Un coup dur pour le Defender et pour la Coupe

Chavirage AC72 Oracle
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Du côté des Italiens et des Néo-Zélandais, la phrase qui revient régulièrement concernant l’AC72 est que le catamaran ailé est « trop gros et trop cher ». Certes Dean Barker et Grant Dalton ont toujours exprimé leurs doutes, et pour calmer le jeu les responsables soulignaient que cela faisait partie de la bonne guéguerre entre les Kiwis et les Américains. Certes le nombre d’équipes en lice est loin des espérances des organisateurs et des passionnés, mais tout le monde se consolait en disant que la bagarre allait être spectaculaire à San Francisco entre les Italiens, les Suédois et les Néo-Zélandais avant les ultimes confrontations avec le Defender en septembre prochain. Et maintenant où sommes nous ?   

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Lors des premiers chavirages en AC45, les images étaient spectaculaires et figuraient sans doute parmi les plus vus de ces séries. Les organisateurs voulaient justement un spectacle et les images notamment de Plymouth leur ont bien servi.  Et de plus les équipes ont pu rapidement remettre leur multi à l’endroit et repartir. Lors du chavirage d’un AC72, cela ne sera guère possible. Pire encore, l’opération s’avère extrêmement complexe et les dégâts qui en résultent risquent de mettra l’équipe hors jeu. D’où les commentaires récents que pour gagner la Coupe il va falloir surtout jouer la sécurité et boucler le parcours. Est-ce que la prudence et la sécurité sont compatibles avec une vraie compétition sportive et avec le souhait des organisateurs d’offrir un spectacle hors norme au public ?  On saura sans doute plus dans les semaines à venir avec les premières sorties de Luna Rossa et d’Artemis et les premières confrontations entre les Italiens et les Kiwis à Auckland lors de leurs séances d’entraînement en commun.