu dans la lignée des Maxi Edmond de Rothschild, dont la révélation est attendue très prochainement. « J’ai la chance de pouvoir être présent à nouveau, dans un an, sur la ligne de départ de la Route du Rhum – Destination Guadeloupe à Saint-Malo, confie le navigateur. Cette course mythique est vraiment ma favorite, celle qui m’a donné l’envie de devenir marin professionnel en suivant les aventures de skipper comme Laurent Bourgnon. Venir défendre le titre acquis lors de la dernière édition avec Gitana 17, est l’un des objectifs majeurs que nous nous sommes fixés avec toute l’équipe Gitana. Ce sera à la barre d’un bateau neuf, Gitana 18, le nouveau Maxi Edmond de Rothschild ; un grand trimaran océanique volant de 32 mètres très innovant que nous dévoilerons dans quelques semaines maintenant. L’année 2026 s’annonce intense avec la mise au point de cette nouvelle machine et la Route du Rhum sera sa première grande traversée de l’Atlantique en course. Ma victoire de 2022 à Pointe-à-Pitre et le record de 6 jours 19 heures 47 minutes et 25 secondes inscrit sur la traversée m’ont permis d’entrer dans la légende de la Route du Rhum, c’était un graal pour moi. Aujourd’hui c’est un immense privilège d’y revenir avec Gitana 18. »

Ils ont dit
Joseph Bizard, Directeur Général du groupe OC Sport : « Chaque édition de la Route du Rhum – Destination Guadeloupe marque un nouvel élan collectif. L’annonce de la date du départ ouvre une période d’impatience et d’enthousiasme partagée entre marins, partenaires, territoires et grand public. Ce qui fait la singularité de cette course, c’est une ligne de départ commune à toutes les classes, un parcours unique qui relie Saint-Malo à Pointe-à-Pitre et réunit les plus grands noms comme les nouveaux venus autour d’un même défi. À travers cette 13ᵉ édition, nous voulons célébrer l’héritage d’une course mythique, l’esprit de fête qui l’anime et la quête de performance qui la fait vibrer. De la Bretagne à la Guadeloupe, la Route du Rhum – Destination Guadeloupe continue d’inspirer et de rassembler, en portant haut la liberté de rêver. »

- Publicité -

Transat Café l’Or. Tempête en Atlantique

Alors que la plupart se sont réfugiés (les Class40) ou que d’autres l’ont évitée (les multicoques et la plupart des IMOCA), quelques bateaux de la flotte doivent affronter la forte dépression qui s’abat sur la côte Atlantique. Dans des conditions harassantes, avec 30 nœuds de vent moyen, des rafales à plus de 45 nœuds, la priorité est avant tout de préserver les skippers et le bateau. Témoignages avec les expériences des uns et des autres en vacation.

Sur la cartographie, c’est un mouvement circulaire rouge et sombre qui gonfle et qui tournoie du large vers la côte. La dépression forme une gigantesque barrière, un mur qui s’étend de l’Irlande au golfe de Gascogne. Ce phénomène météo est observé depuis plusieurs jours par les skippers et la direction de course et chacun s’est adapté. Les Class40 ont fait escale à La Corogne où les arrivées se succèdent depuis hier. « La dépression engendrait beaucoup de houle, ce que nos bateaux n’aiment pas beaucoup », souligne Ulysse Pozzoli (Renovatec – Voiles et Performances, Class40). Dans le même temps, les IMOCA ont réussi à se faufiler avant d’affronter les zones les plus virulentes de la dépression alors que les multicoques, eux, ont dépassé le phénomène et sont déjà à la latitude des Canaries.

« C’est la loi de notre sport »
Si la grande majorité de la flotte est donc préservée du phénomène, ce n’est pas le cas pour tous. Dans la matinée, six Class40 évoluaient encore dans le Golfe de Gascogne. Deux se sont réfugiés au sud de la Bretagne (Rêve de large 5, RDT Logistic-Forvis Mazars), d’autres ont pris leurs précautions au cœur du golfe (Wasabiii, Innovad.group – XLG, Ose ta victoire). Les marins de Martinique Horizon, à l’approche des côtes espagnoles, sont les plus susceptibles de faire face à des rafales virulentes. Hier lors de la vacation, Jean-Yves Aglae, l’un de ses skippers, assurait « faire le nécessaire pour ne pas prendre le gros de la dépression ». « C’est la loi de notre sport, on sait qu’il faut être patient et ça nous booste de savoir qu’on se bat pour rejoindre la Martinique ».

Côté IMOCA, les deux à avoir dû faire escale, Paprec Arkéa et MSIG Europe, doivent quant à eux affronter la dépression. « Ça s’annonce dur et intense », confiait Conrad Colman dans une vidéo, sourire aux lèvres. Dans un message audio reçu ce matin, Corentin Horeau, co-skipper de Yoann Richomme reconnaissait « être sur le qui-vive ». « Ça tape fort, il y a 35 nœuds de vent moyen, des claques à 45 nœuds, décrit-il. On essaie de ne pas être trop rapide pour ne pas fracasser le bateau… On s’est bien préparer, on a assuré le mattossage, on se relaie à la sieste, pour l’instant ça passe ». Corentin a envoyé quelques minutes de vidéo aussi. On entend le souffle intense, le ciel bas et gris et la mer qui s’abat sans discontinuer sur le bateau. Surtout, ce sont les chocs qui sont impressionnants, le rebond de la coque de vague en vague et le vacarme assourdissant.

arrivée la corogne class40
« Il faut réussir à anticiper au maximum »
Arnaud Boissières et Benjamin Dutreux (4Cad – La Mie Câline, IMOCA) ont fait partie du contingent qui a réussi à éviter la dépression. Skippers d’expérience, ils témoignent de la difficulté à survivre dans ces conditions : « l’ambiance est sombre, un peu flippante, tu sens que tu n’es pas le boss » confie Benjamin. « Quand tu te fais un café, tu as 50% qui tombe à terre, 20% sur ton ciré et que 30% dans ton gosier », sourit Arnaud Boissières. « Le plus difficile, c’est de veiller à l’intensité, à ne pas être trop dans la performance et à limiter le nombre de manœuvres », poursuit Elodie Bonafous (Association Petits Princes – Queguiner). Il faut réussir à anticiper au maximum, veiller à ne pas réduire la voilure trop tard pour ne pas déchirer ses voiles ».

Will Harris (11th Hour Racing) précise : « ce qui est primordial, c’est de bien se préparer, d’anticiper tout ce qui peut l’être et de suivre sa feuille de route avec précision ». Le skipper britannique ajoute également l’importance de « connaître son bateau à 100% ». S’ils sont rares à affronter la dépression du moment, tous ont eu un dernier aperçu de conditions harassantes dans la Manche et ce souvenir-là est bien présent dans les têtes. « C’étaient vraiment de grosses conditions. Entre la météo, les concurrents, les paquebots, il y avait des dizaines de facteurs pour faire des bêtises, reconnaît Ulysse Pozzoli (Renovatec – Voiles et Performances, Class40). Pour traverser la Manche sans encombre, il ne fallait pas être un bon coureur au large, juste un bon marin ».

La dureté des conditions, c’est le lot de tous les skippers au large. Jérôme Delire (Innovad.Group – XLG), qui a vécu une sacrée mésaventure hier, est skipper professionnel en croisière. À la vacation, il expliquait : « en croisière, on choisit toujours son moment lors d’une transatlantique pour éviter le gros temps. La différence dans une course, c’est que le départ est imposé, on ne choisit pas la météo, on doit faire avec ». Tous les concurrents de la TRANSAT CAFÉ L’OR Le Havre Normandie le savent, eux qui ont dû batailler dès la sortie de Manche. Une nouvelle démonstration de la dureté de l’exercice, l’illustration qu’on ne peut jamais banaliser une traversée de l’Atlantique.

- Publicité -

Mini Transat. Foucauld Malard aux prises avec une double avarie de safran

Photo prise depuis le bateau accompagnateur Señor Blue.

Coup dur pour Foucauld Malard, le skipper-ingénieur de 26 ans ans, dont le bateau – le 621 L’arche Lille et Mare & Vela – est privé de safran. Rejoint par le bateau accompagnateur Señor Blue, qui est resté au contact toute la nuit, Foucauld tente actuellement de trouver une solution avec l’installation d’un aviron, qui lui permettrait de rallier le Cap Vert.

Après avoir cassé un premier safran mardi, le navigateur originaire de Lille, qui pointait alors en 28è position de la flotte des prototypes, a perdu le second hier. Foucauld va bien, et ce jeudi midi, il est toujours au contact de Señor Blue, l’un des bateaux accompagnateurs. Etienne Bertrand, son skipper est architecte naval et conseille Foucauld dans sa réparation de fortune. Elle pourrait lui permettre de rallier le Cap Vert en une semaine environ. Foucauld est également susceptible d’abandonner son navire et d’embarquer à bord du voilier accompagnateur si la réparation n’est pas satisfaisante.

En dehors de cette avarie, le Mini 6.50 est en bon état. Il pointe actuellement à 350 milles dans le nord du Cap Vert. Les conditions – 20 nœuds de nord-est – sur zone restent maniables.

- Publicité -

ARC. Jean-Pierre Dick et son équipage participent à l’ARC 2025 à bord du Swan 76 La Loévie

Jean-Pierre Dick, navigateur de renom aux multiples tours du monde et habitué de la traversée entre Las Palmas de Gran Canaria et Sainte-Lucie, s’élancera pour sa septième participation à l’ARC. Depuis deux éditions, il prend le départ à bord du Swan 76 (sur plans Luca Brenta). Il sera accompagné de son co-skipper Éric Defert et d’un équipage amateur, mixte et cosmopolite, composé de six personnes venues de France, d’Allemagne et des États-Unis. Organisée par le World Cruising Club, cette 40e édition de l’Atlantic Rally for Cruisers (ARC) réunira 156 équipages pour un parcours de près de 2 700 milles nautiques à travers l’Atlantique tropical. Jean-Pierre Dick partagera son expérience du large tout en visant le podium dans la catégorie « Division 2- Racing division ».

Lors de l’ARC 2024, Jean-Pierre Dick et son équipage avaient dû arrêter la course en raison de plusieurs aléas, une épreuve qui illustre que les coups durs font pleinement partie de la compétition. Quelques mois plus tard, en juillet 2025 au départ de Cowes, La Loévie a prouvé son potentiel lors de la célèbre Rolex Fastnet Race en finissant à la deuxième place des IRC 0. Jean-Pierre Dick s’est déclaré pleinement satisfait des performances du Swan 76 et se sent prêt à aborder cette nouvelle transat avec confiance.

Fidèle à l’esprit de la course au large, l’équipage adoptera une approche résolument sportive et sans assistance, avec l’ambition de réaliser une traversée rapide tout en évitant les pièges de l’Atlantique tropical. Ils concourront dans la catégorie « Racing Division » aux côtés de 11 autres voiliers, dont deux Swan.
Le départ est prévu le 23 novembre 2025 depuis Las Palmas de Gran Canaria, avec une arrivée attendue autour du 6 décembre à Rodney Bay Marina, à Sainte-Lucie, dans les Caraïbes, après une traversée de 2 700 milles nautiques. Le voilier participera ensuite à la Caribbean 600 en février 2026.

Avant le départ, l’équipage a participé à quatre jours d’entraînement intensif. L’objectif : se rencontrer, se familiariser avec le bateau — son électronique, ses réglages et l’utilisation des différentes voiles — et créer la cohésion indispensable à ce type de défi. Une formation en météorologie au large et en stratégie générale, dispensée par Christian Dumard, expert en météorologie marine et routage océanique, a permis aux marins d’acquérir les notions clés pour comprendre et anticiper les conditions climatiques en mer.

Ces sessions théoriques et pratiques ont posé les bases essentielles de la traversée hauturière : gestion efficace des quarts, répartition claire des rôles et confiance mutuelle entre les membres de l’équipage.
Grâce à cette préparation complète, les marins amateurs pourront vivre l’aventure aux côtés de professionnels expérimentés, tout en bénéficiant des conditions optimales pour allier sécurité et performance.

Depuis 2018, à travers sa structure Absolute Dreamer, Jean-Pierre Dick a opéré un virage professionnel, s’orientant vers la transmission et le partage de son savoir et de son expérience. « Ce type de projet permet de rendre la navigation hauturière accessible tout en maintenant un haut niveau d’exigence », souligne-t-il. « C’est une occasion unique de vivre la mer dans toutes ses dimensions, de partager des années d’expérience et de transmettre des savoir-faire acquis au fil des courses, mais aussi des anecdotes et enseignements tirés du vécu en mer. Chaque manoeuvre, chaque décision devient un moment d’apprentissage, et l’équipage peut assimiler concrètement la rigueur, la réactivité et la résilience nécessaires pour évoluer dans un environnement exigeant et parfois imprévisible », poursuit-il.

- Publicité -

Transat Café l’Or. Course au contact dans toutes les classes

Si les Class40 marquent une pause, le rythme reste toujours intense en ULTIM, IMOCA et Ocean Fifty, nous offrant de superbes régates, portées par une météo et un parcours propices aux coups tactiques et aux placements millimétrés. Les ULTIM et les Ocean Fifty longent les côtes marocaines, tandis que les IMOCA tentent de trouver la meilleure trajectoire pour franchir les Canaries.

De 65 milles hier à 8 heures, son avance culmine à 120 ce matin sur le deuxième. SVR va (un peu) plus vite et ne fait pour l’instant aucune erreur, laissant ses poursuivants prendre des risques, qui pour l’instant ne payent pas, à l’image du passage de Sodebo Ultim hier entre La Palma et la Gomera aux Canaries. Sachant que le sésame se trouve dans l’Est, Thomas Coville et Benjamin Schwartz ont voulu se décaler les premiers mais vu des angles très fermés de leurs empannages, ils ont payé les dévents à la sortie de l’archipel. « C’était impressionnant au début commente Tom Laperche ce matin. Ils ont profité de l’accélération à l’entrée des îles et fait beaucoup de gain pendant quelques heures mais la sortie était plus dure ». Résultat, Sodebo a perdu une bonne partie de son avance sur Actual Ultim 4 qui ne pointe désormais qu’à dix milles derrière lui. Quant au Maxi Banque Populaire XI, son décalage à l’Ouest le désavantage maintenant qu’il faut aller chercher la pression dans l’Est.

Pour les quatre ULTIM, le dernier point d’empannage avant de filer vraiment au Sud se trouve vers Dakhla, le paradis marocain du kite surf et du wing foil. Réaligné sur ses concurrents, le Maxi bleu et blanc a perdu une bonne vingtaine de milles dans ce nouveau schéma. «Tout le monde va aller à la côte car dans un alizé mal établi, c’est là qu’il reste un flux d’air qui provient de la différence de température entre la terre et la mer » expliquait ce matin Tom Laperche. Le leader prévoyait d’ailleurs « d’augmenter [son] avance au fil de la journée avec le vent qui est en train de rentrer. Le ciel est encore clair et on attend les cumulus d’alizé ! » concluait le skipper de SVR Lazartigue, bien content d’être devant, avec dans le viseur l’archipel du Cap Vert distant de 600 milles, qu’il devrait doubler demain matin.

Ocean Fifty : Nouveau départ dans l’alizé
Basile Bourgnon avait incontestablement la pêche ce matin. Après une journée de doute à flirter avec la côte marocaine en laissant ses poursuivants dans l’Ouest, l’option d’Edenred 5 a fini par payer cette nuit : « Je ne faisais pas le fier mais le vent est rentré plus tôt pour nous et on est ressorti devant. Pour l’instant, tous mes voeux se réalisent sur cette transat. Avec Manu, on a le Mojo ! »

Toujours en tête donc avec 20 milles d’avance sur Wewise et Solidaires en Peloton, Edenred 5 a vu en revanche le retour aux affaires de Viabilis Océans et Le Rire Medecin Lamotte. C’est un nouveau départ à cinq chez les Ocean fifity à l’entrée de l’alizé. « C’est un peu vache mais mérité pour eux. On s’est fait mal au début pour être devant et eux se sont fait mal dans le front qu’on n’a pas eu » commentait Basile, bien content de renouer avec des vitesses plus proches de 20 noeuds que de dix sous grand-voile haute et grand gennaker. Autant dire que le delta va continuer à se creuser avec les deux retardataires Upwind by Merconcept et Mon Bonnet Rose qui peinent encore entre les Canaries et la côte.

IMOCA : Changement de leader au club des cinq
Après la belle journée hier de Charal, la flotte des IMOCA est emmenée ce matin par MACIF Santé Prévoyance qui a repris la tête dans la nuit. Que s’est-il passé ? « On a fait le choix de rester dans l’Ouest hier. Avec Loïs, nous n’avons pas suivi le dernier jibe (empannage) d’Allagrande Mapei et Charal et nous nous sommes retrouvés dans une position plus favorable quand le vent a molli. » expliquait à la vacation Sam Goodchild. Pourtant la nuit n’a pas été de tout repos sur le plan Verdier : « Nous avons cassé un hook (crochet qui tient la voile au mât NDR) et passé 45 minutes à récupérer la voile dans l’eau qui heureusement n’est pas abîmée raconte Sam. J’avais eu exactement le même problème pendant le Vendée et j’ai bien apprécié d’avoir Loïs avec moi ce coup-ci. » Loïs Berrehar dont c’est l’anniversaire aujourd’hui et qui peut savourer à 32 ans d’être en tête de cette TRANSAT CAFE L’OR !

Ce matin sur l’Atlantique, c’est la classe des grands monocoques qui connait les contrastes météo les plus forts. Alors qu’un petit club de cinq bateaux allant de Macif Santé Prévoyance à TeamWork Team Snef s’apprête à négocier aujourd’hui la dorsale, le second paquet est au près rapide dans le fond de flux de Sud-Ouest de la dépression. Les retardataires, de Fortinet Best Western à Coup de Pouce vont devoir batailler contre des vents de plus en plus forts au près et se laisseront tomber vers Gibraltar. Loin derrière encore, Paprec Arkea et MSIG Europe qui sont vaillamment partis à l’assaut du front, pourraient basculer derrière lui à la mi-journée. Une manoeuvre périlleuse dans plus de 30 noeuds de vent moyen avec rafales à 45, qui les conduira à nettement accélérer avec tous les dangers que comporte ce genre de bord rapide dans la mer formée derrière le front.

Etalée sur plus de 600 milles du Nord au Sud, la flotte commence à se constituer en petits paquets. Les P’tits doudous sont en escale à Cascaïs avec pas mal de pépins logiques pour un bateau neuf et entendent tout remettre en oeuvre pour reprendre la course à 100% de leur potentiel.

Class40 : Tous aux abris, mais quel abri ?
33 concurrents se trouvent ce matin dans le port de La Corogne depuis l’arrivée victorieuse hier de SNSM faites un don. La Direction de course espère pouvoir faire repartir la flotte samedi à la mi-journée et prête un oeil attentif aux neuf concurrents encore en mer. « Nous leur avons envoyé un bulletin météo spécifique hier. Nous attendons trois concurrents dans les prochaines heures. Derrière, la situation n‘est pas la même pour Martinique Horizon et les autres bateaux »

A 75 milles de l’arrivée, le tandem Jean-Yves Aglaé et Moane Mangattale va voir le vent forcir nettement avec un pic à 18 heures . « Ils auront des rafales jusqu’à 45 noeuds prévoit Pierre Yves Guilherm le météorologue de la course, mais c’est du Sud-ouest et à la côte, la mer restera maniable ».

En arrière du Class40 martiniquais, les concurrents ont mis de l’Est dans leur route et devraient rester dans une partie du Golfe de Gascogne préservée du plus fort du vent et de la mer. Quel port rallieront-ils, telle est la question, tout comme leur capacité à rejoindre la ligne de départ de la deuxième étape. « Ils ont 72 heures après le coup de canon pour passer la ligne rappelle Francis Le Goff. Comme ils seront probablement hors temps sur la première étape, « ils peuvent employer tous les moyens, y compris le moteur pour rallier la Corogne au plus vite après le passage du coup de vent. » conclue le Directeur de course qui a déjà un oeil sur la météo de samedi pour relancer la course des Class40.

- Publicité -

Transat Café l’Or. Corentin Douguet et Axel Tréhin, premiers en Class40 à la Corogne

CORUNA, SPAIN, OCTOBER 29 : Class 40 SNSM.ORG Faites un don, skippers Corentin Douguet and Axel Trehin, arrives first at the safety stop in A Coruna , on October 29, 2025. (Photo by Vincent Curutchet / Alea)

Le Class40 SNSM Faites un don ! est le premier Class40 à avoir franchi la ligne d’arrivée de la première étape, à La Corogne. Corentin Douguet et Axel Tréhin, qui avaient pris les commandes de la course dans le golfe de Gascogne, achèvent cette partie du parcours en 2 jours et 18 heures. Ils devancent le duo normand Guillaume Pirouelle et Cédric Chateau (Seafrigo-Sogestran) qui a franchi la ligne 21 minutes plus tard (2j 18h 37mn 3sec). Le duo Achille Nebout et Gildas Mahé (Amarris) complète le podium, suite à leur arrivée à 9 h 53.


Pour rappel, la direction de course a décidé d’instaurer cet arrêt à La Corogne afin de préserver les skippers et les bateaux face à une dépression virulente qui va balayer la côte Atlantique à partir de demain. Les concurrents attendront son passage avant de reprendre la course, vraisemblablement en fin de week-end.. La victoire à la TRANSAT CAFÉ L’OR Le Havre Normandie se jouera au cumul de temps des deux étapes (Le Havre – La Corogne, La Corogne – Fort-de-France).

- Publicité -

Mini-Transat. Benoit Marie reprend la tête en mode turbo

Manon le Guen

Il aura fallu trois jours pour que les 89 skippers touchent enfin les alizés. Après un début de course dans de tout petits airs, le mode vitesse est désormais enclenché. Benoît Marie, que l’on pensait englué dans la pétole, a activé le mode turbo et réussi à reprendre la tête de la course. Il devance désormais Alexandre Demange et Mathis Bourgnon.

« Ce début de course, qui peut paraître compliqué au niveau de la météo, me semble surtout l’être sur le plan mental », souligne François Husson, l’entraîneur du pôle Centre Excellence de La Rochelle. « On savait que les 60 premières heures de course n’allaient pas être commodes. Cette situation météo, avec cette dorsale à traverser, on l’a vu venir, on a eu le temps d’en discuter », ajoute celui qui était présent à La Palma pour prodiguer des derniers conseils à des bizuths de l’Atlantique : 12 solitaires de bateaux de série, dont Amaury Guérin (996-Groupe Satov), et un skipper proto, Arthur Paviot ( 624-Grand Océan).

Aux yeux de Kevin Bloch, qui a préparé le briefing météo du pôle Lorient Grand Large pour 24 skippers, la première difficulté de cette « étape sèche », résidait aussi dans cette navigation dans les petits airs, avec un premier enjeu : celui de garder la tête froide et les nerfs solides. Dur, dur de voir en effet la distance de rapprochement au but défiler au ralenti sur le GPS du bord. « Les deux-trois premiers jours vont être laborieux pour traverser une zone sans vent, mais ils vont finir par accrocher des vents portants. Face à de nombreuses incertitudes, les scenarii sont plutôt clairs. Il faut accepter de partir sans savoir ce qui va se passer », avertissait celui qui a présenté dans le détail, la veille du départ, les systèmes attendus et leurs évolutions possibles sur l’échiquier Atlantique.

Les jolis coups, les belles trajectoires
Dans ce contexte, plusieurs ont bien sorti leur épingle du jeu. C’est le cas d’Alexandre Demange (1048 DMG MORI Sailing Academy II), premier de cordée hier au passage du waypoint au sud de l’archipel canarien.

Après 72 heures de course, difficile de ne pas saluer l’option, suivie dans l’est de l’île Hierro, la plus méridionale de l’archipel canarien, par quelques dissidents. Parmi eux, le Slovène Uros Krasevac (757-Seedy Maltese), de retour pour une deuxième participation, ainsi que Mathis Bourgnon (934-Assat), en 3è position ce mardi matin. Bien qu’à la barre d’anciens protos, ces deux là sont parvenus à se faufiler aux avant-postes. Avec de solides convictions, ils ont su tirer profit des conditions favorables pour résister face à leurs concurrents engagés à la barre de bateaux pourtant plus récents et plus puissants… sauf dans la pétole.

Photo : Maxim Moulin
Une belle manière de marquer des points, avant que ces skippers allongent la foulée. Ce que les skippers de foilers n’ont pas tardé à faire depuis ce matin, à l’image de Benoît Marie (1067-Nicomatic Petit Bateau) ou de Matéo Lavauzelle ( 1044- Brets), qui signe une belle remontée ces dernières heures à la la barre de son Mini 6.50 équipé de grands foils jaunes. Ces deux bateaux dépassent désormais les 13 nœuds de moyenne dans des vents établis au nord, nord – est qui devraient se renforcer progressivement à mesure qu’ils se rapprochent du flux d’alizés profonds, synonymes de belles glissades… et de bonne régalade !

Du côté des bateaux de série, la grande bataille de l’Atlantique est également lancée. En tête, on prend les mêmes et on recommence, avec Paul Cousin (981-AFP-Biocomustibles) et Amaury Guérin qui n’ont certainement pas fini de se disputer le commandement. À noter aussi les beaux débuts de course signés par Antonin Chapot (1043-Espérance Banlieues) et Quentin Mocudet(986-Saveurs et Délices), dans le match d’entrée de jeu. Belle entrée en matière également de l’Italienne Cécilia Zorzi (1089-Eki), qui s’est révélée particulièrement à l’aise dans le petit temps ; ou encore de Marie Chaussade(892-Ganesh) à la barre d’un Ofset. Venue de la croisière, cette dernière ne cachait pas sa joie à La Palma de larguer enfin les amarres pour cette première course à l’échelle de l’océan. « C’est vrai qu’elle aime la brise, mais je ne doute pas de sa capacité à mener son bateau le plus rapidement possible jusqu’en Guadeloupe », indique François Husson.

Ce mardi, si l’ensemble de la flotte en est encore loin de rallier cette arrivée, l’ensemble de l’organisation de La Boulangère La Mini Transat se tourne vers Saint-François et sa marina victime d’un incendie la nuit dernière.

- Publicité -

America’s Cup. American Magic renonce à la prochaine édition

@Cuplegend

American Magic a confirmé ce 28 octobre qu’il ne participerait pas à la 38e édition de l’America’s Cup. Cette décision fait suite à un examen approfondi du protocole et de l’accord de partenariat actuels de l’événement et de leur adéquation avec les objectifs sportifs et stratégiques à long terme de l’équipe.

« Après avoir longuement discuté avec le défenseur, le challenger officiel et les autres équipes, nous avons conclu que la structure actuelle ne permettait pas à American Magic de mener une campagne hautement compétitive et financièrement viable pour la 38e America’s Cup », a déclaré Doug DeVos, directeur de l’équipe American Magic. « Nous sommes très attachés à l’America’s Cup et à ce qu’elle représente. Cependant, pour une équipe engagée dans l’excellence à long terme, il est essentiel de s’aligner sur la viabilité financière et la performance compétitive. À l’heure actuelle, nous ne pensons pas que ces conditions soient réunies pour qu’American Magic puisse relever le défi. »

Doug DeVos avait décidé de mettre fin également à son équipe en TP52. Mais elle dispose d’une base à Pensacola.
Bien qu’American Magic ne participe pas à la prochaine édition de l’America’s Cup, l’équipe reste pleinement engagée dans son objectif fondateur : construire une plateforme de voile américaine hautement performante, capable de rivaliser et de gagner sur la scène internationale.
« Nous nous concentrons désormais sur l’avenir », a déclaré Mike Cazer, PDG d’American Magic. « Cela signifie le développement des athlètes et des technologies, la compétition internationale et la poursuite de l’innovation en matière de fabrication et de conception avancées depuis notre base de Pensacola. »

Reste à savoir si l’équipe est actionnaire de l’America’s Cup Partnership et si elle se prépare pour la 39e édition. Elle a œuvré avec le New York Club à lever tous les problèmes juridiques de la nouvelle organisation censée régir la Coupe désormais. La prochaine édition qui se déroulera à Naples devrait compter Team New Zealand, Athena Racing, Luna Rossa. Reste à savoir si les Français et les Suisses d’Alinghi confirmeront leur présence. On devrait le savoir dans les prochains jours.

Fondée en 2017, American Magic a représenté le New York Yacht Club dans deux campagnes de la Coupe de l’America et soutient les meilleurs navigateurs américains dans les disciplines senior, junior et féminine. L’équipe continuera à investir dans ce sport grâce à son centre de haute performance basé à Pensacola et à ses campagnes de courses internationales, notamment des programmes qui soutiennent les navigateurs olympiques américains. Ces efforts renforcent le rôle de Pensacola en tant que plaque tournante pour les meilleurs talents américains de la voile.
« À nos coéquipiers, partenaires, donateurs et supporters, merci de nous avoir soutenus », a déclaré Terry Hutchinson, président des opérations de voile. « Nous n’aurions jamais pu accomplir ce que nous avons accompli sans vous. Vous êtes une partie essentielle de ce que nous sommes. »

- Publicité -

Globe40. A moins de 800 nm de l’arrivée à la Réunion, le suspens reste entier

Les deux class40 en tête de la Globe40 naviguent quasiment bord à bord séparés que de quelques petits 0,3 mille alors qu’ils sont ce matin à 780 milles de l’arrivée en baie de St Paul sur la façade ouest de l’ile. Va t’on vers une arrivée à suspens entre BELGIUM OCEAN RACING – CURIUM – en tête au matin du 27ème jour de course et CREDIT MUTUEL pour cette seconde étape de tous les records ?

On repasse le film depuis le passage du Cap de Bonne-Espérance et l’entrée en Ocean Indien ; le 22 octobre à 00.17 UTC l’équipage belge passait la porte du cap des Aiguilles avec 1 heure et 9 ‘ d’avance sur l’équipe française; 2 stratégies différentes alors se dessinaient, le français plein est sur la limite sud du parcours et le belge remontant vers le nord-est, route en grande partie imposée en raison de ses problèmes d’énergie à bord, le soleil étant plus présent au Nord. Rapidement CREDIT MUTUEL repassait en tête le 23 octobre à 08.00 UTC ; Ian Lipinski et Amélie conduisaient alors leur Class40 avec beaucoup de dextérité dans des zones de faible vent mais en utilisant au mieux les courants des Aiguilles; à l’inverse Benoit Hantzperg et Renaud Dehareng était empétrés plus au nord dans des situations défavorables de vent et de courant; l’équipe française comptait alors jusqu’à 70 millles d’avance le 25 octobre à 18.00 UTC.

Mais comme rien n’est jamais acquis dans cette étape 2 de la GLOBE40 et dans cette zone entre l’Afrique du Sud et le sud de Madagascar la chance, la bonne tactique, le talent des skippers, ou tous les trois à la fois provoquaient un nouveau renouvellement brutal de situation ; et en 24 heures CREDIT MUTUEL perdait son matelas d’avance qui commençait à prendre un peu d’épaisseur et contribuait à relacher un peu la pression à bord : et le 26 octobre à 21.00 UTC l’équipe belge repassait en tête n’ayant laissé que 3 jours et 13 heures les français en leaders ; il s’agissait alors du 21ème changement de leader depuis le départ du Cap-Vert.

Depuis les deux compétiteurs sont à nouveau au contact, repassant alternativement en tête avec un 22ème, un 23ème, et peut être bientôt un 24ème changement de leader dans les minutes qui suivent puisqu’au moment ou nous écrivons ces lignes CREDIT MUTUEL n’est plus qu’à 0,3 mille des belges dans une veine de vent favorable. 800 milles de cette poursuite épuisante depuis 7440 milles les attendent encore et rien ne laisse à penser à ce jour qu’un des deux protagonistes puisse prendre une avance significative avant l’arrivée qui s’annonce aussi trés complexe ; avec le dévent de l’île de la Reunion qui s’étend jusqu’à 20 milles au large et la ligne d’arrivée à aller chercher au fond dans la baie de St Paul… chaude ambiance à prévoir encore jusqu’à une arrivée que les routages donnent ce jour avec les réserves d’usage pour le samedi 1er novembre dans l’aprés-midi.. NEXT GENERATION BOATING AROUND THE WORLD, l’équipage allemand en a profité pour se rapprocher à 127 milles du groupe de tête bénéficiant d’aussi bonnes conditions derrière les leaders qu’il en avait connues lors du passage du Pot-au-Noir.

Alors que les premiers Class40 luttent contre le manque de vent c’est une toute autre situation qu’ont connu les autres concurrents, en l’occurence la flotte des Class40 “pointus”. Confrontés ce week-end à une forte dépression au large de l’Afrique du Sud les concurrents ont connu des conditions de vent et de mer particulièrement difficiles; en particulier pour BARCO BRASIL qui avait une position plus sud et a du faire face à des conditions extrêmes, mais a poursuivit sa route et passé en tête des pointus la longitude du cap de Bonne-Espérance le 26 octobre à 09.38 UTC . FREE DOM, WILSON, JANGADA RACING, WHISKEY JACK restant quant à eux dans une position plus nord en approche de la côte africaine, FREE DOM étant le second pointu à passer Bonne -Espérance ce jour à 02.57 UTC. Tous ont navigué dans des conditions de mer fortes, et prenant le temps au passage de nous envoyer de superbes images de mer. A noter que WILSON a en profité pour battre son record de vitesse à 28,28 noeuds.. pas mal en Class40 ! les beaux lacs autrichiens ont l’air d’être aussi une belle formation !

Tous attendent avec impatience cette arrivée à la Reunion, les corps et les esprits accumulant une fatigue qui ne cesse de croitre en ce 27 ème jour de course d’une étape de tous les records.

- Publicité -

Mini-Transat. Avantage pour Alexandre Demange premier au waypoint au sud des Canaries

V. Olivaud

La victoire de cette Mini-Transat se joue peut-être ici. Premier à franchir le waypoint situé au sud des Canaries, Alexandre Demange (1048 – DMG Mori) a pris un avantage certain pour la suite, tandis que son rival Benoît Marie (Nicomatic Petit Bateau), grand favori, est resté englué dans les calmes après une mauvaise option à l’est. Alexandre Demange devrait désormais accrocher les alizés et prendre une belle avance. Derrière lui, Thaïs Le Cam (1068 – Frérots Ad) lui a emboîté le pas à moins de 5 milles nautiques.

Alexandre et Thaïs dominent le classement des prototypes, mais « les classements en début de course ne veulent pas dire grand-chose », tempère Annabelle Moreau, à la Direction de Course. En effet, la flotte devrait encore plonger vers le sud avant de mettre le cap sur la Guadeloupe. « Selon les routages, ils vont sans doute descendre jusqu’au Cap-Vert », observe Denis Hugues, directeur de course.

Quelques skippers ont ainsi opté pour une route à l’est, un choix qui pourrait s’avérer payant par la suite. Deux des grands favoris de cette étape, Julien Letissier (1069 – Frérots Branchets) et Benoît Marie (1067 – Nicomatic Petit Bateau), ont décidé de s’écarter de la route directe et naviguent de concert. Encore plus à l’est, on retrouve le Slovène UrosKrasvevac (759 – Ashika II) et le Suisse Mathis Bourgnon (934 – Assomast), les plus proches des côtes africaines. Tous deux sont connus pour leurs options tranchées et ont préparé leurs stratégies avec des spécialistes reconnus : Uros est suivi par un météorologue slovène de renom, tandis que Mathis bénéficie des conseils de son père, Yvan Bourgnon, marin réputé qui a signé quelques-uns des plus beaux coups stratégiques de la course au large.

En série, le meilleur départ de course est signé par Paul Cousin (981 – AFP Biocombustibles), tandis que Thomas Biasse(880 – Une Spondy en Mini), deuxième, crée la surprise sur son bateau pointu. Amaury Guérin (996 – Groupe Satov) complète le podium provisoire de ce petit groupe particulièrement serré, tenu en moins d’un mille et demi.

Après 48 heures de navigation, les vitesses moyennes restent modestes, mais le vent devrait se renforcer dans les prochains jours, promettant une suite de course plus rapide et stratégique.

- Publicité -
- Publicité -