Son enfance heureuse à Saint-Brieuc et ses débuts de marin, l’épopée de son père, le drame de son frère, ses débuts dans la course au large et ses premiers tours du monde à la voile. Puis enfin, ce bateau pour le Vendée Globe. Ce grand voilier de course tant rêvé, mais à bord duquel un certain 18 décembre au beau milieu de l’océan Indien, il va frôler la mort, puis souffrir le martyr durant 48 heures, avant d’être évacué par une frégate de la Marine australienne.
Extrait : «Comme mû par un gigantesque coup de pied, le bateau accélère et se cabre. Je sens la vague qui se dérobe sous l’étrave, se creuse et disparaît comme avalée par les 9 tonnes de carbone du voilier parti en surf dans une vague géante. Mon regard plonge dans l’horreur d’un mur d’écume, d’une montagne liquide qui m’attend au sortir de la glissade. Impuissance totale, absolue. Je suis la tête de proue figée d’un galion de carbone qui se précipite à plus de 18 noeuds sur un mur de béton. Je ne pense plus. D’instinct, je me recule et m’accroche de toutes mes forces au bout-dehors. Yeux fermés, tel un Poilu au fond de sa tranchée, j’attends l’impact».
L’extrême dureté des éléments lors du Vendée Globe 2008-2009, fera que sur les 30 engagés, seuls 11 voiliers termineront la course. Dans la litanie des avaries et des abandons, le grand public et les médias retiendront leur souffle en vivant l’aventure incroyable de Yann Eliès à bord de son monocoque Generali.
SURVIVANT DES MERS DU SUD
Préface de Patrick Poivre d’Arvor
Co-écrit avec Denis van den Brink
Editions Mer & Découverte
204 pages dont 16 pages photos – 20 euros
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