Un planning serré, mais Foncia est prêt

Foncia Barcelona World Race 2010
DR

Depuis le printemps, c’est une vraie course contre la montre qui est engagée par l’équipe de Michel Desjoyeaux avec notamment la construction de son plan VPLP-Verdier, Foncia effectuée en un temps record. Ensuite, il y a eu la Route du Rhum en solitaire avant les préparatifs pour la Barcelona World Race. Mais Desjoyeaux a eu le temps de revenir en Bretagne le week-end dernier pour fêter le 91ème anniversaire de son père et le 18ème anniversaire de son fils. Michel est désormais de retour à Barcelone et se dit très content d’y être.

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Michel Desjoyeaux : « Nous avons effectué un chantier classique pour tout contrôler. Depuis la remise à l’eau du bateau nous sommes partis avec François car l’objectif était de doubler le temps qu’il a passé à bord du bateau. Avant d’arriver ici, il est monté à bord seulement cinq fois. Mais là nous sommes sortis au large pendant 24 heures et il a pu voir ce que cela donne avec des vents atteignant 40 noeuds. Ce qui est bien avec ce gars, c’est qu’il apprend vite. De toute manière, je connais bien le bateau et je peux toujours l’aider. »

Quant à l’organisation à bord, Michel prévoit des quarts de trois heures, “car quatre heures, cela fait trop pour moi et deux heures ne suffisent pas” Encore une fois le skipper montre sa confiance en son jeune co-équipier, estimant qu’il est capable de tout faire, que ce soit le travail à la barre ou à la table à cartes et que les deux s’occuperont en alternance des tâches à bord.

Lors de la Route du Rhum, les observateurs se demandaient si le bateau ne décevait pas le double vainqueur du Vendée Globe, car il a dû se contenter de la sixième place dans la classe IMOCA. Mais Michel reste confiant en la capacité de sa nouvelle monture. "Je n’avais aucun doute sur la fiabilité du bateau, mais le problème était que nous n’avons pas pu le comparer avec les autres bateaux avant cette course. Je pense que c’est un bon bateau au portant, mais il aussi très rapide au près. Il n’y a pas de point faible.”

En conclusion, le fait d’avoir engagé cette course contre la montre ne déplaît pas à Michel, même s’il aurait apprécié des sorties supplémentaires avant la Route du Rhum. « L’objectif était d’être prêt pour ce départ. Et voilà, nous sommes prêts! Même si l’équipe a dû travailler dur, ce n’est pas une mauvaise chose, car comme cela il faut tout optimiser en ce qui concerne l’organisation et le planning, et quand le temps presse on va directement au coeur du problème. »