En route directe sur les Sables d’Olonne, il possède, au classement de 16 heures, 33,8 milles d’avance sur Jean Le Cam (Bonduelle) et 90,8 sur Mike Golding (Ecover). Une avance goutte d’eau à l’échelle d’un tour du monde, qui plus est disputé en solitaire, mais une avance néanmoins suffisante pour entrevoir maintenant le feu d’artifice de la victoire.
Vincent le Terrible, le roi Jean, Goldinger ! Ces trois surnoms vont entrer, d’ici 36 heures, dans le Panthéon des grands exploits maritimes. La régate promise au départ de cette cinquième édition aura été bien au-delà des espérances les plus folles. Et elle n’est pas encore finie ! Grâce à eux trois, tous les amoureux du grand large, néophytes ou non, auront appris de la plus vivante des façons à jongler avec les situations météo et sont dorénavant certains que la ligne droite est une douce illusion au royaume des marins… Le plus bel exemple est bien celui de ces derniers jours où Vincent est allé chercher, loin de la route directe, un vent plus favorable. Pour tenter pareil coup, il faut non seulement avoir les nerfs solides, mais également maîtriser parfaitement son sujet, surtout avec un Roi Jean aux fesses, habitué, quoi qu’il en dise, à ne jamais s’estimer battu. « Tout le monde est braqué avec ses jumelles parce que c’est l’arrivée. Mais moi, cela fait un mois que je nourris un fond d’espoir ».
Une arrivée demain dans la nuit
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